Sur la première partie (concernant l’intuition / guidance), ne serait-ce pas un autre effet des neurones miroirs ? Un degré…
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Sur la première partie (concernant l’intuition / guidance), ne serait-ce pas un autre effet des neurones miroirs ? Un degré…
Et encore vous êtes très en deçà de la Vérité ! Poutine est le dernier humaniste avant l’avènement des Ténèbres…
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24 réponses à “The Guardian : La robotisation va entraîner une recrudescence de l’esclavage en Asie du Sud-Est, par Annie Kelly”
Point de vu très intéressant, décentré sur les pays dit « émergents ». Plus près de chez nous, le mot d’ordre dans les « grandes entreprises » ou les organisations publiques est le numérique, la dématérialisation, la flexibilisation, avec l’adjectif de la nov’langue dorénavant très à la mode, « l’agilité ». Dans le tertiaire et les activités associées, les lieux de travail en sont à l’open-space, mais plus à la grand-papa avec des bureaux dit « paysagers », mais au « flex desk ». Entendre par là, pas d’attribution fixe de bureau, mais des plateaux où au fil des arrivées, les employés se « plug » sur tel ou tel bureau disponible. A la clé, une évidente économie de surface, car il est évidement prévu d’avoir un nombre de poste inférieur aux effectifs pleins, mais surtout, la possibilité de réorganisations perpétuelles, relocalisations, de turnover et de variation d’effectifs, dans des conditions très facilités. Car par exemple, la suppression d’un service ou d’une partie de l’effectif pour des suppressions d’emplois, ne pose pas trop de difficulté d’aménagement (le casse-tête des DRH) dans une telle configuration, et réduit la résistance des salariés parcellisés. A paris par exemple, une telle évolution devient perceptible au regard des milliers de mètres carré de bureaux laissés vacants, et pose de plus en plus une question de fond aux aménageurs et urbanistes, pour réfléchir à des solutions pour la reconversion de ces espaces…..
Y’a du vrai. De toute façon, prévoir et annoncer le pire, surtout pour les femmes et pas seulement au travail, ce n’est ni nouveau, ni original.
Reste que cet article est une super promotion pour « Verisk Maplecroft ». Dans le temps, la pratique s’appelait « publicité rédactionnelle ». La dénomination a changé. Le risque de déconsidération journalistique demeure.
Faudrait chuchoter en douce à Annie Kelly que son emploi aussi est menacé. Toujours le même problème: voir haut et loin s’oppose au nez sur le guidon, ou la paille et la poutre. D’un autre côté, les recherches journalistiques acharnées d’ Annie Kelly ont du se limiter à la communication d’un rapport gratuit genre teaser où « Verisk Maplecroft » montre son savoir-faire potentiel sans rien révéler de vraiment juteux.
Pas la peine de traduire:
Verisk Maplecroft offers a multi-award-winning portfolio of global risk analytics; interactive mapping; country and commodity risk research; and advisory services to help financial services firms understand the fast-changing geo-political landscape in order to minimise their risk exposure and identify investment opportunities.
En effet, pas la peine de traduire ; un concentré de mots-clés sont là ; avec en tête, le mot « risk », et de bons mots comme « fast-changing geo-political landscape »….so good ! Et puis cette équation de base, pour tout « businessman » : minimiser les risques et maximiser les profits, ou autrement dits, les « investment opportunities »…..Par ici la monnaie ! On verra d’ailleurs bientôt que les pays où les emplois seront les plus menacés de disparition, seront les pays où la cotation sera la plus élevée pour des « investment opportunities » ; élémentaire mon cher Watson. Le Vietnam est apparemment bien placé…
Vous aviez publié une démonstration de l’assistant téléphonique de google il n’y a pas si longtemps. Les développements réalisés dans ce domaine (secrétariat/bureautique, l’expression exacte m’échappe) vont mettre le bronx dans un pays comme les Philippines où plus de 20 millions d’emplois sont dépendants des revenus de ce secteur d’activité (de près ou de loin). A part la loi martiale et/ou la gratuité pour « l’essentiel », je ne pense pas qu’ils trouvent de solution miracle, et le problème va arriver d’ici 2 à 3 ans, peut-être moins… c’est court.
Une variante du scénario numéro 4 où une partie de la plèbe tombe en esclavage.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/six-scenarios-dun-monde-sans-travail
Où l’on devrait commencer sérieusement à repenser ensemble et sans doute mondialement :
Travail , revenu , retraite , protection sociale et santé , fiscalité , démographie, égalité homme-femme , protection des enfants, éducation et formation , écologie , péréquation mondiale et migrations , usages du temps .
Mais il faudra sans doute se peler tous les autres pires scenarii , plus ou moins guerriers et autarciques , avant que l’évidence ne prenne le pouvoir .
Si elle a le temps .
Monsieur Profit , Madame Benefit et leurs créatures ( créations ? ) + ou – mercenairisés accapareront ( accaparent ! ) déjà le Bonheur , l’Optimisme et iront vivre dans des Paradis fiscaux pourvus de banques d’organes ( mais si ! ) ou dans un train perpétuel ou éventuellement sur une autre planète : »on » en a les moyens ou pas !
La Nouvelle Géologie : anthropocène , capitalocène , pétropoléocène , enarcocène etc avec leurs plans déjà scénarisés
Vous n’auriez pas un « Gabriel » dans vos relations ?
Bonjour,
Apparemment au « Guardian » cela les préoccupe la robotisation….Il y a quelque jour, ils avaient fait un interview de Joe Kaeser, le pdg de Siemens, qui parlait de la prochaine révolution industrielle. Pour lui, si les gouvernements et les entreprises ne se préparent pas , on va vers une catastrophe sociale. Quand celui qui le dit, est le chef de l’une des plus grande société au monde dont un des métiers est de préparer les entreprises à la digitalisation, on peut se poser des questions…… Ces personnes savent ce qui se prépare et elles connaissent le potentiel technique qu’on va pouvoir proposer aux entreprises. On n’est pas dans de la science fiction comme aime le rappeler les adorateurs de BFM TV pour ne surtout pas regarder la vérité en face ce qui pourrait remettre en cause leur « sainte » conviction économique….
Article: https://www.theguardian.com/business/2018/jul/15/global-workforce-will-be-decimated-by-fourth-revolution-says-siemens-boss
Quand je lis ce genre d’article, il me vient ce scenario : Robotisation >> Bastion de travailleur pauvre >> populisme >> nationalisme >> mise en place de dictateur >> guerre >> destruction d’une partie de l’humanité >> survivant >> émergence d’une société post capitaliste>> début d’un nouveau cycle qui engendrera aussi ses problémes et rebelote on refait un tour….
L’homme n’agit que dans la souffrance. C’est triste mais l’histoire nous l’a souvent montré.
Il y a probablement d’autres scénarios possibles et surtout il n’est pas tenu compte de la diminution des ressources naturelles ni de l’évolution du climat…
Exemple:
Les multi-milliardaires constatant qu’ils n’ont plus besoins des milliards de pauvres qui encombrent la planète pourraient s’installer dans les régions restées les plus vivables. Comme ce sont des robots qui fabriquent et entretiennent les robots et aussi des robots qui s’occupent de les protéger en tenant les pauvres à l’écart, ce très petit nombre de milliardaires pourrait se satisfaire d’un espace très restreint et d’une part des ressources naturelles encore disponibles. Ça me semble être pour eux une solution plus facile que de tenter d’aller s’installer sur la planète Mars.
Reste à savoir si malgré le climat, le manque de ressources, les guerres, les famines, les épidémies et autres catastrophes naturelles, quelques millions de pauvres parviendraient à subsister de l’autre coté du mur avec les techniques « primitives » utilisées avant l’ère industrielle.
Il semble que certains pensent déjà à ce genre de solutions: How tech’s richest plan to save themselves after the apocalypse – https://www.theguardian.com/technology/2018/jul/23/tech-industry-wealth-futurism-transhumanism-singularity (Guardian 24 juillet 2018)
Saskia Sassen avec son livre « EXPULSIONS » paru en 2016, a trouvé le terme juste et simple à comprendre pour évoquer les transformations à l’oeuvre actuellement sur la planéte.
EXPULSION est bien le mot générique qui traduit ce point central autour duquel tout tourne et tout bascule.
Dans des domaines aussi divers que l’habitat, les territoires, les métiers, le capitalisme EXPULSE ce qui n’est pas rentable selon ses critères ou EXPULSE pour prendre possession de ce qui représente justement une richesse à exploiter.
L’EXPULSION est la matrice de ce système qui s’étend et recouvre de son ombre chaque jour un peu plus d’espace. EXPULSION de l’habitat avec les subprimes, EXPULSION de communautés entières en Amérique du sud, en Afrique ou en Asie… Aujourd’hui, en France, la vente des barrages hydrauliques au secteur privé n’est qu’une variante de ce phénomène d’EXPULSION, tout comme certains droits acquis sont expulsés du registre des protections sociales.
Sinon, les lecteurs du blog Paul Jorion ne seront pas dépaysés à la lecture de :
http://hervey-noel.com/declinaison-le-travail-a-l-agonie/
Bonsoir,
Dans l’agriculture française, les emplois manuels ne sont pas valorisés, il y a pourtant du travail. C’est vrai que la terre est basse, il y a trop de jeunes qui se lancent vers des études longues et coûteuses pour devenir gestionnaires.
Pourquoi les lois européennes et francaises defavorisent elles les agriculteurs ?
Selon les statistiques nationales le nombre d’agriculteurs diminuent et les superficies augmentent par unité d’exploitation.
Je ne connais pas la situation économique et sociale des populations de l’Asie du Sud Est,
Il leur faut donc écouler leur production de robots.
Une solution harmonieuse est pensable par d’improbables destins comprenant la vertu de la gratuité pour l’indispensable. Ainsi Djokovic a ouvert un restaurant gratuit pour les sans-abri, car, dit-il, «J’ai gagné assez d’argent pour nourrir la Serbie», faisant plus confiance en sa propre capacité de redistribution qu’à l’Etat, englué dans l’ancien monde.
S’il faut être sportif de très haut niveau , gagner des sommes insensées , pour faire l’aumône à autrui et se blanchir la conscience citoyenne à « bon compte » , je ne suis pas de la partie !
Autres approches :
1- des populations sans travail qui cherchent des issues pour survivre , ça a presque toujours donné , et donne encore , la naissance de maffias managées par des individus sans autre compétence que de faire leur beurre par la violence sur la misère humaine : prostitution , drogues , trafic humain y compris d’enfants , esclavages , spéculation licite ou pas , bitcoin . La motivation et le but sont toujours les mêmes : faire de la « richesse » (et du pouvoir ) à partir de « rien » de socialement utile .De ce point de vue capitalisme libéral et maffias ont maintenant les mêmes fondements , et il n’est pas sans raison que l’un fasse appel à l’autre en tant que de besoin .
La démocratie ( la survie et la vie sociale) a deux ennemis mortels : le capitalisme financier libéral ET les maffias .
2 – Imaginons le temps advenu des gratuités , du Bancor , de la suppression de la spéculation , du travail réduit à presque rien grâce aux robots , du programme socialiste de Paul Jorion, de l’amour et la tendresse selon Octobre , de la sagesse selon PYD , de l’art selon Hervey, d’un environnement en cours « d’assainissement » selon au moins deux commentateurs habituels , ( je dois en oublier ..) , comment fonctionne la société humaine , politique , culturelle , charnelle ( je dois en oublier…) ? Qu’est ce qu’on fait depuis qu’on n’a plus la machine à café du boulot pour échanger les choses essentiels ?
« essentielles » » Même si les choses sont neutres .
Bonjour juannessy
L’exemple individuel peut donner des idées…. C’est plus prometteur que celui qui se gave de caviar.
Bonjour Armelle ,
Content de noter le retour de voix féminines !
Mais , sur ce coup là, charité de riches et fondations privées plus ou moins défiscalisées , je ne vous suivrai pas , car il n’y a pour moi pas d’autre Providence saine que celle d’une puissance publique démocratique .
Ce qui n’empêche pas d’être réellement généreux si on en a le moyen et l’occasion .
Je précise , par précaution , que « machine à café » n’est qu’une métaphore de socialisation ( humaine , politique , syndicale, associative …) par les lieux , temps et liens concrets par le travail .
Après avoir détruit des milliers d’emplois agricoles, accompagné le suicide des agriculteurs français on achète des brevets de robotisation.
La machine assiste les pauvres agriculteurs et détruit les petits agriculteurs. Quant à la classe politique qui ne connait pas grand’chose dans ce domaine si ce n’est que leur image et encore se connaît elle vraiment ?. A quoi sert les élus ?, que defendent ils ?
» Les entreprises peuvent soutenir qu’elles ne sont pas responsables des effets d’entraînement de la montée en puissance de l’automatisation… »
Comme d’habitude, les entreprises ne sont responsables de rien, sauf d’assurer la rentabilité maximale aux détenteurs de capitaux. Le reste? Externalités négatives, mon cher, externalités négatives…
Ce qui montre l’urgence de sortir du culte de l’entreprise, vieille lune héritée du XVIIIe siècle, qui n’est en rien l’instance capable d’organiser une vie sociale.
Par ailleurs, il y a quelque chose d’assez savoureux à constater que la production de ce papier a été réalisée… via un robot.
Ces jours-ci encore, un représentant du Medef affirmait « il ne faut pas oublier que ce sont les entreprises qui créent des emplois ». Et le journaliste en face ne lui a pas apporté la contradiction. S’il faut même expliquer aux journalistes, ce qu’est un mensonge !
Bonjour,
L’entreprise par elle même ne crée pas d’emploi. Elle a simplement une forme juridique qui lui permet d’exister.
L’emploi est une force de travail qui permet l’existence économique de l’entreprise. L’entreprise peut exister sans salarié et je ne pense pas que la robotisation puisse remplacer un ou plusieurs salariés. Quant au robot; il peut fonctionner 24h/24 et de plus ne fait jamais grève
Les journalistes font partie du mensonge – pas tous, il y a heureusement quelques exceptionsmais, mais la majorité adopte le langage de son maître.
Ce monde commence à ressembler au livre prophétique « Le rapport Lugano » de Suzan Georges (2000) En gros, les puissants et les riches, pour maintenir le système, doivent éliminer les personnes inutiles, improductives! Et comme nous entrons en plus dans une période de rareté des ressources… (pétrole !) Cette idée commence à faire son chemin de manière insidieuse mais réelle… Quid si avec la robotisation dans le futur, le chômage se développe énormément ? Quid si à cause de cette robotisation, une tension apparaît au niveau des ressources ?