Bonsoir tout le monde ! Il me semblait bien avoir entendu un bruit … https://youtu.be/ZmDHhdIOZ0E
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Bonsoir tout le monde ! Il me semblait bien avoir entendu un bruit … https://youtu.be/ZmDHhdIOZ0E
Timiota et Pascal ont bien cerné la problématique. Il s’agit en effet d’un problème de joints périphériques de dilatation et…
C’est un classique de la pose de carrelage par un professionnel débutant. Faute de ménager une petite épaisseur de joint…
« ce son des vibrations » Faute d’orthographe ou lapsus ? ;-)))
Que sommes-nous ? Principalement du vide, si l’on se place à l’échelle atomique. L »atome lui-même étant composé majoritairement de vide…
Je visais juste la formulation « idiot utile » , bien facile. En caricaturant encore le lupin, qui n’a pas dit « cause…
Argumentez si vous voulez vous qualifiez pour la finale! Sur le cliché y’a les gazaouis qui meurent et les Ukrainiens…
🙏
Et quand les « Esprits Malfaisants » la chatouillent beaucoup, la Gaïa, elle bouge encore plus. Les habitants du village de Lochwiller…
Son désespoir en ce moment est dû au fait qu’il comptait sur une foule en colère sur le parvis du…
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12 réponses à “L’actualité de la crise : De deux dangers, choisir le moindre, par François Leclerc”
[…] post by inconnu Tags: […]
Drôle de crise, comme disait sans doute Paul dans un billet précédent.
Ce qui me sidère actuellement ce sont les incertitudes qu’il y a quant à l’origine de cette crise. On a parlé des subprimes au début, en voulant tout leur coller sur le dos et en espérant que l’incendie s’arrêterait là. Je pense qu’on a compris ici que c’est l’ensemble du système financier, de tous ses composants, du crédit, de la dette, de la confiance dans le système, de la régulation, etc qui est en cause. Le subprime n’aura été que le détonateur, le premier domino. Maintenant on est vraiment en haute mer, en eau trouble, par gros temps, en pleine obscurité je me dis. On navigue à vue et on ne voit rien !
Il y a des signes qui ne trompent pas je me dis. Par exemple à chaque fois qu’un haut dirigeant déclare que le pire est sans doute passé ou derrière nous, là je me dis en moi même : « Laurent, tu peux être sûr que c’est exactement le contraire, qu’il n’en sait rien du tout et qu’on va déchanter rapidement ». Quand il y a un rally boursier avec l’espoir d’une reprise rapide, je me dis : « Aie, il y a encore des gogos qui vont croire que ca va remonter durablement et qui vont encore se faire plumer ».
Une toute petite crise subprime, on en est arrivé à des politiques de plus en plus agressives, de plans de relances, en stimulus, en baisse draconienne des taux d’intérêts des banques centrales au point d’arriver bientôt au zéro absolu pour certaines banques centrales, des plans de rachats massifs des créances douteuses en tout genre comme cela semble apparemment le cas pour la FED (prêts, échange, achat, on ne sait pas trop à part que les comptes de la FED explosent et restent secrets), les TARP, les plans de recapitalisations, bientôt les émissions massives de nouvelles dettes de la part des gouvernements, le début du quantitative easing, la FED qui va sans doute commencer à acheter des bons du trésor avec de l’argent fraichement imprimé. Et résultat, quasiment rien pour l’instant, rien, on ne sait rien, on n’avance pas, mystère, manque quasi total de transparence, le crédit ne se débloque pas, les compagnies financières vont sans doute encore saigner avec les résultats du T4 2008, on va le voir ces prochains jours, et pire encore en plus de la crise financière qui ne se débloque pas, on a maintenant une période de fort ralentissement économique avec chute de croissance, les entreprises les plus diverses et plus seulement les financières qui vont être confrontées aussi à des pertes trimestrielles, et évidemment le chômage qui augmente inexorablement.
Quand j’entends les entreprises faire des plans de licenciement sur 3 ans ou 4 ans, je me dis : « Bizarre, la reprise devait commencer début du T3 2009 selon les spécialistes éminents et sources autorisées, donc rapidement, et pourtant les entreprises prévoient de licencier sur du bien plus long terme, est-ce qu’ils y croient vraiment à une reprise rapide ? »
Tant d’hypothèses pour l’avenir. Ce qui est certains c’est que beaucoup de gens vont souffrir et perdre de l’argent.
Beaucoup vont perdre leur travail. Beaucoup vont perdre du pouvoir d’achat, leur petites économies mal placées, leur pensions. On n’est certainement pas à l’abris d’autres mauvaises surprises genre Madoff, ou des événements extraordinaire genre mega faillite. Certains gros investisseurs vont se retrouver à sec, à cause des faillites d’entreprises, de l’effacement de leur capital en action, si par malchance ils se sont endettés avec levier sur de mauvais investissements attention les dégats, de maigres dividendes à venir sur les résultats de sociétés, des cours boursiers en chute de près de 40-50% depuis le pic de l’été 2007 et dieu seul sait jusqu’où cela va tomber et combien de temps il faudra pour revenir à ce même niveau de 2007. Il y a aussi cet espèce de consensus qui semble plus ou moins acquis sur la volonté (implicite ou non?) des autorités américaines à étendre à des niveaux insupportables et très risqués les comptes de la réserve fédérale et l’endettement de l’état américain, la fed et « helicopter » Ben Bernanke sur tous les fronts rachetant ou garantissant tout ce qui est possible de racheter en actif douteux que ce soit des CDO des mortgage backed asset ou tout autre produit financier complexe à terminologie barbare ou du commercial paper, la fed achetant en masse les nouvelles émissions de T-Notes Bills & Bonds du Trésor, les autres états et banques centrales plus ou moins obligées de suivre et faire pareil, un marché inondé de liquidité avec le risque d’une très forte inflation qui va encore plus laminer et dissoudre les rentiers et les grosses fortunes. Cela aura au moins le mérite de remettre tout à zéro comme ils disent, réduire l’endettement de certains, au final mieux répartir l’argent ? On va vers la bulle ultime qui dissoudra tout dans une gigantesque hyperinflation ?
Aie aie, si on ne fait rien l’économie s’écroule et c’est la faillite générale si on les écoute, si on fait quelque chose de trop on risque quand même de tout faire s’écrouler et de détruire les système monétaires. Vu les risques encourus par ceux qui détiennent les clés et les richesses du système, je me dis que pour en arriver là où ils veulent en arriver, la situation doit être bien grave, au moins potentiellement aussi grave que dans les années 1929-1933.
Finalement comme disait quelqu’un sur un blog de survivance, quelle que soit la crise, son issue, déflation, stagflation, hyperinflation, je crois que je devrais bien méditer à acheter de l’or physique en lingot et pièces (et pas de l’or papier, on va pas se refaire un remake de la crise des tulipes hollandaise ou de l’affaire John Law, je commence à me méfier sérieusement des promesses papiers, des engagements de remboursements etc ;))
Bonjour Paul
Auriez vous la possibilité de réduire la largeur de votre page à la norme d’un blog ou autre car en passant à un résolution supérieur de mon écran , la mise en page ne suit pas .
merci encore
Raymond
Qu’en sera-t-il demain, étant donné l’énormité des besoins de financement publics ? Les Etats-Unis pourraient devoir lever sur les marchés 2.000 milliards de dollars pour financer leur déficit et leur dette,
Pourquoi vouloir toujours » lever sur les marchés » les besoins de financement des Etats. La simple émission monétaire, si elle était rendue aux Etats, comptablement compensée par les actifs créés, devrait permettre de se passer de ces appels aux détenteurs de capitaux, et donc de leur payer des intérêts.
De plus, il n’y aurait besoin que de « rembourser » les amortissements.
Thomas Edison soulignait, dans une interview publiée dans le New York Times en 1928, alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique « Muscle Shoals », en construction, sur la rivière Tennessee :
P.S.: Vos chiffres semblent ridiculement faibles 😉 quand on les compare aux 17 000 milliards de dollars de dépréciation des actifs boursiers mondiaux entre le 1 er janvier et le 31 décembre 2008 : beaucoup de gens s’apercoivent qu’ils sont moins riches que ce qu’ils pensaient…
Ce qui vaut pour une centrale hydro-électrique ne vaut pas pour une économie en surrégime. La centrale pourrait mieux se comparer au service public. Elle n’est pas faite pour croître indéfiniment à grande vitesse. Elle assure le bon fonctionnement des actiités existantes.
J’aurais du mettre la phrase de Francois Leclerc » Qu’en sera-t-il demain, étant donné l’énormité des besoins de financement publics ? Les Etats-Unis pourraient devoir lever sur les marchés 2.000 milliards de dollars pour financer leur déficit et leur dette, » en citation ou en italique
@Le fils d’Ariane
merci pour votre citation extrêmement intéressante et brûlante d’actualité. Une vraie pépite.
C’est fascinant de constater que plus de 80 ans après la crise de 29 nous réfléchissons sur des thèmes comparables à ceux dont avaient débattu nos prédécesseurs.
Ces derniers avaient déjà tracé quelques sillons dans de nouveaux champs de la réflexion. Puis ce fut l’oubli.
@ Lacrise
« Elle (la centrale) assure le bon fonctionnement des activités existantes »
Cette remarque est très pertinente.
Le problème qui nous préoccupe tous n’est-il pas justement que l’économie mondialisée s’est éloignée à grande vitesse de toute notion de bien public ?
Derrière la notion de service public il y a cette notion fondamentale qu’une activité économique sert la collectivité des humains et non plus l’inverse, la règle qui prévaut aujourd’hui.
Le type particulier de rapport économique qui lie la centrale à l’économie toute entière, et, au delà à l’histoire de la communauté des humains, devrait être le principe canonique à l’aune duquel toute activité économique devrait être jugée, valorisée selon de nouveaux critères, qui bien entendu ne seraient plus ceux de la capitalisation boursière, ou alors d’une bourse qui aura été préalablement encadrée par les principes d’une constitution pour l’économie telle que définie par Paul Jorion.
Le problème n’est pas tant celui qui consiste à faire marcher la planche à billets que celui de l’emploi et de la destination de la monnaie crée.
Les banques centrales vont déverser quantités astronomiques de monnaie dans le système bancaire mais cet argent ne vaudra plus rien — ou créera de nouveaux désastres — car les activités productives qui en seront les contreparties seront toujours évaluées selon les mêmes critères, ces mêmes critères au nom desquels de doctes économistes nous avaient indiqué que l’accroissement des richesses globales était inéxorable et, pour reprendre une formule autrefois appliquée à l’URSS, « globalement positif ».
Toute activité écononomique ne pourra plus faire l’économie d’une estimation qualitative, ou alors une estimation quantitative qui renvoie à des critères qualitatifs.
A ce propos, où en sont les travaux de la Commission sur la Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social créé en janvier 2008 par Nicolas Sarkozy et confiée à Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi ? Cette comission devait revoir les critères qui président à la mesure de la croissance.
@ le fils d’ariane
J’aurai du préciser que cette somme de 2.000 milliards de dollars représentait des besoins de financement immédiats, tels qu’ils peuvent être actuellement évalués.
Vous tirez un trait sur les banques centrales, en écrivant : »La simple émission monétaire, si elle était rendue aux Etats, comptablement compensée par les actifs créés, devrait permettre de se passer de ces appels aux détenteurs de capitaux, et donc de leur payer des intérêts. »
Cette éventualité n’étant pas la plus probable, on peut néanmoins considérer que les banques centrales pourraient, elles, acheter des obligations d’Etat en battant monnaie. Au passage, ce n’est pas simple pour la BCE, en raison me semble-t-il de son actuel statut. Mais que la Fed achète des Bons du Trésor US, en théorie c’est effectivement possible. Inutile de vous dire que cela ne serait pas sans de profondes conséquences, notamment pour le dollar et son statut actuel.
bonjour à tous.
@ François Leclerc : je trouve vos deux contributions d’hier et d’aujourd’hui très vulgarisantes, au noble sens explicatif du terme.
question : peut on vous lire régulièrement, voire quotidiennement ? à quel endroit ?
@ Paul : vous avez un choix tres sûr dans le choix de vos intervenants et contributeurs. recevez mes vives félicitations.
Vincent
@ vincent
Je suis comme vous, j’essaye de comprendre cette gigantesque crise, en me mettant d’abord à l’écoute des faits. Je vais continuer de participer au blog de Paul Jorion sur ce thème de « l’actualité de la crise », en espérant que d’autres y contribuent. Car le monde de la finance est vaste et peu disert.
@ François Leclerc & Paul Jorion:
Rassurez-vous, j’ai comme l’impression que assez de gens savent exactement ce qui se passe en ce moment et comment cela ce passe… la bande de faucons (je dirais même faux cons) qui terrorise les pigeons est allé trop loin dans les surenchères en se faisant la compétence libre et non faussée pour se piquer le trône de l’efficience les uns aux autres, et ils se trouvent devant le dilemme du prisonnier. Ils mentent tous, parce-que si un seul d’entre eux chantait ce serait la guillotine sure pour tous, tellement impardonnable à été leur abus. Ils nous mèneront même tout droits à une troisième guerre mondiale pourvu qu’on passe à autre chose, tant ce qu’ils ont à perdre leur est cher… la crédibilité, l’honneur, la confiance, l’est tout pour un banquier. Sans cela, ils n’existeraient pas, et c’est bien pour cela que cela doit finir, pour qu’ils n’existent plus.
La crise des subprimes n’est que une des arnaques du système bancaire, une surenchère ingénieuse de la supercherie de base qu’est la réserve fractionnaire… pensez-y, analysez comment la réserve fractionnaire revient en somme au fait que pour chaque 1.000€ de produit avec de la sueur et des matières primes, la banque crée, pour son seul bénéfice et sans le moindre effort 1.000€ supplémentaires… ce qui donne à la fin une dévaluation immédiate de 100%, car la richesse matérielle produite est bien 1.000€, mais le capital mis en circulation et capable donc de se concurrencer pour l’achat est donc bien de 2.000€. C’est à dire, finalement ces 1.000€ de production réelle vont bel et bien couter les 2.000€ que le marché est capable de dépenser.
Dans ce jeux, tant les travailleurs comme les producteurs sont les dupes des banques (ces derniers s’ils ne sont pas déjà la propriété des banques -ou les multinationales qui se cachent derrière ceux-ci, car le montage total est bien sur multi-disciplinaire-).
La spirale d’inflation crée par i’injection des montants issus de la création monétaire ex-nihilo est auto-expansive, car elle force tout le monde à demander des prêts, mais ces mêmes prêts font les réserves pour la suivante tranche de création ex-nihilo.
Entretemps, comme ceci reste plus ou moins caché, l’IPC ne s’envole jamais à hauteur de l’inflation induite dans le système par la création ex-nihilo, et on arrive au fait que les travailleurs et les producteurs n’arrivent plus à compenser par une hausse de productivité la chute de pouvoir d’achat ou d’inversion automatiquement installé dans le système… leur travaill ou leur production n’est plus assez compétitive pour se payer l’existence.
Les vautours qui nous ont mis dans ce petrin craignent la colère des justes… mais aucun ne cedera tant qu’un seul d’eux pense que ce système peut encore se sauver. Vous vous imaginez la honte, ceder à la tentation de tout confesser quelques heures avant que par miracle le reste des vautours arrive à se sauver? Quelle honte, quel mauvais calcul…
Non, ils joueront jusqu’a la fin.
A nous de leur enlever le jouet avant que cela ne soit trop tard… ce trop tard sera de toute façon que tout et n’importe quel argent, soit ce fiduciaire ou scriptural ne vaudra plus rien… parce-que personne ne voudra plus changer des actifs matériels (et même inmatériels) contre des promesses qui pourraient bien ne plus être honorés d’un moment à l’autre. Un moment à l’autre qu’ils essaient de repousser pendant qu’ils prennent le fric des états pour acheter DES ACTIFS MATÉRIELS, nécessaires pour poursuivre leur bataille par d’autres moyens lorsque le système financier terminera de s’écrouler (c’est bien pour cela qu’ils ne le convertent pas en prêts pour les particuliers et les entreprises… parce-que les prêts pourraient, et ils connaissent la réalité du risque… ne pas être honorés).
Maintenant, si vous voulez retourner à commenter la propagande pour les citoyens lambda… je vous laisse entre vous.
Aux faits… quelqu’un à t’il lu Emphyrio, de Jack Vance?