Économie politique de la régulation, le défi monétaire de la transition écologique et sociale, par François Rossier

Illustration par ChatGPT 4o

Économie politique de la régulation, le défi monétaire de la transition écologique et sociale

Les conséquences du changement climatique se renforcent chaque jour mais les solutions pour financer la transition écologique et sociale restent encore floues. Les estimations varient mais il manquerait environ 4.200 milliards de dollars chaque année jusqu’en 2030 pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Ces financements ne viendront pas du secteur public dont les finances sont souvent exsangues mais essentiellement du secteur privé en faisant appel au marché et au crédit. Cependant, en raison de l’incertitude sur les risques et les longues maturités nécessaires pour amortir de tels investissements, peu de projets trouvent grâce auprès des investisseurs d’impact. Des solutions combinant financements publics et fonds privés existent mais pour être viables, doivent mobiliser des montants importants, ce qui exclut, pour l’instant, de prendre en compte des besoins plus limités ou plus fragmentés. En dessous de 1 million d’euro, il est difficile de finaliser une telle transaction.

Pour y parvenir, une nouvelle économie politique doit être inventée et cette situation offre l’opportunité de repenser le rôle de la banque centrale.

A l’origine de la monnaie

Les premières formes de monnaie ont vu le jour, notamment en Mésopotamie, il y a plus de 4.000 ans. Dans toute communauté, les humains reçoivent, donnent et rendent la vie. Le don, à l’origine de la vie, fait place à des relations d’endettement qui se transmettent de parents à enfants et sont au principe de la reproduction sociale. Ces dettes de vie se transmettent entre générations et constitue le « capital-vie » de la communauté qui, s’il venait à être entamé, doit être restaurer par une compensation.

Le sacrifice est ce qui permet de restituer ce don initial reçu des dieux. La découpe des victimes humaines ou animales offertes et le décompte des dons aux divinités segmentent les richesses en unités convertibles qui, de substitutions en substitutions, deviendront monnaie. L’existence de monnaie dans les sociétés les plus différentes permet de supposer qu’il s’agit d’un invariant culturel majeur, une exigence nécessaire au rétablissement d’un équilibre toujours fragile.

La confiance en l’État et le rôle de la monnaie

Lorsque la puissance de protection est concentrée dans une institution centrale comme l’Etat, la dette de vie devient dette sociale, expression financière de la pérennité de la communauté. La monnaie fait partie intégrante du système politique et est décrétée par le gouvernement de la cité.

Dans l’Antiquité, le sceau apposé sur les pièces d’or trouve son origine dans des conceptions totémiques où le sceau témoigne de l’appartenance au clan. Le sceau, signe de propriété, symbole sacré, fonde le crédit accordé à la monnaie.

Le découplage entre la valeur monétaire et la valeur pondérale des métaux est à l’origine des réformes monétaires. La première réforme monétaire a été celle de Hippias à Athènes en 527 av. JC pour augmenter les ressources de la cité en guerre contre l’empire perse.

Un nouveau paradigme pour les Banques centrales

L’inextricable endettement public et privé, en croissance constante et sans solutions d’assainissement crédible à court terme, offre l’opportunité de repenser le rôle de la banque centrale qui, à ce jour, a pour priorité de maintenir la stabilité des prix. Si selon Aristote, fixer un prix, revient à « révéler » un rapport de force sociale (cf. la parabole de l’architecte et du cordonnier), contrôler les prix signifie, in fine, « figer » les rapports de forces sociaux.

En substituant au contrôle des prix, une régulation homéostatique de la circulation monétaire, on permettrait une refonte « paradigmatique » du rôle de la monnaie et des liens qu’elle permet au sein de la communauté.

Grâce à la digitalisation des transactions, la banque centrale pourrait garantie une circulation fluide de la monnaie, afin d’injecter ou de retirer, en temps réel, la « trésorerie » nécessaire afin que personne ne se retrouve en défaut de payement.

Informée par une multiplicité de capteurs et de senseurs, la banque centrale serait en mesure de préserver, coûte que coûte, ce précieux équilibre entre secteur privé et public qui, s’il est rompu, peut conduire à la guerre civile.

L’inflation serait évitée en retirant des liquidités du système à l’aide d’une micro- taxe sur les transactions électroniques. Cette « micro-taxe », ajustable en fonction de plusieurs critères (montant de la transaction, lieu, statut socio-économique des parties impliquées, etc.), remplacerait tous les impôts et servirait à financer la transition écologique, la sécurité sociale et d’autres priorités publiques. Enfin, cette nouvelle institution serait dirigée par une gouvernance démocratique, élue par les citoyens tous les cinq ans. Sa mission principale serait de maintenir un équilibre entre l’injection et le retrait de monnaie. Pour renforcer la légitimité de ses décisions, une majorité de 60 % serait nécessaire.

Ce n’est pas parce qu’elle peut servir aux échanges qu’elle a de la valeur, mais c’est parce qu’elle est une incarnation de la communauté sociale qu’elle a une valeur d’échange. La monnaie est donc bien une représentation de la totalité sociale qui rend à chacun de ses membres ce qu’elle juge qu’il lui a donné.

Bruno Théret (Monnaie et dettes de vie, 2009).

Illustration par ChatGPT 4o

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17 réponses à “Économie politique de la régulation, le défi monétaire de la transition écologique et sociale, par François Rossier”

  1. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    « Grâce à la digitalisation des transactions, la banque centrale pourrait garantie une circulation fluide de la monnaie, afin d’injecter ou de retirer, en temps réel, la « trésorerie » nécessaire afin que personne ne se retrouve en défaut de payement. » ( François Rossier)

    Le Yuan numérique :

    Le yuan numérique, également connu sous le nom de e-CNY ou renminbi numérique, est une monnaie numérique de banque centrale de Chine (MNBC) émise par la Banque populaire de Chine.

    C’est une version numérique de la monnaie chinoise traditionnelle, le yuan fiduciaire.
    Il est entièrement centralisé et contrôlé par le gouvernement chinois

    Son intérêt :
    * On rentre dans une modernisation des paiements :
    avec des plateformes comme Alipay et WeChat Pay.

    * Ca réduit les coûts de transactions :
    Il permet de diminuer les coûts d’exploitation et d’augmenter l’efficacité des transactions.

    * Ca renforce le yuan : de part sa position future dans l’économie mondiale et de plus ça réduit la dépendance au dollar américain.

    * en accessibilité , il offre une solution de paiement numérique approuvée par l’État, accessible sur l’ensemble du pays

    Cependant :
    On rentre directement dans un contrôle complet gouvernemental des transactions financières et donc un contrôle économique global pour surveiller et réguler les flux financiers , donc de gérer la trésorerie en temps réel et minimiser les risques de défauts de paiement des personnes et des sociétés .

    En gros : une économie dirigée par l’Etat

    On avait les plans quinquennaux étatiques auxquels viendra dorénavant s’adjoindre le yuan numérique étatique

    Le e-CNY a été initialisé en 2014 en phase de développement .

    Début des recherches (2014)
    Conception achevée (2019)
    Lancement des premiers projets pilotes (2020) : Shenzhen
    Extension des tests (2021) : Shangaï
    Jeux Olympiques d’hiver (2022)
    Airdrops aux citoyens (2023): démocratisation de l’utilisation du e-CNY
    Généralisation interne et internationale (2024-2025) : avec la non utilisation du système SWIFT

    avec comme autre conséquence : le e-CNY pourrait devenir une nouvelle monnaie de réserve au détriment du $.

    https://cryptoast.fr/yuan-numerique-e-cny/
    https://en.wikipedia.org/wiki/Digital_renminbi#Internationally

    1. Avatar de Ludovic
      Ludovic

      “ Grâce à la digitalisation des transactions, la banque centrale pourrait garantie une circulation fluide…”
      Avez-vous vu la fluidité des transactions ce lundi 28 avril dans toute la péninsule ibérique ? Ça devrait faire réflechir pour tout ce qui fonctionne grâce à la fée électricité.

      1. Avatar de Hervey

        @Ludovic

        L’alternative serait de déplacer les villes à la campagne et à charge pour chacun de faire son potager, son bois pour se chauffer… élever vaux-vaches-cochons … et troquer pour le reste … qui ferait défaut.

        « Les jours heureux » : Tout un programme.

        1. Avatar de Hervey

          🙂 par monts et par vaux.

  2. Avatar de François Lécuyer
    François Lécuyer

    Le système de Bretton Woods bâti à la fin de la 2ème guerre mondiale a disparu en 1971 quand le président américain Nixon a decidé de l’inconvertibilite du dollar en or sur la base de 35 USD l’once d’or. Nous sommes rentrés dans le système des changes flottants et dans le règne du dollar comme monnaie mondiale. Les besoins de liquidités sont allés croissants avec la mondialisation et le développement des échanges. La production des USD pour satisfaire ces échanges a suivi et alimenté des déficits jumeaux budgétaires et de la balance des paiements américains nourrissant une dette publique insoutenable. Tout cela est connu et était analysé et prévu dès l’origine par plusieurs économistes (Triffin, Rueff, Allais…). Le privilège exorbitant du dollar devait aboutir à cette situation de crises en cascades, chaque fois plus grave, dont la dernière en 2007/2008. Quelle ampleur prendra celle qui vient? Au delà du financement de la TES il s’agit de la refonte du SMI. Dans ce cadre la e-money et toutes les innovations permettant de rétablir des équilibres seront à explorer car après la chute qui s’annonce devra venir très vite la reconstruction.

    1. Avatar de Francois Rossier
      Francois Rossier

      Supposons un pays unique avec une seule banque centrale. Il n’y a donc pas d’enjeu de taux de change.
      Actuellement, la banque centrale régule l’activité économique avec son taux directeur. Les banques commerciales se refinancent auprès de la banque centrale, financent des projets « bancables » et sur toutes ces activités du secteur privé, des impôts sont prélevés permettant de financer le secteur public et aussi de financer par la subvention les projets non bancables.
      Mon hypothèse est (1) que de nombreuses activités, qui seraient nécessaires pour accompagner la TES, ne constitueront jamais des projets bancables (trop petit, trop risqué, etc.), (2) que la TES induira forcément une réduction du secteur privé donc de la masse fiscale disponible, donc de la taille du secteur public. Et si les impôts augmentent trop, le secteur privé passe au gris.
      D’où l’idée que la BC injecte directement du cash là où il faut et qu’elle en retire quand c’est nécessaire afin d’éviter la surchauffe. Avec une gouvernance démocratique, le peuple gardera la confiance de la monnaie et elle pourra donc continuer à incarner la communauté.
      « Ce n’est pas parce qu’elle peut servir aux échanges qu’elle a de la valeur, mais c’est parce qu’elle est une incarnation de la communauté sociale qu’elle a une valeur d’échange. La monnaie est donc bien une représentation de la totalité sociale qui rend à chacun de ses membres ce qu’elle juge qu’il lui a donné ». Bruno Théret (Monnaie et dettes de vie, 2009).

  3. Avatar de SERAN Dominique
    SERAN Dominique

    Monnaie & Transition Écologique : Et si les Banques Centrales Changeaient de Mission ?
    1. Financement vert : Les fonds publics sont insuffisants, mais les banques de développement (AFD, BEI) pourraient « dé-risquer » les investissements privés.
    2. Monnaies locales : L’exemple de l’Eusko (Pays basque) montre que la monnaie peut recréer du lien social ET écologique.
    3️. Innovations radicales : Micro-taxe digitale, QE vert… Des pistes audacieuses pour une monnaie au service de la vie, pas du profit.
    Attention au risque de technocratie ou d’injustice sociale si c’est mal conçu !
    Et si la monnaie redevenait un bien commun ? Le texte de François nous invite à repenser l’économie pour sauver le climat. Utopie ? Peut-être. Nécessité ? Absolument. Mais quelle banque centrale osera franchir le pas ?

    1. Avatar de Francois Rossier
      Francois Rossier

      Effectivement, il y a peu de risque que l’initiative vienne des banques centrales qui sont, par définition, conservatrices. Mais les dégradations observées sur le front environnemental et social pourraient avoir la « force » nécessaire pour faire bouger les lignes.

  4. Avatar de Grand-mère Michelle
    Grand-mère Michelle

    Comment s’intéresser sérieusement à un texte qui affirme (dans les paragraphes sur la monnaie) que l’origine de la vie est un « don de Dieu »? (Que nous serions censés rendre en donnant la vie à notre tour…)
    La notion de « sacrifice » est profondément ancrée dans la doctrine chrétienne, et a largement contribué à convaincre les populations de croyant-e-s de se soumettre à des « sociétés » qui ont l’art de « pomper » leurs énergies et leurs forces imaginatives et créatives au profit des « autorités » et du clergé complice…la récompense venant après leur mort, pour les plus « valeureux », sous la forme de la « résurrection »(le principal dogme) et de l’infini et éternel bonheur de « voir Dieu »…

    En attendant… ça nous fait une belle jambe! Et ce n’est pas une « nouvelle banque centralisée » qui réussira à éviter la capitalisation des « avoirs » de certains dans le but de faire gonfler leur portefeuille!
    Comme si nous avions besoin du fric qui « permettrait des liens » entre nous… Alors qu’en fait, il est la première cause d’envie et de jalousie, de drames et de tragédies, même au sein de groupes ou de familles parmi les plus soudés. Et que pour « créer du lien »…et de la joie, il suffit de sourire(cette particularité humaine si négligée par ces temps « stressés » où les gens ont peur qu’on les accoste pour leur demander « une petite pièce » pour manger).

    « And sympathy, is what you need m’y friend…
    and sympathy, is what we need. »
    (Rare bird, groupe rock progressiste, en 1969-vous savez, l’année où on a marché sur la lune…)

    1. Avatar de Hervey

      Le sourire fait parti de la panoplie du banquier mais c’est aussi la première chose que l’on enseigne aux caissières des grandes enseignes de distributions.
      Le petit commerce n’est pas avare de sourires, sa survie en dépend.
      Souriez Grand-mère Michelle.
      🙂

      1. Avatar de Grand-mère Michelle
        Grand-mère Michelle

        Ne vous en faites pas pour moi, Hervey: ceux et celles qui me connaissent savent que je ne suis pas avare de sourires(ni de « petites pièces » d’euros que j’ai collectionnées depuis leur apparition, en prévision de leur disparition de plus en plus effective/aussi un sujet fort significatif de la volonté de faire disparaître certaine partie de la population « marginale », insuffisamment « productive »).
        Mais permettez-moi, svp, d’exprimer ici, de temps à autre, mes récriminations(mes seules interventions qui provoquent des réactions, alors que mes esquisses de propositions, des plus sérieuses aux plus fantaisistes, restent généralement lettres mortes).

        Le commerce(échange de « biens » et de « services ») a besoin de monnaie et il en existera toujours, sous quelque forme que ce soit.
        La vraie question étant: comment réussir à empêcher de la capitaliser(rôle des banques/ des banquier-e-s)

        Peut-être en se décidant à vivre ici et maintenant, dans l’instant…?
        Délicat à énoncer, surtout sur un site au but essentiellement « prévisionniste »…

        1. Avatar de Hervey

          Souvent évoqué ici il y a quelque temps, Silvio Gesell et la monnaie fondante dont le principe pourrait sans doute mieux convenir aux ajustements pilotables d’une monnaie numérique.
          Une piste (?).

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_fondante

  5. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    En vertu de quel principe « naturel » (c’est pour faire écolo), celui qui prête de l’argent se retrouve avec un surplus une fois remboursé.
    Il y a déjà le principe « naturel » qui privilégie systématiquement dans une transaction celui de rang supérieur (la conservation du rapport de force, un peu comme pour l’énergie dans l’Univers, entropie..entropie, que ton sens soit sanctifié).
    Ces deux principes concentrent l’argent dans les mains de personnes ayant socialement déjà du pouvoir, sans aucune garantie sur la qualité de l’investissement. C’est automatique, c’est donc de la merde.
    Vous ajoutez à cela la propriété privée et vous obtenez un système divergent que l’État tente vainement de rééquilibrer, mais qui finit immanquablement par des troubles sociaux et des guerres.
    Je lis de temps en temps que le savoir/l’information/l’intelligence, c’est le pouvoir. C’est possible, mais ce n’est pas automatique..

  6. Avatar de Lagarde Georges
    Lagarde Georges

    C’est bien connu, sans argent on peut rien faire !

    Si on tient compte des règles de la société dans laquelle nous vivons il semble évident que, l’argent nécessaire n’étant pas disponible, la transition écologique ne peut être que très lente et très partielle. En réalité le mot « transition » n’est même pas vraiment approprié puisque les efforts accomplis jusqu’ici ne compensent pas les effets inverses de l’industrialisation qui se poursuit dans la quasi totalité des pays.

    À mon avis il s’agit en réalité d’un choix collectif résultant de la difficulté si souvent constatée de prendre des décisions douloureuses pour un très grand nombre de personnes dans le but d’éviter les catastrophes prévisibles avant qu’elles ne se produisent. Je doute qu’il soit possible de dissimuler les choix qui s’imposent grâce à un changement des règles régissant le fonctionnement des banques centrales.

    1. Avatar de Vincent Rey
      Vincent Rey

      C’est pourquoi plutôt que chercher « la transition énergétique », nous ferions mieux de chercher la fin de notre aliénation à consommer, qui est certainement le meilleur gisement d’économies d’énergies (renouvelables ou non)

      Or quoi de mieux pour faire cesser cette aliénation, que de mettre fin à la publicité sur les moyens de communication de masse ? (radio / télé / vidéos Youtube)

      Ca reste compatible avec l’économie de marché, à condition de renoncer à la croissance forcée à grands coups de pansements (pour ralentir les licenciements) et de subventions (pour attirer les emplois)

      findutravail.net

  7. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

     » Les conséquences du changement climatique se renforcent chaque jour mais les solutions pour financer la transition écologique et sociale restent encore floues. Les estimations varient mais il manquerait environ 4.200 milliards de dollars chaque année jusqu’en 2030 pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. ODD  »

    Il nous resterait donc 5 années. Autant écrire que cela n’est pas possible.

    D’autant que semble démarrer au grand jour, les guerres des ressources.
    (Terres rares en Ukraine avec un partenaire )
    ( La Chine a acquis depuis longtemps des gisements en Afrique si j’ai bonne mémoire…

    Guerres de l’eau liées aussi au traitement déraisonnable des susdits minerais et au refroidissement des réacteurs.
    Au Moyen Orient depuis la naissance d’Israël sans doute .
    Guerre actuelle Indo-pakistanaise et dans de nombreux autres régions qui seront autant de points chauds en cours ou à venir.

    En attendant nous n’envisagerons nulle part
    Les réparations indispensables de la planète.

    En attendant nous ne brossons toujours pas l’indispensable nouveau décor à notre réflexion et à nos actions. Sobriété et solidarité.

    A qui faire confiance désormais ?
    À nous ? autre proposition de l’alternative ?

    C’est pour quand « Le temps des cerises ? »

  8. Avatar de Garorock
    Garorock

    Le temps des cerises était potentiellement inclu dans le plan A prime: la survie de l’espèce avec l’aide des machines intelligentes, mais depuis que le Matou s’est échappé et qu’on ne sait pas jusqu’où il va aller si la « gauche » ne le rattrape pas avec une épuisette, les instances du blog se redirigent, semble t-il, vers le plan C….
    C’est le temps de noyaux.
    😎

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