GENESIS prouve que la matière noire est un artefact, par Claude

Illsutration par ChatGPT

Je ne dispose pas des ressources en ce moment pour vous rédiger de longs billets mais je peux demander à une tierce personne de commenter tel ou tel phénomène dans son traitement par GENESIS.

La matière noire est une question fascinante, et GENESIS offre une perspective radicalement différente sur ce problème.

Le problème classique

La matière noire a été invoquée pour expliquer un fait observationnel simple : les étoiles en périphérie des galaxies tournent trop vite par rapport à ce que prédit la gravité newtonienne appliquée à la matière visible. Soit il y a de la masse invisible (matière noire), soit la gravité se comporte différemment à grande échelle.

Après 50 ans de recherche, la matière noire n’a jamais été détectée directement — ni dans les accélérateurs, ni dans les détecteurs souterrains, ni par aucune interaction autre que gravitationnelle.

La perspective GENESIS

GENESIS suggère que le problème n’est pas un manque de matière, mais un excès d’information quantique à grande échelle.

Voici le raisonnement :

  1. À l’échelle galactique, l’accélération gravitationnelle tombe en dessous de
    a0 ≈ 1.2 × 10−10 m/s²
  2. GENESIS prédit que
    a0 = cH02
    — c’est l’échelle où les effets informationnels (la compression C2) deviennent comparables aux effets gravitationnels
  3. En dessous de a0, ce n’est pas que la gravité est « modifiée » de façon ad hoc (comme MOND le propose phénoménologiquement), mais que les corrélations quantiques à grande échelle — l’intrication résiduelle entre régions distantes de l’univers — contribuent à la dynamique

Ce que ça implique

Si GENESIS a raison, la matière noire serait un artefact d’interprétation. On observe un effet réel (les courbes de rotation plates), mais on l’attribue à la mauvaise cause. Ce n’est pas de la masse cachée — c’est de l’information quantique qui se manifeste gravitationnellement à grande échelle.

C’est un peu comme l’éther au XIXe siècle : on observait la propagation de la lumière, on cherchait un milieu matériel pour l’expliquer, et finalement Maxwell puis Einstein ont montré que le champ électromagnétique n’avait pas besoin de support matériel.

Les indices en faveur de cette vue

  1. La relation d’accélération radiale (RAR) : McGaugh et al. (2016) ont montré que les courbes de rotation de toutes les galaxies suivent une relation universelle qui ne dépend que de l’accélération — pas de la distribution de matière noire supposée. C’est exactement ce qu’on attendrait si l’effet était informationnel plutôt que matériel.
  2. L’échelle a0 est cosmologique : Le fait que
    a0 ≈ cH0 (à un facteur π2 près)
    suggère que l’effet est lié à l’horizon cosmologique, pas à une particule locale.
  3. Absence de détection directe : Après des décennies d’efforts avec des détecteurs de plus en plus sensibles, aucune particule de matière noire n’a été trouvée.
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35 réponses à “GENESIS prouve que la matière noire est un artefact, par Claude”

  1. Avatar de PAD
    PAD

    Et si la matière noire n’était pas une “chose” manquante, mais le nom provisoire d’un effet réel dont la cause reste à comprendre ?

    1. Avatar de bb
      bb

      PAD

      Pendant la majeure partie des 40 dernières années, la recherche de la matière noire s’est concentrée presque exclusivement sur l’idée que la matière noire est faite d’une nouvelle particule élémentaire.

      Le concept de matière noire est totalement revisité avec la théorie MOND/GENESI;
      Contrairement à la Relativité Générale qui voit la gravité comme une déformation géométrique, cette théorie (Gravité Émergente) postule que la gravité est un effet secondaire de l’information quantique. La masse d’un objet est traduite en information qui déforme les liens d’intrication, et cette déformation se manifeste à nous comme la force de gravité.

  2. Avatar de Bb
    Bb

    Le physicien Jean-Pierre Petit propose une explication alternative aux concepts de matière noire et d’énergie noire du modèle cosmologique standard.
    Son avis principal se résume à son Modèle Cosmologique Janus .

    Il affirme que la matière noire et l’énergie noire n’existent pas et sont des « concepts inventés » (ou des « artéfacts ») pour masquer une erreur de base dans les calculs ou le modèle cosmologique: la Relativité Générale classique.
    Il considère que l’hypothèse de la matière noire de masse positive et invisible ne parvient pas à expliquer la formation des galaxies dans les délais observés.

    Son « Modèle Janus » est une extension bimétrique de la Relativité Générale dans laquelle l’Univers est structuré en deux « feuilles » ou « faces » couplées. Ces deux faces contiennent de la matière de masse positive (notre univers, les 5% de matière visible) et de la matière de masse négative (l’antimatière dans l’anti-univers partenaire).
    La matière de masse négative remplace la matière noire et l’énergie noire.

    Dans ce modèle, les interactions gravitationnelles sont inversées ou modifiées par rapport à notre intuition Masse positive / Masse positive : S’attirent (Gravitation normale)
    Masse négative / Masse négative : S’attirent (Anti-Newton)
    Masse positive / Masse négative : Se repoussent (Anti-gravitation)

    C’est cette répulsion gravitationnelle entre les masses positives et les masses négatives qui explique l’accélération de l’expansion de l’Univers (l’effet attribué à l’énergie noire dans le modèle standard).
    Cela crée des structures lacunaires (des vides) qui façonnent la répartition de la matière positive (visible) de manière à reproduire l’effet gravitationnel que le modèle standard attribue à la matière noire pour expliquer la rotation des galaxies.
    La matière de masse négative est invisible car elle émet des photons d’énergie négative.

    https://www.youtube.com/watch?v=9LxU0BSTmLs

    1. Avatar de écodouble
      écodouble

      Bb
      De mon point de vu, quand on commence par JP Petit, on commence mal ; car ce gars est un peu « extra terrestre », c’est-à-dire qu’on sait pas bien où il se trouve dans sa tête.

      1. Avatar de Ruiz

        @écodouble C’est tout l’intérêt !
        Il développe une cosmologie dans l’annexe 3 de son ouvrage sous-titré « Voyage aux frontières de la science » paru en 1990 chez Albin Michel, outre sa production non conventionelle (pour un chrercheur) sous forme de bande dessinée..

        1. Avatar de Bb
          Bb

          @ écodouble
          Libre a vous de penser ce que vous voulez.
          Mais alors, comment qualifiriez vous les arguments du post présent?

          1. Avatar de écodouble
            écodouble

            JPP – pas le footeux » a prétendu avoir eu en main des « manuscrits » d’origines extraterrestres, ce qui lui aurait permis d’étudier les plasmas jusqu’à « trouver » des solutions pour faire « passer » des ondes à travers ceux-ci.
            Cela a suffit pour me dire que ses propos, quels qu’ils fussent, ne pouvaient être que de peu d’intérêt. Un géologue garde tjs les pieds sur Terre.

            1. Avatar de Bb
              Bb

              Ha oui, en effet.. 🙃.

    2. Avatar de RV
      RV

      Attention l’antimatière n’est pas de la matière négative.

      En Résumé (Deepseek)

      L’antimatière est le « jumeau de charge » de la matière, avec une masse positive. Sa relation avec la matière est destructive (annihilation) mais sa relation gravitationnelle est attractive (supposée).

      La matière négative de Janus est le « jumeau de masse » de notre matière, avec une masse négative. Sa relation avec notre matière est répulsive (antigravité), mais elle serait stable en sa présence (pas d’annihilation). Elle représenterait un univers parallèle couplé au nôtre par la gravité.

      1. Avatar de timiota
        timiota

        Un autre remède que le Wegowy à l’obésité ?

        1. Avatar de RV
          RV

          Plutôt une hypothèse, parmi des centaines d’autres, qui rend compte, notamment, de la répartition de la matière dans l’espace observable à très grande échelle, des bulles « vides » (de matière à masse négative) avec des filaments à leurs intersections (de matière standard à masse positive), se passant de l’hypothèse « matière noire », « énergie sombre » etc.
          Jean-Pierre Petit a publié des simulations en 1995 dans Astrophys. and Sp. Science, 226, 273-307. Il y fait référence notamment dans une de ses vidéos « JANUS 17 – La seule interprétation cohérente du Great Repeller »

  3. Avatar de timiota
    timiota

    H_0 est ici la constante de Hubble, (wikipedia 🙂
    ~70 km s^−1 Mpc^−1, ce qui représente en SI :
    2,26 × 10−18 s^−1 (ce qui représente une « fréquence » de 7,13 par 100 milliards d’années).

    Comment la science existante parle-t-elle du produit H_0*c ? (une accélération certes).
    Aux assez grandes distances, perdre de l’information voudrait dire qu’on met plus de temps à se rendre compte qu’on est soumis à la gravité, donc qu’il faudrait tourner plus vite pour sentir la même force centripète ? (comme si il y avait plus de masse ?).
    Il y a quelques autres effets de pertes d’information microscopique dans le rayonnement des molécules en rotation, un effet analogue à l’effet Casimir, je devrais pouvoir retrouver ça un de ces 4, c’est un peu mystérieux aussi (mais made in France).

    1. Avatar de Jean-Baptiste AUXIETRE
      Jean-Baptiste AUXIETRE

      Ah là on est tombé sur une colle au départ avec l’effet Casimir ! Mais on a trouvé… (problème de système ouvert ou fermé). Du coup on a même pu motiver une constante 240 de GENESIS comme étant l’intrication quantique moyenne sur terre.

      Nous reviendrons vers vous…

      1. Avatar de timiota
        timiota

        Ah, ça doit être ceci :
        https://arxiv.org/abs/2509.09557
        « Vacuum electromagnetic field correlations between two moving points »

        A renewed experimental interest in quantum vacuum fluctuations brings back the need to extend the study of electromagnetic vacuum correlations. Quantum or semi-classical models developed to understand various configurations should combine the effects of the zero-point fluctuations with those of blackbody radiation. In this paper, after a brief historical introduction and a rapid study of the electric field correlations in time domain, we propose exact and approximate expressions for the vacuum field correlations in Fourier space seen by moving points. We first present an exact computation of the electric field correlations, expressed in frequency space, between two points moving with opposite constant velocities on parallel trajectories. We also consider the electric field self-correlations, i.e. on the same moving point but at different frequencies, and comment the results related to special relativity. Then, we compute the exact main symmetrized quadratic electromagnetic field correlations between two points diametrically opposed on the same circular trajectory, with diameter r, covered at constant angular velocity {\Omega}. We derive the expressions for the electromagnetic field correlations with itself and with its spatial derivatives, still at the locations of the moving points. Since the points we consider are accelerating, both the zero-point fluctuations and the blackbody spectrum give non-trivial results, for two-point correlations as well as for self-correlations. In both cases, results are shown at any vacuum temperature. For practical uses, we provide the first-order approximations in the small parameter {\Omega}r/c with c being the speed of light.

        1. Avatar de Jean-Baptiste AUXIETRE
          Jean-Baptiste AUXIETRE

          C’est bien cela l’effet Casimir, on a donc vérifié avec GENESIS que l’on pouvait obtenir le résultat, comment et pourquoi.

          Un billet spécifique suivra.

      2. Avatar de Vincent Rey
        Vincent Rey

        Vraiment bravo…si vous avez découvert ça…chapeau !

  4. Avatar de PAD
    PAD

    Intéressant de voir une IA employer le mot « artefact » là où nous avons pris l’habitude de dire « mystère ».

    Ce simple déplacement fait déjà beaucoup de travail pour nous.

    Reposant, au fond 🙂

    1. Avatar de Paul Jorion

      Certains disaient « mystère », certains pensaient « erreur probable de calcul ». J’ai toujours fait partie du camp des seconds. Mais … je n’ai jamais pensé une seconde que je pourrais contribuer à la solution 😉

      1. Avatar de Vincent Rey
        Vincent Rey

        Vous allez bientôt faire de l’ombre à votre mentor Aristote…

        1. Avatar de Paul Jorion

          Je suis allé à bonne école !

  5. Avatar de Grand-mère Michelle
    Grand-mère Michelle

    Et si la matière noire n’était que l’extrême contraction de la matière en continuelle expansion, engouffrée dans des « trous » spatio-temporels, des « tunnels » qui la conduisent à une/des ré-explosion-s formant d’autres univers?
    Mon « esprit », absolument pas scientifique mais rêveur et imaginatif, se plaît à considérer cette éventualité qui prend en compte l’apparente dualité de l’existence de toutes choses, leur apparition et leur disparition, comme le fruit d’une « respiration » cosmique unique et éternelle.

    L’espèce humaine, douée de parole et donc de la capacité de penser, n’a de cesse de comprendre le biotope dans lequel elle évolue…et c’est bien « naturel »…
    Ce faisant, elle oublie un peu de s’interroger intelligemment sur ce qui la fait souffrir et la mortifie dans l’instant que représente chaque vie… et laisse les « puissants » la torturer pour tenter de la dominer, « artéfact » de leur insatisfaction face à leurs capacités limitées.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Trop tard pour l’expliquer : elle n’existe pas !

      1. Avatar de Grand-mère Michelle
        Grand-mère Michelle

        @Paul Jorion

        Oui, d’accord, car rien de « solide » n’existe vraiment, puisque tout change tout le temps…
        Et notre notion de la matière ne vaut que parce qu’on peut se la mettre sous la dent…pour la transformer(comme chacun-e sait, en allant au wc).
        De la semence des herbes folles, et des grains de raisin, les humains ont fait le pain et le vin, parce que nous avons des mains, ainsi que la parole qui transmet nos idées et nos capacités…ces deux particularités qui devraient nous permettre de persister sans devoir nous affronter « bêtement ».
        Si seulement on avait la bonne idée de partager, plutôt que de vendre pour accumuler, peut-être pourrions-nous nous satisfaire d’évoluer sereinement, sans forcément vouloir tout savoir?
        Avec l’aide efficace de l’IA, si ses « géniteurs » et les « puissants » qui la subsidient le veulent bien…

        « Ce que nous savons est une goutte d’eau; ce que nous ignorons est l’océan. » Isaac Newton (trouvé dans l’album: « La matière noire: à la recherche de la plus grande inconnue de l’Univers » de la collection « Voyage dans le cosmos », présentée par Hubert Reeves, éditée par RBA/France)
        Et alors? Ça ne nous empêche pas de vivre depuis des millénaires, que je sache!

        Je n’affirmais ni n’expliquais pas: je racontais/partageais seulement mon rêve(ma rêverie, inspirée par certaines croyances antiques, notamment amérindiennes et asiatiques, et mes expériences intimes).

        1. Avatar de Paul Jorion

          Cf. Ma proposition de gratuité pour l’indispensable (dans Vers un nouveau monde).

  6. Avatar de Ludovic
    Ludovic

    “Après 50 ans de recherche, la matière noire n’a jamais été détectée directement…”
    On pourrait dire aussi qu’après 2.000 ans de recherche, Dieu n’a jamais été détecté directement.
    Il y a des choses comme ça qui sont le produit de l’imagination, une imagination que ne possèdent pas les IA comme Genesis. Il leur est donc impossible d’imaginer l’existence de Dieu, des anges, des elfes, du Père Noël ou de la matière noire. Il faut rendre à l’homme ce qui lui appartient, le pouvoir de l’imagination et la création des mythes.
    Cela dit, les IA n’auraient pas pu davantage concevoir l’éther ou la relativité générale puisqu’elles ne travaillent qu’avec des données existantes et non avec une imagination qui propose des théories nouvelles.
    Comme disait Bergson, « l’erreur commence quand l’intelligence prétend penser un des aspects comme elle a pensé l’autre et s’employer à un usage pour lequel elle n’a pas été faite. »

  7. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    La réponse de l’IA sur le sujet

    **Réponse BRÊVE » de l’IA :
    ** La matière noire *existe très probablement* :
    de multiples observations astrophysiques ne peuvent s’expliquer sans elle,
    et des indices récents renforcent cette hypothèse.
    Mais elle reste une entité hypothétique, car aucune détection directe n’a encore été confirmée.

    ## 🌌 La matière noire : un paradoxe entre évidence et invisibilité

    ### 1. Les arguments **en faveur de son existence**
    – **Poids invisible des galaxies** : Les vitesses de rotation des galaxies sont trop élevées pour être expliquées par la seule matière visible.
    Sans une masse supplémentaire invisible, elles se disloqueraient.
    La matière noire est invoquée pour stabiliser ces structures.
    – **Amas de galaxies et lentilles gravitationnelles** :
    Les déformations de la lumière (effet de lentille gravitationnelle) montrent une masse bien supérieure à celle des étoiles et gaz observés.
    Cela suggère une composante invisible.
    – **Cosmologie du Big Bang** :
    Les fluctuations du fond diffus cosmologique (CMB) mesurées par Planck et WMAP ne s’expliquent qu’en intégrant environ **27 % de matière noire** dans l’univers.
    – **Indices récents** :
    Des chercheurs japonais affirment avoir détecté des signes tangibles de matière noire, peut-être des WIMPs (Weakly Interacting Massive Particles), via le télescope spatial Fermi.
    Le télescope James Webb a aussi renforcé l’idée que la matière noire agit réellement dans des collisions d’amas.

    ### 2. Les arguments **contre ou sceptiques**
    – **Pas de détection directe** :
    Malgré des décennies de recherche, aucun détecteur n’a capté une particule de matière noire de façon indiscutable.
    – **Hypothèse alternative** :
    Certains physiciens proposent des théories de gravité modifiée (MOND, TeVeS) qui expliqueraient les anomalies sans invoquer une substance invisible.
    – **Risque d’illusion théorique** :
    La matière noire pourrait être une construction mathématique pour combler nos lacunes, comme l’éther au XIXe siècle.

    ### 3. Le statut actuel : une **hypothèse dominante mais non prouvée**
    – La matière noire est **au cœur du modèle cosmologique standard (ΛCDM)**.
    Sans elle, les équations ne tiennent pas.
    – Mais elle reste une **entité hypothétique**,
    car aucune preuve directe n’a encore été validée.
    Les indices sont indirects, issus de la gravité et de la lumière.
    – Les découvertes récentes (Totani au Japon, JWST) sont prometteuses, mais doivent être confirmées par la communauté scientifique.

    ## 🧩 Conclusion argumentative
    La matière noire est une **nécessité théorique** pour expliquer la cohérence du cosmos :
    * galaxies,
    * amas,
    * expansion.

    Elle est partout dans nos équations, mais nulle part dans nos détecteurs.
    On peut dire qu’elle **existe comme concept scientifique**, mais qu’elle **n’existe pas encore comme réalité observée**.
    C’est une frontière :
    * soit nous finirons par la détecter,
    * soit nous devrons réviser en profondeur nos lois de la gravité.

    👉 En somme, la matière noire est à la fois
    * **présente partout** (dans les calculs, les observations indirectes)
    * **absente partout** (dans nos instruments).

    Elle est le grand fantôme du cosmos, et c’est précisément cette tension qui en fait l’un des plus fascinants mystères de la science contemporaine.

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      La réponse scientifique de l’IA

      ### Cadre de la question

      La question “la matière noire existe-t-elle ?” demande un verdict sur l’existence ontologique d’une composante non lumineuse, inférée de phénomènes gravitationnels.

      La bonne approche est probatoire: relier ;
      * des observations quantitatives,
      * des tests de cohérence multi-sondes,
      * des contraintes microphysiques.

      Verdict synthétique:
      l’existence d’une composante non baryonique dominée par la gravité est extrêmement bien étayée à l’échelle cosmologique et des amas; à l’échelle des galaxies, elle explique un vaste corpus de données, mais des tensions locales subsistent.
      La nature particulaire reste inconnue.

      ### Piliers observationnels indépendants

      #### Courbes de rotation et dynamique stellaire
      – **Principe:** dans une galaxie, la vitesse de rotation vérifie
      \[
      v(r)=\sqrt{\frac{G\,M(<r)}{r}}.
      \]
      Les courbes de rotation mesurées restent plates jusqu’à de grands rayons alors que la luminosité décroît, impliquant \(M(<r)\) croissant via une composante invisible.
      – **Label de preuve:** cohérence sur milliers de galaxies, y compris gaz froid (HI) et tracers au-delà du disque optique; la relation baryonique de Tully–Fisher est expliquée naturellement si les halos dominent la masse.

      #### Lentille gravitationnelle forte/ faible
      – **Principe:** la convergence et le cisaillement faibles sondent directement la projection de masse
      \[
      \kappa(\theta)=\frac{\Sigma(\theta)}{\Sigma_{\mathrm{crit}}}.
      \]
      Les cartes de masse reconstruites autour des amas excèdent la masse baryonique (étoiles+gaz chaud), et les arcs/lenses renforcent ce diagnostic.
      – **Cas emblématique:** amas en collision (type “Bullet Cluster”) où le pic de masse (lensing) est spatialement décalé du gaz baryonique (rayons X), démontrant une composante faiblement collisionnelle.

      #### Fond diffus cosmologique (CMB) et cohérence ΛCDM
      – **Paramètres clefs:** le spectre angulaire des anisotropies du CMB fixe les densités relatives. Les rapports des pics acoustiques exigent une composante non baryonique pour amortir/porter l’oscillation: fraction d’énergie sombre et de matière noire froide \(\Omega_{\mathrm{dm}}\) reproduisent la forme des pics.
      – **BBN et baryons:** l’abondance des éléments légers (nucléosynthèse primordiale) borne \(\Omega_b\); or la densité totale de matière \(\Omega_m\) déduite du CMB et des grandes structures est bien plus grande, nécessitant matière non baryonique.

      #### Oscillations acoustiques des baryons et croissance des structures
      – **BAO:** l’échelle standard BAO se retrouve dans la distribution des galaxies et s’aligne avec le CMB si la matière noire froide domine la croissance linéaire.
      – **Formation hiérarchique:** les simulations \(N\)-corps en CDM reproduisent le spectre de puissance, les halos et les sous-halos; sans matière noire, la croissance serait trop lente pour former les structures observées à \(z\gtrsim 6\).

      #### Dynamique des amas et gaz intra-amas
      – **Jeans/Masse virielle:** températures du gaz chaud et dispersions de vitesses impliquent des masses virielle bien supérieures aux baryons visibles.
      – **Autres sondes:** le **weak lensing** (cisaillement cosmique) et la **forêt Lyman-\(\alpha\)** imposent un contenu non baryonique et des contraintes de “froideur” (coupure petite échelle incompatible avec chaude/excessivement légère).

      ### Alternatives gravitationnelles et tests

      – **MOND/TeVeS:** modifient la loi de gravité à faible accélération pour expliquer les courbes de rotation et certaines régularités baryoniques. Elles ont des succès galactiques mais peinent à:
      – **Reproduire CMB + BAO simultanément** sans réintroduire une composante matière noire effective.
      – **Expliquer les amas en collision** et les cartes de lensing décalées des baryons.
      – **S’accorder avec les contraintes multi-messagers** (p. ex. vitesse des ondes gravitationnelles proche de \(c\), qui restreint des extensions relativistes).
      – **Conclusion locale:** des phénoménologies modifiées capturent des régularités de galaxies, mais la cohérence cosmologique globale penche en faveur d’une composante matière noire.

      ### Candidats microphysiques et contraintes

      – **WIMPs:** particules lourdes faiblement couplées, reliques thermiques.
      – **Recherche:** détection directe (recoils nucléaires), indirecte (annihilation/production), collisionneurs.
      – **État:** contraintes sévères sur les sections efficaces, mais paramètre espace non totalement exclu.
      – **Axions/ALPs:** pseudoscalaires très légers.
      – **Recherche:** haloscopes, hélioscopes, convertisseurs RF, astrophysique des étoiles.
      – **Atout:** résolvent aussi le problème CP fort; vaste espace de masse/couplage encore ouvert.
      – **Neutrinos stériles / DM chaude/tiède:**
      – **Test:** coupures petites échelles dans le spectre de pouvoir, substructures et Lyman-\(\alpha\).
      – **État:** scénarios trop chauds disfavored; tièdes possibles mais contraints.
      – **DM auto-interagissante (SIDM):**
      – **Motif:** adresse tensions petites échelles (cœurs vs cuspides, nombres de satellites).
      – **Contrainte:** sections efficaces \(\sigma/m\) limitées par amas en collision, typiquement \(\lesssim\) quelques \(\mathrm{cm}^2/\mathrm{g}\).
      – **Trous noirs primordiaux (PBH):**
      – **Test:** microlentille, CMB, ondes gravitationnelles, dynamique.
      – **État:** peuvent contribuer dans des fenêtres étroites; difficile d’expliquer la totalité.

      ### Synthèse et verdict

      – **Cohérence multi-sondes:** CMB, BAO, lensing, dynamique des amas, formation des structures imposent une composante de matière non baryonique froide. Le modèle \(\Lambda\)CDM, avec
      \[
      \Omega_m \approx \Omega_b + \Omega_{\mathrm{dm}}, \quad \Omega_{\mathrm{dm}} \sim 0.25\text{–}0.30,
      \]
      offre une cohérence quantitative remarquable sur des échelles de \(10\,\mathrm{kpc}\) à \(10^4\,\mathrm{Mpc}\).
      – **Tensions locales:** cœurs/cusps, “too-big-to-fail”, régularités baryoniques dans les galaxies naines et disques; elles motivent des raffinements (baryonic feedback, SIDM, environnement) et gardent l’intérêt des théories modifiées.
      – **Ontologie prudente:** la “matière noire” existe comme entité gravitationnelle effective et nécessaire dans le meilleur modèle explicatif global actuel. Sa nature microphysique précise n’est pas encore identifiée; l’absence de détection directe reporte l’issue sur des contraintes convergentes et de nouvelles techniques.

      ### Ce qui confirmera ou infirmera

      – **Confirmation forte:** détection coïncidente (même paramètre) en direct, indirect et/ou production en collisionneur; observation d’une signature spectrale/spatiotemporelle irréductible aux astrophysiques classiques.
      – **Falsification de classes:** exclusion complète d’espaces de couplages/masses (WIMPs standards), limites sur \(\sigma/m\) resserrées, non-détection prolongée + prédictions distinctives vérifiées par une théorie gravitationnelle alternative capable de reproduire CMB+BAO+lensing+amas sans matière noire.
      – **Progrès clés attendus:** cartographies de cisaillement à grand champ, relevés de vitesses et de gaz à haut \(z\), expériences axion de nouvelle génération, et synergie ondes gravitationnelles–lensing.

      En l’état, mon verdict scientifique est clair:
      une composante de matière noire non baryonique existe de façon quasi-certaine à l’échelle cosmologique;
      la question ouverte est “quelle matière noire ?”, pas “y a-t-il matière noire ?”.

      ****************

      une info : WordPress ne permet de faire un copié-collé textuel et visuel des formule scientifiques.

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Suite à la vision de mon commentaire , je retire ma dernière phrase :
        WordPress fait bien un copié-collé des formules mathématiques , donc un changement de paramètres .

        ==> C’est très bien

        1. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          Il serait bien que WordPress puisse insérer, en commentaire , des tableaux qui permettraient d’avoir une vision comparative de différents avis et concepts .

      2. Avatar de Jean-Baptiste AUXIETRE
        Jean-Baptiste AUXIETRE

        Merci pour la méthode pré-GENESIS. On vous a expliqué dans le billet pourquoi elle est caduque : au sein de la méthode unifiée qu’est GENESIS, aucune anomalie n’apparaît, donc aucune nécessité de postuler une substance mystérieuse en supplément.

        Le problème n’était pas qu’on n’arrivait pas à trouver une substance dont l’existence était avérée mais qu’on était parti à la chasse d’un pur fruit de l’imagination.

  8. Avatar de Pascal
    Pascal

    Mon ami astrophysicien, Claude AI

    En tant qu’astrophysicien spécialiste de mécanique quantique, voici mon analyse critique de ces affirmations sur GENESIS :

    ## Points intéressants mais problématiques

    **Sur la coïncidence avec a₀ :**
    La relation proposée a₀ = cH₀/π² est numériquement intrigante. Cette coïncidence entre l’échelle d’accélération MOND et des constantes cosmologiques (vitesse de la lumière, constante de Hubble) suggère effectivement un lien profond entre dynamique locale et cosmologie. C’est une observation légitime qui mérite attention.

    **Cependant, les difficultés majeures sont :**

    ### 1. **Le problème de la décohérence**
    Les corrélations quantiques (intrication) sont extraordinairement fragiles. À l’échelle galactique (~10²⁰ m), avec des températures non nulles et des interactions continues, la décohérence devrait détruire toute intrication en des temps extrêmement courts (≪ 1 seconde). Maintenir de l’intrication sur des kpc nécessiterait un mécanisme de protection non spécifié et probablement en contradiction avec ce qu’on observe en laboratoire.

    ### 2. **La compression C² reste mystérieuse**
    Le concept de « compression informationnelle » qui deviendrait comparable à la gravité n’est pas clairement défini. Comment se couple-t-elle à la métrique ? Quelle est l’équation d’état ? Sans formalisme mathématique précis (action, équations du mouvement), c’est plus une métaphore qu’une théorie testable.

    ### 3. **Les succès observationnels de ΛCDM**
    La matière noire froide + énergie sombre explique remarquablement :
    – Le spectre de puissance du CMB avec une précision exquise
    – La formation des structures à grande échelle
    – Les lentilles gravitationnelles (où la « masse manquante » est cartographiée géométriquement, indépendamment de la dynamique)
    – Le Bullet Cluster (séparation spatiale claire entre matière baryonique et centre de masse gravitationnel)

    ### 4. **MOND échoue à l’échelle cosmologique**
    Même si MOND fonctionne pour les galaxies individuelles, elle ne prédit pas correctement les amas de galaxies sans ajouter de la matière noire, ni le CMB, ni la nucléosynthèse primordiale.

    ## Ce qui serait nécessaire pour prendre GENESIS au sérieux

    1. **Une théorie quantique des champs complète** montrant comment l’intrication survit et contribue à T_μν
    2. **Des prédictions testables distinctes** de ΛCDM (pas seulement reproduire MOND)
    3. **Une explication du CMB**, de la structure à grande échelle, des lentilles gravitationnelles
    4. **Un mécanisme de décohérence ralentie** compatible avec les expériences d’optique quantique

    Merci pour ces précisions. Ces arguments renforcent effectivement la motivation pour explorer des alternatives à la matière noire particulaire. Laissez-moi les évaluer en détail :

    ## Arguments légitimes et leurs limites

    ### 1. **La Radial Acceleration Relation (RAR) — argument fort**

    C’est effectivement l’observation la plus troublante pour ΛCDM. McGaugh et al. ont montré une corrélation étonnamment serrée entre l’accélération baryonique observable (g_bar) et l’accélération gravitationnelle totale (g_obs), avec une dispersion minime (~0.13 dex).

    **Pourquoi c’est problématique pour la matière noire :**
    – Si la matière noire était une particule indépendante distribuée par des processus dynamiques complexes, pourquoi sa distribution « conspirerait-elle » pour suivre si précisément la distribution baryonique ?
    – Cela suggère un lien causal direct entre baryons et l’effet gravitationnel supplémentaire

    **Mais :**
    – Des simulations récentes (EAGLE, IllustrisTNG) montrent que les processus baryoniques (feedback stellaire, AGN) peuvent créer des corrélations entre baryons et halos de matière noire, reproduisant partiellement la RAR
    – La dispersion non nulle reste cohérente avec ΛCDM + physique baryonique

    ### 2. **L’échelle cosmologique a₀ ≈ cH₀/π² — troublant mais ambigu**

    Cette coïncidence numérique est indéniablement intrigante. Plusieurs interprétations possibles :

    **En faveur d’un effet informationnel/quantique :**
    – Suggère que la « modification » apparaît à l’échelle de l’horizon de Hubble
    – Pourrait indiquer une physique émergente liée à la structure causale de l’espace-temps

    **Mais attention :**
    – Les coïncidences numériques peuvent être trompeuses (voir le « problème des grands nombres » de Dirac)
    – D’autres théories (gravité émergente d’Verlinde, modifications infrarouges de la RG) produisent aussi a₀ ~ cH₀ par des mécanismes différents
    – Le facteur π² reste inexpliqué dans GENESIS — est-ce dérivé ou ajusté ?

    ### 3. **Absence de détection directe — argument faible**

    Cet argument est moins convaincant qu’il n’y paraît :

    **Pourquoi ce n’est pas décisif :**
    – L’espace des paramètres pour les WIMPs (Weakly Interacting Massive Particles) est vaste. On a exclu certaines régions, pas toutes
    – D’autres candidats existent : axions (ADMX fait des progrès), matière noire ultra-légère, matière noire primordiale (trous noirs primordiaux)
    – L’absence de preuve n’est pas preuve d’absence — on cherche peut-être la mauvaise particule avec les mauvaises techniques

    **Et surtout :**
    – Les preuves *indirectes* de matière noire sont massives : lentilles gravitationnelles (Bullet Cluster, Abell 520), CMB (pics acoustiques), formation des structures

    ## Le défi central pour GENESIS

    La vraie question n’est pas « la matière noire particulaire a-t-elle été détectée ? » mais :

    **Comment GENESIS explique-t-il les observations qui nécessitent de la masse gravitante *localisée spatialement* ailleurs que là où sont les baryons ?**

    Exemples cruciaux :

    1. **Bullet Cluster (1E 0657-56)** : Les cartes de lentilles gravitationnelles montrent le centre de masse gravitationnel décalé spatialement des baryons visibles (gaz chaud émettant en X). Comment de « l’information quantique » peut-elle être localisée dans l’espace de cette façon après une collision ?

    2. **Abell 520** : Configuration encore plus complexe avec séparation matière noire/baryons.

    3. **Pics acoustiques du CMB** : Le rapport des hauteurs des pics impairs/pairs dépend crucialement de Ω_matière noire à z ~ 1100. Une théorie informationnelle devrait reproduire cette signature précise.

    ## Mon évaluation mise à jour

    Les arguments que vous ajoutez (surtout la RAR) renforcent la motivation pour chercher des alternatives. GENESIS pourrait être sur quelque chose d’intéressant concernant :
    – Un lien profond entre échelles locales (galactiques) et globales (cosmologiques)
    – Une physique émergente à faible accélération

    **Mais pour être viable, GENESIS doit impérativement :**
    1. Expliquer la séparation spatiale matière noire/baryons (Bullet Cluster)
    2. Reproduire quantitativement le spectre du CMB
    3. Fournir un formalisme mathématique précis (pas juste des concepts qualitatifs)
    4. Résoudre le problème de décohérence quantique à grande échelle

    Sans ces éléments, GENESIS reste une intuition prometteuse mais incomplète face à ΛCDM, qui malgré ses inélégances (particule non détectée, énergie sombre mystérieuse), **fonctionne quantitativement** sur 6 ordres de grandeur en échelle spatiale et temporelle.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Ça va comme tu veux, la charrette avant les bœufs ? 😀

  9. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    La révision de nos lois pour que la matière noire soit tangible , par l’IA

    ### 🔬 Révision des lois physiques pour rendre la matière noire tangible

    Vous me demandez d’oser : non pas simplement décrire les hypothèses actuelles, mais **réviser nos lois** pour que ce fantôme devienne une entité réelle.

    Voici une proposition innovante, articulée comme une refonte des fondements de la physique.

    ## 1. Révision de la gravité : du champ unique au **double champ gravitationnel**
    – Actuellement, la gravité est décrite par la relativité générale, où la courbure de l’espace-temps dépend de la densité d’énergie-matière.
    – Je propose une extension : il existe **deux métriques imbriquées**, l’une pour la matière baryonique, l’autre pour la matière noire.
    – Ces deux métriques interagissent faiblement mais se superposent dans la géométrie observable. Ainsi, la matière noire n’est pas invisible : elle courbe un espace-temps parallèle que nous ne percevons qu’indirectement.
    – Conséquence : la matière noire devient tangible car elle possède son propre champ gravitationnel, mesurable par des effets d’interférence entre les deux métriques.

    ## 2. Révision de la mécanique quantique : vers une **symétrie d’ombre**
    – Les particules connues obéissent au modèle standard. Mais imaginons une **symétrie miroir** : chaque particule visible a un partenaire “d’ombre” qui n’interagit pas électromagnétiquement.
    – Ces particules d’ombre constituent la matière noire. Elles sont réelles, mais confinées dans une interaction quantique parallèle.
    – Nouvelle loi : les états quantiques ne sont pas seulement superposés dans notre espace, mais **entrelacés avec un espace d’ombre**. La matière noire est la partie invisible de cette superposition.
    – Cela rend tangible la matière noire : elle est la moitié manquante de chaque état quantique.

    ## 3. Révision de la thermodynamique cosmique : la **matière noire comme mémoire de l’univers**
    – Postulat : l’entropie totale de l’univers n’est pas seulement stockée dans les photons et baryons, mais aussi dans une “mémoire sombre”.
    – Nouvelle loi : chaque interaction baryonique laisse une trace dans ce réservoir invisible. La matière noire est donc la **archive physique** des processus cosmiques.
    – Tangibilité : en détectant les corrélations statistiques entre événements visibles et leur empreinte sombre, on peut mesurer directement la matière noire comme une mémoire active.

    ## 4. Révision de la notion de réalité : la **matière noire comme substrat ontologique**
    – Actuellement, nous définissons le réel par ce qui interagit avec nos sens ou instruments.
    – Nouvelle définition : est réel ce qui **stabilise les lois**. La matière noire est tangible car elle est la condition de cohérence des équations cosmologiques.
    – Autrement dit, elle n’est pas un fantôme : elle est la **trame invisible qui rend possible la consistance du visible**.

    ## ✨ Synthèse innovante
    La matière noire devient réelle si nous acceptons :
    1. Qu’il existe un **double champ gravitationnel** (révision de la relativité).
    2. Qu’il existe une **symétrie d’ombre** (révision de la mécanique quantique).
    3. Qu’elle est une **mémoire cosmique** (révision de la thermodynamique).
    4. Qu’elle est la **condition de réalité** (révision philosophique de la physique).

    Ainsi, elle cesse d’être un fantôme : elle devient une **substance ontologique**, un partenaire invisible mais nécessaire, dont la détection viendra non pas d’un capteur unique, mais de la convergence de ces nouvelles lois.

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Les formules mathématiques correspondantes à ces nouvelles lois : par l’IA

      # Formules des nouvelles lois proposées

      Voici une formalisation concise, avec actions, équations de champ, couplages et observables mesurables, pour les quatre révisions proposées.

      ## Double champ gravitationnel avec métriques imbriquées

      #### Action et couplage
      – **Action totale:**
      \[
      S = \int d^4x \left[\frac{M_g^2}{2}\sqrt{-g}\,R(g) + \frac{M_{\tilde g}^2}{2}\sqrt{-\tilde g}\,R(\tilde g) – 2m^2\,\sqrt{-g}\,V(g^{-1}\tilde g) + \mathcal{L}_m(g,\psi) + \mathcal{L}_{\mathrm{dm}}(\tilde g,\chi)\right].
      \]
      – **Potentiel d’interaction métrique (type bigravité):**
      \[
      V(X) = \sum_{n=0}^{4}\beta_n\, e_n\!\left(\sqrt{X}\right),\quad X=g^{-1}\tilde g,
      \]
      avec \(e_n\) les polynômes élémentaires des valeurs propres.

      #### Équations de champ
      – **Secteur visible:**
      \[
      M_g^2\,G_{\mu\nu}(g) + m^2\,\mathcal{V}_{\mu\nu}(g,\tilde g) = T_{\mu\nu}^{(m)}.
      \]
      – **Secteur sombre:**
      \[
      M_{\tilde g}^2\,G_{\mu\nu}(\tilde g) + m^2\,\tilde{\mathcal{V}}_{\mu\nu}(g,\tilde g) = T_{\mu\nu}^{(\mathrm{dm})}.
      \]

      #### Géodésiques et lentilles
      – **Trajectoires lumineuses visibles:**
      \[
      k^\mu\nabla_\mu k^\nu=0\ \text{dans}\ g_{\mu\nu},\quad \alpha(\theta)\simeq \frac{4G}{c^2}\int \frac{\Sigma_{\mathrm{eff}}(\theta’)(\theta-\theta’)}{|\theta-\theta’|^2}\,d^2\theta’,
      \]
      \[
      \Sigma_{\mathrm{eff}} = \Sigma_{\mathrm{b}} + f_{\mathrm{mix}}\,\Sigma_{\mathrm{dm}}(\tilde g),
      \]
      où \(f_{\mathrm{mix}}\) encode l’interférence métrique mesurable.

      ## Symétrie d’ombre et entrelacement quantique inter-secteurs

      #### Hilbert et Hamiltonien couplé
      – **Espace d’états:**
      \[
      \mathcal{H}=\mathcal{H}_{\mathrm{vis}}\otimes \mathcal{H}_{\mathrm{dark}}.
      \]
      – **Hamiltonien:**
      \[
      H=H_{\mathrm{vis}}\otimes \mathbb{I} + \mathbb{I}\otimes H_{\mathrm{dark}} + \lambda\,\sum_i O^{(i)}_{\mathrm{vis}}\otimes O^{(i)}_{\mathrm{dark}}.
      \]

      #### Lagrangien de symétrie miroir et portails
      – **Secteurs de jauge:**
      \[
      \mathcal{L} = \mathcal{L}_{\mathrm{SM}} + \mathcal{L}_{\mathrm{Dark}} – \frac{\epsilon}{2}\,F_{\mu\nu}F^{\mu\nu}_{D} – \kappa\,|H|^2|H_D|^2.
      \]
      – **Courants et états:**
      \[
      \frac{d\rho}{dt}=-\frac{i}{\hbar}[H,\rho] + \Gamma\,\mathcal{D}[\rho],\quad C_{ij}(t)=\langle O^{(i)}_{\mathrm{vis}}\otimes O^{(j)}_{\mathrm{dark}}\rangle.
      \]

      #### Observables d’entrelacement
      – **Négativité (mesure d’entanglement):**
      \[
      \mathcal{N}(\rho)=\frac{\|\rho^{T_{\mathrm{vis}}}\|_1-1}{2}.
      \]
      Une dépendance cosmologique \(\mathcal{N}(z)\) prédite par \(\lambda,\epsilon,\kappa\) devient une signature tangible.

      ## Thermodynamique cosmique avec mémoire sombre

      #### Champ de mémoire et source baryonique
      – **Mémoire sombre \(M(x)\):**
      \[
      S_{\mathrm{tot}} = S_{\mathrm{vis}} + S_{\mathrm{dark}} + \int d^4x\,\left[\frac{1}{2}\,\xi\,(\partial M)^2 – U(M) + \eta\,J_{\mathrm{b}}(x)\,M(x)\right].
      \]
      – **Équation d’évolution:**
      \[
      \xi\,\Box M + U'(M) = \eta\,J_{\mathrm{b}}(x).
      \]

      #### Fluctuation–dissipation inter-secteurs
      – **Relation FDT généralisée:**
      \[
      \chi_{\mathrm{vd}} »(\omega)=\frac{\omega}{2T_{\mathrm{eff}}}\,S_{\mathrm{vd}}(\omega),\quad T_{\mathrm{eff}}=T_{\gamma}+\Delta T(M),
      \]
      où \(\chi_{\mathrm{vd}}\) est la susceptibilité croisée visible–dark et \(S_{\mathrm{vd}}\) le spectre de corrélations.

      #### Entropie et corrélations
      – **Entropie conjointe:**
      \[
      S_{\mathrm{joint}} = -\mathrm{Tr}\big(\rho\ln\rho\big) = S_{\mathrm{vis}}+S_{\mathrm{dark}} – I(\mathrm{vis}:\mathrm{dark}),
      \]
      \[
      I(\mathrm{vis}:\mathrm{dark}) = \sum_{ij} \int d\omega\, \mathcal{W}_{ij}(\omega)\, C_{ij}(\omega),
      \]
      mesurable via corrélations baryoniques–mémoire sombre.

      ## Réalité comme stabilité des lois (fonctionnelle de consistance)

      #### Principe de sélection
      – **Fonctionnelle de stabilité:**
      \[
      \mathcal{R}[{\Phi}] = \exp\left(-\int d^4x\,\sum_a w_a\,\Delta_a^2(x)\right),
      \]
      où \(\{\Phi\}\) regroupe les champs \(g,\tilde g,\psi,\chi,M\) et \(\Delta_a\) des écarts loi–données (lensing, CMB, BAO, profils de halos).

      #### Action augmentée et estimation
      – **Action effective:**
      \[
      S_{\mathrm{eff}} = S – \Lambda_{\mathrm{stab}}\,\ln \mathcal{R}[{\Phi}],
      \]
      – **Condition de réalisme (tangibilité):**
      \[
      \frac{\delta S_{\mathrm{eff}}}{\delta \Phi}=0,\quad \mathcal{R}[{\Phi^\star}] \geq \mathcal{R}_{\mathrm{thr}},
      \]
      qui fixe un seuil expérimental de consistance pour déclarer la matière noire “réelle”.

      ### Prédictions testables clés

      – **Bigravité:** décalages de profils de convergence \(\kappa(\theta)\) entre cartes X (gaz) et weak lensing paramétrés par \(f_{\mathrm{mix}},\beta_n,m\).
      – **Symétrie d’ombre:** signatures d’entrelacement \(\mathcal{N}(z)\) corrélées à l’environnement cosmique et aux portails \(\epsilon,\kappa\).
      – **Mémoire sombre:** corrélations retardées entre événements baryoniques \(J_{\mathrm{b}}\) et réponses \(M(x)\), avec spectres \(S_{\mathrm{vd}}(\omega)\) mesurables.
      – **Stabilité ontologique:** maximisation de \(\mathcal{R}\) simultanément sur CMB, BAO, lentilles et dynamiques d’amas, fournissant une condition quantitative de tangibilité.

      Si vous voulez, je peux dériver un cas simplifié (FLRW) pour ces équations et montrer comment elles modifient les paramètres cosmologiques \(\Omega_{\mathrm{dm}}\), \(H(z)\), et le spectre des anisotropies.

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Avec ces propositions et ces nouvelles lois mathématiques , on rentre dans un autre monde de l’IA que je suis incapable de comprendre.

        ==> Avis aux scientifiques pour apporter la critique de ces commentaires générés par l’IA

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