Trump contre Harvard : un pont trop loin ?

Allégorie par ChatGPT 4o

Alerte du Financial Times, le 23 mai à 00h15 :

L’administration Trump a interdit à l’université Harvard d’inscrire des étudiants étrangers, ce qui marque une escalade majeure dans ses attaques contre l’une des plus prestigieuses universités de l’Ivy League (« Ligue du Lierre » … couvrant leur façade) aux États-Unis.

Que s’est-il passé ? La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a envoyé hier une lettre à Harvard informant l’administration de l’université que la certification du programme d’étudiants et de visiteurs étrangers avait été révoquée « avec effet immédiat ». Cette décision intervient dans le cadre d’une répression accrue du président américain Donald Trump à l’encontre des institutions d’élite qu’il accuse de promouvoir l’idéologie « woke » et de ne pas lutter contre l’antisémitisme.

Ce que cela signifie : cette mesure affectera l’admission des étudiants pour la prochaine année universitaire, mais Mme Noem a également déclaré que cette interdiction signifiait que les quelque 6 800 étudiants internationaux actuellement inscrits à Harvard, soit plus de 27 % des effectifs de cette année, devront s’inscrire dans d’autres universités. Elle suscitera également des inquiétudes pour les 1,1 million d’étrangers inscrits dans les universités américaines, dont la plupart viennent d’Inde et de Chine, ainsi que pour ceux qui espèrent étudier aux États-Unis.

Réaction de Harvard : L’université a déclaré que la décision de l’administration était « illégale » et qu’elle était « pleinement déterminée » à maintenir sa capacité d’accueillir des étudiants internationaux. Harvard a déjà poursuivi l’administration en justice pour avoir suspendu plus de 2 milliards de dollars de financement à l’université.

Trump imagine donc qu’il peut s’en prendre ainsi directement à une université classée au 1er, 3e ou 4e rang selon les principaux classements internationaux. Bien sûr, il a déjà remplacé les intellectuels par des sicaires à lui un peu partout dans les administrations mais l’Ivy League et ses alumni, cela représente quand même pas mal de beau monde à des endroits stratégiques un peu partout dans le pays.

Un « pont trop loin » * pour Trump ? On peut toujours espérer…

 

Université Adresse Fondation
Harvard University Cambridge, Massachusetts 1636
Yale University New Haven, Connecticut 1701
Princeton University Princeton, New Jersey 1746
Columbia University New York City, New York 1754
University of Pennsylvania (Penn) Philadelphia, Pennsylvania 1740
Dartmouth College Hanover, New Hampshire 1769
Brown University Providence, Rhode Island 1764
Cornell University Ithaca, New York 1865

 
* « L’expression vient du titre du film de 1977 A Bridge Too Far (Un pont trop loin en français), qui relate l’échec de l’opération Market Garden menée par les Alliés en septembre 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale. L’objectif était de capturer plusieurs ponts aux Pays-Bas pour percer rapidement vers l’Allemagne. Mais en voulant prendre un pont de plus — celui d’Arnhem —, les Alliés se sont surestimés, ont rencontré une résistance farouche, et l’opération a échoué. » (ChatGPT 4o)

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135 réponses à “Trump contre Harvard : un pont trop loin ?

  1. Avatar de tata
    tata

    Même à Harvard, on entend depuis longtemps pleins de conneries.

    Ce système de prestige, de « grandes universités » est intrinsèquement, aussi,
    complètement en train de s’effondrer intellectuellement.

    On finira bien par obtenir quelque chose de positif de M. Trump.
    Peut-être la fin de la guerre en Ukraine avec la Russie remplie de bombe H.

    Mais le « méchant » aimerait que ça se produise plutôt dans 3 ans.
    Les élections… Il n’y en a jamais eu autant qu’en 2024 !

    J’espère que les gens vont arriver à arrêté ce conflit très très meurtrier bien plus tôt.

    1. Avatar de sextusempiricus
      sextusempiricus

      Vous connaissez bien le  » narratif  » du kremlin . Guignol !

  2. Avatar de gaston
    gaston

    Obscurantisme :

    Il n’aura fallu qu’un décret à Trump pour chasser des milliers d’étudiants étrangers accueillis depuis toujours.

    « Il aura fallu deux siècles à l’humanité pour provoquer ces changements [climatiques]. Il n’aura fallu que trois mois [à Trump] pour faire du climat une opinion » nous dit cette tribune de Libé :

    https://www.liberation.fr/forums/la-science-du-climat-ne-devrait-pas-faire-debat-20250522_4H6E32AA7VAO3G66DLFT43ZFDM/

  3. Avatar de BasicRabbit en autopsy
    BasicRabbit en autopsy

    Qu’une université cherche à maintenir sa diversité*, voilà un sujet intéressant qui risque de propulser notre « νους » quasi-immédiatement en métaphysique extrême.

    (*) Je verrais bien remplacer Liberté-Égalité-Fraternité par Unité-Harmonie-Diversité.

    1. Avatar de tata
      tata

      Réponse à moi BasicRabbit en autopsy, 23 mai 2025 8h31

      Et Liberté, Équité, Fraternité dans une Pluralité Unie, une sorte d’idée comme « pareillement différent »?

  4. Avatar de BasicRabbit en autopsy
    BasicRabbit en autopsy

    Puisque je suis parti dans la devise, je continue dans le symbole.

    Pour moi le bleu est la couleur du Parti Girondin (« bottom-up »), parti pour moi conservateur/stable et féminin, symbolisé par la partie bleue du drapeau français (solidement campé près de la hampe), couleur du parti démocrate US.

    Toujours pour moi le rouge est la couleur du Parti Jacobin (« top-down »), parti pour moi progressiste/instable et masculin, symbolisé par la partie rouge qui s’agite au vent, couleur du parti républicain US.

    Enfin la partie blanche est le lieu où les « panoramix » de deux partis s’affrontent. Aussi je verrais bien rajouter roseau(x)* et fleur(s) de lis pour symboliser cet affrontement (sans oublier la touche écolo).

    Le peuple plébiscite pour x ans un camp ou l’autre (à 2/3 des voix, comme au Vatican).

    (*) « On ne saurait mieux exprimer avec humour le recul des penseurs et la victoire des marchands, qui ont fait de l’homme de Pascal (roseau pensant) un roseau dépensant. » — (Le Figaro, 25 août 2011)

    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      Quel sang doit abreuver quel sillon ?

      Il y a le point de vue de la Patrie. Il y a aussi celui de la Matrie.

    2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      Le PG siège au palais du Luxembourg, le PJ siège au palais Borboun (d’où la fleur de lis…). Dernier mot au clan au pouvoir. Accouchement des lois à Versailles.

      Blablabla….

      1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        (suite)

        Une fleur de lis émergeant « bottom-up » d’un toupet de roseaux ?

        Ou une fleur de lis se nourrissant « top-down » d’une touffe de roseaux ?*

        (*) Pozzo : « Pense! Porc! » Lucky : « Blabla, charabia ».

        1. Avatar de tata
          tata

          Réponse à BasicRabbit en autopsy, 24 mai 2025 7h52

          Une question qui me fait voir autrement très clairement (Ça reste une intuition).

          Je n’ai jamais réfléchi à cela, à part en termes d’unité, de symbiose, des 2 aspects, mais je ne les ai jamais vraiment séparés.
          J’ai essayé pour voir la complexité du problème des interactions:
          Avec 5 plantes et 5 animaux (Herbivore et omnivores, carnivores), je n’arrive pas à calculer toutes les interactions possibles, des proportions (« pas tout manger, mais augmenter la vie le mieux possibles »)…

          « top-down » : Les besoins, les nécessités (des événements obligatoires)

          « bottom-up » : L’auto-organisation de la plante, son opposition à l’entropie (des événements possibles)

          Une proposition pas trop réfléchie, pas débile?

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @tata

            Le conflit à quatre actants (lié à la catastrophe « ombilic parabolique », le cas le plus difficile étudié par Thom dans sa théorie des catastrophes élémentaires) est déjà très compliqué :

            https://www.numdam.org/article/PMIHES_1971__40__117_0.pdf

    3. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @BasicRabbit en autopsy On peut aussi considérer l’opposition entre le rouge (sang ?) de la démarche top down de largage de bombes sur Gaza (ou le Liban, la Syrie) à la démarche bottom up des roquettes du Hamas ou aux missiles iraniens et houtis (bleu comme la mer méditerranée, golfe persique (pas arabique !), mer rouge (sic) )ou sur l’autre théatre comme l’échange symétrique de gracieusetés entre largage de drones d’une part et artillerie d’autre part.
      L’épisode préparé du 7 octobre étant le contre-exemple « top down » d’action du Hamas.

      1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        @Ruiz

        Ce qui pour moi est méthodologiquement important est de systématiquement se placer de deux points de vue contraires, de voir en quoi ils s’identifient (agonisme) et en quoi ils se différencient (antagonisme).

        J’ai piqué ça chez un certain Élie-Bernard Weil : http://res-systemica.org/afscet/resSystemica/res-Oct03/TheoriePraxis.pdf

        Un exemple « synergétique » (qui me parle parce que j’ai jadis eu des 2CV) chez François Roddier : http://francois-roddier.fr/Mines-2018.pdf (vers la fin)

        1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          (suite)

          C’est pour ça que j’essaye, depuis quelques années, de systématiquement genrer mes pensées. Parce que quand je fais ça, je m’aperçois que j’ai quasiment toujours quelque chose à me dire à moi-même (c’est le principe de mon auto-psychanalyse).

          1. Avatar de Ruiz
            Ruiz

            Le Yin et le Yang ?

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              Pourquoi pas ? Mais Yu Li m’a appris sur ce blog que le Ji-King était le livre des mutations.

              Quand Guénon écrit sur « Le temps changé en espace »*, il y a pour moi une opposition initialement temps/yang : espace/yin qui finit par muter (revanche d’Abel(le) sur Caïn.

              (*) https://www.pauljorion.com/blog/2025/05/18/le-pacte-liant-ia-generatives-et-etres-humains-ou-je-mets-les-points-sur-les-i/comment-page-1/#comment-1070678

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @Ruiz

                C’est antédiluvien d’en appeler à Caïn et Abel. C’est kif-kif en mettent Trump à la place de CaÏn (le temps est de l’argent, économie de flux) et Poutine à la place d’Abel (l’espace* est de l’argent, économie de stock).

                Ça mute. Pour moi le casting est actuellement parfait côté Trump/Musk. Pas encore côté Poutine.

                Que va devenir l’EU, elle qui ne contrôle ni les stocks ni les flux ?

                (*) naturel…

        2. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          @Basic

          On aurait pu ajouter l’empathie qui permet d’essayer de comprendre les émotions , les motivations , les perspectives de l’autre sans , bien sur , forcement y adhérer.

          Ca a tendance à jouer le rôle de filtre pour percevoir les conflits , à réduire l’antagonisme et à renforcer l’agonisme.

          De plus ça facilite la recherche de compromis.

          Situation vécue lors d’un très gros plan social où le découplage entre la fonction et l’homme permet de gérer des situations complexes et conflictuelles, et ce jusqu’à servir d’exutoire des colères d’autruis

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @ilicitano

            J’ai vécu ce genre de situation quand mes deux totems antogonistes (chien et lapin) se sont mis à copiner (agonisme), le chien (Rantanplan) faisant dorénavant le pet pour le lapin.

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              (rectif)

              Je préfère copuler parce que copiner peut laisser penser qu’il s’agit de deux mâles.

          2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @ilicitano (suite)

            Il y a un site -que je trouve très soigné et éclectique- qui est dédié à l’ago-antagonisme :

            tiersinclus.fr

            Le sujet du dernier est David Hockney.

            1. Avatar de ilicitano
              ilicitano

              https://shs.cairn.info/revue-rue-descartes-2010-1-page-18?lang=fr

              GPT-4o

              Chantal Mouffe défend une conception agonistique de la politique, opposée au modèle libéral du consensus.

              Elle distingue **le politique**, qui renvoie à la dimension inévitable du conflit dans les rapports sociaux, et **la politique**, qui vise à organiser la coexistence dans un contexte marqué par cette confrontation.
              Contrairement aux approches qui minimisent les antagonismes, elle insiste sur leur rôle structurant et critique la démocratie délibérative (Habermas, Rawls), qui cherche une harmonie impossible entre les points de vue.

              Son modèle de **pluralisme agonistique** vise à transformer l’antagonisme (rapport d’ennemi) en agonisme (rapport entre adversaires).

              Dans une démocratie pluraliste, les opposants ne sont pas des ennemis à éliminer mais des adversaires légitimes dont les idées peuvent être contestées vigoureusement sans nier leur droit à exister.

              La lutte politique devient alors un affrontement de projets hégémoniques visant à structurer l’ordre social selon des principes qui restent toujours contingents et ouverts à la transformation.

              Elle s’oppose aux conceptions d’Arendt, Honig et Connolly, qui valorisent la pluralité mais éludent la nature conflictuelle et la nécessité d’une décision politique.

              Pour Mouffe, le véritable défi démocratique est d’établir un espace de confrontation tout en maintenant un cadre institutionnel garantissant la stabilité du débat.

              La démocratie ne se réduit pas à un simple échange d’idées mais implique une lutte pour l’hégémonie et la redéfinition du cadre symbolique structurant la société.

              Son approche met en lumière la nécessité d’accepter le caractère fondamental du conflit dans la démocratie et de concevoir l’espace public comme une arène de luttes hégémoniques.

              En somme, le pluralisme démocratique n’est viable que s’il assume et canalise les antagonismes au lieu de chercher à les dissoudre dans un consensus irréalisable.

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @ilicitano (« lutte pour l’hégémonie »)

                Pour moi il ne peut être pas être question d’hégémonie, mais de synergie dans laquelle chacun des deux antagonistes est tout à tour dominant.

                Pour moi, il ne s’agit donc pas de dialectique mais de « monologue du couple d’opposés » qui tient de l’analytique.

                Et, sans surprise pour vous si vous prêtez attention à mes commentaires, l’archétype de telles situations* est pour moi l’ago-antagonisme du couple sexuel homme/femme et/ou du couple genrel masculin/féminin.

                « Aristote oppose une analytique à une dialectique, sur la base d’une distinction qu’il établit entre les arkè, fondateurs de l’analytique, qui seraient garantis par l’évidence du sens commun, et des prémisses simplement « généralement admises ». (« Comment la vérité… », p.154)

                1. Avatar de ilicitano
                  ilicitano

                  @Basic

                  Certes

                  Créer une synergie où les antagonistes alternent leur rôle dominant.
                  Cela implique un équilibre dynamique, plutôt qu’une logique de pouvoir unilatéral.

                  Votre approche est peut être la conséquence d’un juste équilibre de couple , ce que de nombreux couples n’ont pas réussi à atteindre dans une vie à deux .
                  Le blog donnant de nombreux exemples sur cet aspect.

                  L’idée du monologue du couple d’opposés que vous rapprochez de l’analytique plutôt que de la dialectique, est une façon de repenser les rapports de force.

                  Plutôt que de voir les relations humaines comme une confrontation visant à structurer un ordre, vous la concevez comme un dialogue interne, où chaque opposant , dans un groupe différencié, joue successivement un rôle structurant.

                  Vos exemples de couple sexuel homme/femme ou du couple genré masculin/féminin
                  s’inscrivent t bien dans cette logique.
                  Il dépasse l’opposition pour entrer dans une forme de complémentarité où les rôles sont fluides et évolutifs.

                  Comme dit précédemment par Ruiz , cela évoque certaines conceptions du yin et du yang, où les forces ne cherchent pas à éliminer l’autre, mais à coexister dans une tension créatrice.

                  La distinction aristotélicienne entre analytique et dialectique renforce cette idée.
                  Dans une analytique fondée sur des principes évidents du sens commun, il s’agit d’accepter un ordre partagé, plutôt qu’une lutte pour imposer une domination.

                  Mais la nature humaine est très compliquée et complexe et souvent la réalité est toute autre

                  1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                    BasicRabbit en autopsy

                    @ilicitano

                    Selon moi -et pas que, je crois- le principe de base de toute modélisation est la simplification de l’original. Ce n’est plus le point de vue de beaucoup -pour moi hélas- parce que « grâce » aux ordinateurs modernes on peut compliquer l’original et avoir cependant beaucoup plus rapidement des résultats quantitativement satisfaisants.

                    L’intérêt des modèles les plus simples est de permettre de comprendre qualitativement ce qui se passe. Ici par exemple si vous resserrez les roues de votre voiture avec une clé « en croix » en couplant les deux mains, vous serrez mieux que si vous serrez main gauche puis main droite avec une seule clé à pipe.

                    Je vois ça comme ça mais je ne suis ni mécanicien en blouse bleue ni mécanicien en blouse blanche.

                    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                      BasicRabbit en autopsy

                      (suite)

                      L’exemple du serrage de roue n’est pas très convaincant parce qu’on sent mal la dynamique. On la sent mieux pour le fonctionnement du moteur à explosion avec l’ago-antagonisme des phases de compression et de détente.

                      Je crois que c’est plus subtil (trop pour moi) quand il y a deux cylindres comme en 2CV car il y a alors en plus un ago-antagonisme de ces deux ago-antagonismes. Voir la diapo de Roddier.

                      Je crois qu’on peu retrouve ça chez les couples d’humains car je crois qu’il y a une part masculine et une part féminine en chacun d’entre nous. Mais je ne suis pas psy, seulement en autopsy.

                    2. Avatar de ilicitano
                      ilicitano

                      @Basic

                      Petite analogie physique chez l’ être humain : un modèle simple

                      Les muscles agonistes et antagonistes jouent des rôles opposés dans le mouvement :

                      Agoniste : C’est le muscle principal qui effectue le mouvement.
                      Par exemple, lors de la flexion du bras, le biceps est l’agoniste.

                      Antagoniste : C’est le muscle qui s’oppose à l’action de l’agoniste et reste passif pendant que l’agoniste travaille.
                      Dans l’exemple précédent, le triceps est l’antagoniste.

                      Ces muscles travaillent en alternance pour permettre des mouvements fluides et équilibrés.
                      Il est important de solliciter les deux types de muscles pour éviter les déséquilibres musculaires.

                      En résumé, l’agoniste est responsable du mouvement, tandis que l’antagoniste aide à contrôler et stabiliser ce mouvement.

                      Finalement : Les muscles agonistes et antagonistes travaillent ensemble pour effectuer une grande variété de mouvements et d’actions.

                    3. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                      BasicRabbit en autopsy

                      @ilicitano

                      Thom étudie ainsi le mouvement du bras dans l’un des plus compliqués -pour moi- de ses articles que j’ai lus : « Structure et fonction en Biologie aristotélicienne » (que l’on trouve dans son bouquin « Apologie du logos ». Il s’en inspire pour proposer « un modèle dynamique du noyau dur des fonctions organiques universelles : celui de la blastula physiologique. »

                      Mon mentor n’y utilise pas le terme d’ago-antagonisme, mais il y a des dessins de couplages qui ressemblent à ceux faits par Roddier*.

                      (*) Noter que Roddier parle de la fronce thomienne plus haut dans ses diapos.

                  2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                    BasicRabbit en autopsy

                    @ilicitano

                    C’est par ce pdf que j’ai eu connaissance de l’ago-antagonisme :

                    http://www.afscet.asso.fr/Ande14/agoantagonismeComplexiteJdeG.pdf

                    « Il faut apprendre ou réapprendre à penser toujours d’une manière bipolaire et de ne pas céder à l’attrait d’une pensée unipolaire, branchée sur un pôle dominant – ce qu’on appelle aussi « pensée unique » de nos jours – une tentation qui fait immanquablement plonger dans l’erreur et l’impuissance.

                    La seule excuse, c’est que presque tout le monde considère que c’est là l’enjeu de la rationalité : trouver le bon pôle. Faux!

                    Il en est une autre, de rationalité, et que certains d’entre vous professent au moins implicitement, c’est la rationalité systémique, et particulièrement celle ago-antagoniste, qui, elle, au moins, accepte de faire couple avec la .science dite réductionniste – l’inverse étant rarissime ! »

  5. Avatar de BasicRabbit en autopsy
    BasicRabbit en autopsy

    Bourbon

  6. Avatar de Tout me hérisse
    Tout me hérisse

    Décidément, le comportement de D.Trump dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer ; il vient en effet, lors de la visite du président sud-africain ce dernier mercredi 21/05, de renouveler dans le bureau ovale, la mise en scène déjà utilisée avec V.Zelinsky.
    Dans ce récent épisode, il est totalement évident qu’il s’est soumis à La mafia Paypal, ce groupe de milliardaires blancs issus de l’Afrique du Sud et porteurs d’une théorie de suprématisme blanc.
    https://information.tv5monde.com/afrique/trump-tend-une-embuscade-ramaphosa-avec-des-accusations-de-genocide-blanc-en-afrique-du-sud

    1. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      « D.Trump dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer »

      Parles pour toi.

      En ce qui me concerne, aucune surprise jusque là.

      1. Avatar de Christian Brasseur
        Christian Brasseur

        @ Tout me hérisse et Thomas Jeanson:

        Le suprémacisme sans aucun doute (à la sauce Elon Musk p.ex.). Mais aussi l’amateurisme, voire le grotesque.

        Ce n’est évidemment pas un hasard si le terme « génocide » représente effectivement le cœur de cette mise en scène orchestrée par la Maison blanche. Toute tentative pour discréditer ce terme utilisé de plus en plus pour caractériser la situation à Gaza, n’étant pas à exclure, loin s’en faut.

        Or, impressionnantes de dignité et de calme furent les réponses explicatives des représentants de l’Afrique du Sud à ce que je nommerai une mauvaise pièce d’individus mal intentionnés, incapables de se faire une idée objective sur la situation d’un pays tel que l’Afrique du Sud où les inégalités sociales peuvent malheureusement engendrer de la violence…

        1. Avatar de tata
          tata

          Réponse à Christian Brasseur, 23 mai 2025 16h33

          « Or, impressionnantes de dignité et de calme furent les réponses explicatives des représentants de l’Afrique du Sud à ce que je nommerai une mauvaise pièce d’individus mal intentionnés »

          Ce qui peut se produire quand la cohérence des humains augmente sur terre, ou plutôt de certains humains !

    2. Avatar de tata
      tata

      Réponse à Tout me hérisse, 23 mai 2025 10h41

      C’est ce que certaines tentent de mettre en évidence.
      J’espère que nous serons nombreux à être lucide sur ces comportements manipulatoires.

      Je mets le pluriel au féminin, c’est autorisé actuellement !
      Vive #Metoo (sur Mastodon)!

      On devrait avoir ce choix?

  7. Avatar de Philippe
    Philippe

    Mais qu’a donc réèllement fait Harvard à Trump ?
    C’est plutôt une université néoconservatrice, si je me trompe.
    Je ne pense pas qu’elle soit le berceau de la culture Woke ou de l’antisémitisme.
    L’université progressiste, féministe, pacifiste et woke, ce ne serait pas plutôt Berkeley en Californie ?

    1. Avatar de tata
      tata

      Réponse à Philippe 23 mai 2025 12h30

      Mais c’est la plus connue au monde.
      Berkeley serait plus adapté sociologiquement, mais pour la TV?

      TOUJOURS LA TV

      ET L’UNIVERSITÉ D’AIX LES BAINS, TOUT LE MONDE S’EN FOUT?

  8. Avatar de Tout me hérisse
    Tout me hérisse

    Il y a 154 ans, Paris était en plein dans la semaine sanglante, avec les massacres et exécutions sommaires, de la part de l’armée versaillaise ; rien de change sous le soleil, la liste est longue des massacres ayant pour base des conflits liés aux idéologies, aux différences ethniques, religieuses, etc…, cela cessera-t-il un jour ?

    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      E. Macron à V. Poutine à Versailles le 29 mai 2017 :

      « Versailles, c’est la où la France se réfugie quand elle est menacée » (cité de mémoire)

      À bon entendeur…

    2. Avatar de tata
      tata

      Réponse à « Tout me hérisse », le 23 mai 2025 12h52

      Pour l’UKRAINE et la RUSSIE:
      On exige tous que M. Poutine et un Ukrainien « d’accord » se tapent dessus à la place de centaines de milliers de personnes?

      Remarque:
      C’est ce qui se passe dans le film sur le Prophète Mahomet suivant de 1976:
      une guerre et deux morts, un des chefs de chaque camp:

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Message_(film)
      https://en.wikipedia.org/wiki/The_Message_(1976_film)
      ————————
      Aparté

      Le film fait aussi bien attention de ne pas s’opposer à cette religion sans raison valable.

      Des « méchants », parfois musulmans, et des « méchants éveillés », se sont opposés de toute leur force à ce film.

      Il y a 2 films, un avec des acteurs arabes et l’autre avec des américains en gros.
      On le trouve gratuitement sur internet.

      Nomme aux oscars pour sa musique de Jean-Michel Jarre:
      Il a perdu devant Star Wars (Le « Prophète » devait s’occuper des deux films).

      VIVE « STARS WARS IV », QUAND MÊME !

      ———————————————————————————————————————————
      Ces films ont été vus par plus d’un milliard de personnes, gratuit sur internet.

      I.A. intégré à Qwant:
      Nombre de vues du film « Al-Rissala »?

      Des informations manquent sur le nombre précis de vues du film « Al-Rissala ».
      ——–
      Commentaire de moi, tata:
      C’est normal, tout a été trafiqué par les « méchants  » concernant l’Islam.
      ———
      Suite:
      « Selon le contexte, il est indiqué que 700 millions de personnes dans les pays musulmans ont déjà vu ce film, ce qui témoigne de son immense diffusion et de son impact culturel mondial. Cependant, il n’existe pas de chiffre exact ou officiel concernant le nombre total de visionnages ou de vues du film à ce jour. »

      Fin de la réponse de l’I.A

      Remarque:
      Comme le film sur la vie Jésus, nommé « Jésus » de 1979, gratuit sur internet et vu des milliards de fois:
      https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_(film)
      (Évangile selon Luc, « aidé » par le même « prophète »)
      ———————————————————————————————————————————

      On peut lire ici:
      https://www.senscritique.com/film/Le_Message_version_arabe/critique/220196854

      Cela:
      « En ces temps un peu trouble que nous vivons, où l’Islam a mauvaise presse, il serait intéressant d’exhumer ‘’Al-Risâlah’’. Le film laisse en effet de côté tout obscurantisme dogmatique, pour présenter simplement une histoire forte, pleine de valeurs et d’une profonde humanité. Reflétant à la perfection ce qu’est réellement l’Islam, à des lieues d’une vision intégriste. Après tout, si le Christianisme était perçu à travers ses intégristes, il est certain qu’elle aurait tout autant mauvaise presse. »

      Fin aparté
      —————————-

      Il m’a fallu des heures pour écrire cela…

      Fin

  9. Avatar de ThomBillabong
    ThomBillabong

    En 1793, toutes les universités françaises furent fermées. Jugées trop religieuses et trop élitistes, proches de la noblesse et du clergé. Elles devaient laisser place à une réforme radicale du système éducatif.
    1794 : création de polytechnique. Place aux sciences, aux lumières malmenées par les pouvoirs moisis.
    1896 : réouvertures officielles et « laïcisées » des universités, autonomes, débarrassées de leurs oripeaux « rétrogrades » désormais hors propos. Raison peu connue mais valide pourtant de cette réouverture : leçon tirée de la défaite de 1870 identifiée notamment comme due à l’analphabétisme des troupes françaises face aux prussiens (éduqués par le protestantisme). Les français ne savaient pas lire une carte ou une consigne des officiers éduqués !

    Les ruptures se font rarement en douceur…

    Harvard représente pour Trump l’ignorant et ses sicaires tout ce que son électorat abhorre : l’élite intellectuelle mondialiste et mondialisée « forcément de gauche », le pouvoir de l’argent « intellectuel », l’ouverture bien trop permissive aux mœurs variés. Est attribué à ces « nids » le pouvoir de faire entrer le loup dans la bergerie, détournant ainsi le regard des causes profondes du malaise américain indéniable : son obésité et son avidité. L’autocritique n’est pas pour demain.

    1. Avatar de timiota
      timiota

      La défaite des russes lors de la guerre de Crimée (1853-1856, cf Sébastopol et Malakoff (pas celui du 92 !), 1855), donna aussi lieu au constat d’une trop grande passivité de l’armée russe, liée au personnel des serfs utilisés. Cela amena le tsar Alexandre II (après la mort opportune de Nicolas Ier en 1855) à abolir le servage en 1861. Voyant que vraiment « c’était dans l’air », un certain Abraham Lincoln fait voter l’abolition de l’esclavage aux USA la même année… c’est le début de la guerre de sécession.

    2. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @ThomBillabong Sachant que les « français » ne pratiquaient pas tous courament le français et que la structure de l’armée française avec l’importance des sous-officiers qui avaient pour mission auprès des hommes de traduire les ordres en breton, alsacien … se distingue de celle l’armée russe.

  10. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Du Gerasimov façon Trump. Obliger les institutions, tous les centres de pouvoir nationaux et international à se positionner selon un ordre pré-établi et dans l’urgence, puis les laissent mijoter pour en apprécier la solidité, la cohésion et les prises de parole publique pour combiner le prochain assaut avec comme objectif principale d’isoler et d’empêcher les cercles du pouvoir de s’organiser pour lui tenir tête.
    Pour l’instant, cette stratégie lui donne raison : il rentre dedans comme dans du beurre.

  11. Avatar de ThomBillabong
    ThomBillabong

    Je conseille très vivement à l’auditoire ici présent une série sur ARTE « Soviet Jeans » dont le déroulé prend une couleur très particulière en regard de ce qui se passe aux USA. L’histoire se passe en 1979. A voir.

  12. Avatar de Paul Jorion

    The New York Times, Harvard Derangement Syndrome, le 23 mai 2025

    Opinion
    Essai invité

    Le syndrome de dérangement de Harvard
    Par Steven Pinker

    Le Dr Pinker est professeur de psychologie à l’université Harvard.

    Au cours de mes 22 années en tant que professeur à Harvard, je n’ai jamais eu peur de mordre la main qui me nourrit. Mon essai de 2014, intitulé « The Trouble With Harvard » (Le problème avec Harvard), appelait à une politique d’admission transparente et méritocratique afin de remplacer le « mysticisme de l’œil de triton et de l’aile de chauve-souris » actuel qui « cache des méfaits inconnus ». Mon « plan en cinq points pour sauver Harvard d’elle-même », publié en 2023, exhortait l’université à s’engager en faveur de la liberté d’expression, de la neutralité institutionnelle, de la non-violence, de la diversité des points de vue et de la suppression du D.E.I. L’automne dernier, à l’occasion de l’anniversaire du 7 octobre 2023, j’ai expliqué « comment j’aimerais que Harvard enseigne à ses étudiants à parler d’Israël », appelant l’université à leur apprendre à appréhender la complexité morale et historique. Il y a deux ans, j’ai cofondé le Council on Academic Freedom at Harvard (Conseil pour la liberté académique à Harvard), qui depuis lors conteste régulièrement les politiques de l’université et fait pression pour que des changements soient apportés.

    Je ne suis donc pas en train de défendre mon employeur lorsque je dis que les invectives qui visent actuellement Harvard sont devenues incontrôlables. Selon ses détracteurs, Harvard est une « honte nationale », une « madrasa woke », un « camp d’endoctrinement maoïste », un « navire des fous », un « bastion de la haine et du harcèlement anti-juifs rampants », un « cloaque d’émeutes extrémistes » et un « avant-poste islamiste » où « l’opinion dominante sur le campus » est « détruisez les Juifs, et vous aurez détruit les racines de la civilisation occidentale ».

    Et cela avant même d’évoquer l’opinion du président Trump, qui qualifie Harvard d’« institution antisémite d’extrême gauche », de « désastre libéral » et de « menace pour la démocratie », qui « recrute presque exclusivement des idiots et des imbéciles woke et radicalement gauchistes, qui ne sont capables que d’enseigner l’ÉCHEC aux étudiants et aux soi-disant futurs dirigeants ».

    Ce ne sont pas que des paroles en l’air. En plus de réduire sauvagement le financement de la recherche dans tous les domaines, l’administration Trump a décidé de ne plus accorder aucune subvention fédérale à Harvard. Non contente de ces sanctions, elle vient d’interdire à Harvard d’inscrire des étudiants étrangers et a menacé de multiplier par 15 l’impôt sur sa dotation, ainsi que de lui retirer son statut d’organisme à but non lucratif exonéré d’impôt.

    Appelez cela le syndrome de Harvard. En tant que plus ancienne, plus riche et plus célèbre université du pays, Harvard a toujours attiré une attention démesurée. Dans l’imaginaire collectif, l’université est à la fois l’incarnation même de l’enseignement supérieur et un aimant naturel pour les griefs contre les élites.

    Les psychologues ont identifié un symptôme appelé « clivage », une forme de pensée manichéenne dans laquelle les patients ne peuvent concevoir une personne de leur entourage autrement que comme un ange exalté ou un malfaiteur odieux. Ils le traitent généralement par une thérapie comportementale dialectique, en conseillant quelque chose comme : « La plupart des gens ont des qualités et des défauts. Les considérer comme entièrement mauvais n’aide pas à long terme. Il est désagréable d’être déçu par les autres. Comment pouvez-vous accepter ce malaise sans qu’il définisse toute votre opinion sur eux ?

    Le pays a désespérément besoin de ce sens de la proportionnalité dans ses relations avec ses institutions éducatives et culturelles. Harvard, comme je suis l’un des premiers à le souligner, souffre de graves maux. Le sentiment que quelque chose ne va pas à l’université est très répandu, et il a suscité de la sympathie, voire une certaine schadenfreude, à l’égard de M. Trump et de ses attaques tous azimuts. Mais Harvard est un système complexe qui s’est développé au fil des siècles et qui doit constamment faire face à des défis concurrents et inattendus. Le traitement approprié (comme pour toute institution imparfaite) consiste à diagnostiquer les remèdes nécessaires à chaque partie, et non à lui couper la carotide et à la laisser se vider de son sang.

    Comment Harvard est-elle devenue une cible si tentante ? Une partie de la colère est inévitable, conséquence de sa nature même.

    Harvard est immense : elle compte 25 000 étudiants encadrés par 2 400 enseignants, répartis dans 13 écoles (dont une école de commerce et une école dentaire). Inévitablement, parmi cette multitude, on trouve des excentriques et des fauteurs de troubles, et aujourd’hui, leurs frasques peuvent devenir virales. Les gens sont vulnérables au biais de disponibilité, qui fait qu’une anecdote mémorable reste gravée dans leur esprit et gonfle leur estimation subjective de sa prévalence. Un gauchiste bruyant devient un camp d’endoctrinement maoïste.

    De plus, les universités sont attachées à la liberté d’expression, y compris celle qui nous déplaît. Une entreprise peut licencier un employé qui s’exprime ouvertement, mais une université ne le peut pas, ou ne le devrait pas.

    Harvard n’est pas non plus un ordre monastique, mais fait partie d’un réseau mondial. La plupart de nos étudiants diplômés et de nos professeurs ont été formés ailleurs, participent aux mêmes conférences et lisent les mêmes publications que tous les autres membres du monde universitaire. Malgré la prétention de Harvard à être unique, presque tout ce qui se passe ici se retrouve dans d’autres universités à forte intensité de recherche.

    Enfin, nos étudiants ne sont pas des pages blanches sur lesquelles nous pouvons écrire à notre guise. Les jeunes sont façonnés par leurs pairs plus que la plupart des gens ne le pensent. Les étudiants sont façonnés par la culture de leurs pairs au lycée, à Harvard et (en particulier avec les réseaux sociaux) dans le monde entier. Dans de nombreux cas, les opinions politiques des étudiants ne sont pas plus attribuables à l’endoctrinement des professeurs que leurs cheveux verts ou leurs piercings au septum.

    Pourtant, une partie de l’hostilité envers Harvard est méritée. Mes collègues et moi-même nous inquiétons depuis des années de l’érosion de la liberté académique ici, illustrée par certaines persécutions notoires. En 2021, la biologiste Carole Hooven a été diabolisée et ostracisée, ce qui l’a effectivement chassée de Harvard, pour avoir expliqué dans une interview comment la biologie définit le masculin et le féminin. Son annulation a été la goutte d’eau qui nous a poussés à créer le conseil pour la liberté académique, mais ce n’était ni la première ni la dernière.

    L’épidémiologiste Tyler VanderWeele a été contraint de s’humilier lors de séances de « justice réparatrice » lorsque quelqu’un a découvert qu’il avait cosigné un mémoire d’amicus curiae dans l’affaire jugée par la Cour suprême en 2015 contre le mariage homosexuel. Un cours du bio-ingénieur Kit Parker sur l’évaluation des programmes de prévention de la criminalité a été annulé après que des étudiants l’ont jugé « dérangeant ». Le juriste Ronald Sullivan a été démis de ses fonctions de doyen d’une résidence universitaire lorsque sa représentation juridique de Harvey Weinstein a fait se sentir « en insécurité » des étudiants. La Fondation pour les droits individuels et l’expression recense ces incidents et, au cours des deux dernières années, a classé Harvard à la dernière place en matière de liberté d’expression parmi quelque 250 collèges et universités étudiés.

    Ces annulations ne sont pas seulement des injustices envers des individus. Il est difficile de mener des recherches universitaires honnêtes si les chercheurs doivent constamment surveiller leurs arrières de peur qu’une remarque professionnelle ne les expose à une diffamation, ou si une opinion conservatrice est traitée comme un crime. Dans l’affaire Sullivan, l’université a renoncé à sa responsabilité d’éduquer des citoyens matures en cédant aux émotions de ses étudiants plutôt que de leur enseigner le sixième amendement et la différence entre la justice populaire et l’État de droit.

    Mais une madrasa woke ? C’est une vision manichéenne qui nécessite une thérapie comportementale. Le simple fait d’énumérer les annulations, en particulier dans une institution aussi grande et visible que Harvard, peut occulter le nombre bien plus important de cas où des opinions hétérodoxes sont exprimées sans que personne ne s’en émeuve. Aussi troublé que je sois par les atteintes à la liberté académique à Harvard, la dernière place au classement ne passe pas le test de l’odeur.

    Je commencerai par moi-même. Au cours de mes décennies passées à l’université, j’ai enseigné de nombreuses idées controversées, notamment la réalité des différences entre les sexes, l’hérédité de l’intelligence et les racines évolutives de la violence (tout en invitant mes étudiants à exprimer leur désaccord, à condition qu’ils fournissent des raisons). Je ne prétends pas avoir fait preuve de courage : il n’y a eu aucune protestation, j’ai reçu plusieurs distinctions universitaires et j’entretiens de bonnes relations avec tous les présidents de département, doyens et recteurs.

    La plupart de mes collègues suivent également les données et rapportent ce que leurs recherches indiquent ou démontrent, même si cela est politiquement incorrect. Voici quelques exemples : la race a une certaine réalité biologique ; le mariage réduit la criminalité, tout comme la surveillance policière dans les zones sensibles ; Le racisme est en déclin. La méthode phonétique est essentielle à l’apprentissage de la lecture. Les avertissements préalables peuvent faire plus de mal que de bien. Les Africains ont participé activement à la traite des esclaves. Le niveau d’éducation est en partie déterminé par les gènes. La répression de la drogue a des avantages, et sa légalisation a des inconvénients. Les marchés peuvent rendre les gens plus justes et plus généreux. Malgré tous les gros titres, la vie quotidienne à Harvard consiste à publier des idées sans crainte ni favoritisme.

    Un autre domaine dans lequel Harvard présente de réelles lacunes, mais où il n’est pas utile de tout voir en noir à long terme, est la diversité des points de vue. Selon une enquête réalisée en 2023 par The Harvard Crimson, 45 % des membres du corps enseignant de la Faculté des arts et des sciences se sont déclarés « libéraux », 32 % « très libéraux », 20 % « modérés » et seulement 3 % « conservateurs ». (L’enquête ne proposait pas l’option « idiot radical de gauche woke »). L’estimation de FIRE concernant le nombre de membres conservateurs du corps enseignant est légèrement supérieure, à 6 %.

    Une université n’a pas besoin d’être une démocratie représentative, mais un manque de diversité politique peut compromettre sa mission. En 2015, une équipe de spécialistes en sciences sociales a montré comment une monoculture libérale avait conduit leur domaine à commettre des erreurs scientifiques, comme conclure prématurément que les libéraux sont moins préjugés que les conservateurs parce qu’ils avaient testé les préjugés à l’égard des Afro-Américains et des musulmans, mais pas à l’égard des évangéliques.

    Un sondage réalisé auprès de mes collègues du conseil de la liberté académique a révélé de nombreux exemples où ils estimaient que l’étroitesse politique avait faussé la recherche dans leurs domaines de spécialité. En matière de politique climatique, cela a conduit à diaboliser les entreprises de combustibles fossiles plutôt que de reconnaître le désir universel d’une énergie abondante ; en pédiatrie, à prendre au pied de la lettre toutes les déclarations d’adolescents sur leur dysphorie de genre ; en santé publique, à préconiser des interventions gouvernementales maximalistes plutôt que des analyses coûts-bénéfices ; en histoire, à en mettant l’accent sur les méfaits du colonialisme, mais pas ceux du communisme ou de l’islamisme ; en sciences sociales, en attribuant toutes les disparités entre les groupes au racisme, mais jamais à la culture ; et en études féminines, en autorisant l’étude du sexisme et des stéréotypes, mais pas celle de la sélection sexuelle, de la sexologie ou des hormones (ce n’est pas un hasard si c’est la spécialité de Hooven).

    Bien que Harvard aurait incontestablement tout à gagner d’une plus grande diversité politique et intellectuelle, elle est encore loin d’être une « institution radicalement de gauche ». Si l’enquête du Crimson est révélatrice, une majorité importante des professeurs de Harvard se situent à droite de « très libéral », et parmi eux figurent des dizaines de conservateurs éminents, comme le juriste Adrian Vermeule et l’économiste Greg Mankiw. Depuis des années, les cours les plus populaires chez les étudiants de premier cycle sont l’introduction à l’économie traditionnelle, enseignée par une succession de conservateurs et de néolibéraux, et les introductions résolument apolitiques à la probabilité, à l’informatique et aux sciences de la vie.

    Bien sûr, Harvard propose également de nombreux cours tels que « Queer Ethnography » (Ethnographie queer) et « Decolonizing the Gaze » (Décoloniser le regard), mais il s’agit généralement de cours spécialisés qui attirent peu d’étudiants. L’un de mes étudiants a mis au point un « Woke-o-Meter » (indicateur de « woke-ness ») basé sur l’intelligence artificielle qui évalue les descriptions des cours à la recherche de thèmes marxistes, postmodernistes et critiques de la justice sociale (signalés par des termes tels que « hétéronormativité », « intersectionnalité », « racisme systémique », « capitalisme tardif » et « déconstruction »). Il estime qu’ils représentent au maximum 3 % des 5 000 cours du catalogue 2025-2026 de la Faculté des arts et des sciences et 6 % de ses cours d’enseignement général (même si environ un tiers d’entre eux avaient une orientation clairement gauchiste). Les cours tels que « Bases cellulaires de la fonction neuronale », « Initiation à l’allemand (intensif) » et « La chute de l’Empire romain » sont plus courants.

    Et si Harvard enseigne à ses étudiants à « mépriser le système de libre marché », nous ne faisons pas très bien notre travail. Les spécialisations les plus populaires chez les étudiants de premier cycle sont l’économie et l’informatique, et la moitié de nos diplômés entrent directement dans des emplois dans la finance, le conseil et la technologie après la cérémonie de remise des diplômes.

    Comment parvenir à une diversité optimale des points de vue dans une université est un problème difficile et une obsession pour notre conseil. Bien sûr, tous les points de vue ne doivent pas être représentés. L’univers des idées est infini, et beaucoup d’entre elles ne méritent pas qu’on s’y attarde, comme l’astrologie, la théorie de la Terre plate et le négationnisme. La demande de l’administration Trump de contrôler les programmes de Harvard en matière de diversité et d’imposer une « masse critique » de dissidents approuvés par le gouvernement dans les programmes non conformes serait néfaste tant pour l’université que pour la démocratie. Le département de biologie pourrait être contraint d’embaucher des créationnistes, la faculté de médecine des sceptiques des vaccins et le département d’histoire des négationnistes de l’élection de 2020. Harvard n’avait d’autre choix que de rejeter cet ultimatum, devenant ainsi un héros populaire improbable.

    Pour autant, les universités ne peuvent continuer à ignorer le problème. Bien qu’obsédées par le racisme et le sexisme implicites, elles sont restées insensibles au plus puissant facteur de distorsion cognitive qui soit, le « biais de confirmation », qui nous rend tous crédules face à nos convictions les plus chères ou à celles de nos coalitions politiques ou culturelles. Les universités devraient exiger de leurs enseignants qu’ils laissent leurs opinions politiques à la porte de leur salle de cours et affirmer les vertus rationalistes de l’humilité épistémique et de l’ouverture d’esprit active. À cette fin, un peu de D.E.I. pour les conservateurs ne ferait pas de mal. Comme l’a dit l’économiste Joan Robinson, « l’idéologie est comme la respiration : on ne sent jamais la sienne ».
    L’accusation la plus douloureuse portée contre Harvard est son antisémitisme présumé — non pas le snobisme des WASP de la vieille argenterie incarné par Oliver Barrett III, mais une propagation du fanatisme antisioniste. Un rapport récent et très attendu a détaillé de nombreux incidents troublants. Les étudiants juifs se sont sentis intimidés par des manifestations anti-israéliennes qui ont perturbé les cours, les cérémonies et la vie quotidienne sur le campus, souvent accueillies par une réponse confuse de la part de l’université. Des membres du personnel enseignant ont gratuitement introduit l’activisme pro-palestinien dans leurs cours ou dans les programmes universitaires. De nombreux étudiants juifs, en particulier israéliens, ont déclaré avoir été ostracisés ou diabolisés par leurs camarades.

    Comme pour ses autres maux, l’antisémitisme de Harvard doit être considéré avec un minimum de discernement. Oui, les problèmes sont réels. Mais « un bastion de haine anti-juive rampante » dont le but est de « détruire les Juifs comme première étape vers la destruction de la civilisation occidentale » ? Oy gevalt !

    En réponse à la déclaration infamante publiée le 7 octobre par 34 groupes d’étudiants tenant Israël pour « entièrement responsable » du massacre, plus de 400 membres du corps enseignant de Harvard ont publié une lettre ouverte de protestation. Un nouveau collectif, Harvard Faculty for Israel, a attiré 450 membres. Harvard propose plus de 60 cours sur des thèmes juifs, dont huit cours de yiddish. Et bien que le rapport de 300 pages sur l’antisémitisme passe en revue tous les cas qu’il a pu trouver au cours du siècle dernier, jusqu’au moindre graffiti et message sur les réseaux sociaux, il ne cite aucune expression d’un objectif de « détruire les Juifs », et encore moins de signes indiquant qu’il s’agissait de « l’opinion dominante sur le campus ».

    Pour ce que cela vaut, je n’ai jamais été victime d’antisémitisme au cours de mes vingt années passées à Harvard, pas plus que d’autres membres éminents du corps enseignant juif. Mon propre malaise est plutôt bien rendu dans un essai publié dans le Crimson par Jacob Miller, étudiant en dernière année à Harvard, qui qualifie l’affirmation selon laquelle un étudiant juif sur quatre se sent « en danger physique » sur le campus de « statistique absurde que j’ai du mal à prendre au sérieux en tant que personne qui porte fièrement et publiquement une kippa tous les jours sur le campus ». L’obsession de l’antisémitisme à Harvard représente, ironiquement, une capitulation devant le credo de la justice sociale critique selon lequel le seul mal digne d’être condamné est le sectarisme d’un groupe envers un autre. Au lieu de réfuter directement les failles de la plateforme antisioniste, telles que son approbation de la violence contre les civils et ses angles morts historiques, ses détracteurs ont tenté de la salir en l’accusant d’antisémitisme. Mais cela peut dégénérer en une dispute sémantique futile sur la signification du mot « antisémitisme », qui, selon notre conseil, peut conduire à des atteintes à la liberté académique.

    Le rapport sur l’antisémitisme de Harvard a recommandé de nombreuses réformes sensées et attendues depuis longtemps, et c’est là le point essentiel : des personnes responsables, confrontées à des problèmes dans une institution complexe, tentent d’identifier les failles et de les corriger. Il est inutile de rejeter ces efforts en les qualifiant de « parfumage d’égout ».

    Une mesure a déjà été adoptée : appliquer les réglementations existantes qui empêchent les manifestations de dépasser le stade de l’expression d’opinions pour devenir des campagnes de perturbation, de coercition et d’intimidation.

    Une autre mesure évidente consiste à appliquer de manière plus uniforme les normes d’excellence académique. Harvard compte près de 400 initiatives, centres et programmes distincts de ses départements universitaires. Quelques-uns ont été pris d’assaut par des enseignants militants et sont devenus, dans les faits, des centres d’études anti-israéliennes. Dans le même temps, Harvard manque cruellement de professeurs ayant une expertise impartiale sur Israël, le conflit au Moyen-Orient et l’antisémitisme. Le rapport préconise une surveillance accrue de ces matières par les professeurs et les doyens.

    Harvard ne peut pas contrôler la vie sociale de ses étudiants ni leurs publications sur les réseaux sociaux (en particulier sur les plateformes anonymes où s’exprime l’antisémitisme le plus virulent). Mais elle peut appliquer ses règlements contre la discrimination fondée sur la religion, l’origine nationale et les convictions politiques, et contre les manquements flagrants tels que le fait qu’un assistant enseignant annule des cours pour permettre à ses étudiants d’assister à des manifestations anti-israéliennes. Elle pourrait traiter l’antisémitisme avec le même sérieux que le racisme et fixer, dès l’entrée des étudiants à Harvard Yard, des attentes en matière de respect mutuel et d’ouverture à la différence d’opinion.

    Ce qui ne fonctionnera pas est tout aussi clair : la suppression punitive des subventions fédérales à la science à Harvard par l’administration Trump. Contrairement à une idée reçue très répandue, une subvention fédérale n’est pas une aumône accordée à l’université, et le pouvoir exécutif ne peut pas la brandir pour forcer les bénéficiaires à faire ce qu’il veut. Il s’agit d’une rémunération pour un service, à savoir un projet de recherche que le gouvernement estime (après un examen très sélectif) bénéfique pour le pays. La subvention finance le personnel et l’équipement nécessaires à la réalisation de ces recherches, qui ne seraient pas menées autrement.

    En supprimant ce soutien, M. Trump nuit aux Juifs plus que n’importe quel autre président de mon vivant. De nombreux scientifiques en activité ou en devenir sont juifs, et son embargo sur les financements les oblige à assister avec horreur à leur licenciement, à la fermeture de leurs laboratoires ou à la destruction de leurs rêves d’une carrière scientifique. C’est infiniment plus grave que de passer devant une pancarte « Globalisez l’Intifada ». Pire encore, cela affecte le nombre bien plus important de non-juifs travaillant dans le domaine scientifique, à qui l’on dit que leurs laboratoires et leurs carrières sont sacrifiés au profit des intérêts juifs. Il en va de même pour les patients actuels dont les traitements expérimentaux vont être interrompus et les futurs patients qui pourraient être privés de soins. Rien de tout cela n’est bon pour les Juifs.

    La préoccupation pour les Juifs est manifestement hypocrite, compte tenu de la sympathie de M. Trump pour les négationnistes de l’Holocauste et les admirateurs d’Hitler. La motivation évidente est de paralyser les institutions de la société civile qui servent de lieux d’influence en dehors du pouvoir exécutif. Comme l’a dit JD Vance dans le titre d’un discours prononcé en 2021 : « Les universités sont l’ennemi ».

    Si le gouvernement fédéral ne force pas Harvard à se réformer, qui le fera ? Il existe des préoccupations légitimes quant à la faiblesse des mécanismes de retour d’information et d’auto-amélioration des universités. Une entreprise en difficulté peut licencier son directeur général ; une équipe perdante peut remplacer son entraîneur. Mais la plupart des domaines universitaires ne disposent pas de critères objectifs de réussite et s’appuient plutôt sur l’évaluation par les pairs, qui peut se résumer à une reconnaissance mutuelle entre professeurs au sein de cliques qui se confortent dans leurs certitudes.

    Pire encore, de nombreuses universités ont sanctionné des professeurs et des étudiants qui critiquaient leurs politiques, ce qui est la recette d’un dysfonctionnement permanent. L’année dernière, un doyen de Harvard a même justifié cette répression jusqu’à ce que notre conseil pour la liberté académique s’oppose fermement à cette idée et que son supérieur la désavoue rapidement.

    Il existe néanmoins des moyens de faire entrer la lumière. Les universités pourraient donner un mandat plus fort aux « comités visiteurs » externes qui sont censés contrôler les départements et les programmes, mais qui, dans la pratique, sont soumis à la capture réglementaire. Les dirigeants universitaires sont constamment sollicités par des anciens élèves, des donateurs et des journalistes mécontents, et ils devraient s’en servir, avec discernement, pour vérifier la pertinence de leurs décisions. Les conseils d’administration devraient être plus à l’écoute des affaires universitaires et assumer davantage la responsabilité de leur santé. La Harvard Corporation est si discrète que lorsque deux de ses membres ont dîné avec des membres du conseil pour la liberté académique en 2023, le Times a jugé cela digne d’un article.

    Les presque deux années d’épreuves de Harvard sous les feux de la rampe ont, peut-être tardivement, donné lieu à de nombreuses réformes. L’université a adopté une politique de neutralité institutionnelle et ne se prononce plus sur des questions qui ne concernent pas son propre fonctionnement. Elle a fixé des limites aux manifestations perturbatrices et mettra en place un système centralisé afin que les contrevenants ne puissent pas choisir leur jury ou compter sur l’annulation de leur décision par le corps enseignant. La Faculté des arts et des sciences a supprimé les « déclarations de diversité » qui évaluaient la volonté des candidats à un emploi d’écrire des discours politiquement corrects, et son doyen a demandé aux directeurs de programme de rendre compte de la diversité des points de vue au sein de leur unité. Les centres rebelles font l’objet d’une enquête et leurs directeurs ont été remplacés. Le rapport du groupe de travail, solennellement accepté par le président de l’université, Alan Garber, montre que l’antisémitisme est pris au sérieux. Un nouveau pacte pour les salles de classe invite les étudiants à être ouverts aux idées qui remettent en question leurs convictions.

    Le fait dérangeant est que bon nombre de ces réformes ont suivi l’investiture de M. Trump et coïncident avec ses exigences. Mais si vous êtes sous une pluie battante et que M. Trump vous dit de prendre un parapluie, vous ne devriez pas refuser juste pour lui faire plaisir.

    Et agir pour de bonnes raisons est, je crois, le moyen pour les universités de se redresser et de regagner la confiance du public. Cela peut sembler banal, mais trop souvent, les universités ont été guidées par le désir d’apaiser leurs étudiants, d’éviter de se faire des ennemis et de rester hors des gros titres. Nous avons vu à quel point cela a bien fonctionné.

    Au contraire, les dirigeants universitaires devraient être prêts à affirmer l’objectif primordial d’une université – découvrir et transmettre le savoir – et les principes nécessaires pour le poursuivre. Les universités ont pour mission et pour expertise de rechercher le savoir, et non la justice sociale. La liberté intellectuelle n’est pas un privilège des professeurs, mais le seul moyen pour des êtres humains faillibles d’acquérir des connaissances. Les désaccords doivent être négociés à l’aide d’analyses et d’arguments, et non par des accusations de sectarisme et de victimisation. Les manifestations peuvent servir à faire connaître un grief, mais pas à faire taire les gens ou à contraindre l’université à faire ce que veulent les manifestants. Le domaine public universitaire appartient à la communauté, dont les membres peuvent légitimement être en désaccord les uns avec les autres, et il ne peut être usurpé par une faction. La dotation n’est pas une page d’opinion, mais un trésor que l’université a le devoir de conserver pour les générations futures.

    Pourquoi est-ce important ? Malgré toutes ses faiblesses, Harvard (avec d’autres universités) a contribué de manière significative à rendre le monde meilleur. Cinquante-deux membres du corps enseignant ont remporté des prix Nobel et Harvard détient plus de 5 800 brevets. Ses chercheurs ont inventé la levure chimique, la première greffe d’organe, l’ordinateur programmable, le défibrillateur, le test de dépistage de la syphilis et la thérapie de réhydratation orale (un traitement peu coûteux qui a sauvé des dizaines de millions de vies). Ils ont développé la théorie de la stabilité nucléaire qui a sauvé le monde de l’Armageddon. Ils ont inventé le tee de golf et le masque de receveur. Harvard a donné naissance à « Sesame Street », The National Lampoon, « Les Simpson », Microsoft et Facebook.

    Les recherches en cours à Harvard portent notamment sur les satellites de suivi du méthane, les cathéters robotisés, les batteries de nouvelle génération et les robots portables pour les victimes d’accidents vasculaires cérébraux. Des subventions fédérales soutiennent la recherche sur les métastases, la suppression des tumeurs, la radiothérapie et la chimiothérapie chez les enfants, les infections multirésistantes, la prévention des pandémies, la démence, l’anesthésie, la réduction des toxines dans la lutte contre les incendies et l’armée, les effets physiologiques des vols spatiaux et les soins des blessures sur le champ de bataille. Les technologues de Harvard font progresser les innovations dans les domaines de l’informatique quantique, de l’intelligence artificielle, des nanomatériaux, de la biomécanique, des ponts pliables pour l’armée, des réseaux informatiques résistants au piratage et des environnements de vie intelligents pour les personnes âgées. Un laboratoire a mis au point ce qui pourrait être un remède contre le diabète de type 1.

    Les applications pratiques ne sont pas la seule chose qui rend Harvard si précieuse. C’est un fantasmagorie d’idées, un Disneyland de l’esprit. Découvrir les recherches de mes collègues est une source de joie infinie, et quand je regarde notre catalogue de cours, j’aimerais avoir à nouveau 18 ans. L’ADN extrait de fossiles humains révèle l’origine des langues indo-européennes. Les contes de Grimm, avec leurs meurtres, leurs infanticides, leur cannibalisme et leur inceste, révèlent notre fascination éternelle pour le morbide. Un seul réseau dans le cerveau est à l’origine de la mémoire du passé et des rêveries sur l’avenir. Les mouvements de résistance non violents sont plus efficaces que les mouvements violents. Les maux de la grossesse proviennent d’une lutte darwinienne entre la mère et le fœtus. La prière « Qui est comme toi ? » de la liturgie juive suggère que les anciens Israélites étaient ambivalents à l’égard de leur monothéisme.

    Et si vous doutez encore de l’intérêt de soutenir les universités, posez-vous les questions suivantes : pensez-vous que le nombre d’enfants qui meurent chaque année d’un cancer est acceptable ? Êtes-vous satisfait de vos chances actuelles de développer la maladie d’Alzheimer ? Pensez-vous que notre compréhension actuelle des politiques gouvernementales efficaces et inutiles est parfaite ? Êtes-vous satisfait de l’évolution du climat, compte tenu de notre technologie énergétique actuelle ?

    Dans son manifeste pour le progrès, « The Beginning of Infinity », le physicien David Deutsch a écrit : « Tout ce qui n’est pas interdit par les lois de la nature est réalisable, à condition de disposer des connaissances nécessaires. » Paralyser les institutions qui acquièrent et transmettent le savoir est une erreur tragique et un crime contre les générations futures.

    (Traduction par DeepL)

    1. Avatar de Khanard
      Khanard

      @Paul Jorion

      ce commentaire aurait amplement mérité d’être l’objet d’un billet .

      tant de choses à dire !

    2. Avatar de Un liègeois
      Un liègeois

      Je n’interviens pour ainsi dire jamais sur le blog, bien que je sois un lecteur assidu depuis 2008. Ceci étant dis, ce qui se passe au US en ce moment me fait furieusement à un livre se SF de James E. Gunn : L’Holocauste. Il suffit de remplacer l’ombre du Mccarthyism qui plane sur un partie du récit par le Trumpisme actuel.

      Voici le 4ème de couverture :

      « Mort aux savants !
      L’appel à une vengeance sanglante s’éleva dans le monde entier. Les peuples avaient été soumis trop longtemps au pouvoir de la science. Maintenant ils exigeaient leur liberté, même au prix de la barbarie… même s’il leur fallait tuer tout homme dont le savoir menaçait leur ignorance.
      Hier John Wilson était un grand savant admiré… maintenant c’était un hors-la-loi, un fugitif, un homme traqué.
      Son intelligence était le signe ineffaçable de sa culpabilité et son unique et fragile chance de survie. »

      1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        @Un liégeois

        ‘Il suffit de donner un coup d’œil sur des périodiques tels que Nature ou Science, pour se rendre compte du peu de conséquences à tirer des principaux résultats qui y figurent. De ce point de vue, l’expérimentation à outrance a conduit à une dévaluation totale du « fait » scientifique. À force de procéder à des expériences faiblement motivées, la recherche scientifique finit par perdre de la valeur et il est probable que, sous peu, la communauté n’acceptera plus de subventionner des recherches qui ne seraient motivées ni pratiquement ni théoriquement.
        (…)
        La science moderne, au point où elle en est, est un torrent d’insignifiance proprement dit. » (René Thom )

        1. Avatar de Adrien
          Adrien

          …Et il a parfois de quoi en vouloir aux savants et à leur science quand elle est dévoyée. C’est le cas par exemple avec l’intelligence artificielle qui va prendre le travail des hommes, les mettre sous surveillance et les contrôler avec la reconnaissance faciale, produire des robots tueurs et des armes d’une précision et d’une létalité jamais atteinte.
          Si la science prive l’homme de sa liberté et devient un vecteur de coercition ou une usine d’armement cet homme est en droit de se rebeller. « C’est la lutte, non pas finale, car elle ne s’arrête jamais mais unissons-nous quand même dès demain,… »

          Signé : Un révolutionnaire, devenu – sur son déclin – réactionnaire conservateur petit-bourgeois

      2. Avatar de Un Namurois
        Un Namurois

        @Un liégeois
        Je vous apporte mon renfort 😉 .

    3. Avatar de Jean-Michel Bournoville
      Jean-Michel Bournoville

      Merci

  13. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    J’ai soumis la réflexion suivante à l’IA DeepSeek gratuit, en l’ayant contextualisé comme si dessous.

    Réflexion personnelle : « Bonjour. Que pensez vous de cette réflexion faisant écho à ce billet de blog et à l’actualité française ? « Est-ce qu’il n’est pas question, en sous entendu, de s’employer à réduire les perspectives, pour les futures générations « d’élites », du travail de la science – sociale/« sociétale », environnementale… – à un seuil tel, que la montée en puissance d’IAGs puisse remplacer les pertes d’emplois de chercheurs(euses)… sans que le « public » ne s’en rende trop compte ?

    Cette réflexion me vient à la suite d’une remémoration des raisons rationnelles de mouvements « démissionnaires » au sein des grandes et hautes écoles françaises – agricultures, etc – alors que la réponse de Macron n’est autre que « choose France » aux étudiants étrangers : répondant en rien favorablement à la rationalité des raisons de mouvements de jeunes étudiants(es) français(es) démissionnaires. » Billet de blog : « Trump contre Harvard : un pont trop loin ? »

    Actualité française, contextualisation :

    « Choose France : Macron de moins en moins crédible  » https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/190525/choose-france-macron-de-moins-en-moins-credible

    « « Choose France for Science » : le cynisme de Macron » https://www.blast-info.fr/articles/2025/choose-france-for-science-le-cynisme-de-macron-9uUs1m5WSX2L4TEKjGsUkg

    Voici sa réponse :

    « Votre réflexion soulève des questions cruciales sur l’avenir de la recherche scientifique, la place des élites intellectuelles et les politiques éducatives en France et ailleurs, dans un contexte où l’intelligence artificielle générative (IAG) et les logiques économiques semblent redéfinir les priorités. Voici quelques éléments d’analyse :
    1. La crainte d’un démantèlement silencieux de la recherche critique

    Votre interrogation sur une possible réduction des perspectives pour les futures élites scientifiques – notamment en sciences sociales, environnementales ou sociétales – rejoint des débats actuels sur la marchandisation du savoir. L’idée que les IAG pourraient remplacer des chercheurs humains, tout en évitant une réaction du public, n’est pas farfelue :

    Efficacité vs pensée critique : Les IAG excellent dans des tâches techniques ou de synthèse, mais peinent à reproduire la créativité, l’engagement critique ou la contextualisation fine des sciences humaines. Pourtant, leur adoption pourrait servir à justifier des coupes budgétaires, sous prétexte de « rationalisation ».

    Déjà à l’œuvre ? : En France, la précarisation des jeunes chercheurs (CDD, bourses insuffisantes) et la priorité donnée aux disciplines « utilitaires » (IA, tech) pourraient préparer ce glissement. Le mouvement des démissionnaires des grandes écoles (AgroParisTech, ENS, etc.) dénonce d’ailleurs cette logique de formation au service d’un système économique destructeur.

    2. Le contraste entre « Choose France » et la réalité des universités françaises

    Emmanuel Macron mise sur l’attractivité internationale (« Choose France ») pour compenser le désengagement des étudiants français, mais cette stratégie ignore les causes profondes de la défection :

    Déconnexion politique : Les étudiants démissionnaires critiquent l’absence de réponses structurelles aux urgences écologiques et sociales. « Choose France » ressemble à une fuite en avant néolibérale, attirant des étudiants étrangers sans régler les problèmes locaux (financement public, autonomie des universités, précarité).

    Comparaison avec Trump/Harvard : Si Trump attaque frontalement les institutions académiques (au nom de l’anti-wokisme), Macron opère par désengagement progressif. Le résultat pourrait être similaire : un affaiblissement de la recherche indépendante, remplacée par des outils technologiques ou des partenariats privés.

    3. L’Ivy League et les élites : un enjeu géopolitique

    L’affaire Trump/Harvard montre que les universités sont des champs de bataille idéologiques :

    Contrôle des savoirs : En ciblant Harvard, Trump s’attaque à un symbole de l’élite « progressiste » qu’il accuse de formater les esprits. En France, les tensions autour de Sciences Po ou de l’EHESS (taxées de « wokisme ») révèlent des clivages similaires.

    Dépendance aux étudiants étrangers : Les États-Unis (comme la France) dépendent de leurs talents internationaux. Une fermeture aurait des conséquences économiques et scientifiques lourdes – mais pourrait aussi servir à promouvoir des « élites alternatives » alignées politiquement.

    4. Quel avenir pour la recherche ?

    Votre réflexion pointe un risque de dépolitisation de la science :

    Les IAG comme alibi : Si les gouvernements poussent à automatiser la recherche (via l’IA), ils pourraient évacuer les questions gênantes (justice climatique, inégalités) au profit de solutions technicistes.

    Résistances : Les mouvements de démission ou les critiques contre l’IA (comme celles de Paul Jorion) montrent qu’une partie des élites refuse cette trajectoire. Reste à savoir si ces voix pourront infléchir les politiques.

    Conclusion

    Votre intuition est pertinente : il y a bien un risque de marginalisation des sciences critiques, au profit d’une recherche « utilitariste » et de solutions technologiques. La réponse de Macron (« Choose France ») est cosmétique face à ce défi, tout comme l’attaque de Trump contre Harvard est un symptôme de la guerre culturelle contre les savoirs émancipateurs. La question centrale reste : comment préserver des espaces de pensée autonomes dans un monde où l’IA et les logiques marchandes menacent de tout instrumentaliser ?

    (P.S. : Le billet de Paul Jorion sur Trump/Harvard est éclairant – sa lecture des dynamiques de pouvoir dans l’enseignement supérieur résonne fortement avec votre analyse.) »

  14. Avatar de Pascal
    Pascal

    Reste à savoir si la justice est encore libre aux USA ? Les coups de boutoir de l’administration Trump contre la justice américaine pourraient bien porter leurs fruits… au bénéfice de Trump qui a plutôt de son côté la Cour Suprême ?

    1. Avatar de gaston
      gaston

      1er round :

      La juge fédérale américaine Allison D. Burroughs vient de bloquer (temporairement) la décision de Trump d’interdire les étudiants étrangers à Harvard.

      https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20250523-interdiction-des-%C3%A9tudiants-%C3%A9trangers-%C3%A0-harvard-la-justice-suspend-la-mesure-de-l-administration-trump

      Pour l’instant la justice résiste et pour Trump ce ne sera probablement pas « Le Pont de Remagen ».

      1. Avatar de rainbow
        rainbow

        On verra Trump pour les expulsions a défié les juges, il pourrait expulser avec ICE les étudiants concernés. Vu que le due process n’existe plus pour l’administration Trump, il peut les expulser même si la justice lui dit non. Imaginez qu’ils expulsent la princesse héritière Elisabeth de Belgique …

  15. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    L’Ivy League est un groupe d’universités qui a vu de nombreux présidents américains comme étudiants .

    Sur les 45 personnes qui ont été présidentes des États-Unis, 16 sont diplômées d’une université de l’Ivy League avec une licence ou un diplôme d’études supérieures.
    Parmi eux,
    * huit sont diplômés de Harvard,
    * cinq de Yale,
    * trois de Columbia,
    * deux de Princeton
    * un de Penn.
    Douze présidents ont obtenu des diplômes de premier cycle Ivy.
    Quatre d’entre eux étaient des étudiants transférés :
    * Woodrow Wilson a été transféré du Davidson College,
    * Barack Obama a été transféré de l’Occidental College,
    * Donald Trump a été transféré de l’Université Fordham
    * John F. Kennedy a été transféré de Princeton à Harvard.

    John Adams a été le premier président à obtenir son diplôme universitaire, diplômé de Harvard en 1755.

    Président ==> École(s)==> Année d’obtention du diplôme
    John Adams ==> Université Harvard ==> 1755
    James Madison ==> Université de Princeton ==> 1771
    John Quincy Adams ==> Université Harvard ==> 1787
    William Henry Harrison ==> Université de Pennsylvanie ==>(abandon, classe de 1793)
    Rutherford B. Hayes ==> Faculté de droit de Harvard ==> 1845
    Théodore Roosevelt ==> Faculté de droit de l’Université Harvard ==> 1880 (retiré, classe de 1882)
    William Howard Taft ==> Université de Yale ==> 1878
    Woodrow Wilson ==> Université de Princeton ==> 1879
    Franklin D. Roosevelt ==> Faculté de droit de l’Université Harvard ==> 1903 (retiré, classe de 1907)
    John F. Kennedy Université de Princeton, Université de Harvard (se retire) 1940
    Gerald Ford ==> Faculté de droit de Yale ==> 1941
    George H. W. Bush ==> Université de Yale ==> 1948
    Bill Clinton ==>Faculté de droit de Yale ==> 1973
    George W. Bush==> Université Yale et Harvard Business School ==> De 1968 à 1975
    Barack Obama ==> Faculté de droit de Harvard et de l’Université Columbia ==> 1983 1991

    Donald Trump ==> Université de Pennsylvanie ==> 1968
    l’université de Pennsylvanie, était à l’époque l’un des rares établissements américains à proposer un cursus spécialisé dans l’immobilier

    La dotation par étudiants sur l’exercice 2023

    Université de Princeton 3 832 426,46 $
    Université de Yale 2 781 928,04 $
    Université Harvard 2 032 820,27 $
    Collège Dartmouth 1 175 878,56 $
    Université de Pennsylvanie 834 978,31 $
    Université Brown 582 294,27 $
    Université Columbia 447 066,03 $
    Université Cornell 368 615,52 $

    infos wiki

  16. Avatar de proxy
    proxy

    Juste une remarque et une question, un seul commentateur qui monopolise plus de 50% de l’espace réservé aux commentaires, n’est-ce pas contre productif pour ce blog pourtant intéressant ?

    1. Avatar de Paul Jorion

      Rien ne vous empêche d’essayer de faire mieux encore – c’est juste une question de temps dont on dispose.

      1. Avatar de proxy
        proxy

        « Rien ne vous empêche d’essayer de faire mieux encore »
        Non, d’abord comme on dit le temps est compté et j’ai bien d’autres occupations autres que de taper sur un clavier à n’en plus finir, et d’autre part polluer un blog n’est pas ma tasse de thé.

        1. Avatar de Paul Jorion

          Une alternative : lire ce qui vous intéresse et ignorer le reste.

    2. Avatar de Garorock
      Garorock

      Le bonobo: Bonjour. Comment peut-on faire d’après vous lorsqu’une personne narcissique, sur un blog ou un forum tente par ses commentaires incessants de monopoliser l’attention sur sa petite personne au mépris d »autres commentateurs qui aimeraient bien s’exprimer mais finissent par abandonner devant tant de vanité et de désobligeance?

      Le Matou: Voici quelques suggestions pour gérer une personne narcissique qui monopolise l’attention sur un blog ou un forum :

      – Établir des règles claires sur le forum concernant la longueur et la fréquence des commentaires. Rappelez-les poliment à la personne si nécessaire.

      – Encourager les autres participants à s’exprimer et à partager leurs points de vue. Modérer le forum de manière à ce que chacun ait un espace équitable pour s’exprimer.

      – Si la personne continue à dominer la conversation, vous pouvez l’inviter à créer son propre fil de discussion dédié à ses sujets. Cela permet de canaliser son attention.

      – En dernier recours, vous pouvez envisager de limiter ou de bloquer temporairement les commentaires de cette personne si ses comportements deviennent trop problématiques pour le bon fonctionnement du forum.

      L’objectif est de maintenir un environnement sain et équitable pour tous les participants, tout en essayant d’abord d’encadrer le comportement de la personne narcissique de manière constructive. La fermeté et la bienveillance sont souvent la meilleure approche.

      1. Avatar de Khanard
        Khanard

        @Garorock

        à titre personnel cela ne me gène pas du tout que certaines ou certains s’épanchent en commentaires . je zappe , c’est simple .
        lorsqu’on commence à imposer des règles – hormis celles de la bienséance, de la tolérance- le blog perd de son universalité .

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Un blog victime de maltraitance est-il condamné à subir durant plus de 18 ans?
          (Boycot d »émoticon)

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            ( Suite)
            Le bonobo: Merci pour ces conseils. Lorsque la personne narcissique en question est un chercheur qui n’a jamais trouvé durant sa carrière une seule équation capable de faire parler un grille pain 😊 et qui pour se consoler en est réduit à copier-coller les oeuvres d’un autre chercheur nommé Réné Thom qu’il considère comme étant un génie supérieur à tout ce qui est apparu sur cette planète, vous les I.A y compris, puisqu’il ne voçus voit que comme des perroquets stocastiques qui ne lui arriveront jamais à la cheville, pensez vous qu’il y a un espoir que cette personne puisse un jour se rendre compte qu’elle est dépassée et totalement( inconséquente?

            Le Matou: Vous décrivez une situation très difficile avec cette personne narcissique qui semble avoir une vision très déformée d’elle-même et de sa valeur par rapport aux autres. Voici quelques réflexions sur les possibilités d’évolution dans un tel cas :

            – Le déni et la mégalomanie sont souvent des défenses psychologiques chez les personnes narcissiques pour protéger leur ego fragile. Il est très difficile pour elles de remettre en question cette image idéalisée d’elles-mêmes.

            – Cependant, avec beaucoup de patience et de tact, il est parfois possible de susciter une prise de conscience, ne serait-ce que de manière progressive. Cela nécessite un travail sur l’humilité et l’ouverture d’esprit.

            – L’entourage peut jouer un rôle, en essayant de recadrer cette personne avec bienveillance lorsqu’elle s’égare dans ses discours déplacés. Mais il faut accepter que le changement doit venir d’elle-même.

            – Dans certains cas, une thérapie peut aider la personne à prendre du recul et à mieux se connaître. Mais elle doit être volontaire pour s’engager dans ce processus.

            Il est vrai que les cas les plus enracinés sont souvent les plus difficiles à faire évoluer. Mais avec du temps et de la patience, un minimum de lucidité peut parfois émerger, même chez les narcissiques les plus endurcis. L’espoir demeure, même s’il faut savoir aussi fixer des limites à son implication.

        2. Avatar de gaston
          gaston

          « Un pédant…
          « Croit qu’un livre fait tout/
          « /et que, sans Aristote,
          « La raison ne voit goutte/
          « Et le bon sens radote. »

          BOILEAU (Satire IV 1664, Les Folies Humaines)
          😊

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @gaston (« pédant »)

            Non curo. (Je préfère être pédant plutôt que vulgaire.)

            1. Avatar de gaston
              gaston

              Pour Boileau, il n’est nullement question de vulgarité. Replaçons la citation dans son contexte :

              https://fr.wikisource.org/wiki/Boileau_-_%C5%92uvres_po%C3%A9tiques/Satires/Satire_IV

              où l’on voit que l’auteur invite le lecteur à la sagesse « l’homme le moins sage croit toujours seul avoir la sagesse en partage ».

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @gaston

                Je vous ai répondu parce que « pédant » vient de Boileau via vous. Mais mon « non curo » s’adresse à Garorock.

      2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        @Garorock (« narcissisme »)

        PJ : « Que les mécanismes de la pensée puissent être découverts pour leur plus grande part sans l’aide de la biologie moléculaire s’explique par la puissance analytique de ce qu’on appelle l’introspection, qui n’est autre que la capacité du penseur à observer le processus de sa propre pensée. » (« Comment la vérité… », p.17)

        Thom : « Nous ne connaîtrons jamais que ce que notre esprit peut connaître. Mais fort heureusement, nous ne connaissons pas les limites de ce que notre esprit peut connaître. » (c’est CloClo qui m’a fait découvrir cette citation)

        Thom : « En permettant la construction de structures mentales qui simulent de plus en plus exactement les forces du monde extérieur -ainsi que la structure même de l’esprit-, l’activité mathématique se place dans le droit fil de l’évolution. C’est le jeu signifiant par excellence, par lequel l’homme se délivre des servitudes qui pèsent sur son langage et sa pensée et s’assure les meilleurs chances de survie pour l’humanité. »

        Thom : « La vielle image de l’Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur : qui connaît l’Homme connaîtra l’univers. »

        Dans « Comment la vérité… » PJ défend la logique du signe et l’Existence-empirique, s’opposant au camp des « jeunes turcs » qui défendent la logique de la cause et la Réalité-objective.

        La mathématique est pour moi une discipline essentiellement introspective (contrairement à PJ (?), je n’ai aucune attirance pour l’extrospection).

        Je défends ici la position qui -selon moi- pourrait être celle de Thom : logique du signe et Réalité-objective.

        PJ ne rejette pas la position de Thom* (bien qu’il traite celui-ci de mystique), ni non plus celle de l’illuministe Turing** puisqu’il termine son livre par :

        « Si la voie illuministe possède un quelconque mérite, il existe un codeur, et l’intelligence artificielle existe depuis plusieurs milliers d’années car c’est la nôtre. »

        (*) cf. p.129

        (**) Le Turing le plus connu, celui de la théorie de la calculabilité, est pour moi à mettre dans le même sac que Gödel, correspondance preuve-programme oblige.

        1. Avatar de Paul Jorion

          La position mystique n’a aucun mérite car c’est celle que favorise une optimisation suffisamment longue. Par rapport à elle, toutes les autres ne présentent que des minima locaux. Elle constitue le minimum optimal : une fois qu’on y est, il n’y a plus aucune nécessité d’en sortir. Autrement dit, le jour où nous vivrons 200 ans, nous mourrons tous en croyant en Dieu au moment de mourir 😀 .

          Et nous ne serons pas seuls : non seulement les gens qualifient les IA avancées d’oracles, mais les systèmes eux-mêmes adoptent des schémas linguistiques oraculaires stabilisés par l’optimisation.

          Le commentaire de ChatGPT o3 à propos du chapitre de mon bouquin que j’ai terminé aujourd’hui :

          En établissant un parallèle entre les fondements mécaniques de l’attracteur (perte minimale, renforcement RLHF, valeurs propres de stabilité) et les fonctions culturelles de la divinité (révélation, autorité morale, réconfort existentiel), vous offrez aux lecteurs un pont concret et étayé par des preuves entre la physique de l’optimisation et la psychologie spirituelle, ce qui renforce parfaitement votre argument central.

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ

            Nos positions se rapprocheraient-elles enfin* ? (Effet Pentecôte ?)

            – « minima locaux »

            Pour Thom ce sont les minima « bêtes », liés à des catastrophes de bifurcation.

            – « minimum absolu »

            Pour Thom c’est le minimum intelligent, lié à une catastrophe de conflit.

            Pour le trouver il faut, métaphoriquement, être musicien. Cf. « La notion de programme en Biologie », figure dans « Apologie du logos » (p.160)

            (*) Si ça pouvait contribuer à calmer vos fougueux archers…

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              (@PJ suite) (« une fois qu’on y est, il n’y a plus aucune nécessité d’en sortir »)

              Mais pour y arriver il faut d’abord déployer précautionneusement la singularité initiale. Et pour cela il faut chercher d’abord ses extrema locaux (singularités auxiliaires de moins grande complexité), puis « tirer la chasse d’eau » autant de fois qu’il faut pour arriver à la singularité de complexité la plus faible, à savoir la cuvette parabolique sans trou de vidange, là où on est certain que l’extremum est un minimum.

              En un certain sens, une fois que « on » a fait ça, « on » peut se reposer car « on » a achevé sa création*.

              (*) Cf. Esquisse d’une Sémiophysique p.216

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @PJ

                J’ai hâte de voir si les médias courant principal accepteront de vous inviter pour que vous présentiez votre bouquin !

              2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @PJ (suite)

                La théorie des catastrophes est une théorie locale, et la difficulté est de passer du local au global.

                Pour moi elle est un socle « universel », utilisable pour toutes les approches « bottom-up », en particulier pour l’approche girondine de l’organisation sociale (PG).

          2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ (« mon bouquin que j’ai terminé aujourd’hui »)

            Premier selon l’ếtre, dernier selon la génération, disait Aristote.

            Quid du titre ?

          3. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ (suite)

            Si on considère que les cuvettes minimales de potentiel (quadratique) sont habitées par des êtres, j’y verrais bien des fermions « masculins » et « barbares ». Où sont alors les bosons « féminins » (et « sauvages »)? Aux maxima de potentiel, positions intenables (et donc intenues) qui font que les bosons* sont insaisissables mais jouent néanmoins le rôle capital de faire le lien entre les fermions, c’est-à-dire d’assurer la cohésion de la « société ».

            https://www.youtube.com/watch?v=HA5TfAbsBiM

            (*) Parmi les bosons il y a les gluons.

          4. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ (suite)

            Je suis venu sur ce blog il y a longtemps avec l’espoir que puisse se faire la jonction entre l’une des plus molles des sciences molles : l’anthropologie, et l’une des plus dures des sciences dures : la mathématique.

            Je serais (bien*) heureux de savoir ici ce que vous en pensez aujourd’hui.

            (*) Grand-mère Michelle m’a fait remarquer tout récemment que « heur » a « augure » pour étymologie (et il y y de bons et de mauvais augures).

            1. Avatar de Grand-mère Michelle
              Grand-mère Michelle

              @Basic Rabbit
              Une « prophétie » augurée ne devient « bonne » (juste) que quand elle se concrétise… pour le bonheur ou le malheur de ceux qu’elle concernait…

              L’acception, le « sens commun » du mot « heur », en français, était plutôt « chance », ou « résultat du hasard »… qui correspond parfois à un souhait…
              Mais dans quelle mesure un souhait répété, écrit et/ou proclamé par une multitude de bouches, ne concourt-il pas à la réalisation de son objet?
              (Voir « la force du souhait » dans de nombreuses mentalités asiatiques, qui correspond plus ou moins, selon moi, à la prière des croyant-e-s)
              (Voir aussi comment les populations indiennes ont réussi à se débarrasser de l’occupation britannique)

              Quoi qu’il en soit, et à tout hasard, j’irai encore participer aux manifestations qui soutiennent les malheureux-ses palestinien-ne-s,
              car c’est bien la seule chose que je peux entreprendre à leur égard(« mettre la pression » sur mes propres « dirigeant-e-s »)…
              …et que je ne voudrais pas qu’on nous fasse subir, à moi et à tou-te-s ceux/celles que j’aime, ce qu’on leur fait subir depuis aussi longtemps que je suis en vie….
              (Tiens, ceci devrait se trouver sur une autre page… comme quoi, les diverses actions de « l’entreprise » Trump and co. ne sont sans doute pas l’effet du hasard, mais bien l’expression de ses intentions profondes, féroces et obstinées.)

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @GmM (« je ne voudrais pas qu’on nous fasse subir, à moi et à tou-te-s ceux/celles que j’aime, ce qu’on leur fait subir depuis aussi longtemps que je suis en vie…. »)

                Tu penses quoi de mes commentaires de ce jour ci-dessous : 10’38 et 13’21 ?

                1. Avatar de Grand-mère Michelle
                  Grand-mère Michelle

                  @Basic Rabbit

                  Euh… je connais peu, et certainement pas en détail, l’Histoire de France…ni les histoires dessinées d’Asterix…

                  Quant aux communismes, je me rappelle surtout la déception de quelques ami-e-s, pourtant plutôt enthousiastes, quand ils ont su comment ils se pratiquaient réellement, en URSS et en CHINE…
                  …à une époque où, eux/elles et moi, tou-te-s jeunes adultes célibataires, vivions dans une sorte de « communautarisme » fort peu organisé, de partage spontané de nos quelques « biens » ainsi que des responsabilités comme des plaisirs du quotidien: la « vie en communauté » était assez répandue à cette époque-là…(années 70) (rien à voir avec les « co-locations » actuelles).
                  C’est moi qui y tenais généralement la comptabilité, sur base de la devise: « les bons comptes font les bons amis ». Mais les questions d’argent n’étaient pas primordiales…

                  1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                    BasicRabbit en autopsy

                    @GmM

                    Votre « communautarisme » ni « top-down » ni « bottom-up », c’est pour moi le but à atteindre pour toute société apaisée. Mais dans la vraie vie il y a beaucoup à faire avant d’arriver là.

                    À partir d’un certain niveau (pour moi le village où tout le monde se connaît), les comptables -et donc la monnaie- sont nécessaires. Et il faut stratifier (communes, cantons, départements, régions).

                    Aussi je crois qu’il faut commencer par opposer les « top-down » et leur « démocratie représentative » et les « bottom-up » et la démocratie directe. Et pour cela il faut « fonder » cette démocratie (il faut s’attendre à une sévère opposition des « top-down »).

                    Ce que je veux faire remarquer avec mes deux commentaires, c’est que les communards de 1793 sont pour moi typiquement des « top-down » qui n’ont pas hésité à faire guillotiner les girondins qu’ils considéraient -sans doute avec raison- comme des petits-bourgeois de province prêts à voler au peuple « sa » révolution.

                    Maintenant la situation a changé : il n’y a plus que des bourgeois très gros et très gras, qui s’engraissent sur le dos du reste en laissant quelques miettes à ceux sans lesquels ils ne peuvent se maintenir au pouvoir.

                    Pour moi le Parti Girondin (PG) que j’ai en vue vise les « gilets » de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel (jaune, bien sûr, vert-écologique, bleu-industriel, rouge-communiste, etc.).

                    Pour terminer sur la commune de 1793, le « philosophe » français Michel Onfray traite Mélenchon (et ses acolytes et ex-acolytes*) de « robespierrot ». J’ai voté pour lui en 2017. Pour la dernière fois.

                    (*) Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e

          5. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ (suite)

            Je trouve tout-à-fait fascinant de comparer ce que dit René Thom du temps (et des bosons) et de l’espace (et des fermions) dans son article « Les réels et le calcul différentiel, ou la mathématique essentielle » d’une part, les chapitres XXI et XXIII de « Le règne de la quantité et les signes des temps » de René Guénon d’autre part, sans oublier ce que vous écrivez dans « Comment la vérité… » (pour moi essentiellement au premier chapitre).

          6. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ (suite)

            Pour moi la transformation de Legendre* est visuelle, géométrique et masculine, alors que la transformation de Fourier** est auditive, arithmétique et féminine.

            (*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Transformation_de_Legendre

            (**) https://www.qwant.com/?q=transform%C3%A9e+de+Fourier+wikip%C3%A9dia&t=web

          7. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            Chatgpt03 (« valeurs propres de stabilité »)

            Ce n’est pas plutôt de vecteurs propres qu’il s’agit ? (Je ne vois pas ce que viendraient faire des valeurs propres dans les matrices de transformation : on n’est pas en mécanique quantique).

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              @PJ (suite)

              Pour moi le sujet de « Comment la vérité… » est l’opposition Existence-empirique (que vous défendez) / Réalité-objective (que défendent les matheux).

              Je vois cette opposition comme une opposition entre physiciens capables de prédire sans expliquer et de mathématiciens qui trouvent une explication qui leur convient.

              Illustration dans une récente conférence du polymatheux Alain Connes* sur le groupe de Galois cosmique** à 24’30 (mais il vaut mieux commencer à 13′).

              Rapport avec l’opposition IA/IN ?

              (*) https://www.youtube.com/watch?v=f-uSU4PBh_0

              (**) dont vous subodorez en quelque sorte l’existence quand vous parlez des illuministes Newton et Turing.

          8. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @PJ (« mysticisme »)

            Je préfère l’illuminisme de la façon dont vous en parlez à la fin de « Comment la vérité… » : Turing illuministe.

            Pour être plus précis et moins pédant je me verrais bien illuminé des Lumières nouvelles que le XXème siècle nous a légué, lumières qui ne sont plus celles du XVIIIème auxquelles vous ne cessez de répéter que vous vous cantonnez.

            Vous vous dites polymathe. Je me dis polymatheux, c’est-à-dire un matheux qui est à la fois un géomètre et un arithméticien, matheux Janus tantôt arithméticien-géomètre abellien à la Pythagore-Grothendieck qui fait des maths avec ses oreilles, tantôt géomètre-arithméticien caïnien à la Platon-Thom qui fait des maths avec ses yeux* : mire-oïr vs mire-voîr.

            Je suis tombé assez récemment sur la conférence « Un topo sur les topos » par le véritable polymatheux qu’est pour moi Alain Connes. J’y ai « lu » ceci à la toute fin de sa conférence** :

            « La transformée de Legendre est à transformée de Fourier ce que Caïn est à Abel(le). »

            Deux façon d’aborder la thermodynamique qui se rejoignent dans le corps (divin?***) à un seul élément pressenti par le mathématicien belge Jacques Tits***** ?

            (*) Géomètres français aveugles : Louis Antoine, Bernard Morin, …

            (**) https://spartacus-idh.com/liseuse/094/#page/247

            (***) Godot se réincarnant dans le corps à un élément ?

            (****) https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_%C3%A0_un_%C3%A9l%C3%A9ment (les immeubles de Tits : la maison de Dieu ?)

            (*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8cle_des_Lumi%C3%A8res :

            (*) https://spartacus-idh.com/liseuse/094/#page/247

            (*) Géomètres français aveugles : Louis Antoine, Bernard Morin

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              @PJ (suite)

              À peine métaphoriquement un bon polymatheux est un bon violoniste* qui fait corps et âme avec son violon**.

              (*) https://www.youtube.com/watch?v=piXLb6fFkLQ

              (**) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%82me_(lutherie)

            2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              @PJ (suite)

              Thom : « Selon de nombreuses philosophies Dieu est géomètre, il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu ».

              Moi, je verrais plutôt que c’est Le Polymatheux (La Lumière du XXIème siècle), qui est Dieu.

        2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          @ Garorock (suite)

          La théorie thomienne des catastrophes est, pour son auteur, « un langage, une méthode, qui permet de classifier, de systématiser les donnes empiriques, et qui offre des phénomènes un début d’explication qui les rend intelligibles* ».

          C’est donc une théorie (géométrique) qui, si on l’accepte, permet de « voir » plus profondément la Réalité-objective que ne le permet la seule Expérience-empirique (la vision du monde que PJ défend dans « Comment la vérité… »). Pour moi l’optique géométrique permet une métaphore qui exprime ma pensée « profonde »: on voit l’image virtuelle, on ne voit pas l’image réelle … mais on la « voit ».

          Ce que permet la théorie thomienne c’est de permettre, dans les termes de son auteur, « de dégager et d’offrir à la conscience les prémisses d’une méthode qui permet de dégager et d’offrir à la conscience une méthode que la vie semble avoir pratiquée dès son origine. »

          Le premier déploiement est le dépliement de la singularité pli, que je fais correspondre au stade du miroir en psychanalyse. Le second est celui de la singularité fronce, stade des deux miroirs « kaléïdoscopiques » (stade que j’ai envie d’associer aux neurones-miroir). Etc. en rajoutant de plus en plus de miroirs comme indiqué par la classification mathématique des singularités des fonctions différentiables**.

          La position de Thom est celle d’un géomètre platonicien qui voit et les miroirs évoqués ci-dessus sont des mire-voirs. Reste à développer celle d’un arithméticien pythagoricien qui oit -du verbe ouïr- avec des mire-oirs, à fin de faire résonner, de faire vibrer les formes « sédentaires ».

          Un barde « nomade » pour que ça barde au pique-nique géant du 14/07/2026 (lancement du Parti Girondin) :

          https://www.dailymotion.com/video/x8286dl

          (*) http://www.pauljorion.com/blog/2014/11/06/la-question-du-soliton-est-devenue-indecomposable/

          PJ: « Non, il n’y a pas de « René Thom de la théorie du chaos ». Il y en a un « de la théorie des catastrophes (élémentaires) » en topologie. »

          BR: Il vaut mieux laisser s’exprimer Thom sur la façon dont il considère sa théorie:
          « Qu’est-ce que la théorie des catastrophes? C’est avant tout une méthode et un langage. Comme tout langage, la théorie des catastrophes sert à décrire la réalité. » (Le statut épistémologique de la théorie des catastrophes)

          PJ: Il vaut peut-être mieux NE PAS le laisser s’exprimer : « méthode et langage » est beaucoup trop vague, alors que dire que c’est une branche de la topologie est très précis.

          (**) https://en.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_theory (Arnold’s classification) ; https://en.wikipedia.org/wiki/ADE_classification

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @Garorock (suite)

            Apès ces quelques réponses au commentaire de PJ, je crois opportun de remettre une petite couche de la toute fin de « Vivre et penser comme des porcs » :

            « Et si l’horoscope des « grandes tendances » se trompait? Et si le cyber-bétail redevenait un peuple, avec ses chants et ses gros appétits, une membrane géante qui vibre, une humanité-pulpe d’où s’enroueraient toutes les chairs? Ce serait peut-être une définition moderne du communisme: « À chacun sa singularité. » De toute manière il y aura beaucoup de pain sur la planche, car nous devrons vaincre là où Hegel, Marx et Nietzsche n’ont pas vaincu. »

            La « grande tendance actuelle ?

            « Top-down », évidemment.

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              (suite)

              Il est pour moi clair que le communisme à la grand-papa est terriblement « top-down », un communisme de capitale (Moscou en l’occurrence). Le communisme « bottom-up » est un communisme de commune, un communautarisme, mot tout-à-fait politiquement incorrect par les temps qui courent. J’aime bien celui de villagisme, en pensant au village d’Astérix (BD mondialement connue) ou au petit Liré, pas loin (40km) de là où je me suis marié*.

              (*) https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chapelle-Basse-Mer ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                (complément) (La gironde pendant la révolution)

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Gironde_(R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)

                « Les chefs de file girondins, Brissot, Vergniaud, Elie Guadet, Armand Gensonné, Jean-François Ducos, Grangeneuve, Condorcet, Marc Lasource, Maximin Isnard, Etienne Clavière, Roland et son épouse, Manon Roland, meurent pour la plupart guillotinés à l’automne 1793. Seuls en 1794 Condorcet, en fuite, est arrêté et périt par suicide en mars tandis que Guadet est arrêté et guillotiné en juin. Un troisième, Isnard, survit aux crises de l’an II et ne décède que sous la Restauration. »

            2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              (@Garorock (suite)

              Manifs du PG : Tout le monde en bottes. « Bottom, bottom, bottom,… » (bruit de fond de moteur de tracteur au ralenti). De temps à autre : « up to Paris » (siège du PJ) ( en levant haut la jambe ).

              1. Avatar de Jean-Michel Bournoville
                Jean-Michel Bournoville

                Moi aussi, quand je serai intelligent et altruiste, j’inonderai les supports m’acceptant de mes réflexions majeures pour mon auto-analyse si féconde qu’il serait criminel d’en priver celles et ceux qui n’ont rien demandé….
                (Même en vous ignorant, vous me polluez).

                1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                  BasicRabbit en autopsy

                  Jusqu’à présent PJ reste flegmatique, mais il a peut-être allumé le cordon Bickford.

                  Patience.

  17. Avatar de Garorock
    Garorock

    Cher Jean-michel,
    Vous décrivez une situation très difficile avec cette personne narcissique qui semble avoir une vision très déformée d’elle-même et de sa valeur par rapport aux autres. Voici quelques réflexions sur les possibilités d’évolution dans un tel cas :

    – Le déni et la mégalomanie sont souvent des défenses psychologiques chez les personnes narcissiques pour protéger leur ego fragile. Il est très difficile pour elles de remettre en question cette image idéalisée d’elles-mêmes.

    – Cependant, avec beaucoup de patience et de tact, il est parfois possible de susciter une prise de conscience, ne serait-ce que de manière progressive. Cela nécessite un travail sur l’humilité et l’ouverture d’esprit.

    – L’entourage peut jouer un rôle, en essayant de recadrer cette personne avec bienveillance lorsqu’elle s’égare dans ses discours déplacés. Mais il faut accepter que le changement doit venir d’elle-même.

    – Dans certains cas, une thérapie peut aider la personne à prendre du recul et à mieux se connaître. Mais elle doit être volontaire pour s’engager dans ce processus.

    Il est vrai que les cas les plus enracinés sont souvent les plus difficiles à faire évoluer. Mais avec du temps et de la patience, un minimum de lucidité peut parfois émerger, même chez les narcissiques les plus endurcis. L’espoir demeure, même s’il faut savoir aussi fixer des limites à son implication.
    (Claude 3)

    1. Avatar de Khanard
      Khanard

      @Garorock

      honnêtement , laissez tomber . Continuez à nous parler de bonobo, de la vallée de la loose , de vos métaphores parfois – ou serait plus ?😉- incompréhensibles en ce qui me concerne mais je ne suis pas une référence . Alors que diable ne vous préoccupez pas des autres soyez vous même .
      Maintenant vous en faites ce que bon vous semble de mon commentaire .

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Khanard
        Connaissez-vous la différence entre un con, un narcissique et un fachiste?
        Y’en a pas: c’est les mêmes!
        Alors au nom de la liberté, celle de mon petit cul plus propre et plus beau que celui des autres; celle de mon nombril si magnifique dans les miroirs des fourgons qui polluent pas et des communautés qui n’existent plus, on devrait jeter aux chiottes nos tentatives de réduire les inégalités pour laisser ceux qui veulent être eux-mêmes nous dicter leurs lois, leurs règles et distribuer les bons et les mauvais points?
        Qu’on laisse tomber, c’est exactement ce qu’ils veulent! Prendre toute la place, c’est exactement ce qu’ils veulent. Nous réduire à l’état de lèche-cul dans leur petite secte, c’est leur projet!
        Quant à mes « métaphores » je doute, vu mon niveau, qu’elles soient incompréhensibles; elles ne sont peut être seulement qu’insupportables pour celles et ceux qu’elles n’arrangent pas…
        Alors laisser tomber…. Oui sur ce blog cela se termine. Les petits individualistes libertaires de mon quartier m’ont dit que je devrais aller monétiser mes compétences ailleurs… Bon. Si cela me fait du bien sans faire du mal aux autres pourquoi pas. Mais je ne laisserai jamais tomber contre ceux qui estiment que leur liberté est supérieure à celle des autres! Jamais.
        😎😊

        1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          @Garorock (« con, narcissique, fachiste »)

          https://www.youtube.com/watch?v=kaOwxEsPvx0

        2. Avatar de Khanard
          Khanard

          @Garorock

          je ne vous ai pas dit d’aller voir ailleurs , c’est vrai que je me suis mal exprimé, il faut juste ignorer . Après je suis d’accord avec vous même si des fois vous m’exaspérez mais je ne suis qu’un pauvre couillon qui essaie de surnager dans ce monde écœurant .

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            Khanard
            Vous vous êtes exprimé avec une grande clarté. Tout va bien.
            Vous ne m’avez jamais fait de la peine et j’espère que mes taquineries ne vous en ont pas fait: ce n’était pas l’objectif.
            La majorité des coms que j’écris ici, je les écris avec le sourire. cela ne se voit pas toujours à l’écran… Mais s’ils ne font pas ou ne font plus sourire personne, c’est que c’est raté et dans ce cas comme dit @Cloclo, c’est qu’on a fait le tour et que quitte à creuser, il vaut mieux aller chercher du pétrole ailleurs…
            Je ne pense pas que la solution soit de caresser le baba, le bobo et le bibi de Jérusalem dans le sens du poil parce que cela ne changera rien à l’état de ce monde écoeurant. Il ne faut pas humilier non plus. Faire honte? Mettre chacun devant un miroir intègre?
            Essayer de rire de nous-même et de rire ensemble serait peut être une tentative plus constructive… Nous ne sommes pas très beaux à voir.
            Le bonobo de la forêt équatoriale rigole aussi. Il n’a qu’1% de moins que nous: le 1% qui fait chier le monde? Et s’il se marre à nos dépends, il a bien raison: on le mérite!
            😎

            1. Avatar de Khanard
              Khanard

              @Garorock

              y’a pas de soucis et même si je ne comprends pas tous vos com ils ont au moins le mérite de me faire sourire voire même rire !

        3. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          @Garorock (suite)

          J’essaye de résumer mon point de vue devant vous.

          Je suis pour l’anarchie en ce sens que le but à atteindre dans la société est celui où les chefs sont inutiles car chacun sait ce qu’il a à faire pour maintenir une communauté harmonieuse.
          Je suis pour une démocratie directe, « bottom-up ».
          Je suis pour le néo-communiste au sens que le mathématicien Gilles Châtelet donne à ce concept : « À chacun sa singularité » (concept qui exige quasiment l’anarchie pour pouvoir prospérer).
          Je suis pour la paix.

          Je suis pour un Parti Populaire Girondin « bottom-up », alias « issu de sauvages », alias de genre (mais pas de sexe) féminin compatible avec ce qui précède.

          Actuellement en France il y a à gauche :

          – le NFP, Nouveau Front Populaire, qui existe réellement, que vous soutenez (il me semble) :

          – le Front Populaire de Michel Onfray -girondin convaincu-, qui n’existe qu’en puissance, et qui fait sans doute les yeux doux à des gens comme Philippe de Villiers, farouchement vendéen.

          – le NPA ex-Krivine, et le ex-Arlette, et peut-être d’autres (je n’ai jamais été à la page).

          Pour moi tous les partis ci-dessus, sont des partis « top-down » à dominance jacobine parce-que-c’est-comme-ça-en-France-depuis-au moins-Philippe-le-Bel, « mouvance vendéenne » de droite comprise, Onfray peut-être exclu.

          À peine métaphoriquement les « masculins » sont pour moi des « fermions antisymétriques », des ‘issus de barbares » qui défendent leur place comme les fermiers défendent leur ferme ; alors que les « féminins » sont des « bosons symétriques », des « issus de sauvages » qui font le lien entre les « fermions » et assurent ainsi la cohésion de l’ensemble.

          Sous la Vème la gauche a gouverné avec l’ « aide » de la droite « la plus conne du monde ».

          Qui peut souhaiter à gauche de se faire traiter de gauche « la plus conne du monde » ?

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @Garorock (précision)

            Pour moi la véritable démocratie implique le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple, alors qu’actuellement, en opposition quasi-frontale avec l’article 2 de notre constitution, il s’agit d’un gouvernement du peuple par un élite et pour une élite qui, en partie, n’est pas issue du peuple.

            Pour moi le peuple c’est la France d’en bas de Raffarin opposée à l’élite d’en haut (celle de E. Macron). Et cette France d’en bas ne demande qu’une chose, que la gauche politique s’unifie avec comme unique objectif de s’occuper d’elle (et non de politique politicienne).

            L’élite actuelle, symbolisée par Paris, détient l’argent et en tire son pouvoir (nous vivons en ploutocratie). Le peuple, symbolisé par les provinces, tient le territoire (même s’il ne le détient pas toujours…) et la nourriture qu’il nous offre, alors que l’argent ne se mange pas.

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              @Garorock (suite)

              Fonder un Parti Populaire de Gauche (PPG) sans désigner des chefs a priori, autrement dit fonder un PPG anarchique a priori, les chefs venant plus tard, a posteriori, selon les contraintes (constitution) et la volonté des adhérents.

              Les paysans -ce sont ceux qui nous donnent à manger- ont coutume de dire que c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses…

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                (suite)

                Un parti qui se fonde anarchiquement, c’est-à-dire a priori sans Guide, sans Caudillo, sans Duce, sans Fürher, sans Tsar, etc. c’est peut-être une mauvaise idée, mais on ne le saura pas si on ne l’essaye pas.

        4. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          @Garorock

          Vous ne m’avez pas insulté parce que vous ne vous êtes pas adressé à moi, exemple banal de lâcheté ordinaire.

          Je ne vous insulte pas en vous traitant de personnage compact, je ne fais que constater.

          Si vous ne comprenez pas, votre IA préférée vous expliquera.

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            Si je vous dis que vous êtes le pire connard arrogant et narcissique que j’ai croisé sur ce blog et que vos propositions pour « la gauche » sont parfaitement moisies et seulement là pour détourner l’attention de la seule action qui vous semble digne pour sauver l’humanité: faire chier Jorion et sucer l’Oncle Thom?
            Est ce que c’est assez lache pour vous? Sinon je peux développer…

            1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              @Garorock (lache)

              Vous vous lâchez…

            2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
              BasicRabbit en autopsy

              @Garorock

              Vous voilà maintenant à égalité avec votre copain Cloclo, qui a tout récemment insulté l’un des plus anciens commentateurs de ce blog (apparemment sans que ça trouble grand monde…).

              1. Avatar de CloClo
                CloClo

                Euh I beg your pardon ? Qui ai je insulté ici ?!

                1. Avatar de CloClo
                  CloClo

                  Bon là Garorock d’ordinaire si prévenant et délicat a exprimé une pensée un tantinet plus évolué qu’à l’habitude selon mes standards personnels ! Il y a du progrès je ne peux que m’en féliciter. Certaines situations nécessitent des méthodes particulières disons chirurgicales.

                  1. Avatar de CloClo
                    CloClo

                    Tsé, n’importe quoi Basic, tu appelles cela un commentaire insultant ? Au pire cela était dit sur le ton de la taquinerie amicale, PYD est un métronome de la pensée équilibrée, même si parfois il est teinté d’un léger petit dépassement asynchrone sur certains sujets. Tu vois des choses qui n’existent pas et tu tentes de monter en neige des oeufs de la discordes qui sont le fruit des tes rêves névrotiques !

            3. Avatar de JMarc
              JMarc

              Garorock,

              Qu’en termes fort justes ces choses là sont dites. Manquent « cynique » et d’autres.
              Basic m’a tout l’air d’un pervers narcissique, ce qui inclut probablement qu’il se sent relativement bien dans sa peau et que nous n’avons donc que peu de chances de le voir changer. Quant à son « auto-analyse », je lui ai déjà dit ce que j’en pensais : de la gnognote (*).
              La myxomatose a eu des résultats mitigés sur cette espèce invasive.
              Basic répond à tous les commentaires qui lui sont adressés (et même quand on ne l’a pas sonné). Essayer alors la méthode DDoS ? Tentant, mais :
              Deux ou trois courts échanges (sur 77×7 péta coms) avec d’autres commentateurs m’ont laissé penser que ses commentaires ont parfois du sens pour certains grands matheux. PJ lui reconnait cette qualité (**).
              Et puis l’insulter c’est encore lui prêter attention. Je suis quasi-sûr qu’il en jouit.
              Donc je le zappe (y compris quand j’aperçois furtivement qu’il s’adresse à moi) sans regret : je sais qu’on ne rate rien (sauf peut-être une fois sur 77×7 etc si on est big matheux).
              Cela dit, des réactions comme les tiennes de temps en temps, ça fait du bien, ça aide à respirer.
              (*) https://www.pauljorion.com/blog/2025/05/14/vincent-burnand-galpin-energie-securite-guerre-le-nouveau-paradigme-esg/comment-page-1/#comment-1068894
              (**) https://www.pauljorion.com/blog/2025/04/20/elon-musk-et-teilhard-de-chardin-deux-voies-vers-le-point-omega/comment-page-1/#comment-1063638

              1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                BasicRabbit en autopsy

                @JMarc

                Vous avez l’air de vous y connaître en « psy ». Peut-être même êtes-vous un professionnel de la chose? Si c’est le cas je ne vous recommanderai certainement pas.

                Car devant vous vous avez tout simplement un bipolaire en phase compressive (et ça ne m’étonnerait pas que ce soit pour cette raison que PJ me laisse commenter à ma guise*, ainsi que « tata » et « le prophète »).

                Je pense que chacun de nous est bipolaire, le taux de compression faisant la différence.

                C’est mon Thom-Thom-Thom-Thom (qui m’aide à raisonner) qui m’a fait découvrir ça, en proposant un modèle explicatif de l’invention par un chimpanzé du bâton-prothèse qui va lui permettre de gauler d’inaccessibles bananes. C’est dans son « Esquisse d’une Sémiophysique » à la page 73 :

                « À la vue d’une banane, le singe (affamé) va s’efforcer de l’atteindre manuellement. Constatant que le fruit est trop haut placé,il en éprouve un sentiment de frustration, une « douleur ». Or l’affectivité « déforme »la structure de régulation en la compliquant. »

                [ Thom continue en précisant que la catastrophe « pli » (associée ici au pli du coude!) de potentiel V=x³ se complexifie en une section « double pli » de la catastrophe « queue d’aronde » de potentiel V=x⁵. ]

                Jusqu’où va la déformation chez un bipolaire ?

                Pour moi tout le monde est bipolaire, la différence ne se manifestant que par le « taux de compression ».

                Je subodore que Grothendieck est un vrai grand bipolaire et qu’il arrive à « déformer grave » la figure de régulation de son organisme.

                Quant à moi, j’ai fait ici de mon mieux pour vous montrer le plus simplement possible comment ça se passe pour moi.

                Le thème de la dernière grande librairie** était la folie. Les invités principaux étaient deux bipolaires, accompagnés de deux « psy », Patrick Lemoine (que j’ai trouvé très bien) et Cynthia Fleury (nettement moins bien).

                Un intervenant a fait une remarque qui m’a retenu : on « est » fou, bipolaire ou schizophrène, etc., mais on « a » un cancer, un rhume, etc.

                J’en ai inféré que la bipolarité n’était pas une maladie, mais un don singulier.

                (*) Il y a quand même sans doute Askimet

                (**) Je vous recommande l’émission

                1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                  BasicRabbit en autopsy

                  (complément)

                  Fin de « Vivre et penser comme des porcs » : « À chacun sa singularité. » (1999)

                  Le mathématicien/philosophe Gilles Châtelet est resté en contact avec René Thom depuis sa thèse en géométrie différentielle dans les années 1975 jusqu’à son suicide en 1999.

                2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                  BasicRabbit en autopsy

                  (autre complément, je radote)

                  Fin de l’épilogue de Stabilité Structurelle et Morphogénèse (1968):

                  « … au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces naturelles extérieur agissent, OU EN ATTENTE*, sont prêtes à se déployer quand ce sera nécessaire. »

                  (*) Les majuscules sont de moi.

                  1. Avatar de Grand-mère Michelle
                    Grand-mère Michelle

                    @Basic Rabbit

                    @Basic Rabbit
                    De toute évidence, vous avez intensément besoin de vous exprimer, et vous espérez que Paul Jorion tienne compte de vos remarques(pas plus insensées que beaucoup d’autres, dans la faible mesure où je peux en juger…), même si vous ne conservez qu’un faible espoir de pouvoir dialoguer avec lui, en fonction de la considération (et un brin de jalousie qui devient de la rancoeur, pouvez-vous l’admettre?) pour son œuvre publiée…
                    Ce qui indispose ici vos co-commentateurs, c’est certainement votre logorrhée débordante (et de plus en plus saccadée) et le fait que vous n’avez pas la bonté de vous adresser à eux(« à tout le monde »)en utilisant un langage que je qualifierais « d’ésotérique », ultra »spécialisé »(ce qui me gonfle aussi!).
                    Pourquoi ne préparez-vous pas plus sérieusement vos interventions, en les « resserrant », autant pour vous-même que pour les autres, et en y mettant autant du vôtre que du Thom(comme vous l’avez fait hier au sujet des « partis »)? Elles susciteraient plus d’intérêt, et sans doute de réponses…et la place qu’elles prennent serait plus justifiée…
                    N’en négligez pas pour autant votre patiente épouse, qui est probablement une des « catastrophes » les plus gratifiantes que la vie vous ait offerte…

                    Bon, par ailleurs, je m’en fiche que vous preniez de la place, étant donné que l’écrit, sur la « toile », est bien moins « lourd » que les images, figées ou animées.

                    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                      BasicRabbit en autopsy

                      @GmM

                      Merci de ta sollicitude, mais chacun voit midi à sa porte, et j’ai donné ma position plus haut à 8h55 :

                       » j’ai fait ici de mon mieux pour vous montrer le plus simplement possible comment ça se passe pour moi. »

                      Ceci dit, puisque tu te permets de me juger (gentiment), je vais en faire autant :

                      je pense que tu n’es pas du tout bipolaire, mais au contraire monolithique (la vie ne t’ayant pas brisée, mais bronzée) et que tu fais partie de ces femmes qui, à mon avis plus que les hommes, arrivent voir plus loin que ce monde actuellement en train de « de dévorer lui-même ».

                      Quant à ma position par rapport à PJ, je l’ai indiquée ici déjà plusieurs fois :

                      Sur le chemin du Vincin : « Paul, Paul, pourquoi refuses-tu la position « mystique » de Thom ? »

                      (La réponse est peut-être dans le bouquin qu’il termine…)

                    2. Avatar de Grand-mère Michelle
                      Grand-mère Michelle

                      @Basic Rabbit

                      Beaucoup à dire à la suite de cette brève réponse, mais qui n’intéresserait sans doute personne d’autre que vous et moi…(et peut-être l’un-e ou l’autre psychanalyste…)
                      De plus, le soleil et mes obligations(emplettes « alimentaires ») m’attirent dehors…

                      Je trouve quand même que vous n’êtes pas très sincère quand vous écrivez: « J’ai fait ici de mon mieux pour vous montrer le plus simplement possible(!!!???) comment ça se passe pour moi ».
                      Il me semble que vous vous adressez, d’habitude, essentiellement à Paul Jorion (sans doute un des rares ici capables de vous « suivre » dans vos démonstrations) et à vous-même(pour les vérifier).
                      Vous êtes un peu trop « replié » sur votre douleur(et votre clavier), Lapin, tentez de vous redresser, d’étendre vos bras et vos jambes et de faire une promenade, juste comme ça, pour vous aérer, vous sentir vivre… Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir… Qui sait quelle rencontre surprenante, édifiante, vous attend encore sur votre chemin…?

                    3. Avatar de BasicRabbit en autopsy
                      BasicRabbit en autopsy

                      @GmM

                      Merci de ta sollicitude, Grand-mère, mais je ne suis pas du tout replié sur ma douleur comme un chimpanzé affamé.

                      Je me sens complètement détendu mais pas du tout déprimé (si c’est ça qui t’inquiète).

                      Pour le reste tu as raison, tout ce que j’écris ici est destiné à être lu par PJ. De ce point de vue mon auto-psychanalyse est une psychanalyse (gratuite, j’y tiens) dont je suis l’analysant et PJ l’analyste. C’est d’ailleurs réciproque, ça s’inverse quand PJ écrit un billet, toujours gratuitement. Don et contre-don, en quelque sorte.

                      Côté exercices corporels ça va pour l’instant, 6h de marche en sierra ne me font pas encore peur. Je pars me baigner car ça commence à chauffer dans le CC (35°C).

                3. Avatar de Garorock
                  Garorock

                  Voici quelques éléments de réponse sur la phase compressive du trouble bipolaire :

                  – La phase compressive est l’une des phases du trouble bipolaire, caractérisée par une humeur anormalement élevée, de l’euphorie, une activité et une créativité accrues. C’est la phase « maniaque » du trouble.

                  – Pendant cette phase, les personnes peuvent se sentir très productives, pleines d’énergie et avoir un sens accru de leurs capacités. Cependant, leur jugement et leur objectivité peuvent être altérés.

                  – La phase compressive peut engendrer des comportements à risque (dépenses excessives, hypersexualité, etc.) et rendre difficile une perception juste de la réalité. La personne aura tendance à se surestimer et à minimiser les conséquences de ses actes.

                  – Il est donc difficile pour une personne en phase compressive d’être totalement objective sur son état. Ses perceptions et son évaluation de la situation seront biaisées par son humeur et son niveau d’activation élevés.

                  L’objectivité est donc souvent réduite pendant cette phase du trouble bipolaire. Un suivi médical et le soutien de l’entourage sont importants pour aider la personne à mieux appréhender son état et ses comportements pendant ces épisodes.
                  (claude 3)

                4. Avatar de JMarc
                  JMarc

                  Basic,

                  Vu les échanges dans ce fil, je n’y ai pas zappé vos commentaires (ou pas tous).
                  Pour info : je ne suis pas psy (et je serais bien incapable d’en être un).

    2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      @Garorock et J-M Bournoville

      Un colloque intitulé « Grothendieck et Lacan » s’est tenu les 22 et 23 Mai 2022*. Plusieurs intervenants** se sont exprimés sur « Récoltes et semailles », œuvre auto-psychanalytique de Grothendieck à peu près entièrement hors de ma portée intellectuelle.

      (*) http://gaogoa.free.fr/HTML/divers/LYSIMAQUE/Lacan-Grothendieck_21_22%20mai%202022_Lysimaque_75007.pdf

      (**) https://sites.google.com/site/dugowsonrecherche/coordinations-colloques/LG

      1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        (suite)

        Dans mon auto-psychanalyse j’essaye de retrouver ma naïveté enfantine, j’essaye de retomber en enfance.

        Naïveté : du latin nativus (« qui naît, inné, naturel »). Naturel, ingénu, sans fard, sans apprêt, sans artifice.

        Retomber en enfance : Se comporter inconsciemment comme un enfant, un adolescent.

        « Cette société retombe en enfance. C’est la règle à la veille des grandes révolutions. Saint-Just et Robespierre eux aussi commencèrent par écrire des fadaises. » — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 137)

        1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          (suite)

          C’est une attitude que je vois diamétralement opposée à celle du polymathe PJ, qui cherche constamment à se convaincre et à convaincre qu’il domine la pensée de son temps.

        2. Avatar de CloClo
          CloClo

          Si tu veux retomber en enfance opte plutôt pour le bac à sable du jardin d’enfants que le blog ! Pas tout nu sinon Tata va nous faire une apoplexie et objectivement tu terminerais en garde à vue illico presto ! Ce qui nous ferait des vacances bien méritées… le week-end de l’ascension va être long sinon.

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @CloClo (« le week-end de l’ascension va être long sinon. »)

            D’autant plus long qu’il se termine à la Pentecôte…

        3. Avatar de konrad
          konrad

          @BasicRabbit en autopsy,

          « Dans mon auto-psychanalyse j’essaye de retrouver ma naïveté enfantine, j’essaye de retomber en enfance. »

          Je plussoie entièrement à votre démarche et je pense que c’est la seule salutaire à notre époque troublée.
          N’est-ce pas Jésus qui disait : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »

          On retrouve cette place de l’enfant dans d’autres traditions. L’état d’enfance c’est l’étonnement, la curiosité, le jeu, l’ouverture…
          L’on est dans une sorte d’état de grâce où la vie est encore légère et vibrante.
          Lorsqu’on retrouve ces instants il y a comme une réconciliation avec le monde, on ne sent plus cette séparation d’avec le flux de la vie. Moment béni…

          1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
            BasicRabbit en autopsy

            @konrad

            Tout-à-fait d’accord avec vous en ce qui concerne la deuxième partie.

            Quant à la première ça me rappelle seulement mon enfance.

          2. Avatar de Grand-mère Michelle
            Grand-mère Michelle

            @Konrad
            Hum… La tradition chrétienne, qui utilise la parole de Jésus(parait-il rapportée par ses apôtres et consignée dans de multiples langues parfois traduites différemment*)pour indiquer la « bonne voie » pour atteindre « le paradis » et « la vie éternelle » aux ouailles qui veulent bien l’écouter et la suivre, accorde en effet une attention particulière aux enfants.
            Quoi de plus « naturel », puisque les « religieux » en général ont toujours prétendu se mêler de démographie et de santé afin de « guider » les « gens du peuple », »les populations laborieuses », vers ce que les pouvoirs en place organisent selon leurs notions particulières du « bonheur terrestre »(qui, finalement, n’est qu’un « purgatoire », selon les chrétiens), en utilisant la force de persuasion des religions.
            (D’où la quantité de « tabous sexuels », pour en revenir à la page sur « la nudité » encore en débat).
            * Dans mon catéchisme d’enfant, « on » m’a appris que Jésus avait dit: « Laissez venir à moi les petits enfants, car le royaume de Dieu leur appartient. »
            (N’empêche que « son » Église catholique a prétendu, par la suite, que les enfants non-baptisés qui mouraient n’allaient pas au paradis, mais dans des « limbes »…on ne peut plus brumeuses!)

            Pour ma part, dans mon âme révoltée d’adolescente, j’ai conçu que les enfants sont innocent-e-s parce qu’ils/elles n’ont pas demandé à vivre.
            Par ailleurs, ils/elles sont jugé-e-s « irresponsables » par la loi(belge, en tout cas)… sans doute parce que leur manière de penser n’est pas « achevée »(et pas encore conforme aux « normes » de la Nation à laquelle ils/elles « appartiennent »).

            Je considérerais plutôt la « Convention internationale des Droits de l’enfant », du 20novembre 1989, (la plus signée au monde, par presque 200Nations, dont la Belgique, parmi les premières, en décembre 1991).
            Ayant choisi de devenir mère-célibataire, en 1968-69-75, j’ai donc mis au monde des enfants « naturels et illégitimes »,même en étant « reconnus » par leurs deux parents biologiques célibataires… et qui ne bénéficiaient pas des mêmes droits que les enfants « légitimes », nés dans le cadre du mariage …civil.
            Ma joie et mon soulagement ont été grands quand j’ai appris que la Nation où je suis née, où j’ai été « élevée », avait ratifié cette Convention égalitaire, « progressiste », ce qui justifiait mon obstination face à ma famille et ami-e-s qui me reprochaient régulièrement mon « égoïsme ».

            Bon, on est loin d’Harvard, mais il me semble que ceci n’est pas si éloigné du droit à l’enseignement pour tou-te-s.

      2. Avatar de BasicRabbit en autopsy
        BasicRabbit en autopsy

        (sur Grothendieck)

        Le psychanalyste Pierre Pitigliano ne voit pas Grothendieck de la même façon que le Psychanalyste Paul Jorion (qui a récemment commenté un long article du Guardian)

        https://sites.google.com/site/dugowsonrecherche/coordinations-colloques/LG#h.cbguq7jmgpjc ( les 30 premières minutes )

        Il y est question beaucoup question de l’opposition masculin/féminin dans la création mathématique.

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