D’autres personnes analysant l’économie et la finance comme moi

On me demande parfois : « Quels autres économistes analysent l’économie et la finance comme vous ? ».

Ma réponse : « De plus en plus souvent, Bruno Colmant. Mais à part ça… ».

Cela dit, il y a d’autres personnes qui voient les choses de la même manière que moi, mais pas plus que moi, elles ou ils ne sont économistes. Un exemple, The Juice Media :

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17 réponses à “D’autres personnes analysant l’économie et la finance comme moi

  1. Avatar de timiota
    timiota

    Je ne connaissais pas l’abréviation AF « As F*ck ».
    On pourrait aussi appeler cette vidéo « chronique de l’Enrichistan », ce pays de cocagne de l’actionnaire.

  2. Avatar de timiota
    timiota

    Ah, plein d’allusions, je comprends l’Australien Governement, « Alien » et pas juste une coquetterie.
    C’est vraiment top.
    La Reverse Bank, magnifique résumé.

  3. Avatar de Garorock
    Garorock

    C’est tout en anglais!!
    Donc tout ce que je peux en dire pour l’instant – et qui ne fera pas avancer le schmilblick ​​​ – c’est que cette jeune me paraît aussi sympathique que Sophie Binet.
    Qu’on lui donne un chapeau!
    😎

    1. Avatar de Guy Leboutte

      Garorock

      …et une moustache ?

    2. Avatar de Guy Leboutte

      @Garorock

      Traduction automatique:

      Une fois la vidéo lancée, cliquer sur « Sous-titres » , ce qui donne « Anglais », puis sur « Paramètres » .

      Là, descendre vers « Traduire automatiquement », et descendre jusqu’à « Français ». Reprendre alors si besoin au début de la vidéo, et c’est parti.

      Toutes les vidéos suivantes seront traduites aussi.

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Ha oui. Merci Guy. J’avais zappé « traduire automatiquement » dans le menu…
        Autant te dire que c’est pas moi qui vais écrire l’algo du minou No 5!
        😎

  4. Avatar de Garorock
    Garorock

    https://www.youtube.com/watch?v=446ITAWjMls
    Sophie Binet « Le pouvoir se radicalise » sur Médiapart.
    Cette jeune femme et pas cette jeune….

  5. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Plus de 5 ans que « Honest Government ad » insulte les citoyens australiens sans aucune réaction de leur part.
    Une démocratie comme Manu en rêverait.

    1. Avatar de Ar c'hazh du
      Ar c’hazh du

      Le Juice Media montre comment le Gouv. Aussie insulte les citoyens et tente de les en informer d’une manière jubilatoire.

      Le ton est faussement enjoué, délicieusement ironique et l’équipe pratique toutes les tech. de com. dont nous sommes saturés depuis des années dans les « séminaires d’entreprises » et autres situation d’endoctrienment néo-lib.

      On retrouve ça aussi dans les niouz des films Robocop et Starship Trooper, sf que là c’est pas du cinoch, c’est la vraie vie !

      Le rêve serait d’avoir ce même genre de publication en France à chaque « réforme » gouvernementale, à chaque recul des libertés individuelles, à chaque déclaration fascisante d’un préfet ou autre « dépositaire de l »autorité publique ».

      Y’avait les gignols, on les a fait taire.

  6. Avatar de timiota
    timiota

    Un mouvement anticapitaliste pourrait-il se baser sur le simple concept
    « bancalenvers » (Reverse Bank).
    Après tout, il suffirait que l’état exige les statistiques (anonymes) de combien de $ (Y) a été versé à un individu de quelle fortune (X), et de pénaliser les banques qui accroissent statistiquement les ratio Y/X pour les gros X (les fortunés), suivant l’adage « on ne prête qu’aux riches » (« et avantageusement »).
    (?)
    (c’était un peu la ligne d’horizon de mes billets « Piektty-Gattaz » de 2015 …)

  7. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    « On » remet le couvert :

    https://www.lalibre.be/economie/placements/2023/05/11/la-banque-americaine-pacwest-plonge-de-plus-de-20-a-wall-street-QRQUGEURFZFXBAEUAU5IZUENAE/

    … » PacWest avait déjà été secouée à Wall Street quand elle avait indiqué le 3 mai, deux jours après la chute de First Republic, qu’elle examinait « toutes les options stratégiques ».

    Le message se voulait alors rassurant, PacWest indiquant ne pas avoir enregistré de retraits exceptionnels.

    Mais dans un document boursier jeudi, PacWest a reconnu que « ces informations (avaient) renforcé les craintes de (ses) clients quant à la sécurité de leurs dépôts ».

    Résultat: au cours de la semaine qui s’est terminée le 5 mai 2023, ses dépôts ont baissé d’environ 9,5%, la majeure partie de cette baisse s’étant produite les 4 et 5 mai.  » …

    ((possible doublon?…auquel cas : « nepaspublier »))

  8. Avatar de Guy Leboutte

    Super pioche, Paul !
    Je diffuse et cite ma dette à « l’infatigable Paul Jorion« . :))
    https://condrozbelge.com/2023/05/11/les-turpitudes-du-logement-et-autres-plaisirs-en-terres-neo-liberales/

    1. Avatar de Paul Jorion

      Il y a chez moi une véritable satisfaction à constater qu’an après an, par progrès parfois imperceptibles, je monte dans votre estime 😉 .

      1. Avatar de Guy Leboutte

        Vous m’en voyez heureux !
        Ne vous méprenez pas: mon estime vous est acquise, sans que pour autant je sois d’office d’accord comme certains ici (en quoi ils m’irritent), avec la moindre de vos considérations.
        Si je consulte votre blog, c’est qu’il me nourrit, et c’est un plaisir d’avoir l’occasion de vous le dire.
        Tout ceci est vrai, et je signe, pas d’un pseudonyme vous l’avez remarqué.
        Etc.
        …Ha ha !

  9. Avatar de CORRE
    CORRE

    Steve Keen (debunking economics) un Australien moins sexy, et donc son traducteur français Gael Giraud, Frédéric Lordon pour la constance dans les convictions, et David Graeber.

  10. Avatar de Paul Jorion

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/15/le-macronisme-n-est-pas-violent-par-hasard_6173388_3232.html

    « Le macronisme n’est pas violent par hasard »
    TRIBUNE
    Collectif

    Quatre intellectuels dénoncent, dans une tribune au « Monde », le projet politique d’Emmanuel Macron, qui, selon eux, met à mal la démocratie afin de servir le marché.Publié aujourd’hui à 08h00 Temps deLecture 4 min.
    Offrir l’article

    On dit beaucoup de mal d’Emmanuel Macron à propos du passage en force de la réforme des retraites, mais on oublie qu’il est l’homme de la situation, dont la fonction historique aujourd’hui consiste à poursuivre un projet qui le dépasse. Expliquer l’impasse du pouvoir actuel par l’occasion qu’offre la Ve République de recourir à des moyens non conformes au libéralisme politique ne suffit donc pas : le 49.3 n’est ici que l’arme générique d’une guerre à la fois plus spécifique et plus large, comme le sont d’ailleurs les forces policières et leurs usages immodérés de la violence.

    Il est urgent que l’on comprenne bien en quoi le néolibéralisme, à ne pas confondre avec la non-intervention de l’Etat, est la pratique gouvernementale d’une guerre civile contre la démocratie, au sens où Michel Foucault avançait que « la guerre civile est la matrice de toutes les luttes de pouvoir, de toutes les stratégies du pouvoir ».

    Le néolibéralisme est né au tournant des années 1930 avec l’objectif de mettre en place un ordre politique qui garantirait les « libertés économiques ». Il fallait « rénover le libéralisme » en faisant de l’Etat la membrane protectrice de la concurrence marchande, la politique du laisser-faire des libéraux classiques et leur doctrine de l’Etat minimal ayant échoué à préserver le marché du dangereux désir d’égalité des masses.

    Dès le départ, les thuriféraires du néolibéralisme ont ainsi explicitement identifié l’un des principaux problèmes qui menaçaient leur projet de fluidification du marché par l’Etat : la démocratie, toujours susceptible de mettre en danger le fonctionnement du marché. Leur stratégie politique, qui trouve ses racines dans une démophobie profondément réactionnaire, est restée invariable de Hayek à aujourd’hui. Elle consiste à neutraliser toutes les forces qui s’attaqueraient au principe de la concurrence en se prévalant de la justice sociale, dénoncée comme un mythe.

    Mais est-il légitime de parler de « guerre civile » pour décrire la mise en place de l’Etat fort néolibéral contre les forces sociales et politiques hostiles au capitalisme ou simplement désireuses de plus d’égalité et de solidarité ?

    L’aggravation des crises
    A cet égard, l’histoire des relations entre la doctrine néolibérale et la pratique gouvernementale ne trompe pas. Dès 1927, l’économiste Ludwig von Mises (1881-1973) applaudit, à Vienne, lorsque les pouvoirs d’urgence donnés à la police pour réprimer une manifestation ouvrière firent 89 morts. Les trois Prix Nobel d’économie Friedrich Hayek (1974), Milton Friedman (1976) et James Buchanan (1986) se réunirent, à la Société du Mont-Pèlerin, un groupe de réflexion libéral, pour célébrer, en 1981, la dictature du Chilien Augusto Pinochet, au faîte de sa répression.

    Margaret Thatcher (1925-2013), qui correspondait avec Hayek, fit de son livre La Constitution de la liberté (1960) la bible du Parti conservateur : elle réprima militairement la grève des mineurs de 1984-1985 (trois morts et plus de 20 000 blessés) et s’attaqua durement aux émeutes urbaines des Noirs et des Indo-Pakistanais, tout en laissant l’extrême droite ratonner librement.

    Le macronisme n’est donc pas violent par hasard. Il n’utilise certes pas les moyens meurtriers des dictatures néolibérales d’Amérique latine, mais il ressemble de plus en plus au thatchérisme. En tout cas, il est conforme à cette stratégie de neutralisation de la puissance de décision collective quand cette dernière s’oppose à la logique du marché et du capital.

    Sa particularité historique tient à ce qu’il radicalise la logique néolibérale à contretemps dans une période où tous les signaux sociaux, politiques et écologiques sont au rouge, de sorte qu’il ne peut qu’aggraver toutes les crises latentes ou ouvertes. Le résultat est devant nous : les raidissements convulsifs de M. Macron engendrent des résistances massives et déterminées de la société.

    Emmanuel Macron croit utile à sa cause de jouer les défenseurs de l’« ordre républicain ». Dénoncer « les factions et les factieux », comme il l’a fait lors de son entretien télévisé du 22 mars, n’a d’autre sens que de fabriquer de l’ennemi à l’intérieur même de la société, selon une tradition bien établie des auteurs néolibéraux.

    C’est là un aspect et un ressort essentiel de toute guerre civile. Avec le néolibéralisme contemporain, cette « ennemisation » vise tous ceux qui, à travers leurs visions du monde, leurs formes de vie ou leurs luttes, paraissent aujourd’hui menacer la logique du marché ou le « monopole de la violence de l’Etat », des « islamo-gauchistes » aux « postcoloniaux » en passant par les « wokes ».

    Puissance de coalition
    Avec l’intention affirmée de dissoudre Les Soulèvements de la Terre ou de mettre en place une « cellule anti-ZAD », ce sont maintenant les termes d’« écoterrorisme » et d’« ultragauche » qui vont être systématiquement utilisés pour neutraliser toute critique de l’écologisme de marché du gouvernement. Même la Ligue des droits de l’homme est dans le collimateur, c’est dire où nous en sommes de la très grave régression en matière de démocratie.

    Un tel vertige dénonciateur présente l’immense intérêt de constituer celles et ceux qui dénoncent les diverses formes d’inégalité et de prédation en ennemis de la République, et de maintenir la croyance en la fonction pacificatrice de l’Etat, niant précisément par cette opération la guerre menée par cet Etat contre les adversaires de l’ordre néolibéral.

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le black bloc, expansion d’une tactique d’ultragauche controversée

    Mais derrière le « chaos » que Macron a déclenché, il convient de déceler l’autre monde que portent en eux les « factieux ». En quoi la défense d’une vie digne pour les travailleurs les plus âgés et les futurs retraités et la défense de la nature contre des projets destructeurs offrent-elles aujourd’hui une rare puissance de coalition ? Parce qu’en chaque cas, il est question d’une vie désirable et d’un monde habitable, inconciliables avec la subordination de la vie et la domination du monde par le capital et son Etat.

    Il faudra s’y faire : devant l’urgence des crises, les logiques du commun et du capital apparaissent comme irréconciliables au plus grand nombre. En ce sens, le refus présidentiel et gouvernemental de tout « compromis » avec les syndicats traduit exactement cet état de guerre civile dont la grande masse de la population est la cible.

    Pierre Dardot, philosophe, chercheur à l’université Paris-Nanterre ; Haud Guéguen, maîtresse de conférences en philosophie au Conservatoire national des arts et métiers ; Christian Laval, professeur émérite de sociologie, université Paris-Nanterre ; Pierre Sauvêtre, maître de conférences en sociologie à l’université Paris-Nanterre. Ils ont coécrit « Le Choix de la guerre civile. Une autre histoire du néolibéralisme » (Lux, 2021).

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