Je fus l’invité de Jean-Marie Colombani et de Jean-Claude Casanova. On a parlé de l’année qui s’achève, de « L’argent, mode d’emploi » et de « Comment la vérité et la réalité furent inventées ».
Ci-dessous, un résumé. Le podcast en entier se trouve lui ici.
229 réponses à “France Culture, « La rumeur du monde », samedi 19 décembre de 12h45 à 13h30”
Les chemins de fer furent aussi les auxiliaires des grandes parties de chasse au loin. Dès le début de la construction des transcontinentaux; des excursions furent organisées par les grands de ce monde. La plus célèbre est celle de du grand- duc Alexis, fils du tsar Alexandre II, qui fut guidé dans les Plaines en 1872 par le général Sheridan. Il devint chic, dans les années 1870- 80, de participer à une chasse au bison. Les paris sur le nombre de bêtes abattues en un temps record, la renommée des chasseurs les plus adroits, le faste de certaines parties de chasse occupent le folklore et la presse de ces deux décennies.
L’Amérique fin de siècle par Elise Marienstras.
J’ai donc dis le tueur de bison dans préciser O-K , il meurt gelé effectivement recouvert d’une peau d’un bison » fraîche « » ce tueur de bison incarnée par R- Taylor est un paranoïaque, raciste, l’autre chasseur incarné par Stewart Granger est au début du film, un chasseur las de ces tueries .qui souhaite arrêter la chasse, mais qui y renonce ,bien qu’à regrets.
Hors du champ de ce film voici ce que rapporte Patrick Brion dans <>
<<La force du film tient également au fait que les bisons qui son tués au cours de l'histoire ( du film ) l'ont été réellement été. Le carton explicatif qui accompagne le générique est d'une cruelle brièveté : "" Nous avons eu l'autorisation de filmer le moment où annuellement, une partie du plus important troupeau de bisons d'Amérique est abattue. Le tir du bison est le travail de tireurs spécialisés dépendant du gouvernement."" """ De nombreux bisons furent tués au cours du tournage, raconta Steward Granger, et l'équipe technique et nous – mêmes commencions à être écoeurés . Brooks semblait prendre un réel plaisir à filmer en gros plans les vers qui sortaient des cadavres qui jonchaient les plaines ou l'écorchement et le dépeçage d'animaux puants tués plusieurs jours auparavant… Mais les carcasses nécessaires au tournage se décomposaient rapidement à cause de la chaleur. Pour lutter contre, chaque soir, des camions frigorifiques venaient emporter les corps et les rapportaient le lendemain matin. C'était un travail horrible qui nous retournait l'estomac""
Pour R- Taylor il existe des archives filmées dans lesquelles il " témoigne " au procès de certains acteurs lors du macchartysme en tant que dénonciateur, d'acteurs soupçonnés d'être ' communiste ".
Pour la grotte proprement dite, je crois que j’ai fais une méprise, effectivement , c’est plutôt un abri de rocher, et l’indienne, son petit enfant, et stewart Granger sont dans une grotte .. ouf
Les principaux responsables de la destruction du bison sont les constructeurs de chemins de fer transcontinentaux. Le bison se trouvait au menu quotidien des équipes d’ouvriers isolés dans les Plaines. Aux employés des compagnies se joignirent ainsi des aventuriers, d’anciens soldats, des chasseurs recrutés dans l’intendance pour leur connaissance de l’Ouest et des Indiens. William Cody y acquit son surnom de Buffallo Bill parce qu’il tua plus de 4000 bisons à lui seul pendant dix huit mois que dura son emploi à l’UNION PACIFIC COMPANY.
Pour obtenir une chair plus tendre, on tuait surtout les femelles, et l’on accélérait ainsi l’extinction de l’espèce. Le massacre ne cessa pas avec la fin des travaux de construction : la ligne terminée, on s’aperçevait que les troupeaux qui restaient barraient souvent le passage. Il fallait arrêter le train pendant plusieurs heures pour attendre que les bêtes évacuent les voies. Les passagers pressés et effrayés obtinrent que la chasse se poursuive–
Elise Marienstras – Amérique fin de siècle.
<> titre de son ouvrage.
Regards sur le cinéma Américain
3 jours pour poster le podcast…
merci grosjean
france culture fut… frileuse?
Mortus ridendo : mais c’est la secte du Mandarom, ici, ma parole. Perso je trouve que JC Casanova t’a plutôt bien remis à ta place de petit populiste en peau de lapin. Sinon, en parlant de spéculation, pourquoi ton pote Attali, qui a lu ton scénario catastrophe avant tout le monde, ne te filerait pas un poste important au sein de PlanetFinance. Hein mon popol ? Avoue que de se priver d’un visionnaire dans ton genre est pour le moins une faute de goût. Si je dis ça, c’est parce que je m’inquiète pour ton avenir professionnel.
Sinon, sur http://extremecentre.org nous n’effaçons pas les commentaires qui nous sont défavorables. Il est vrai que n’y règne pas la pensée unique, ni un arrière-goût de petit gourou…
Rassurez-vous, je ne vais pas manquer au contraire une occasion de révéler à mes lecteurs le blog de quelqu’un dont le point de vue diffère aussi fondamentalement du mien.
Ceci dit, j’ai suffisamment de respect pour Mr. Jean-Claude Casanova pour penser que l’idée de vous avoir comme supporter ne l’enthousiasmerait pas.
Euh… Je suis peut-être pas raisonnable de ne pas aller voir, mais en lisant juste l’entête du site extremecentre, j’ai eu peur :
Si on ajoute une énorme photo de PIE XII avec comme commentaire : « Pie XII est un Saint, en voici la preuve. »
On est en plein « choc des civilisations » là !!!
J’avoue, que ça ne me laisse pas l’impression que je vais trouver des messages de tolérance et d’idées ouvertes sur ce site (d’ailleurs EXTREME centre, j’avoue que je vois pas quel concept ça recouvre.
Le coup de grâce dans le ton employé par SIL dans son message… No comment, par respect pour la dignité humaine.
Moi j’ai eu le « courage » d’aller voir un peu ce que contenait ce blog…
J’en retire que l’extrême-centre est ce qui se rapproche le plus de l’extrême-droite, dans ce qu’elle a de plus caricaturale. Après un rapide survol du site, c’est une suite de tracts néo-conservateurs assumés et majoritairement haineux, ce qui est parfaitement en phase avec le ton de l’intervenant ci-présent.
J’ai apprécié ce dialogue, je n’écoute plus « La rumeur du Monde » depuis plus de deux ans, exaspéré par leur analyse économique néoclassique. Je suis assez surpris du fait qu’ils vous aient invités. J-C Casanova n’a visiblement pas l’habitude d’être contredit, il doit vivre dans son monde peuplé d’économistes néoclassiques contents de leurs analyses et de leurs méthodes pseudo scientifiques.
L’argument habituel des économistes néoclassiques pour disqualifier leurs opposants consiste a leur dénier toute légitimité dans le champ de l’économie que eux seuls maitrisent. Rappeler de manière méprisante que Paul Jorion est un anthropologue relève de cette démarche.
Je me demande toutefois ce qu’on pensé les auditeurs habituels de cette émission, peut-être qu’au final ils prennent Paul Jorion pour un anthropologue égaré dans un domaine qui le dépasse… et que ce bon Casanova a bien fait de remettre à sa place… qui sait !
à SIL, puis à Jean – Luc
Sil, je ne vous connais pas, mais votre prose m’indiquent deux choses , la première c’est qu’elle est fausse en ce qui concerne l’accusation de populisme , je vous demande de le démontrer si toutefois vous en êtres capable….,le deuxième point c’est que vous induisez au monde !!! .. votre rumeur…; un peu comme le pratique le F- N , c’est un procédé identique à celui que pratique ce parti.
Perso je ne connais pas l’oeuvre de P-Jorion, mais je n’ai pas » entendu l’anthropologue, mais quelqu’un qui a argumenté le débat, et qui pour la première fois depuis que cette émission existe s’est clairement opposé à Mr Casanova dont je l’ai dis plus haut dans le blog prend des libertés .. suspectes… ( il faudra bien un jour que l’enregistrement dans lequel il évoque Marx à propos de l’actionnariat soit re – diffusé afin qu’on puisse juger sur pièces. Sur la conclusion de votre mail le même Casanova » qui remet en » place » et qui rappelle la définition du spéculateur…. .cela est comique, Pour ma part, plutôt qu’une définition j’aurais préféré qu’il nous évoque la « Chrématistique » cette dernière ayant un grand auteur, et un lieu…
C’est vrai, comme l’a dit M. Casanova, que M. Keynes a fait gagner beaucoup d’argent à son Hedge Fund lors de prises de positions spéculatives sur les marchés à terme … mais cela n’a pas toujours été de tout repos, et il y a eu des moments où, même en s’y connaissant en latin, il n’a pas vu clair … et heureusement qu’il avait à sa disposition les locaux immenses de Trinity College, Cambridge pour prendre livraison des tonnes de blé dont il ne savait pas quoi faire !!!
Imaginons cela !! et rigolons !!
Surprenant. C’est bien. J’aime bien être surpris. Je vois aussi que nous voilà repassés en mode vouvoiement. Cela me sied. Vous « révéler » (une manie ma parole) certes, et c’est bien, mais admettez qu’il eut été plus honnête de ne pas effacer notre premier échange, effaçant par la même occasion le petit tir de barrage de votre délicieux fan-club. Enfin, ne boudons pas notre plaisir et félicitons-nous d’un retour en grâce auprès du professeur Jorion. J’ai beau ne pas en être digne, je m’en félicite tout de même.
S’agissant de Monsieur Casanova, je ne sais pas ; quelque chose me dit qu’il doit posséder (quel capitaliste celui-là aussi) beaucoup plus d’humour, et sens du second degré, que vous…
Concernant votre populisme, permettez-moi d’insister et de vous demander de cesser de caresser les craintes du petit peuple dont je suis issu, de spéculer sur nos angoisses du lendemain, pour faire avancer vos petites ambitions bureaucratiques ou textuelles (Et qui serait chargé de veiller à l’application de la constitution Jorion; La Cour Jorion, Le Haut Conseil Jorion, une ONG Jorion ?). Oui, pour utiliser l’une de vos formules « je vous l’interdis ». Vous ne nous êtes en rien utile (Jorion le Benjamin Franklin de l’économie avec sa constitution mondiale, plutôt drôle, non). Aussi, refaites donc le monde autant que vous le désirez, entre petits bourgeois médiocres frustrés de pouvoir et d’argent, mais ne venez surtout pas rogner les ailes de tous ceux qui veulent voler, à plus forte raison quand cela sert au final les intérêts du plus grand nombre.
D’ailleurs histoire de vous occuper, voici deux trois idées. Avez-vous songez, au motif que tout un tas d’autres domaines sont susceptibles de produire moult dégâts, à proposer une constitution mondiale voire galactique pour chacun d’entre eux : Une metaconstitution du langage, de la vie amoureuse, conjugale, sexuelle, éducative, alimentaire, routière, sociale, religieuse, philosophique…(liste ouverte). Si vous avez besoin d’aide, sifflez-moi, je vous donnerai un coup de main. Votre logique absurde est si facilement assimilable qu’il me sera facile de l’appliquer à tout un tas de champs de l’activité humaine.
Très respectueusement votre, car moi aussi je vous respecte, si vous saviez à quel point je vous respecte, vous seriez ému par autant de respect.
SILius minus
PS : trêve de Dieu oblige, je vous souhaite, très sincèrement, de très bonnes fêtes de fin d’année. Tiens je semble être le premier. Si c’est pas triste avec autant de courtisans, que ce soit l’un de vos opposants qui vous fasse et la fête et vous la souhaite 😉 Allez bonne fêtes encore une fois, à vous ainsi qu’à votre fan-club 🙂
Rassurez-vous, les dialogues sont un peu imbriqués mais rien n’a été effacé.
C’est un métier « Légende urbaine »……. SIL en est ému.
Réconfortant pour vous, Paul, le raccourci anthropologique « contes et légendes ».
Vous qui aimez trop souvent cet échappatoire, vous voilà servi.
Légende ici, les gens d’ là-bas, populiste ici, populaire là-bas, saint ni-coco, saint ni-cola.
« En vert de rouge hollandais qui’s’déguise le patron des marins qui ont les boules!!! »
Plus saillant que le vert de gris pour courir là haut comme un con sur tout les toits, certes.Mais pardon, il est tard… Noyeux Joël!
L’année dernière les pères noël des grands boulevards étaient en grève…. Vous vous souvenez à la télé? Non? Bon…
Les enfants ne savaient plus comment être en pleure sur la photo….
Mais Théodore dort, je l’espère.
Pour l’instant il s’en fout.
Au fait, croira-t-il, … ou saura-t-il le père noël?
Rien ne serait effacé de l’escroquerie première….
Le bonnet rouge ne vous va pas, mais pourtant, mieux qu’à d’autres…..
Tentez le bonnet phrygien pour rire… C’est le moment ou jamais!
Bonnes « fêtes » à vous et aux autres!
@ Orengo : Le populisme c’est se servir de nos pulsion primaires, des peurs (la peur de la misère quelle belle vieille peur) du peuple pour s’arroger un pouvoir, de préférence exorbitant (bureaucratique hors de tout contrôle populaire par exemple par le biais d’une institution chargée de veiller à l’application d’une constitution économique mondiale).
Selon une vieille sagesse, l’homme a peur de ce qu’il ne connait pas. Je ne peux donc avoir peur de la misère. Joyeuses fêtes à vous aussi.
SIL
En quoi une constitution pour l’économie serait-elle attentatoire aux libertés ?
Vous n’avez pas lu les écrits de Paul Jorion, ou alors en diagonale.
Une constitution n’a pas pour finalité d’organiser une économie de A à Z comme vous semblez le penser.
Une constitution pour l’économie propose des principes explicites là où l’économie actuelle a ses principes implicites (l’argent comme marchandise et la concurrence sans limites) avec les dégâts qu’ils occasionnent et que chacun peut constater.
D’autre part, par définition, toute constitution émane d’une volonté populaire, c’est donc tout l’inverse d’une démarche de type technocratique.
S’agissant de la question du pouvoir, le principe de l’interdiction des paris sur la fluctuation des prix, loin d’aboutir à l’établissement d’un pouvoir exorbitant comme vous dites — sinon sur une minorité qui s’arroge tous les pouvoirs –, implique une redistribution du pouvoir au profit de ceux qui en ont peu ou pas du tout, ce que vous appelez justement le peuple. Sauf à admettre que l’argent ne donne aucun pouvoir — hypothèse intenable vous en conviendrez — le principe mis en avant par une telle constitution rétablirait un certain équilibre dans le jeu à trois impliquant investisseurs, entrepreneurs et salariés. Tout en précisant que les entrepreneurs sont dans certains cas eux-mêmes investisseurs, ce qui leur confère plus de pouvoirs encore sur la troisième catégorie d’acteurs économiques, les salariés, lesquels s’ils se font parfois investisseurs le sont dans des proportions bien moindres.
Cette proposition de constitution pour l’économie repose donc sur l’examen des rapports de force effectivement constatés sur le « terrain ».
D’aucuns objecteront que cette constitution est difficile à mettre en oeuvre. Mais n’est-pas justement parce qu’une minorité qui dispose du pouvoir de l’argent s’y oppose de toutes ses forces ?
@ Pierre-Yves
j’ai le sentiment que ce qui semble « troubler » quelques uns ,dont moi , c’est que dans cette affaire de « Constitution pour l’économie » ne soit nulle part envisagé , dans sa chronologie , le principe d’une Assemblée Constituante au cours de laquelle seraient confrontées les idées de chacun (c’est en celà que le travail d’ECCE est , bien sùr, indispensable)…
la diagramatisation d’une volonté populaire n’apparait pas assez dans les préoccupations de chacuns , et sans l’adhésion populaire aux mesures necéssaires (interdiction des paris,recentrage du controle des flux monétaires sur les Banques Centrales….etc…) , celà risque de ne pas fonctionner , voire de dysfonctionner (on commence à s’en apercevoir quand à la mise en place de la constitution européenne (traité de Lisboa))
Admettons Pierre-Yves, à ceci près qu’il vous manque et la volonté populaire et qu’une constitution avec un article, ou une seule interdiction, comment vous dire, ce n’est pas sérieux enfin.
Et puis, j’attends toujours une réponse au sujet de l’institution (de préférence démocratique) chargée de veiller au respect de ce texte (soumis à ratification ou referendum, j’espère, comment ça « non »).
SIL
Puisque vous êtes capable d’admettre le raisonnement qui se trouve dans mon précédent commentaire, tirez en toutes les conséquences avant de dire que tout ceci n’est pas sérieux. Et si vous ne voyez toujours pas relisez les billets, articles, et/ou livres de Paul Jorion qui traitent de la question. Vous finirez par comprendre les implications sur la finance et l’économie de l’interdiction des paris sur les fluctuations des prix. Tout de même, en deux mots, je dirais qu’ il s’agit de « fermer le casino » mondial de la finance, un casino dont les joueurs sont les spéculateurs, ces acteurs financiers qui parient sur la hausse ou la baisse de transactions — financières — qui ne donnent lieu à aucune livraison de marchandise, ce qui a pour conséquence de livrer entreprises et salariés pieds et poings liés au petit jeu très lucratif des spéculateurs avec toutes le conséquences que l’on connaît : fusions-acquisitions, LBO, délocalisations, chômage, stress et insécurité sociale des employés ……repli identitaire.
Si vous trouvez qu’il manque la volonté populaire je compte sur vous pour vous joindre à nous ainsi nous augmenteront nos chances de parvenir à l’adoption de cette constitution pour l’économie.
L’institution démocratique chargée de veiller au respect de la constitution ce n’est pas vraiment un problème sauf pour ceux dont la confiance qu’ils portent à l’égard de toute institution démocratique est proche de ou égale à zéro. Ou bien, ce qui revient un peu au même, pour ceux qui ont une si piètre opinion de l’humanité qu’ils ne pensent pas que des êtres humains puissent être capables de transformer le monde afin le rendre un peu meilleur qu’il n’est.
Bonsoir,
Je viens de lire les interventions de SIL, et ses changements de ton « m’inquiètent » pour lui, il tutoie et vouvoie, il donne des ordres ahurissants d’ arrogance, « cessez de caresser les craintes » « je vous l’interdis » « vous ne nous êtes en rien utile » « petits bourgeois médiocres frustrés d’argent et de pouvoir » « ne venez pas rogner les ailes de ceux qui veulent voler » « votre logique absurde » etc. suivi par un délirant « Très respectueusement votre, car moi aussi je vous respecte, si vous saviez à quel point je vous respecte, vous seriez ému par autant de respect. » Un délire de persifflage et d’orgueil. J’ai connu cela lors des élections présidentielle américaines, sur agoravox, très assuré de la victoire du camp républicain et ne tarissant pas d’éloge sur Sarah Palin. Je retrouve cette absence totale de complexe, où la parole est tordue dans tous les sens pour « rire un bon coup », dérouter et se moquer du moindre détail de l’autre. Après cela quelle dignité pour défendre un Pape quel qu’il soit ! Je ne vois pas Benoît XVI apprécier cette prose. Cela détonne à chaque instant chez lui, je le retrouve tel qu’il a sévit…Sinon c’est son double !
Bon Noël à vous Mr Jorion, en souhaitant que l’esprit de cette fête calme ce lutin facétieux.
D’accord avec vous , il me fais penser au fantôme de Céline, n’étant pas de ceux qui apprécient l’écrivain, la notion de fantôme n’est pas péjorative, pour autant, Breton après tout demande se demande <>
Le site qu’il indiquait , ( j’y suis resté quelques secondes ! ) m’a semblé être très confus….
Une phrase énigmatique en regard de son mail :
» Très respectueusement votre, car moi aussi je vous respecte, vous seriez ému par autant de respect »
Jean-Michel, vous fabulez mon ami. Du coup, fabuleux Jean-Michel, puisque vous fabulez, me voici obligé de rectifier vos propos, et ce alors que j’étais en pleine rédaction d’une constitution globale sur les échanges d’information, seule véritable source de pouvoir suprême, comme l’enseignait déjà la mythologie germanique (voir Odin et ses deux corbeaux) et autres (d’où l’adage « l’information c’est le pouvoir »). Cependant, pour avoir les idées larges, je vous laisse volontiers à votre obsession de l’argent.
Donc rectifions. Je ne suis jamais intervenu sur Agoravox au sujet des élections américaines (mes interventions sur ce site se comptant sur les doigts d’une main, articles y compris -1). Mais puisque vous en parlez, sachez que j’ai été l’un des premiers à spéculer(1) sur l’élection du président Obama (séduction oblige également), sentant qu’il correspondait si bien à l’air du temps, tout en étant l’un des premier aussi à supputer (après avoir glaner autre chose que ses mémoires pour info) que sa présidence ne serait pas une bonne chose pour les USA.
Pour le reste, je vous laisse bien évidemment apprécier comme vous l’entendrez (fort mal, je le crains), la forme ainsi que le fond de mes chtites chroniques ou interventions, votre appréciation me laissant de toute façon aussi froid qu’un travers de yak oublié par un sherpa au sommet d’un glacier himalayen. Allez, bonnes fêtes Jean-Michel.
SILutin facétieux mais pas seulement
(1) : s’agissant d’Obama http://extremecentre.org/2007/12/02/american-idol-barack-obama/
Il est regrettable que Paul Jorion, avec son slogan « interdire les paris sur les fluctuations des prix » et son très étroite définition de la spéculation fasse tourner court le débat sur la nature de la monnaie qu’il a pourtant initié!
J’y travaille. Certains sujets exigent davantage qu’un billet ou qu’un rapide commentaire, il faut analyser le problème et il faut le temps de rédiger sa solution – si on la trouve ! « Capitalisme, économie de marché et libéralisme » prend la forme d’un livre. L’interdiction des paris sur les fluctuations de prix y sera traitée dans un exposé systématique couvrant les tenants et les aboutissants, l’autre question qu’il faudra résoudre, c’est celle des revenus. Keynes l’avait abordée en mettant le plein emploi au centre des préoccupations. Cette approche a non seulement perdu sa pertinence en raison du niveau actuel de productivité mais elle conduit à la destruction de la planète. Il est urgent de trouver autre chose.
Quant à l’argent, je viens de lui consacrer un livre. L’argent est un problème en soi parce que notre système de société conduit de manière inévitable à sa concentration. Il n’y est lui pour rien, c’est notre système de société qui est à revoir.
Je vous souhaite à toutes et à tous un très joyeux Noël. A bientôt pour de nouvelles aventures 🙂
Breton <>
J’insiste pour dire que la construction de l’argent tel qu’il est « y est pour beaucoup » dans les phénomènes que nous observons!
Parler de « système de société » dans ce contexte est un faux-fuyant!
Les « interdictions », toujours soviétiques, ne changent absolument rien à la mécanique déclenchée par la monnaie telle qu’elle est conçue!
Comment peut-on maintenir la monnaie telle qu’elle est, dotée d’une contradiction interne redhibitoire, à savoir, elle est censée circuler, et au moment où on aurait le plus besoin qu’elle circule, à savoir au moment des crises systémiques, c’est là qu’elle circule le moins!
Où est le problème de vouloir problématier ce point?
Vous traitez des choses importantes dans votre livre, et vous avez publié mes commentaires, alors, je comprends mal pourquoi il faut maintenant se contenter de solutions qui ne peuvent pas marcher!
Justement, la distinction entre capitalisme et et économie de marché est liée à cette problématique de la monnaie qui circule selon des critères capitalistes ou non!
Aussi, le fait même d’entraver la circulation monétaire comme c’est le cas actuellement de tous les refinancements centraux par les banques (elles ne peuvent sans doute agir autrement étant la nature de cet objet absurde qu’est la monnaie actuelle), est déjà de la spéculation esentiellement!
Spéculer c’est attendre pour voir.
Je n’imagine pas que cette façon de faire soit le souhait des banquiers centraux ni même des politiques!
Même les chefs d’entrerise ne le souhaitent probablement pas, mais il y a là une logique « rationnelle » totalement irrationnelle qui impose un tel fonctionnement!
Si vous continuez à proférer que « c’est notre système de société » sans identifier plus clairement le point sensible, à savoir la conception même de la monnaie, vous ne trouverez pas la bonne réponse, cela me paraît totalement exclu!
Comme vous le signalez, il faut avancer ensemble, il ne me semble pas concevable alors que mes critiques soient supprimées du blog!
Il faut DEMONTRER puis problématiser ces questions, j’attends évidemment impatiemment votre nouvel ouvrage.
Quant à la question des revenus, je pense comme vous pour dire que la répartition actuelle des revenus, où plus de 40%(!) du PIB sont devenus revenus du capital, autremnt dit, le fait qu’un travailleur donne plus de 40% fe ses revenus au capitaliste est bien le principal facteur de crise.
Comme je l’explique dans « L’argent, mode d’emploi », il n’y a pas à mon sens de problème « DE » la monnaie. Je m’intéresse maintenant plus particulièrement dans ce que j’écris aux raisons pour lesquelles on aboutit dans nos sociétés à la concentration de l’argent.
[Je ne sais pas si c’est un problème dû à votre ordinateur mais vous envoyez maintenant deux ou trois versions de chacun de vos commentaires].
@ Sil,
1. Il me semble que votre apport à la réflexion de chacun serait bien plus utile si vous vous concentriez avant tout sur le contenu de l’analyse de Jorion (ou des (rares) commentaires contenant un niveau pertinent d’analyse), pour développer votre point de vue de « contradicteur » (qui serait très bienvenu)… plutôt que de formuler des procès d’intention à côté de la plaque ou des fantasmes quant au profil psychologique et sociologique d’un « lecteur type » de ce blog.
2. Si vous croyez avoir trouvé une secte intello d’extrème gauche agitée par un manipulateur illuminé (ça existe), vous faites fausse route.
3. Votre arrivée provoc’ était amusante, j’espère que vous nous reviendrez avec des arguments.
Autre chose : je lis les articles de Jorion depuis quelques mois déjà (entre autres blog et journaux), et si vous souhaitez réagir à ses arguments, je vous conseille de relire deux trois fois, car ses écrits sont souvent très synthétiques, très denses, bien que la syntaxe soit simple, si bien qu’une lecture trop hâtive peut prêter à des interprétations hasardeuses.
Bonne journée à toutes et à tous
Débarquement tonitruant et provoc mis à part, que l’on réponde déjà aux questions très simples et concrètes que je pose au lieu de me renvoyer aux exégèses des écrits du maître.
Quant aux manipulations, les travaux de psychologie sociale nous enseignent (s’il en était besoin) que l’on n’a très souvent besoin de personne pour se manipuler, et faire fausse route. Par contre on aime bien faire bonne ou fausse route en bonne compagnie (l’avenir nous dira si c’est moi ou vous qui récolterez le Lemmings d’or. Que voulez-vous, bien que combatif, je sais rester beau joueur) 🙂
Je vous ai soutenu dans la question de la création monétaire via le crédit, chose qui n’existe tout simplement pas, alors je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de suite autour de la question de la nature même de la monnaie!
Cela est quand même la question centrale!
Il faudra bien que cela vienne aucentre des préoccupations des économistes, car, sinon, des gens comme Casanova auront beau jeu de vous démonter!
Capitalisme et autorégulation
A mon sens, l’autorégulation des marché est impossible du fait du régime capitaliste dans lequel nous sommes prisonniers.
Et ce capitalisme prend sa racine dans la seule monnaie telle qu’elle est, objet d’échange et RESERVE DE VALEUR ULTIME!
Un seul et même objet incarnant ainsi deux objectifs totalement inconciliables et contradictoires!
Autrement dit, dès que l’autorégulation des marchés aura joué pendant un temps, c’est la logique capitaliste qui reprend le dessus qui, en concentrant les richesses et en creusant l’écart entre créanciers et débiteurs (riches et pauvres), fige le jeu, bloque les échanges et les investissements, et nous nous enfonçons dans la crise!
Les soubressauts auxquels nous assistons ne dureront pas, je partage l’analyse de Paul Jorion.
A la fin, c’est la civilisation toute entière qui se retrouve menacée, un peu comme la seconde guerre mondiale était bien la sortie de la crise de 29!
Si on ne modifie pas l’émission dela monnaie elle-même au sens de la monnaie anticrise que proposent les geselleiens, je crains fort qu’il n’y ait pas véritablement d’issue à cette crise – sauf après une catastrophe encore plus grande que la seconde guerre ondiale qui, déjà, n’a pas débouché sur un monde paisible!
Un pays émergeant (la Chine?) pourait-il prendre la relève et devenir moteur d’un ordre capitaliste engagé dans une fuite en avant?
Je n’y crois guère en raison du retard encore trop important de ce pays, et aussi en raison des limites des ressources sur terre, certainement plus près d’être atteintes que par le passé.
L’autorégulation ne pourra se déployer en continue et d’une façon stabilisante qu’avec la monnaie anticrise!
Lire,…;
: << Me croyant seul , je voulu prendre un livre qui semblait ouvert sur la table à mon intention, mais une vieille femme , couchée dans un coin sur des couvertures , poussa un cri.
– Je ne vous avais pas aperçue , lui dis-je. Est -ce que ma présence vous incommode ?
– Pas du tout, mais à mon âge, je n'ai pas l'habitude des visites.
Je m'assis auprès d'elle et , les yeux fermés, je commençai les salutations d'usage : <>
– Approchez – vous donc , dit la vieille femme. Npus passerons ces quelques instants ensemble.
Elle se dévêtit et , le corps couvert d’un long maillot noir , alla prendre le livre dont elle arracha plusieurs feuillets. <> demanda -t elle en baissant la voix . Elle me tendit quelques pages ; nous nous étendîmes, côte à côte, chacun enveloppé dans une couverture. <>
<>
M- Blanchot – Dernier mot
Il n’y a plus de bibliothèque. Chacun désormais lira à sa guise.
La peur est votre seul maître . Si vous croyez ne plus rien craindre , inutile de lire. Mais c’est la gorge serrée par la peur que vous apprendrez à parler..;
Depuis qu’on a supprimé le mot d’ordre, dis- je, la lecture est libre . Si vous jugez que je parle sans savoir ce que je dis, vous resterez dans votre droit . Je ne suis qu’une voix parmi les autres.
M- Blanchot-
Le Ressassement éternel.
Paul:
Comme je l’explique dans « L’argent, mode d’emploi », il n’y a pas à mon sens de problème « DE » la monnaie. Je m’intéresse maintenant plus particulièrement dans ce que j’écris aux raisons pour lesquelles on aboutit dans nos sociétés à la concentration de l’argent.
[Je ne sais pas si c’est un problème dû à votre ordinateur mais vous envoyez maintenant deux ou trois versions de chacun de vos commentaires].
JF:
Je ne vous suis toujours pas tout à fait!
Cette monnaie pose quand même l’énorme problème que les injections massives de liquidités dans les banqes en faillite n’ont absolument pas abouti dans l’économie réelle!
Comme vous le savez très bien, cela nourrit des bulles nouvelles largement, ou alors, les banques placent l’essentiel de ces liquidités simplement dans la banque centrale pour gagner des profits faciles et sûrs.
A quoi cela peut bien servir?
Cela ne peut être l’intention d’une politique monétaire digne de ce nom!
Et là, j’attends toujours que d’autres que moi proposent une idée pourquoi cela se passe ainsi!
Dans le même registre, on sait que la monnaie liquide est thésaurisée pour 90% du montant de son émission!
Les chiffres des banques centrales confirment cela parfaitement!
Comment dire dès lors « il n’y a pas à mon avis de problème DE monnaie »?
Cela ne fait pas sens, surtout de votre part!
[non, pas de problème d’ordi, sauf un peu de lenteur d’exécution, mais j’envois effectivement plusieurs versions parfois, car je suis un peu insistant pour de bonnes raisons]
Il resteque ce que je formule sans réplique valable pour l’instant: le fait d’attendre est déjà spéculer, pas nécessairment dans le mauvais sens, mais l’effet spéculatif opère à cause même de la monnaie!
La monnaie telle qu’e’elle est est bien la conserve de la richesse et, dans ce cas, se soustrait à son usage comme institution publique!
Comment accepter plus longtemps que l’autorité monétaire émet un instrument de paiement et d’échange qui pourra à tout moment se soustraire à son usage?
La monnaie incarne des notions contraires et inconciliables, elle devient dès lors fétiche, c’est le propre du fétiche d’incarner des choses paradoxales.
Ceci est bien un héritage de la monnaie or qui fonctionnait déjà ainsi!
Evidemment, le fait d’accumuler des billets peut être aisément compensé par la BC, ce qu’elle fait, mais, comme nous le voyons au Japon, ce n’est pas très efficace!
Je ne vois pas comment lâcher sur ce fait massif!
Pour revenir à votre livre, c’est vrai que vous écrivez que la monnaie doit aussi être réserve de valeur, ce que je ne conteste pas, mais je vous en prie, soyez nuancé sur cette question, car le diable réside là dans le détail et la précision!
Ce que j’articule à longueur de mes interventions est plus subtile!
Car la monnaie doit bien être « réserve de valeur », mais il faut absolument détacher cette fonction réserve de valeur du véhicule, du billet lui-même!
La réserve de valeur est le pouvoir d’achat. Et, dans ce que j’expose précisément, le pouvoir d’achat de la monnaie est préservé très exactement quand le billet passe de main en main, pas quand le billet tend à se retirer! Surtout que es prix moyens deviendront absolument stables dans ce que je propose, c’est technique!
J’expose aussi, dans le souci de la « conservation des quantités » que les billets « fondants » impliquent une restauration de masse au niveau central en continu.
Tout comme le temps qui passe, et tout comme les transactions sont successives, il est fondamental de prendre en compte le facteur temps, y compris dans l’idée de la réserve de valeur!
Encore une fois, au niveau de l’épargne, lla valeur sera complètement conservée et stabilisée avec la monnaie fondante.
Par contre, avec la monnaie actuelle qui génère des intérêts, la valeur de l’éparge est augmentée, ce qui diminue d’autant le pouvoir d’achat des emprunteurs! (sauf en cas d’inflationoù c’est le contraire, mais les intérêts plus élevés compensent cela et bien au-delà)
Si vous trouvez cela acceptable, il me semble que vos propositions ne donneront alors aucune possibilité de sortir du système.
Au niveau de la thésaurisation porteuse de déflation, ce n’est pas l’intérêt de la monnaie qui agit pour diminuer le pouvoir d’achat, mais la déflation signifie une augmentation de la valeur du trésor thésaurisé, et cela diminue d’autant le prix des biens, services, salaires et actifs financiers.
En cas de déflation, le poids de la dette devient totalement écrasant, et les créanciers s’enrichissent (autour de la part de monnaie restant circulante) en ayant un pouvoir d’achat plus fort pour revenir sur le marché quand bon leur semble.
Si vous ne trouvez rien à redire sur cette mécanique diabolique, je ne comprends vraiement pas ce qui peut changer par vos propositions d’interdiction des paris sur les variations des prix, mais je ne demande qu’à être convaincu…
»
Comme vous le savez très bien, cela nourrit des bulles nouvelles largement, ou alors, les banques placent l’essentiel de ces liquidités simplement dans la banque centrale pour gagner des profits faciles et sûrs.
A quoi cela peut bien servir?
Cela ne peut être l’intention d’une politique monétaire digne de ce nom!
Et là, j’attends toujours que d’autres que moi proposent une idée pourquoi cela se passe ainsi!
Dans le même registre, on sait que la monnaie liquide est thésaurisée pour 90% du montant de son émission!
Les chiffres des banques centrales confirment cela parfaitement! »
C’est intéressant ça … vous pourriez nous donner quelques références, un lien ou des chiffres sur toutes ces infrmations?
Merci
à Moi dit
Ils ne disparaissent jamais c’est exact. Mais c’est peut-être pire de nos jours par l’offre de Culture sur le marché…avec une intention , sinon un slogan abstrait « chacun choisit »… J’avais été stupéfait, il y a quelques années de trouver devant un Carrefour, une grande tente , me rappelant les cirques de village de mon enfance, et dans laquelle le supermarché cité vendait les livres au Kilo…..Certes la balance n’était plus la balance Romaine , mais la quantité et la soi -disante diversité des thèmes était impressionnante, pour le coup , j’aimerais qu’un économiste en explique le mécanisme, d’autant que la pseudo – diversité était soit romanesque , soit directement utilitaire, ( les deux l’étaient ) , en fait …
BONNES FÊTES
Bon, me voilà renseigné et avec plaisir peu apprécié par SIL. J’ai donc prêché le faux pour me rapprocher du vrai.
Ma participation ici me bombarde pour le juge SIL à un obsédé de l’argent, je le laisse à ses suppositions automatisées.
Mais qu’y a-t-il de vrai sur un site décoré d’une « SIL-Icône gay » Père-Noëlisée, dans une posture explicite et dénudée à la mode des calendriers d’équipes de rugby, trônant au-dessus du portrait de Pie XII en retour d’examen historique ? Je vous le demande ? Et à défaut de sincérité, de bon gout ? Mais il n’est de bon bec que celui de SIL, je l’ai compris.
Au plaisir un peu pervers je l’avoue, de vos insultes, SIL, très narcissiques et destinées à vous mettre en valeur. Bon Noël pas trop ripailleur, mais surement matérialiste, sans trace de foi, devant le foie gras.
« un site décoré d’une « SIL-Icône gay » Père-Noëlisée, dans une posture explicite et dénudée à la mode des calendriers d’équipes de rugby ».
🙂 Mortus ridendo, elle est vraiment pas mal celle-là.
En fait, il s’agit d’un extrait de tableau de Lucian Freud « girl with a white dog ». Sans rancune Jean-Michel. Vraiment poilante celle-là. Surtout ne changez rien…
Joyeux Noel à tous ici présents, que l’ esprit de Noel inspire nos pensées et nos actes !
– Si l’on s’arrête un instant pour observer la situation constitutionnelle à la fin de cette période, c’est à dire en 1929, on constate un phénomène curieux – et Non accidentel : les Etats, et à un moindre degré, le Gouvernement fédéral sont presque dépourvu de pouvoir pour réglementer le commerce et l’industrie. L’Interstate Commerce Commission est le seul organe véritablement effectif. Ce qui forme dans l’Etat moderne , le souci fondamental du Gouvernement : l’économie , échappe très largement, dans les Etats Unis de 1929, à son contrôle . Les garanties de la liberté individuelle ont été étendues au point de produire ce résultat . Le plus curieux n’est pas tant que le fait lui -même que la satisfaction et l’orgueil que les Etats – Unis de 1929t tirent du fait. La paralysie gouvernementale leur semble un bienfait de la Constitution et de ceux qui l’interprètent , puisque , loin de constituer une gêne , elle est une garantie du jeu parfait du principe de laissez faire et protège les Etats – Unis contre les mesures socialistes prise en Europe . Effectivement ; l’industrie prospère , les concentrations augmentent , leur puissance leur permet des découvertes techniques ou un abaissement du prix de revient qui augmente leurs revenus. Mais une économie sans contrôle , dont les participants professent qu’en raison des progrès techniques elle peut connaître une expansion sans limite et qu’il n’y aura plus de pauvres , ne peut qu’aller à sa la ruine . L’agriculture n’a pas cessé de souffrir depuis 1921, et elle est profondément endettée ( de 1926 à 1931 un cultivateur de l’Iowa, sur 7, dut vendre sa ferme ou la laisser saisir.) .
Les salaires n’ont pas entièrement suivi la hausse générale de prix; le progrès technique a créé un certain chômage. Une situation de monopole permet aux grandes entreprise de baisser leurs prix de revient en maintenant ou en accroissant leurs prix de revient en maintenant leur prix de vente. Pour placer leurs bénéfices accrus, les entreprises achètent des actions et les font monter constamment. Surtout, l’économie connaît un expansion considérable du crédit, permise par l’imprudence du Federal Reserve Board et par la réglementation trop lâche des marchés boursiers : crédit au consommateur, rendu nécessaire par la montée du pouvoir d’achat beaucoup plus faible que la montée de la production, – crédit au spéculateur- et tout le monde spécule quand la hausse des valeurs est assurée et quand , dans les moindres villages, on ne parle que de la fortune réalisée la veille par un voisin- ( L’indice des valeurs monte de 117 en décembre 1928 à 225 en septembre 1929. La bourse de New-York permet les opérations à terme sur une couverture de 10%, dans laquelle entrent les gains réalisés sur les opérations précédentes ) – crédit au commerce et à l’industrie, car banque et emprunteur savent qu’une nouvelle affaire aura rapidement payé son capital. Un jour, sans raison particulière , mais non pas sans avertissement du Président Coolidge , mais surtout des avertissements nombreux et répétés de la part du <>lui- même , ( Des chutes boursières brutales s’étaient produites dès 1928, toujours à vrai dire compensées par de nouvelles hausses ) la catastrophe arrive : le vendredi 24 octobre 1929, où douze millions d’actions sont échangées en baisse à Wall Street. C’est le début de la « dépression ». Toutes les tentatives de reprises boursière se terminent par de nouvelles chutes brutales , tous les pronostics optimistes par des démentis cinglants . Le 29 octobre 1929, un nouveau « crash » se produit, dans un mouvement de seize millions et demi de valeurs . Un mois plus tard , la baisse moyenne des valeurs industrielles est de 40 % / Trois ans plus tard, l’indice des valeurs industrielles sur la base de 1926 est tombé de 216 à 33 ; celui des chemins de fer, de 168 à 14, celui des entreprises réellement saines , qui enregistrent pourtant des baisses de 90 % , 95 % ou plus, est considérable. Ce n’était pas seulement un crise comparable aux précédentes, ni même la plus grave de toutes : c’était la fin d’une philosophie de la vie , c’était la fin d’un rêve .
Ceux qui sont restés dans les villes y sont prisonniers de leur désoeuvrement ; des hommes de trente ans font des heures de « queue » pour obtenir un soupe chaude gratuite . A bout de quelques temps, des millions de chefs de famille n’ont plus dix dollars , ni même un dollar d’argent liquide : ils ne peuvent se déplacer . Cependant , quelques personnes échappent à la catastrophe, ce qui crée un état socialement malsain : ce sont , non seulement les fonctionnaires et ceux qui des employés ou ouvriers qui ont pu conserver leur emploi, mais tous ceux qui sont à la tête des entreprises , dans les conseils d’administration ou dans des postes élevés des services administratifs. Certaines sociétés , malgré une activité réduite , font des profils importants ou puisent dans sur leurs réserves , et distribuent de larges dividendes pour soutenir les cours de de leurs actions
et <>. A ors que le revenu national tombe de 85 à 37 milliards de dollars de 1929 à 1932 , la place des seuls dividendes et intérêts dans ce revenu atteint en 1931 son niveau record de 8 milliards .
extrait du : Système Constitutionnel des Etats- Unis D’ Amérique – par andré TUNC
Pour une nouvelle démocratie économique basée sur la robotique:
Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions, notamment aux robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent croissant.
Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés.
Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer.
Ce dividende universel est versé à chaque personne, à titre d’ actionnaire du pays, qu’elle ait ou non d’autres sources de revenus. Ceci provoquera une relance réelle par la demande.
I. Nous devons donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit en l’exerçant par des commissions locales indépendantes jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ces buts.
II. Les ressources matérielles du pays représentées notamment par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.
III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.
Exemple pratique:
http://pavie.ch/mobile/articles.php?lng=fr&pg=263
plus sur http://www.pavie.ch
Pour en finir avec le jugement de Casanova sur la spéculation… et donc, sur la Floride :
-<< Dans le cas de la Floride ils ( les gens ) voulaient croire que toute la péninsule serait bientôt peuplée de vacanciers et d'adorateurs du soleil, d'un ère nouvelle et remarquablement indolente, Tel serait l'engouement que les plages , les marécages , les marais , et les terres incultes auraient tous de la valeur. Le climat de la Floride évidemment, ne garantissait pas que cela se produirait , mais il permettait effectivement aux gens qui voulaient croire , de croire que cela se passerait ainsi .
Toutefois , la spéculation ne dépend pas entièrement de s'abandonner aux illusions. En Floride ,la terre fût partagée en lotissements à construire et vendue par pour un règlement comptant de 10 % . Manifestement , une grande partie du terrain ingrat qui changeait ainsi de main, était aussi peu agréable à voir aux gens qui l'achetaient qu'à celui qui passait devant. Les acquéreurs ne comptaient pas y vivre ; il n'était pas facile de supposer que quiconque le ferait jamais ; mais ces considérations étaient théoriques . La réalité étaient que ces biens douteux gagnaient en valeur tous les jours et pouvaient être vendus avec un solide bénéfice , quinze jours après. C'est là un autre aspect du climat spéculatif : au fur et à mesure que le temps passe , la tendance diminue à voir au – delà du simple fait de la valeur croissante et jusqu'aux raisons qui l'expliquent . Et il n'y a pas de raison pour qu'on le fasse tant que le flot des gens qui achètent avec l'espoir de vendre avec profit continue à augmenter à un rythme suffisamment rapide pour maintenir les prix .
Tout au long de 1925; la chasse aux richesses sans efforts amena en Floride des gens dont le nombre s'accroissait à souhait. Chaque semaine davantage de terres étaient partagées. Ce qu'on appelait de façon approximative le rivage s'étendit à dix , quinze ou vingt – cinq kilomètres du bord de mer le plus proche. Les faubourgs se trouvaient à une distance étonnante de la ville. Comme la spéculation s'étendait vers le nord, un Bostonien entreprenant , Mr Charles Ponzi , fit naître un quartier résidentiel <>. Il se trouvait à peu près à cent kilomètres de la ville . Par ailleurs, Ponzi croyait en de bons quartiers bien compacts : il vendit , <>, qui se situaient à <>- la ville ( c’était le cas pour Nettie ) n’existait pas ! La congestion de la circulation pénétrant dans l’Etat de la Floride devint telle qu’à l’automne de 1925 , les chemins de fer furent obligés d’interdire
le transport des marchandises les moins nécessaires ( y compris des matériaux de construction pour le développement des quartiers nouveaux ). Les valeurs montaient miraculeusement . Dans un rayon de de soixante kilomètres autour de Miami , des lotissements en bord de mer atteignaient de 15 000 à 25 000 dollars et des sites plus ou moins côtiers de 20 000 à 75 000 dollars.
Cependant , au printemps de 1926 , la source de nouveaux acquéreurs, si essentielle pour que les prix continuent de monter , commença à se tarir . Comme en 1928 et 1929 devaient le monter , l’élan donné par une bonne ,hausse ne se dissipe pas en un instant . Durant une partie de 1926, l’éloquence des vendeurs s’amenuisa ( même la voix résonna de William Jennings Bryan, qui avait autrefois tonné contre la croix d’or, avait été enrôlée dans la tâche de vendre des marécages) . Mais on ne laisse pas la hausse s’effondrer sous l’effet de s a force propre . A l’automne de 1926 , deux ouragans montrèrent , selon les termes de Frederick Lewis Allen, » ce qu’un doux vent des Tropiques pouvait faire quand il prenait un bon élan des Antilles >> Le pire de ces vents tua, le 18 septembre 1926, quatre cents personnes , arracha les toits de milliers de maisons et amassa des tonnes d’eau et un certain nombre de yachts élégants dans les rues de Miami. Tout le monde s’accorda à penser que la tempête avait provoqué un pause salutaire pour que la hausse se calme , bien que sa reprise fût reprise tous les jours. Dans le Wall Street Journal du 8 octobre 1926 un certain Peter O . Knight , un des responsables de la compagnie aérienne Seaboard , convaincu de l’avenir de la Floride , reconnut que quelques dix- sept ou dix – huit mille personnes avaient besoin d’aide . Mais il ajouta : <> Il exprima des inquiétudes sur le fait que demander à la Croix – Rouge de l’aide à cause de l’ouragan causerait <> .
Cette réticence à concéder que la fin est arrivée correspond également au schéma classique. La fin était bien là pour la Floride. . En 1925, les virements bancaires de Miami s’élevaient à 1 066 528 000 dollars ; vers 1928, ils étaient descendus à 142 364 000 dollars . Les cultivateurs qui avaient vendu leurs terres à un joli prix , et qui se faisaient des reproches en les voyant se vendre ensuite pour le double , le triple, le quadruple , du prix d’origine , les retrouvèrent parfois, grâce à toute une succession de défauts de paiement. Quelquefois, ces terres étaient découpées en rues aux noms éloquents, équipés de réverbères et chargées d’impôts et d’une côte foncière représentant plusieurs fois leur valeur courante.
Le boom de la Floride fut la première indication de l’atmosphère des années Vingt et cette conviction que DIEU voulait que la classe moyenne américaine s’enrichît . Mais que cette atmosphère ait survécu à l’effondrement de l’Affaire de la Floride est encore plus remarquable . Il était admis par tous que les choses étaient en déconfiture en Floride . Alors que le nombre de spéculateurs était certainement faible par rapport à la participation au marché financier quelques années plus tard , il y avait dans presque tous les milieux quelqu’un de connu pour avoir <> en Floride. Pendant un siècle, après l’effondrement de l’ Affaire des Mers du Sud , les Anglais considéraient avec suspicion les sociétés par actions les plus estimables. Mais , tandis que le boom de l Floride s’effondrait, la foi des Américains en un enrichissement rapide et sans effort dans le domaine financier devenait tous les jours plus évidente.
J-K GALBRAITH _ La crise économique de 1929
il y a quelques temps, nous avions discuté sur le blog de l’opportunité d’aller à la rencontre du public en passant par les médias;
on avait conclu qu’il fallait le faire, mais en gardant notre libre arbitre, et nous permettre de juger sur pièce à chaque fois;
cette expérience-ci aura donc été un très grand succès, au regard de l’applaudimètre ;
il n’empêche que l’émission était organisée comme un traquenard, où l’invité a moins de temps de parole que celui qui invite et qui se met lui-même en valeur;
j’en tire comme conclusion qu’il faut rayer Colombani de la liste des personnes fréquentables; qu’il faudra négocier, pour les prochaines interventions, les temps de parole; on ne peut pas descendre en dessous de 2/3 pour l’invité; 1/3 pour celui qui invite;
il ne faut pas avoir peur; le rapport de force est désormais en notre faveur; si nos conditions ne conviennent pas, on ira ailleurs;
à Mr Auspitz,
Je suis complètement d’accord, avec vos conclusions, l’intérêt de la présence de Mr Jorion à cette émission a eu néanmoins le mérite d’une douche bien froide pour deux participants « autorisés » d’eux – mêmes sur France Culture, alors qu’ils répandent à longueur d’années, l’esquive imbécile , face aux réalités les plus évidentes. Ce ronron au fil du temps , c’est transformé en Rumeur d’incompétence , à défaut de Monde, .. et beaucoup d’auditeurs l’ont entendu…..
l’immobilier commercial francais va sans nul doute souffrir également.