Le rapport entre le blog et mes livres
« La survie de l’espèce » avec Grégory Maklès
« La guerre civile numérique », à paraître en mai
Pervenche Berès et le rapport sur l’origine de la crise pour la Commission Européenne
David Ricardo (1772 – 1823)
Piero Sraffa (1898 – 1983)
« Comprendre, enfin, l’économie »
182 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 29 AVRIL 2011”
[…] LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 29 AVRIL 2011 […]
Il serait temps de créer un parti qui soit l’antithèse des partis. Un non-parti, qui soit un lieu de rassemblement et de discussion, sans ligne de parti, sans élection, sans apparatchik. Un parti où l’on tire au sort les dirigeants, où tout est discuté, où tout est voté au deux tiers.
La fin c’est les moyens.
Notre morale n’est pas, et ne sera jamais la leur.
Hhmm…
J’ai imposé le vote aux deux tiers dans un comité de scientifiques et me suis rendu compte de ce que voulait dire le terme « minorité de blocage »…
J’en porte encore le poids et les reproches.
Autre chose : le vote blanc est SOIGNEUSEMENT évité en tant que refus de la mise en place d’un dirigeant. Soit, on passe « au-dessus ».
Un parti non politique est donc une asso qui en plus ne doit pas faire ombrage au parti en place…
M Jorion,
En espérant que votre erreur ne s’est pas glissée dans votre prochain ouvrage:
Un hackeur n’est pas un pirate. C’est un informaticien qui analyse et prend la maitrise d’un système informatique ( programme , télécommunications, données ) mais dont le but n’est ni de voler des informations, ni de semer le désordre mais de comprendre et d’améliorer ou de corriger…
Ce dont vous faites allusions sont les ‘crackers » .
Alain Degreffe
PS: Etant un défenseur du logiciel libre, je n’aime pas cette confusion. Car il ne reste alors plus rien pour définir les acteurs du libre qui sont pratiquement TOUS des hackers.
Jetez un oeil de ce coté: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hacker
Vous connaissez sans doute cette définition puisque vous m’y renvoyez, vous vous identifiez aux « White Hat » hackers mais il y a aussi les « Black Hats ».
Ces derniers n’ont d’ailleurs que faire de l’état du monde… Ce sont des acteurs dangereux et qui coûtent par contre beaucoup d’argent… Le Black Hat type pourrait être le concepteur du logiciel qui a affolé les bourses dernièrement….
Selon RMS le hacker est surtout la personne qui fait des farces intelligentes. Ou alors un bidouilleur, un bricoleur (de génie). On pourrait dire que la proposition de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix est un bon hack de la finance.
Deux très bons articles d’étymologie chez OWNI :
Les coupeurs de câbles
Démystifier les discours sur le piratage
Bon voyage
on parle souvent d’ingénierie financiere , ça se veut dire qu’il y a des bidouilleurs et des hackers de génie dans la finance , que c’est constitué d’accumulations de trucs ? que les maths froides de la finance sont en fait de bonnes blaques des « quants » ???
Vaste question et mise au point primordiale !
J’ai eu le plaisir de traduire en français pour les éditions Masson l’ouvrage « The new hacker’s Dictionary » de Eric S. Raymond ; il donne douze définitions du terme « hacker » et affirme par ailleurs sur une page Internet : « La différence fondamentale est : les hackers construisent des choses, les crackers les détruisent ».
L’idée de départ est le travail « à la hache » (hack en anglais) pour être efficace, même si ce n’est pas la méthode conventionnelle. D’où le surnom.
Ensuite viennent les notions de passion pour le travail à faire, etc.
Ceci n’a en effet rien à voir avec les pirates de tout poil dont l’objectif est de nuire et qui pour certains rejoignent désormais le milieu, la pègre.
Pour davantage de précisions, voyez sur Internet les pages :
– le Jargon File, de Eric Raymond ;
– Secuser.com – Comment devenir un hacker? ;
– le site du Jargon Français de Roland Trique.
En revanche, vous pouvez éviter les pages de Wikipedia, assez peu fiables sur ce sujet.
Je vous souhaite de bonnes lectures.
Bonjour à Paul et à tous les lecteurs du blog.
Ne peut-on pas relier trois éléments de notre réalité quotidienne en conclusion avec ce que vous dites :
– La faillite du pouvoir politique à maîtriser les affaires publiques,
– Le non-fonctionnement des partis politiques,
– L’absence d’une théorie scientifique de l’économie.
Trois phénomènes dont le dernier est la cause de tout. Trois phénomènes dont l’intérêt n’est pas anecdotique, car il se traduit par la crise, le chômage de masse, la faim dans le monde, la pauvreté extrême, les déserts de la santé publique, quelques guerres passées et d’autres en cours, quelques dictatures, le dérèglement climatique …. la liste est bien plus longue, hélas.
Tout cela et le reste, finalement, juste parce que personne na voulu que la compréhension des mécanismes de l’économie, c’est à dire du pouvoir, ne se développe.
Et pire : ceux-la même qui maîtrisent le pouvoir n’ont, du coup, même pas la compréhension de ce qu’ils font ?
Nous serions aux mains de maîtres puissants et égoïstes qui sont en réalité des apprentis sorcier et ne savent même pas si ce qu’ils font ne détruira pas très bientôt la totalité de ce qui existe ?
Désespérant.
La rubrique « Le livre du jour » du Monde du 27/4 signale « La diplomatie de connivence » de Bertrand Badie
Une main invisible est visible, il s’agirait plutôt de plusieurs mains..
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/04/26/la-diplomatie-de-connivence-de-bertrand-badie_1513006_3260.html
« En 274 pages, il retrace l’histoire de ce carré VIP des puissants, de la Sainte-Alliance (1815) à l’aristocratie du G8, en pointant le côté obscur de cette diplomatie de concert. Un espace clos où l’initié ritualise son comportement : fermer les yeux en discrète approbation ou volonté de ne pas voir la faute de l’autre ».
Coopération et compétition.
Contestation : systémique, sociologique, culturelle, géo-économique
« L’auteur explore les contradictions de ce monde anomique, qui, par défaut d’intégration sociale et crispations souverainistes, débouchent sur des dérives oligarchiques où le cynisme cultive l’humiliation, le puissant, l’exclusion. Or dans notre système d’interdépendance, où l’inclusion devrait être la règle, où la guerre est partout, le multilatéralisme, conclut-il, incarne la solution pour une nouvelle gouvernance.
Si l’humanité est indivisible, pourquoi son organisation devrait-elle relever du club oligarchique et non d’un jeu collectif ? »
suis dac avec vous
mais s’exprimer est aléatoire et devient une soumission .
Voyez les médias et ici même ..
merci
Deux nouvelles dans le Figaro:
« La prime Sarkozy est «ruineuse» pour Parisot ».
«La prime obligatoire est une idée tout à fait néfaste pour l’économie». La présidente du Medef, Laurence Parisot, n’a pas mâché ses mots au micro de RTL ce vendredi pour dénoncer la prime aux salariés récemment proposée par le gouvernement. La patronne des patrons qualifie ainsi tour à tour le dispositif de «ruineux» et «d’inepte».
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/29/04016-20110429ARTFIG00412-la-prime-sarkozy-est-ruineuse-pour-parisot.php
Et à côté:
« Un Français sur deux vit avec au moins 1580 euros par mois. »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/27/04016-20110427ARTFIG00682-un-francais-sur-deux-vit-avec-au-moins-15808364-par-mois.php
Dans l’article du figaro :
-le premier adulte du foyer compte pour 1 Unité de Consommation
-le 2ième adulte et les enfants de plus de 14 ans pour 0,5 UC
-les enfants de moins de 14 ans pour 0,3 UC
Vu comme çà bien sûr, quand il y en a pour 1 il y en a pour 2, et s’il y en a pour 2 cela fera aussi bien pour 3……
Mais de quoi se plaignent les pauvres !?
Dieu a dit : « Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit. »
Coluche
Hier soir dans « Envoyé spécial », 2 familles mono-parentales se livraient aux caméras, elles ne roulaient pas vraiment sur l’or, heureusement que le secours catholique dépanne en fin de mois.
Le terrain, il n’y a que ça de vrai, qu’on se le dise et bravo à ces 2 mères de famille pour leur courage.
J’ai quelques connaissances qui ne sont pas dans les standards annoncés par le Figaro.
Ces gens là ne profiteront pas cette primette, disons obole, à mon avis.
Une solution est de permettre à chacun de travailler autant qu’il le souhaite et avec un salaire décent.
bien d’accord.
le foyer, la femme, la famille.
les enfants sont le noyau atomique de la continuité de la société
et il faut être riche pour avoir ne serait-ce que la possibilité de faire évoluer ce noyau pour qu’il émette une énergie positive et non pas au final des radiations morbide et incontrôlées
En Espagne la situation s’aggrave sérieusement:
+ 213 500 chômeurs au premier trimestre. Au total presque 5 millions (4 910 200). Taux de chômage: 21,29%.
Dans 1 386 000 familles personne a du travail. Dans les 3 premiers mois de l’année l’Espagne a détruit 256 500 emplois.
http://www.cotizalia.com/noticias/2011/numero-parados-cinco-millones-escala-desde-20110429-68013.html
http://www.elpais.com/articulo/economia/paro/alcanza/nuevo/maximo/49/millones/personas/elpepueco/20110429elpepueco_1/Tes
L’inflation monte jusqu’au 3,8% en avril (chiffre officiel, donc minoré).
http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3024975/04/11/–El-IPC-aumento-dos-decimas-su-tasa-anual-en-abril-hasta-el-38-por-la-subida-de-los-alimentos.html
La consommation s’effondre de 8,6% en mars.
http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3025141/04/11/El-consumo-se-desploma-un-86-en-marzo.html
La dette publique espagnole augmentera en 2011 de 94’6 Mds € (selon le gouvernement). En 3 ans la dette a presque doublé, passant de 380 Mds € à 733 Mds €. L’Espagne devra payer cet année presque 24 Mds € en intérêts.
http://www.elconfidencial.com/en-exclusiva/2011/salgado-comunica-bruselas-espana-endeudara-otros-20110428-77979.html
Ce qui n’empêche pas les Autonomies de continuer à creuser leurs déficits allégrement. « La situation fiscale de certaines autonomies pourrait être une bombe aux conséquences imprévisibles. »
http://www.elpais.com/articulo/espana/Cataluna/desafia/Gobierno/pone/riesgo/recorte/deficit/2011/elpepiesp/20110428elpepinac_2/Tes
Et de réclamer au gouvernement 4 Mds € supplémentaires.
http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3024828/04/11/Las-autonomias-reclaman-fondos-por-mas-de-4000-millones-a-Hacienda.html
Pendant ce temps-là, et dans le chapitre « ça ne s’invente pas », le président (de droite) de l’Autonomie de Valence (la 2e la plus endettée), au centre de l’affaire de corruption le plus grave en Espagne et qui attend son procès tout en faisant campagne pour les élections du mois prochain, dédie 600 000 € pour lutter contre la corruption en Amérique du Sud:
http://ecodiario.eleconomista.es/espana/noticias/3025250/04/11/La-Comunidad-Valenciana-destina-600000-euros-para-luchar-contra-la-corrupcion-en-Sudamerica-.html
Et pour finir, le Banco de España, avec la complicité des banques espagnoles, manipule les chiffres pour éviter que la plupart soient recalées dans les prochains stress-tests.
http://www.elconfidencial.com/en-exclusiva/2011/test-estres-bruselas-banco-espana-suspenso-20110425-77852.html
Sur la gestion calamiteuse de ce même Banco de España, qui n’a pas empêché que les banques espagnoles prêtent 1 900 Mds € alors qu’elles n’avaient que 1 200 Mds € (elles doivent donc 700 Mds € à des banques étrangères, essentiellement allemandes), un article qui raconte que si les actifs des banques ibériques étaient calculés au prix du marché actuel (mark to market), comme ça a été le cas en Irlande, la situation espagnole serait bien pire que là-bas: le trou serait de plus de 400 Mds €. Ce qui veut dire que la plupart des Cajas de Ahorro sont en faillite.
http://www.cotizalia.com/disparate-economico/2011/bancos-cajas-estan-quebrados-valorados-market-20110425-5301.html
Quelque chose me titille sur cette manipulation des scorings pour éviter le gadin aux stress-test.
Qui cela est-il supposé abuser????
Je n’imagine pas un instant qu’un financier professionnel, celui qui fait la pluie et le beau temps sur les marchés, ou celui qui paye l’essence de sa 911 avec ce boulot, et même celui qui ramasse les papiers sur le floor le soit après la fermeture de la plus infime bourse; je n’imagine pas un instant que le moindre sachant, des chose de la finance va se laisser abuser par ces enfantillages. Et je pèse le mot enfantillage.
Alors qui cela est-il donc supposé abuser?
Le public? Les petits actionnaires? Pourquoi?
Si le public, les petits actionnaires n’ont aucun pouvoir, ils auraient donc encore celui de nuire?
@Kerjean
Effectivement. Mais, en même temps, quand le Titanic a heurté l’iceberg, les premières ont continué à danser sur le pont comme si rien ne s’était passé.
@ Kerjean
Bonne question. Et « l’amélioration de la situation », « le but du tunnel », « la sortie de la crise » dont on nous rabat les oreilles depuis 2 ans au moins, c’est pour qui? Et le nuage de Chernobyl qui s’était arrêté aux frontières françaises? Et pourtant ça a marché… Tout le monde sait que la publicité c’est du mensonge et pourtant ça marche, non?
Pour l’instant ici (en Espagne ) on n’entend pas ce discours mais je commence a noter que mes propres fin de mois se font plus tendues (et j’ai du boulot en cdi avec un salaire correct). Malgré cela, la fréquentation touristique pour la semana santa a battu tous les records même si un regard plus perçant révèle que le tourisme espagnol a baissé en faveur du tourisme étranger (boosté par les problèmes en Afrique du nord?) L’idée (dont j’ai entendu parler ici a la radio) est de transférer de l’argent des banques Allemandes vers les banques Españoles via les mouvements des gens en favorisant a fond le tourisme (compenser la bulle immobilière par une bulle touristique) ; il s’est aussi créé de véritables formations à l’émigration vers l’Allemagne avec apprentissage de la langues, mise à niveau des compétences etc. pour essayer d’envoyer le peuple espagnol grignoter un peu de croissance allemande. C’est un peu comme si on essayait de refroidir fukushima avec le tuyau d’arrosage de mon jardin… Mais la com passe bien, les gens ont l’air de penser que la crise est derrière, en parallèle d’ici 3 mois un grande chasse au sorcières du travail au noir va être lancée. Politiquement c’est le portrait en négatifs de la situacion française : la gauche est au pouvoir et fait une politique de droite libérale a grands coups de recortes sociales et l’opposition de droite se présente avec des grandes promesses de progrés social (et moi ça me fait toujours flipper la droite sociale…). Je ne vois pas d’autre issue que l’arrivée au pouvoir du PP et je me demande comment il vont gérer ce mer.ier vu que au mieux se sont des intégristes neolibéraux et au pire des intégristes catholiques. L’autre jour j’ai entendu un gars dire que la solution au capitalisme c’est plus de capitalisme SIC!! De plus l’anticommunisme primaire reste particulièrement vivace et les nationalisations seraient interprétées comme des actes de guerre par les autonomies (imaginez le gouvernement central qui acquière de force une banque catalane ou basque, lo veo chungo….). Ici le modèle ultralibéral sera poussé à fond même si il remet en cause les acquis sociaux, j’en ai bien peur. Mais trêve de mauvaises augures, JUSQU’ICI TOUT VAS BIEN….
accéder à un niveau de vie, c’est tout l’enjeu des théories économiques si l’on se place dans la perspective de remettre l’humain au centre.
quelques constantes devraient pouvoir servir de repères, stables, comme le fait d’avoir besoin de 2500 kcalories par jour, un toit, l’eau courante, l’accès à l’éducation… liste non-exhaustive. au-delà, nous entrons dans le domaine du superflu, du compétitif.
nous en sommes bien loin si l’on considère avec m. bonaparte que « l’homme en naissant porte en lui des droits sur la portion des fruits de la terre nécessaires à son existence. »
en france, comme en europe et ailleurs, toute une caste a produit un système législatif réfutant aux plus démunis le droit, le plus élémentaire, de pourvoir eux-même et sans papier-monnaie à leurs besoins vitaux, à la force de leurs bras.
ce qui fait d’eux des criminels, et même des assassins si l’on considère qu’il y a préméditation. ce qui fait des plus faibles des esclaves ou des animaux d’élevage au choix.
cet état de fait vient d’ailleurs d’être réaffirmé…
http://www.ouestfrance-immo.com/actu_sera-t-il-bientot-interdit-de-vivre-dans-une-yourte–_1641.htm
je ne crois pas à la volonté d’améliorer les choses des ‘élites’ actuelles, je crois en leur volonté de pérenniser leur domination.
cdt
cher Methode, je ne crois pas effectivement que les élites qui nous gouvernent n’aient la moindre idée de ce qu’il faut faire pour arranger les choses et cela pour une raison extrémement simple , c’est que pour méttre au point un systémé d’organisation éfficient censé s’occuper des affaires des hommes il faudrait d’abord s’intérroger comme Socrate sur ce qu’est l’homme et tant qu’on n’aura pas convenu que nous n’en savons rien on ne pourra rien organier de vraiment fonctionnel.
Est ce que nous sommes un amas de molécules venues d’un nulle part qui par la grâce de la sélection naturelle nous aurait conduit à ce que nous sommes aujourd’hui, c’est à dire des amas de molécules destinées au néant d’où elles sembleraient venir ? et alors grand Dieu pourquoi s’énerver sur ce qui est juste, ce qui marche, ce qui ne marche pas ! mangeons et buvons (si nous avons la chance de pouvoir le faire !) car demain nous retournerons au néant qui n’a aucune conscience de rien du tout et qui n’est que vide. Ou bien il y aurait autre chose et là, ceux qui ne sont convaincus par aucun prophéte, barbu, chevelu, ou autre , censé parler au nom d’un Dieu plutôt énigmatique, restent sur leur faim et ne voit pas grand sens à tout celà . Je crois que la plupart des gens sont dans ce cas; ignorants d’eux, de ce qui pourrait ètre bon pour eux et pour leurs semblables, et donc juste dans la vie animale avec des besoins d’animaux qui ne se préoccupent pas vraiment de l’avenir qui les dépassent complétement. Et tant qu’on n’aura pas compris à la fin ce qu’est l’homme, tout ce qu’on pourra faire pour son Bien, sa survie, son bonheur …etc etc…n’aura aucun sens absolu.
… des âneries à tendance relativiste que vos élucubrations.
il ne faut pas trop prendre au sérieux le chat de schrödinger, il n’a de pertinence que pour quelques brahmanes et autres physiciens à moitié fous. pour les autres, la majorité, le réel se cantonnent à peu de chose.
un petit stage en condition de survie devrait vous faire assurément changer de vocable, point d’inquiétude vous n’êtes pas perdu juste un peu engourdi.
d’autre part, la mauvaise conscience nous engage bien souvent dans d’ineptes spéculations anesthésiantes, vous savez, chassez le naturel et il revient par la fenêtre en courant.
autrement dit, parfois césar réclame son obole, et mieux vaut lui la donner si l’on souhaite que la fiesta continue.
cdt et surtout virtuellement vôtre.
primo mangiare dopo philosophari 😉
il y a quelque chose, la preuve c’est qu’on en doute
d’abord créer un monde stable, d’où l’on puisse réfléchir
après on pourra se découvrir
pour l’instant chacun cherche à avoir raison, parce que ça peu rapporter ne serait-ce que « à manger »
Bonjour Paul,
Je plébiscite vos intentions de refonder la « science économique ».
Malgré tout, votre rapide résumé de son histoire me paraît naïf, car vous présentez l’économie comme partant sur la bonne direction, puis se trompant (en gros) à partir de la théorie néoclassique, malgré quelques exceptions (vous citez Sraffa ou Keynes).
Cela me paraît naïf, parce que vous me semblez commettre une illusion rétrospective – qui fait de vous la victime de son emprise idéologique actuelle – en présentant la théorie néoclassique d’alors l’unique « science économique ». Cette manière de voir est récente : elle n’a surgi qu’après la contre révolution libérale du monétarisme, soit en gros à partir des années 1970 !
De sorte que vous taisez simultanément le développement des autres traditions depuis la fin du 19e siècle : l’historicisme allemand, les institutionnalistes américains, les successeurs de Marx (Hildenbrand, Luxembourg, etc), Keynes et sa cohorte d’élèves (Tobin, Minsky, etc), les néoricardiens (Sraffa est le plus célèbre), mais aussi l’école autrichienne (dont l’alliance avec le monétarisme ne date que de la seconde guerre mondiale). Sans parler, plus récemment, en France, de la théorie de la régulation (Aglietta, Boyer), etc
N’oubliez pas également que des années 30 aux années 60, la science économique était devenue en grande majorité keynésienne : il ne s’agissait pas du tout d’une exception !
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L’état de la science économique reflète en cela l’état des intérêts matériels : différentes théories sont en conflits depuis l’origine, et suivant les périodes, certaines conceptions l’emportent… mais jamais pour longtemps.
De sorte qu’il n’y a pas eu d’erreur d’embranchement majeure de la tradition économique, mais plutôt un ensemble de conceptions en conflit les unes avec les autres. Fondamentalement, la tradition libérale l’a toujours emportée – sauf au milieu du XXe avec la révolution keynésienne – et ce depuis ses origines : elle a triomphé du mercantilisme avec Smith et la théorie classique, elle a triomphé de Marx avec la théorie néoclassique, elle a triomphé de Keynes avec le monétarisme et l’approche autrichienne. Lorsque je parle de « triompher », je parle d’un strict point de vue sociologique : car les critiques de Marx ou de Keynes sont valides et n’ont été absorbées qu’en apparence.
De ce point de vue, j’aurais du mal à ne pas être marxiste. L’état du rapport de force dans la science économique REFLÈTE l’état du rapport de force dans la réalité économique; autrement dit, les forces du capitalisme garantisse la domination d’une tradition libérale à l’intérieur de la science économique.
Prenez par exemple le sujet qui vous intéresse : comment la spéculation provoque l’instabilité des marchés financiers. C’est une chose que l’on sait depuis les années trente (le chapitre 12 de la théorie générale de Keynes est magistral sur la question); les générations de l’époque avaient régulé la finance en réaction à la grande dépression; le traumatisme s’étant effacé de la mémoire collective, les mêmes causes ont reproduit récemment les mêmes effets; – au point que je ne peux m’empêcher de regarder avec étonnement, tant les uns qui ont refoulé ces idées (les libéraux d’aujourd’hui) que les autres, qui les redécouvrent comme si elles n’avaient jamais existé.
La vraie question politique – à mon sens – serait plutôt de comprendre comment briser cette répétition (en quatre temps : « crise – critique – refoulement – libéralisme »), car à l’évidence la crise actuelle n’en est que le nième avatar !
« Cela me paraît naïf. »
Le mot important, c’est « paraît ». 😉
Non, mais!….
Serait-il possible de connaître le titre de l’ouvrage évoquant la riposte des milieux d’affaire à Ricardo ?
R. L. Meek, Studies in the Labour Theory of Value (Londres 1956), pp. 124-125 : « Some of Ricardo’s opponents (…) seem to have been fairly well aware of what they were doing: it was the dangerous character of Ricardo’s doctrines rather than what they believed to be their falsity, with which they were primarily concerned ».
Je lis actuellement un ouvrage consacré à christian Cornélissen un critique des néo classiques et également de Marx qui a écrit un ouvrage en 1902 et qui dénonce déjà la reprise en main de l’économie par les théoriciens « universitaires » du genre Walras et compagnie. L’illusion n’apparaît donc pas si rétrospective que celà !
« Malgré tout, votre rapide résumé de son histoire me paraît naïf, car vous présentez l’économie comme partant sur la bonne direction, puis se trompant (en gros) à partir de la théorie néoclassique, malgré quelques exceptions (vous citez Sraffa ou Keynes). »
Je vous reviens, parce que c’est samedi matin… et surtout parce que ça peut intéresser d’autres personnes. Le tournant où on se trompe, c’est la « révolution » marginaliste, « jevonnienne » dans le monde anglo-saxon, « mengerienne » dans le monde germanophone. Il ne s’agit pas d’une illusion rétrospective, cette « révolution » a bien eu lieu, et était bien délibérée.
Les pages 31 à 40 de mon livre Le Prix (2010) sont consacrées à cela.
J’avais bien compris… le point que je soulevais concernait votre stratégie.
Implicitement, vous postulez l’unité de la « science économique » : comme si depuis la révolution marginaliste – acte de naissance de la théorie néoclassique – la « science économique » s’était brutalement réduite à elle.
Or il n’en a rien été : faire croire à cette réduction – outre qu’elle flatte spontanément le préjugé scientiste de certains en présentant l’économie comme une science dure où les paradigmes se succéderaient plutôt que de coexister – fait partie de la stratégie idéologique du monétarisme, qui vous me l’accorderez, est beaucoup plus récente.
Elle consiste à postuler que depuis la révolution marginaliste, tous les problèmes que soulevaient les approches antérieures ont été réglés (ce qui est faux) – mais aussi et surtout à réécrire l’histoire de la « science économique » en présentant cette révolution comme totale et instantanée (ce qui est tout aussi fauxc).
Le premier artisan de cette réduction qui me vienne à l’esprit ce matin est J. Schumpeter, qui, dans son Histoire de l’analyse économique, présente toutes les théories passées comme, soit culminant dans la théorie néoclassique, soit se trompant là où elle voit juste.
En adoptant cette réduction dans votre discours, il m’a semblé que vous affaiblissiez – sans le vouloir – la tradition critique présente durant tout le XXe siècle (ce dont elle n’a pas nécessairement besoin compte tenu du rapport de force actuel !).
Voilà pourquoi j’insistais sur ce point 🙂
Il est traditionnel, dans tous les domaines d’ailleurs, qu’il y ait de la critique, mais peut-on véritablement parler de « tradition critique » en « science » économique ? J’ai mentionné John Maynard Keynes et Piero Sraffa, par exemple, mais à part le fait que le premier ait trouvé du boulot au second, qu’y-a-t-il de commun entre leurs oeuvres économiques ? Rien.
«Il est traditionnel, dans tous les domaines d’ailleurs, qu’il y ait de la critique, mais peut-on véritablement parler de « tradition critique » en « science » économique ? J’ai mentionné John Maynard Keynes et Piero Sraffa, par exemple, mais à part le fait que le premier ait trouvé du boulot au second, qu’y-a-t-il de commun entre leurs oeuvres économiques ? Rien.»
En quoi le fait qu’il n’y ait rien de commun entre leurs ouvres infirme l’hypothèse qu’il n’y ait pas de « tradition critique » en « science » économique?
Il n’empeche que vous évacuez le fond du débat. Le fond ce n’est pas de savoir comment s’est organisée la science économique, mais sur quelles théses elle à buté.
C’est ça l’interessant. L’historiographie de l’économie politique on s’en fiche et semble prouver au contraire le coté « astrologique » de cette science….
J’ai retrouvé un bouquin d’économie politique de 1920 (René Foignet)
Dans celui-ci on conteste surtout la théorie de la valeur de Ricardo. Or sur Wikipédia, curieusement on ne la met pas en cause! Etrange?
Je vous recopie le texte:
» Valeur et travail.
Certains économistes et non des moindres (Adam Smith, Ricardo, Karl Marx), prétendent que la valeur d’une chose est en raison directe du travail que cette chose a couté à produire.
Cette opinion doit etre rejeté parcequ’elle est en contradiction formelle avec les faits. Des choses ont une grande valeur, qui n’ont couté aucun travail, tel un terrain au centre de paris. Deux choses n’ont pas la meme valeur quoiqu’ayant couté le meme travail, un vétement à la mode et un vétement démodé. »
Or en effet je pense que Ricardo et Marx ont tord, du moins en apparence.
Dans les faits du capitalisme dit « libéral », cela ne passe presque jamais comme le décrit Ricardo! La preuve en est cette derniere crise financière…
Personne n’imagine que le prix du pétrole actuel est en rapport avec la quantité de travail fournie pour l’extraire! Ca n’a aucun sens…
Ricardo et Marx décrivent une situation juste et normale d’un systeme d’échange, or tout cela était bien sur en 1920, et encore en 2000 trés loin de la réalité!
Il y a en effet, comme le signale Paul Jorion, une cassure. Un refus d’aller au dela des théories de Ricardo, et bien sur de Marx, car elles remettent en cause toute une richesse presque exclusivement fondée sur la spéculation, et non pas sur le travail…
C’est du moins ce que j’ai compris. Suis je un « marginaliste »?
économistes, capitalistes, politiciens etc…
ces gens là ne travaillent pas pour le peuple.
ils font leur soupe entre eux et ce que veut le peuple n’est pas leur priorité.
quand le peuple dit non au traité de lisbonne et que Sarko ouvre une porte de derrière et fait passer ce texte en force, c’est que ce peuple compte pour du beurre.
et que c’est vraiment un troupeau qu’on manipule comme on veut.
dans le système il faut qu’on renforce avant tout le pouvoir du peuple
et que le peuple est un réel pouvoir
une sorte de droit de veto incontournable, et quand le peuple dit non ce non est un non
personne n’a le droit de le transformer en oui.
quelque soit le nouveau système qu’on veuille mettre en place
donnons aux peuples un vrai pouvoir, un pouvoir incontournable et ainsi on pourra croire que tout le monde agit pour le bien de tous.
On parle souvent de la nécessité d’une réappropriation de l’espace politique par les citoyens. Cela vaut aussi pour l’économie, bien sûr. Mais la tâche sera horriblement ardue. J’ai la furieuse impression que le contrat social s’est mué, ces dernières décennies, en un simple contrat de vente : « vous, peuple, cédez le pouvoir politique à ceux qui en feront profession de vous gouverner en échange d’une impression permanente de bien-être ». S’occuper de la chose publique est tellement ennuyeux ! On laisse des pros le faire pour nous, et tant pis si cela paraît compliqué, du moment qu’on ait de quoi manger, s’habiller, se distraire,… Pendant des années, l’exploitation des ressources du monde à pas cher a pu procurer à l’occident cette impression de bien être. La routine s’est installée, la torpeur ensuite. Ce monde politique engourdi était une proie trop facile pour certains financiers. Car je pense personnellement que la différence majeure entre les crises de 29 et 37 est là : le pouvoir politique national (étriqué) est devenu impuissant à régler quoi que ce soit. L’internationalisation de la finance a bien plus progressé que l’internationalisation des ordres juridiques. Sans contrainte, pas de droit. On fait ce qu’on veut quand on agit globalement, on risque de se faire pincer si on agit trop localement. Certains ne s’en sont pas privé et continuent. Jusqu’au jour inévitable où… Ce qui est pénible, c’est que nous savons tous ici que réveil des peuples d’occident il y aura et qu’il sera trop brutal pour beaucoup. La tentation du repli sur soi, folie ultime, sera malheureusement grande. Des erreurs terribles seront commises. Ce qui se passe à propos de l’accord Schengen en est un amuse-gueule peu reluisant. En réalité, la réappropriation de l’économie et la réappropriation du politique sont les deux faces de la même pièce d’or dont personne ne voudrait pour le moment : relique barbare, n’est-il pas ? Juste bonne à être thésaurisée… Vos ouvrages, M. Jorion, comme ceux d’autres oeuvrent à la compréhension du système par les masses, à l’approche de notions de base (le prix) et ne sont pas avares en constats et en solutions proposées. Discuter autour de soi de sujets économiques, des dérives actuelles, même sans être trop alarmiste, vous fait passer pour une sorte d’hibakusha. Socialement, c’est dur mais la tâche d’éducation (rééducation ?) est nécessaire et l’échec serait dévastateur.
Moi j’ai un problème avec le mot science. Pour moi la science c’est du déterminisme Par exemple à 0 degré l’eau devient de la glace et ca marche a tout les coups. Vouloir que l’être humain ne soit qu’un objet physique dont on connait le comportement à tous les coup m’attriste . Et si vous voulez refondez l’économie les mots utilisé sont important pour une meilleure compréhension. Et je donnerai comme exemple le mot ordinateur. En anglais c’est un computer un outil qui calcule il calcule ce qu’il veut. En france dans les années 1950 on c’est demandé quel nom pourrait t’ont donné a ce nouvel outil. Et on a choisie ordinateur , un outil qui classifie qui range. Une définition qui s’avérât plus honnête. Pour les cadres c’est un outil qui range mais pour les ouvrier c’est un outil qui donne des ordres. Comme vous dites l’astrologie n’a pas empêcher l’astronomie mais ce sont deux mots différents.
ploucplouc,
Vous êtes-vous demandé le pourquoi nous avons été conçu avec quelques neurones de plus que les autres êtres vivants?
Les autres animaux et végétaux vivent avec un rythme qui n’évolue qu’avec l’évolution lente.
Les neurones, que nous avons hérités et que nous n’utilisons qu’avec un pourcentage très réduit, sont là pour accélérer cette évolution.
La science, du déterminisme? Absolument.
Le 0°C ne devient de la glace que dans certaines conditions. Il en faut plus s’il y a du vent, par exemple. Les congères ne se génèrent que plus tard.
L’être humain n’est pas un objet, mais on doit connaitre (ou apprendre) qui il est, comment il fonctionne, pour ne fusse que le soigner quand il déraille. Cela passera par la psychologie, l’anthropologie, la sociologie.
Non, un ordinateur ne calcule pas ce qu’il veut. Erreur grossière de le penser.
Un programme, c’est l’humain avec une logique particulière qui le conçoit.
Je n’aime pas la version française « ordinateur » parce que ordonner n’est qu’une épisode la plus rapide dans les processus informatique.
Pour ce qui est de l’analogie des racines des mots, je vais y revenir. J’ai un article écrit depuis longtemps et qui vous dira ce qui diffère l’astronomie et l’astrologie.
vous sites cher enfoiré
« »Vous êtes-vous demandé le pourquoi nous avons été conçu avec quelques neurones de plus que les autres êtres vivants? » »
je dirais MOINS de neurones,si nous en avions plus ,ceux qui en on Moins n’en voudrais pas de ces neurones radio actif
Regoris,
« je dirais MOINS de neurones,si nous en avions plus ,ceux qui en on Moins n’en voudrais pas de ces neurones radio actif »
Là, vous remettez l’évolution en question. Je ne suis pas le créateur des êtres vivants. Avoir des neurones donne un potentiel, pas une sécurité d’arriver à bon port.
Einstein, que l’on peut citer (et pas moi) pour avoir quelques neurones bien huilé, a dû avouer que quand il a voulu prévenir les États-Unis, du danger du nucléaire, a en fait créer le Projet Manhattan, qui a accéléré la création de la 1ère bombe.
Ensuite la guerre froide, la guerre du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » a commencé.
Les neurones deviennent parfois radioactifs dans la tête de ceux qui y voient un avantage personnel.
L’hypothèse me semble très hasardeuse, fichons donc la paix aux animaux 😉
quand on se compare on se rassure, quand on s’examine on s’inquiète …
depuis l’époque supposée de notre apparition, on a amélioré la grotte mais en dehors du bricolage pratique, évolution = nada walou, le gros bide
quand au zordinateurs depuis que le TOS n’est plus en ROM la religion du grand réseau social nous parque dans des outils virtuels où nous nous engluons dans des palabres sans fin.
Bonjour Rodj,
« L’hypothèse me semble très hasardeuse, fichons donc la paix aux animaux 😉 »
Je vous incite à relire mon commentaire, je parlais de tous les êtres vivants…
Les végétaux, aujourd’hui, on comprend mieux comment, malgré leur impossibilité de se déplacer, ils parviennent à communiquer.
« quand on se compare on se rassure, quand on s’examine on s’inquiète …
depuis l’époque supposée de notre apparition, on a amélioré la grotte mais en dehors du bricolage pratique, évolution = nada walou, le gros bide »
Vous avez raison, « on s’inquiète ». Nous sommes des prédateurs dans la chaîne vivante. Pas d doute. Un véritable gaz parfait, comme je m’amuse à le dire. Fait unique, nous sommes présents partout.
Les autres êtres vivants ne se posent pas la question s’ils sont des bides ou non. Ils existent, c’est tout.
« nous nous engluons dans des palabres sans fin. »
C’est notre forme et mode de communication. En effet. 🙂
@ Ploucplouc
Vous me l’avez ôté de l’esprit. Et il me semble également impératif de le relever.
Ouais, Ploucplouc.
Mais ta première erreur est de parler de dialectique.
La science, exacte, elle, fonctionne par équations. Et là, tu peux pas la rouler.
Maintenant, il est vrai que la comparaison entre l’astrologie et l’astronomie est ridicule.
Remarques juste qu’on ne dit pas : un astronologue.
Et là, tu as tout compris.
Sinon, salutations de la part d’un physicologue 😉
avec YVAN qui sais tout t’est mal barré cher Ploucplouc..
George Orwell : Qu’est-ce que la science ? (1945) : « (…) aujourd’hui, le terme de « science » est utilisé aux moins dans deux acceptions différentes, et toute la question de l’éducation scientifique est obscurcie par la tendance actuelle à louvoyer d’une acception à l’autre.
On considère généralement que le terme de « science » renvoie soit (a) aux sciences exactes, telle que la chimie, la physique, etc. , soit (b) à une méthode de pensée qui permet d’obtenir des résultats vérifiables en raisonnant logiquement à partir de l’observation des faits.
(…)
(…) l’éducation scientifique devrait avoir pour but d’inculquer une tournure d’esprit rationnelle, sceptique et expérimentale. Elle consisterait en l’acquisition d’une méthode -méthode qui puisse être appliquée à tous les problèmes que l’on rencontre, et non pas en une simple accumulation de faits. (…) la science est simplement une méthode ou une attitude, de sorte que tout individu dont la réflexion est suffisamment rationnelle peut en un sens être qualifié de scientifique (…) ».
« La guerre civile numérique »
Le titre est bien choisi. Ne nous leurrons sur ce que sont ceux qui ont passés la frontière du « numérique ».
Ce ne sont pas tous des hackers comme il est présenté ici. Mais il est vrai que la pensée est différente. Dichotomique. Elle a une origine de données existantes et elle doit trouver la meilleure résolution pour arriver aux résultats demandés.
Le processus de traitement de l’information ne permet pas l’à peu près que l’analogique autorise.
Elle suit des workflows sans compromis.
Le lien avec les marchés financiers n’était pas obligatoire, mais il a été perçu comme tel. L’informatique ne manipule pas de l’argent dans son essence mais des chiffres avec un maximum de décimales.
L’ordinateur quantique va probablement ouvrir la voie de réconciliation entre le numérique et l’analogique comme la vie, elle-même l’est d’après les dernières études.
http://www.dailymotion.com/video/xcy5gq_jean-michel-raimond-promenade-dans_tech
La dialectique, d’abord en Allemagne puis en France, a en effet repris une vie nouvelle…La revue « Dialectica » dont les directeurs sont le mathématicien suisse F.Gonseth et le philosophe G.Bachelard, le néo-hégélianisme et le renom qui s’attache à « la Phénoménologie de l’Esprit », surtout depuis les travaux de J.Hyppolite, le développement du matérialisme dialectique de Marx, voilà autant de témoignages d’un mouvement puissant sinon très net dans son orientation…On peut l’expliquer, comme un produit et un correctif à la fois d’une séparation ressentie comme une sorte d’anomalie ou d’un isolement…Et lorsque F.Gonseth réclame à la dialectique dans un de ses ouvrages « La Géométrie et le Problème de l’Espace », (IV, Neuchâtel, 1949) une synthèse entre géométrie expérimentale, géométrie intuitive et géométrie rationnelle, ce n’est certes pas qu’il cherche une réalité commune qui serait le fondement de toutes les trois, mais simplement parce que les limites de chacune d’elles le forcent à aller de l’une à l’autre…Mais la dialectique de hiérarchie comme celle de l’absorption n’a lieu d’être que parce que l’on suppose un spectateur qui transcende cette hiérarchie ou cette absorption en d’une certaine façon y assiste.
Génial j’ai rien compris excusez-moi maitre!
c’est quoi?
demain ce Gin avec ce gout de genévrier ,oui,oui,sans eaux et sans oranges..
mais j’abuse
à pluche chère Idle ,déjà 3 messages censurés ,mais j’arriverais bien à en faire censuré plus
..
Pour moi c’est un jeu de voir comment l’agonie du Capitalisme les rassurent …
à pluche chère IDLE..
@ploucplouc
L’eau ne gèle pas à 0 degrés ca dépend de la pression atmosphérique
Il n’y a pas vraiment de déterminisme dans les science mais des paradigmes constitués d’hypothèses qui peuvent être remises en question si nécessaire.
Et les ordinateurs ne calculent pas ce qu’ils veulent ils calculent ce qu’on leur dit de calculer,
ils ne rangent que si on leur dit de ranger par exemple sur le bureau de mon pc c’est un bordel indescriptible pourtant c’est dans mon ordinateur. Les ordinateurs ne donnent aucun ordre sauf si on leur dit de le faire. Si les cadres se cachent derriere leur ordis pour donner des ordres c’est un autre problème. Et l’être humain ne sait pas gérer le nucléaire pas plus que l’ être humain ne sait gérer l’être humain, dans les procédures de sécurité il faudrait prévoir la flemme, la fatigue, la malveillance, les dépressions, la corruption, les crises économiques, les guerres , le terrorisme, les maladresses simples et en série et aussi la combinaison de tout ca et de celles que j’oublie mais même si on prévoyait tout ca et même les catastrophes naturelles il resterait les aléas technologiques contre lesquels on ne peut pas grand chose si ce n’est chercher et espérer
J’adore mettre des grossière erreur pour savoir si il y a des gens qui lisent. et je confirme vous avez tous a fait raison l’eau de se transforme pas en glace à zéro dégrée cela dépend de la pression atmosphérique .
Quant a « la flemme, la fatigue, la malveillance, les dépressions, la corruption, les crises économiques, les guerres , le terrorisme, les maladresses simples et en série et aussi la combinaison de tout ».Quel bonne définition de la vie je n’aurait pas fait mieux.Et comme dit le professeur Jorion ( c’est par rapport au professeur Lorion qui n’est pas proffesseur) c’est un rapport de force. mais de ma vie je mettrait en esclavage quelqu’un quel qui soit plutôt crever.
Allfeel..
Tant que l’ordinateur fait peur et semble doué d’intelligence, ça permet de relativiser tout le reste que tu cites…
Signé : un adepte d’Einstein 😉
@ ah oui pour l’eau ca dépend de sa pureté aussi et de l’arrangement des molécules de l’eau pure peut ne pas geler à -20°C
Allfeel,
Je n’avais pas lu votre commentaire n’étant pas sous celui de ploucplouc.
J’en ai entré un autre qui va dans votre sens.
Merci de confirmer.
Pomp and circumstances :
http://encyclopedia.thefreedictionary.com/Pomp+and+Circumstance
The title
The title is taken from Act III, Scene iii of Shakespeare’s Othello:
Farewell the neighing steed and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, th’ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war! »[1]
But also, on the score of the first march, Elgar set as a motto for the whole set of marches a verse from Lord de Tabley’s poem The March of Glory[2] which begins
Like a proud music that draws men on to die
Madly upon the spears in martial ecstasy,
A measure that sets heaven in all their veins
And iron in their hands.
cher Lisztfr
très intéressant..
vous remercie.
persévérer ,me rappelle plus le terme latin..
bisous.
avez vous une traduction en Polonais?
merci
si cela peut vous être utile :
(…) BÄ…dźcie i wy zdrowe,
Rżące rumaki, grzmiące trąby, kotły,
Ducha rzeźwiące, wy rozgłośne flety,
Åšwietne proporce, z wszelkimi przybory
I przepychami właściwymi wojnie
http://pl.wikisource.org/wiki/Otello/Akt_III#Scena_druga
vous adore cher ami
il y a des lacs splendides et tant de misères..
à pluche
Pas de révolution sans chanson: Aux armes de Melissmel
« Comprendre, enfin, l’économie »
http://fr.news.yahoo.com/4/20110429/tod-usa-altoona-nom-cb1d00a.html
l’économie est la prostitution, enfin la compromission de sa personne qui peut aller jusqu’aux extrêmes
nous ne devrions pas repenser l’économie, mais l’évacuer définitivement.
assez joué, plus de monopoly!
Oui mais quand on est payé pour ses compétences, c’est un système de récompense assez gratifiant… d’où l’addiction dont jouit le système qui perpétue la distribution d’images comme à l’école. Dans notre classe, au bout de 10 bon points, on avait une image… mais c’était égal tandis qu’avec de l’argent on reconnaît votre excellence…
Lisztfr
vous avez raison..
Cette merveilleuse éducation je la connais (mes Gd parents en parlent) c’est juste ce que vous dites ..
juste un détail ..
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mais c’était égal tandis qu’avec de l’argent on reconnaît votre excellence
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voila ou tout dérape cher Lisztfr..
pas grave..
NE RECOMMENCEZ PLUS svp
merci
Sans doute régoris, mais lisez le début du Colosse de Maroussi d’Henry Miller, le passage où nos 2 lascars ergotent sur le prix des services de leur pauvre chauffeur…
Vu ce que je touche… c’est à dire rien ou presque.. ! je peux le dire.
L’argent a le mérite de fixer un désir à une valeur… Au lieu de se demande pendant des heures ce qu’est une maison, les fêtes qu’on pourra y vivre, les années à y passer, etc, la vie à y mener, la maison vaut 200 000E point. Fini l’escompte de l’imagination vagabonde. Fini les choses en l’air, indéterminables. Le prosaisme du prix limite le rêve, l’indéterminé, clos l’indéfini, limite la chose comme les mots la limitent. Le prix balise l’univers, pose des chiffres sur les objets… l’existence est prise dans le système des prix à défaut du système type hégélien. Le système est le commerce, ce commerce, c’est lui qui a lieu en tout point et a tout moment. Le tribunal kafkaïen est un avatar de la culpabilité biblique et on a vu avec Kierkegaard que cela est de l’ordre de l’individu singulier, de l’existence donc, dans cette eschatologie chrétienne. Bref, comme disait Foucault, tout affleure à la surface du capital, c’est LE système, un système pour oublier l’existence, qui se superpose à la réalité, la mathématise. Le livre de la nature est écrit en langage mathématique, et le commerce permet d’y inclure chaque objet, le monde entier et les étoiles.
ils sont tous morts fous
Nietzsche le mal calligraphier..
rester avec nous cher Lisztfr ,c’est notre récompense..
@Paul
Vous dites si j’ai bien compris : il faut refonder, ou retourner à a la source de, la science économique (et politique). Que l’on s’en est écartée par peur et non en raison d’un acquis scientifique.
FP dit : +/- toutes les sensibilités existent toujours, mais le rapport de force est en faveur de la doctrine du libéralisme qui s’est imposée et continuera à s’imposer tant que ce rapport de force sera présent. Il faut donc briser le rapport de force ou le rééquilibrer.
OK mais comment ? En apportant la connaissance au monde ?
Au fait, vous a-t-on déjà proposé une chaire d’économie dans une université et accepteriez-vous une telle proposition ?
Et si FP avait dit « cela est naïf » au lieu de paraît, le mot important aurait-il été naïf ?
Bon vous me direz peut-être que le mot important dans ma phrase est « si » 🙂 mais ce n’est pas la réponse que j’espère. (Le mot important est-il espérance 🙂 )
INFORMATION CONCOMITANTE:
« Ententes: la Commission ouvre deux enquêtes sur le marché des CDS
La Commission européenne a ouvert deux procédures antitrust relatives au marché des contrats d’échange sur risque de crédit (communément appelés « CDS »). Ces contrats sont des instruments financiers visant à protéger tout investisseur contre le défaut de paiement de l’entreprise ou de l’État dans lesquels il a placé sa confiance. Ils sont également utilisés à des fins de spéculation. Dans le cadre de la première enquête, la Commission examinera si 16 banques d’investissement et Markit, principal fournisseur d’informations financières sur le marché des CDS, se sont entendus et/ou détiennent une position dominante et en abusent pour contrôler ces informations. Si ce comportement est avéré, il constituerait une infraction aux règles de l’UE en matière d’ententes. Dans le deuxième cas, la Commission a ouvert une procédure contre neuf banques et ICE Clear Europe, principale chambre de compensation des contrats d’échange sur risque de crédit. Dans le cadre de cette enquête, la Commission vérifiera notamment si les avantages tarifaires accordés par ICE aux neuf banques concernées ont pour effet de leur imposer un système au détriment des concurrents.
M. Joaquín Almunia, vice-président et membre de la Commission chargé de la concurrence, s’est exprimé en ces termes: «les CDS sont utiles pour les marchés financiers et l’économie. Des faits récents ont toutefois montré que les opérations d’échange concernant cette catégorie d’actifs présentent certaines insuffisances, qui ne peuvent être résolues par la seule régulation. L’ouverture de ces deux nouvelles enquêtes sera donc l’occasion d’améliorer la transparence et l’équité de ce marché. La première procédure portera sur l’accès privilégié de Markit, prestataire de services d’informations, aux données relatives aux opérations concernant les CDS. La deuxième enquête aura pour but de vérifier si ICE Clear, chambre de compensation de ces contrats, accorde un traitement préférentiel à certains établissements bancaires bien implantés sur ce marché qui, à leur tour, encouragent l’utilisation de cette structure au détriment d’autres. Le manque de transparence sur les marchés peut donner lieu à des comportements abusifs et faciliter la violation des règles de concurrence. La Commission doit donc réagir en conséquence. J’espère que notre enquête permettra d’améliorer le fonctionnement des marchés financiers, contribuant ainsi à une reprise plus durable de l’économie.»
Informations sur le marché CDS
La première enquête portera essentiellement sur les informations financières nécessaires pour négocier des CDS. La Commission dispose de renseignements selon lesquels 16 banques négociant ces contrats communiquent la majeure partie de leurs tarifs, de leurs indices et diverses données journalières essentielles uniquement à Markit, principal fournisseur d’informations financières sur le marché concerné. Cette situation pourrait résulter d’une entente entre ces différents acteurs ou de l’abus d’une éventuelle position dominante collective et avoir pour effet d’empêcher d’autres prestataires de services d’informations d’avoir accès à ces données de base très utiles. Si ce comportement était avéré, il serait contraire aux règles de l’UE en matière d’ententes et d’abus de position dominante (articles 101 et 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne – TFUE). Les 16 banques qui négocient des contrats d’échange sur risque de crédit sont les suivantes: JP Morgan, Bank of America Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Citigroup, Commerzbank, Crédit Suisse First Boston, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, Morgan Stanley, Royal Bank of Scotland, UBS, Wells Fargo Bank/Wachovia, Crédit Agricole et Société Générale.
L’enquête portera également sur le comportement de Markit, une entreprise britannique créée à l’origine pour améliorer la transparence du marché des CDS. La Commission craint maintenant que les accords de licence et de distribution de Markit contiennent des clauses abusives, qui empêcherait la concurrence de se développer sur le marché de la fourniture d’informations relatives aux contrats en question.
Compensation (règlement/livraison) des contrats d’échange sur risque de crédit
Dans le cadre de la deuxième enquête, la Commission s’intéresse à une série d’accords passés entre ICE Clear Europe et neuf négociants de CDS parmi les seize susmentionnés (Bank of America Corporation, Barclays Bank plc, Citigroup Inc, Crédit Suisse Group AG, Deutsche Bank AG, Goldman Sachs Group, Inc., JP Morgan Chase & Co, Morgan Stanley et UBS AG). Ces accords ont été conclus lors de la vente, par les négociants, de l’entreprise The Clearing Corporation à ICE. Ils contiennent un certain nombre de dispositions (tarification préférentielle et participation aux bénéfices) qui pourraient inciter les banques à faire appel uniquement à ICE comme chambre de compensation. Dans ces conditions, les autres chambres de compensation pourraient avoir des difficultés à se faire une place sur le marché et les autres acteurs dans ce domaine n’auraient pas de réel choix quant à la compensation de leurs contrats. Si cette situation était avérée, il s’agirait d’une infraction à l’article 101 du TFUE.
La Commission vérifiera également si la structure des commissions mise en place par ICE confère un avantage indu aux neuf banques concernées et constitue une discrimination à l’encontre des autres négociants de contrats d’échange sur risque de crédit. Cela pourrait constituer, de la part d’ICE, un abus de position dominante contraire à l’article 102.
Le marché des CDS
Les CDS sont des produits financiers qui font l’objet de transactions entre des établissements financiers et des investisseurs. Ces contrats dérivés ont été créés à l’origine pour se prémunir contre le risque de défaut de paiement. Aujourd’hui, ils sont également utilisés à des fins de spéculation. Les informations relatives à ces contrats permettent aux acteurs du marché de déterminer la valeur de leurs portefeuilles d’investissement et d’élaborer des stratégies dans ce domaine. Les prestataires de services d’informations ont besoin d’avoir accès à un certain volume d’opérations et de données afférentes à la valeur des CDS pour pouvoir créer et vendre des produits et services offrant des informations agrégées sur ce type de contrats.
La récente crise financière a mis en lumière le manque de transparence des opérations concernant les produits dérivés et les instruments financiers négociés de gré à gré. Compte tenu de l’importance des marchés financiers pour l’économie réelle, la Commission s’efforce d’améliorer la régulation en matière de CDS ainsi que d’autres produits dérivés (voir IP/10/1125 et IP/10/1126). Les instruments dont la Commission dispose pour faire respecter les règles de la concurrence sont complémentaires de ces mesures de régulation et visent conjointement à garantir un fonctionnement sûr, satisfaisant et efficace des marchés financiers.
Contexte des enquêtes en matière d’ententes et d’abus de position dominante
Les articles 101 et 102 du TFUE interdisent les accords anticoncurrentiels et les abus de position dominante. La mise en œuvre de ces dispositions est régie par le règlement de l’UE sur les ententes et les abus de position dominante (règlement n° 1/2003 du Conseil). Ces règles peuvent également être appliquées par les autorités nationales de concurrence. L’ouverture de ces procédures ne signifie pas que la Commission dispose de preuves concluantes attestant d’infractions aux règles de la concurrence. Ce faisant, la Commission dessaisit ces dernières de leur compétence pour appliquer ces règles. Les juridictions nationales doivent en outre s’abstenir de prendre toute décision qui serait incompatible avec une décision adoptée par la Commission.
La Commission a informé les parties et les autorités de concurrence des États membres de l’ouverture des procédures en l’espèce.
Les enquêtes relatives à des comportements anticoncurrentiels ne sont soumises à aucun délai légal. Leur durée est fonction de plusieurs éléments de fond et de procédure. »
Ouh laaa ! Là ça sent vraiment le roussi pour les CDS, Markit, les 16 méga banques concernées et ICE Clear… Si ça va au bout, et c’est probable, ça risque faire quelques très grosses poignées de milliards de $ d’amendes le bin’s…
Au fait ICE Clear, keskecé ?
Wiki :
Des bricoles quoi…
Vigneron : « ça risque faire quelques très grosses poignées de milliards de $ d’amendes le bin’s… »
Pas si sûr que toi.
Je ne suis pas de façon systématique les condamnations de tribunaux, mais à vue de nez, les montants d’amende « semblent » osciller entre 20 et 50% du préjudice.
Soit, une excellente raison pour recommencer et/ou trouver un principe similaire permettant de contourner les textes et/ou jugements.
@ yvan
J’sais pas pour toi comment tu fonctionnes. P’têt que t’as un compte bloqué où tu places des avances pour les amendes civiles, routières ou fiscales… 🙂
Mais je crois pas que tout ce beau monde phynancier avait provisionné dans ses bilans les amendes à venir concernant la cartellisation du marché des CDS… ya pas que les bénéfices passés qui comptent (sans compter qu’il ne s’est pas uniquement gagné du pognon sur les CDS, des gros en ont perdu aussi…), ya aussi les problèmes de trésorerie (liquidité…) et d’équilibre du bilan (solvabilité…). Y parait que ça compte encore un peu… Et que c’est un peu tendu sur le sujet…
En tout cas voilà un moyen de faire pression sur ces gros et gras acteurs de marchés financiers qu’il ne faut pas négliger.
Puisses-tu dire vrai, Vigneron.
Sauf que si c’est « trop » gros, je te parie une choucroute qu’il y aura un coup de fil entre Ouachinetone et Bruxelles…
Et les « affaires » rentreront dans l’ordre.
N’oublies pas que les Ricains ont BESOIN de ces entrées d’argent frais pour leur « croissance ».
De mon coté, je suis un « petit » coté amendes…
En moyenne, un dépassement de vitesse par an : 45 Euros..
Je vais bientôt leur demander s’il n’y a pas moyen qu’ils fassent un prélèvement de la somme de façon annuelle : ça leur évitera de perdre du temps à me contrôler.
ave
oui , mais dans combien de mois , ……… d années ,?
Merci pour l’info
L’économiste espagnol de gauche (exilé pendant le franquisme en Angleterre et aux USA) et romancier à succès José Luís Sampedro (né en 1917) avait donné en 1995 un entretien au journal « La Farola », où on lui avait demandé si on allait trouver une solution au problème du chômage. Sa réponse: « Je ne le crois pas. Le chômage est un élément inhérent à la structure de la production. Si on cherche de la productivité, qui est l’élément clé de l’économie capitaliste, ça produit du chômage comme élément résiduel. La solution de réduire la journée de travail, n’est pas valable, parce que personne voudra le faire si ça réduit aussi le salaire. Et si on ne réduit pas le salaire je ne vois pas comment on pourrait maintenir la productivité. Je crois qu’on est en train de vivre le crépuscule du capitalisme. C’est un système incapable d’affronter les problèmes qui s’accumulent. Les problèmes écologiques, par exemple, ne peuvent pas trouver de solution à l’intérieur du système capitaliste, puisque c’est lui-même qui les a produits. Il faudra inventer quelque chose d’autre. »
http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/entrevista2
pas mal, peux-tu me conseiller un livre de ce Monsieur ?
Ses romans les plus connus sont traduits en français, mais pas ses oeuvres économiques, que je sache. Peut-être le sont en anglais. Regarde ça:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Luis_Sampedro
Auriez-vous la reference exacte de ce que vous faites dire à Ricardo ? « Ce n’est pas faux, c’est dangereurx » ?
Merci
Autre point qui me parait important par rapport à ce qui a été dit dans la vidéo.
Différence entre un livre et le blog Internet?
Le livre (grâce à Internet, comme il est dit) permet d’être publié après 6 semaines.
L’article du blog mettra 5 secondes, pour le faire (et peut-être des heures à être conçu, là où il est besoin)
Ensuite, dans le cas du blog, il y a l’interactivité qui est aussi rapide.
Ce que ne permet pas le livre avec son droit de réponse qui peut être court-circuité par plusieurs acteurs de la chaîne.
L’énergie perdue, c’est ce qu’on appelle l’overhead, dans le langage du numérique.
Le numérique n’y est pour rien. C’est ce qui en est fait qui est contestable.
C’est là que se situe la confusion.
Des livres, oui.
Un blog, oui.
Des articles, oui.
Une bande dessinée, oui.
Un parti politique, non.
Mais qu’en est-il du lobbying ?
Il paraît que c’est quelquefois efficace,
bien qu’un peu secret…
Jean-Luc,
A Bruxelles, après Washington, nous sommes les champions en nombres de lobbies.
Oui, il y a même une Prix du Pire Lobbying de l’UE !
Jean-Luc,
L’invasion des lobbyistes. A Bruxelles, on compte 15000 lobbyistes, presque autant qu’à Washington, la capitale mondiale du lobby. Les lobbyistes de Bruxelles travaillent dans un périmètre très restreint. Sur quelques kilomètres carrés, autour du rond point Schuman. Ils encerclent les institutions européennes et ça n’est pas qu’une image. Dans les faits, on constate que les lobbyistes sont partout, aussi bien au parlement et à la commission que dans les groupes de travail qui précèdent l’écriture des directives et des lois votées par les députés. Les lobbyistes ne travaillent pas dans le secret. Ils ont pignon sur rue. Ils sont d’ailleurs répertoriés et ils portent un badge précis pour rentrer dans l’enceinte du parlement. Sauf que les institutions viennent d’être secouées par plusieurs scandales. Un exemple, le licenciement de ce conseiller allemand qui travaillait pour plusieurs entreprises privées et en tant que conseiller du commissaire à l’énergie. La puissance des lobbies est spectaculaire. Ils réussissent à faire basculer certaines lois ou directives comme REACH (programme réglementant l’utilisation des produits chimiques). Pour ce faire, ils disposent de gros budgets qui leur permettent d’informer les autorités européennes. A l’appui, dossiers luxueux, très bien écrits et très bien documentés. Un constat, à Bruxelles, tout le monde travaille ensemble pour le meilleur et pour le pire. Des cabinets privés au service de grands groupes industriels, financiers ou agricoles pour intervenir auprès de politiques. Des groupes de pressions qui parviennent à faire modifier des lois. En France, on dénombre une vingtaine de cabinets de lobbyistes et une centaine de consultants. Des agences installées stratégiquement aux abords de l’Assemblée nationale, des ministères et qui ne cessent de se multiplier. Toutefois, cette profession n’est pas encore reconnue en France. La présence de lobbyistes est même interdite au Palais Bourbon. Et pourtant, on les croise dans les couloirs de l’Assemblée, dans les bureaux des députés. Ils arrivent ainsi, dans la discrétion, à toucher les plus hautes instances du pouvoir.
Excusez moi, mais il me semble que la pire des situations serait sans doute qu’il n’y ait qu’un lobby, sana parler de l’infâme papelardise française face aux lobbies, « pas de ça chez nous !« , mais de ce « ça » bien français plein les couloirs et les entresols de tous les exécutifs et toutes les assemblées de France et de Navarre, et plein les officines à beaux pignons sur rue et les bureaux contigus de commissions bruxelloises…
Dans la même veine, j’ai récemment entendu sur France-Q Boutros Boutros Ghali qui, à une question sur le pouvoir démesuré des entités économiques supranationales, voire d’ONG, par rapport au pouvoir de petits ou même grands États, par rapport aux pressions qu’ils leur faisait subir et aux limites de « décisions » des différentes agences onusiennes, y compris l’assemblée générale ou le conseil de sécurité, avait rétorqué, grosso modo, « Oui, bien sûr et c’est donc peut-être qu’il faudrait les mettre en pleine lumière, les placer devant leurs responsabilités vis à vis de la communauté internationale, les faire représenter officiellement à l’assemblée générale de l’ONU, en toute transparence, au vu et au su de tous, avec droit de vote s’il le faut »… Étonnant non ? Révulsant même de prime abord. Et en même temps…
Qui peut retrouver cette citation du genre :
Lorsque l’intérêt privé s’assoit sur le banc de la puissance publique, c’est foutu… ?
merci ça fait un moment que je la cherche…
Un modéré, c’est un monsieur qui s’occupe modérément des intérêts d’autrui.
[Jules Renard]
http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=interet
conflits d’intérêt …
gros labo, par ex.
impudence d’un trop grand pouvoir financier. alliance contre-nature, ( honteuses ) récompenses .
ce que cela peut provoquer, en toute impunité : tous les moyens d’intimidation étant mis en oeuvre…armée d’avocats …édition…patients…
tiens, une bonne émission à ce sujet : Nous autres/ Zoé Varier/ vendredi 29 avril 2011
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/
.. »Hélène Frachon a démontré la faillite d’un système. Depuis elle dit avoir quitté le monde des bisounours et compris la puissance de désinformation de lobbys et la soumission intellectuelle et psychologique d’une grande partie des médecins à l’industrie pharmaceutique. »
un monde à remettre à l’endroit.
”(…) les marchands, par leurs clameurs et leurs raisonnements captieux, viennent aisément à bout de faire prendre pour l’intérêt général ce qui n’est que l’intérêt privé d’une partie (…)”
Adam Smith, La Richesse des Nations (Livre I, Ch X)
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Smith_-_Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de_la_richesse_des_nations,_Blanqui,_1843,_I.djvu/256
@ M
Un « re » de trop. A mettre à l’endroit. S’il y a un endroit où le mettre d’ailleurs.
« un monde à remettre à l’endroit. »
Bien trouvé, M.
Et en principe, ça devrait se faire par la « force des choses ».
Lorsque vous voyez le degré d’injustice auquel nous sommes arrivés…
@ slowXtal: « …l’intérêt d’une partie… »!?!
« Il est faux que dans les échanges on donne toujours valeur égale pour valeur égale. Au contraire, chacun des contractants en donne toujours une moindre pour une plus grande… L’avantage est réciproque et voilà sans doute ce qui a fait dire qu’ils se donnent l’un à l’autre valeur égale pour valeur égale. Mais on a été peu conséquent car, précisément de ce que l’avantage est réciproque, on auraît dû conclure que CHACUN DONNE MOINS POUR PLUS. » Abbé de Condillac, dans « Le Commerce et le Gouvernement. »
Un exemple de rapports de force, lorsque l’offre ne tombe plus du ciel uniquement marchand!
Vous qui aimez bien l’halieutique manière, on voit là, comme avec la morue, combien n’est pas simple l’intrusion de la science.
http://videos.arte.tv/fr/videos/ces_animaux_qui_ont_marque_l_histoire-3857176.html
Il va me falloir racheter plusieurs de vos livres!
Les ayant emprunté en bibliothèque, les ayant diffusé de proche en loin, évidemment ils se sont accaparés et réservés suivant les natures humaines….
Les guillemets originaux de la science économique semblent avoir disparu, vive la science économique ! Les postulats dont vous partez sont à ce point enfermés dans le champ économique, qu’ils vous poussent à ignorer les autres formes du capitalisme dans le vivre-ensemble ; et ce qui va en découler est une nouvelle organisation économique encadrée par une « nouvelle » science économique… Mais comment cette nouvelle organisation économique va-t-elle s’exprimer ? De ce que j’ai cru comprendre, une ponction indispensable à la survie du capitalisme économique va être supprimée. Fort bien, mais après ?
Le système production/consommation actuel est basé sur le manque : le salaire, en créant la monnaie, impose l’échange monétisé ; si la demande d’échanges monétisés est inférieure à la richesse créée le système s’effondre sur lui-même : la production chute et entraîne avec elle la consommation, etc. ; le capitalisme s’est ainsi introduit dans l’économie : les guerres, les églises, la Patrie et tutti quanti ayant servi au-delà du supportable, il a bien fallu trouver une autre ponction.
Comment donc va réagir la société à ce problème qui risque de déborder du champ économique, si elle n’y est préparée que sur un plan économique ? Comment peut-on construire une économie démocratique sans démocratie ? Comment éviter que le capitalisme ne s’exprime ailleurs dans l’économie ou ailleurs dans le vivre-ensemble ?
Pas un mot sur la construction de la démocratie. Pas un mot sur le travail – pourtant aujourd’hui totalement accaparé par l’économie monétaire via le salariat !
Comprends pô…
La prochaine science économique devra être »écohérente » dont voici une définition fait par Yves Lusignan
L’écohérence est une posture de changement en vue de réaliser un développement durable. Elle fait l’hypothèse de trois axes sur lesquels elle s’appuie pour imaginer le chemin vers un futur durable.
Axe-1: Le travail le plus important à entreprendre pour prendre le chemin vers le développement durable c’est de changer le cadre de référence de la croissance comme facteur de succès pour celui de l’efficience.
Axe-2: Le changement de perspective le plus important à entreprendre pour prendre le chemin vers le développement durable est d’accepter que nous vivons dans un contexte de rareté des ressources et que l’abondance que nous percevons dans notre société de consommation est un leurre. Qu’elle est en fait le cancer de notre société contemporaine.
Axe-3: Le changement de conviction le plus important à entreprendre pour prendre le chemin vers le développement durable est de découvrir que le bonheur et le plaisir de vivre ne sont pas le résultat de la consommation et qu’en fait la recherche d’efficience sociale est susceptible de produire beaucoup plus de bonheur et de plaisir de vivre en comblant mieux nos besoins de l’échelle de Maslow.
Notamment ceux d’appartenance avec la biosphère, avec le reste de l’humanité et avec notre communauté et ceux d’estime car c’est travailler à assurer l’avenir de nos enfants et le retour des valeurs d’étique et d’équité sur lesquelles on peut bâtir une estime de soi solide et confortable.
L’écohérence c’est introduire dans notre vie un objectif global de rendre l’économie cohérente avec l’écologie afin d’assurer notre survie.
http://feeds.feedburner.com/~r/Ecoherence-YvesLusignan-Prospectiviste/~4/Cu1pmnbXx-w?utm_source=feedburner&utm_medium=email
Dit autrement il ne devrait pas y avoir de science économique qui ne tienne compte du fait que le seule et unique fournisseur de n’importe quel théorie économique c’est la planète et ça c’est incontournable et indiscutable, il n’y a pas d’alternative, à ce jour,à notre planète.
Le moindre sous consentie pour payer taxes, impôts, intérêt où le rendement sur le capital, dividende de compagnie, les paris sur les prix(spéculation),primes etc. sont prient en surplus sur l’essentiel et le nécessaire pour simplement vivre. Au Québec ces surplus sont évalués à 66% du revenu moyen familial, donc il reste 34% du revenu pour le »nécessaire ».
Ce 66% est de pleine valeur relié au ressources planétaire et alimente l’oligarchie financière (Hervé Kempf) tout en détériorant gravement l’environnement parce nous prélevons trop et mal les ressources de la planète.
Une économie basé sur l’EFFICIENCE (durée prolongé dans temps des objets) est également la voie à privilégier pour rétablir la situation.
L’écologie devrait être le point de départ à toute nouvelle théorie ou science économique
alain audet,
Merci pour votre réponse ! D’accord avec l’idée d’écohérence. L’écologie est un bon point de départ à toute nouvelle théorie ou science économique, je préfère néanmoins me placer au point de vue de l’humanisme, qui est écologique et qui donne la possibilité au sentiment écologique d’émerger.
Que pensez-vous d’une monnaie émise par et pour le seul échange monétisé, sans valeur ailleurs, sa valeur serait inversement proportionnelle aux dégâts environnementaux engendrés par l’échange (ici par exemple) ?
Ceci dit, votre lien est inefficient !
Bonne journée
Fab.
Ce lien http://ecoherence.ca/ va au même endroit.
Création d’une monnaie différencier: le »troc » est l’équivalent de ce que suggérez et développer une économie basé sur l’efficience coupler au http://le-revenu-de-base.blogspot.com/ serait d’une efficacité certaine et plus positive concernant l’environnement.
Vous parlez de la phrase malheureuse d’un premier ministre Belge, me donnant ainsi l’occasion d’adresser un petit clin d’oeil.
» La Belgique va bien (peut-on envisager de se raser ?…).
Source BFM radio, chronique de Marc Fiorentino, 26 avril, qui vaut un petit détour de 2 minutes, quelle que soit votre opinion : http://www.radiobfm.com/chronique.php?id=1 » .
En résumé il vaut mieux ne pas être gouverné que mal gouverné. On pourrait dire aussi qu’il vaut mieux pas de science économique du tout qu’une mauvaise science.
Juste un salut fragile et rapide pour soutenir de mes vieux os , tout ce qui prend corps dans l’arrière blog et qui participe(ra ) je le crois, du mouvement puissant de fond qui remet à la citoyenneté son sort entre ses mains .
Je souhaite à Grégory Maklès un talent fou pour transcrire la fresque historico-socialo-politico-économique de notre humanité , dans et avec la nature , et j’espère avoir le temps de recevoir ses planches dessinées comme les tables de la loi de Moïse , ou les premiers dessins de mains humaines sur les parois des grottes .
Le monde bouge , les écrits et paroles aussi . Tant mieux .
Des vies se perdent , héroïques . Du sang coule . Hélas . Mais pas sans lendemains et sans mémoire .
Amitiés à toutes et tous .
Merci. Merci pour la mémoire.
Un salut amical cher Don Juan du Loch Ness. Heureux de vous relire. Remettez vous vite et revenez nous, vous nous manquez.
Seigneur! Vigneron enthousiaste, et affectueux. Presque humain. Tout arrive.
@Kerjean
Laissez donc le Seigneur où il n’est pas. Presque humain ? Juste humain trop humain. Je réserve juste mes enthousiasmes, c’est ma manière d’être capitaliste… Et Juan… on calcule pas son affection, et à tout seigneur tout honneur.
@juan nessy 29 avril 2011 à 17 h 51
Touching. Old chap !
Salut l’ami. Il y a encore du boulot, revenez-nous vite !
Cher Juan, je n’osais pas demander de vos nouvelles. Merci de votre précieuse amitié
Un disparu puis un revenant…Merci de votre signe. Tous mes souhaits de soutiens pour vos vieux os. Votre sagacité manque au fil des messages…
Je trouve que vous et Lordon avez une sorte de surmoi universitaire qui fait que vous êtes moins clair dans vos livres que sur le blog ou dans les vidéos. J’avoue que Lordon est pire que vous avec ses locutions latines toutes les trois lignes mais tout de même je trouve que la contrainte de la synthèse vous fait mieux écrire. Et puis il y’a d’autres forme que le blog sur internet, un site « normal » par exemple dont le contenu est destiné a durer, sans parler de toutes les idées qu’avait le Yeti.
Pour anecdote ce dialogue entre le philosophe américain John Searle et Michel Foucault
John Searle: « Michel, pourquoi écris-tu si mal ? »
Michel Foucault: « Si j’écrivais aussi clairement que toi, les gens à Paris ne me prendraient pas au sérieux. Ils penseraient que ce que j’écris est enfantin et naïf. »
John Searle: « Tu penses vraiment que c’est cela que les gens attendent de toi, que tu écrives de manière aussi obscure ? »
Michel Foucault: « En France, il faut avoir au moins dix pour cent incompréhensible. »
Parfois il y a franchement de quoi rire, jetez SVP un coup d’oeil à ceci, puis après avoir ri, méditez!
Oui, il y avait de quoi rire. Mais il y avait tellement de suffisance et d’auto-satisfaction dans le Impostures intellectuelles de Sokal et Bricmont (1997) qui s’en est suivi, que j’ai eu envie de faire l’inverse : aller voir s’il y avait tant de rigueur que ça dans ce que faisaient les tenants des sciences dites « dures » et les mathématiciens.
Sokal et Bricmont, se moquaient des représentants des sciences humaines qui prenaient comme analogie, le « second théorème de Gödel », alors, par représailles, je suis allé fouiller dans la démonstration du « fameux » théorème d’incomplétude de l’arithmétique de Gödel pour voir s’il y faisait si propre. On trouve ça dans mon livre Comment la vérité et la réalité furent inventées (2099), pages 285 – 326.
Aux pages 323-326, dans la partie appelée « Le mathématicien et sa magie », après avoir terminé ma propre exploration (en me bouchant le nez), j’explique pourquoi il n’y a pas de différence entre Kurt Gödel et le chaman kwakiutl Quesalid dont Lévi-Strauss démonte les trucs dans Anthropologie structurale (1958).
N’empêche que c’est ce que j’appelle une polémique fertile – la preuve on en cause encore – avec des coups impertinents contre une certaine vulgate post-moderne non-pertinente qui portent et des contre-coups des représentant des sciences sociales contre la suffisance des « hardeux » qui touchent aussi juste. Des bisbilles de bac à sable de « cour des Grands » ou de territoires de chasse réservés entre « autorités auto-proclamées » (et concurrentes) de la « vraie Vérité scientifique » qui permettent de révéler les failles de chaque camp et font plutôt avancer le débat et participent plutôt à l’affaiblissement des étanchéités entre les tenants du « mou » et ceux du « dur », malgré les apparences. Et puis l’art de se moquer méchamment des idoles (celui de Sokal et Bricmont au départ, même s’ils sont restés scotchés sur des souffre-douleur de « l’autre camp »...), ce devrait être une matière obligatoire dans tout cursus prétendument scientifique, dur ou mou, hard ou soft.
Le mathématicien et sa magie : théorème de Gödel et anthropologie des savoirs – Paul Jorion
@jck
Vous êtes sûr d’avoir lu un bouquin de Paul Jorion?
Alors ça ne devait pas être le même bouquin ou le même Jorion.
N’étant pas un intello, j’ai écrit récemment à Paul Jorion pour lui dire mon plaisir de découvrir que son livre « la Capitalisme à l’Agonie » était beaucoup plus lisible pour le béotien que certains de ses papiers publiés sur le présent blog…
La vraie guerre numérique est dans les mains de ceux qui bâtissent des outils pour contourner ou même se passer du système,
Bonjour PJ
Je réitère ad nauséam mon intérêt poussé quand au phénomème historique, certes banal, de la virtualisation de l’argent. C’est pour moi le coeur.
Vous êtes-vous amusé à développer cette idée simple, que je pense corrélée avec mes deux premières lignes. A savoir que le pouvoir, avec l’aggrandissement des système sociaux (pour faire short : famille/tribu… village… villes… canton/pays…. continents, etc…) à conditionné un éloignement de ces simples notions de bon sens : économie bien comprise des ressources, contrôle, verticalité, etc…
Cet éloignement de la source et de la proximité sociale, si je puis me permettre ces allusions quasi évangéliques, amène à la perte de compréhension (et de contrôle) d’une extrémité sur l’autre. (pouvoir – population)
Certes la communication via Internet semble contrecarrer ces causes et leurs effets, mais n’est-ce pas un leurre ?
Mais vous avez certainement développé ceci dans un de vos ouvrages !
M; Jorion bonjour
Quelle différence peut on faire entre,le trafique d’influence et le lobbying , l’un tombant sous le couperet de la loi , il me semble que la frontière entre les deux est extrémement ténue
L’un détient la plume qui rédige la loi, l’autre non.
God save the queen,en ce jour, une bombe H potentielle, disaient ils, nous y sommes.Que d’énergie !
http://www.youtube.com/watch?v=02D2T3wGCYg&feature=player_embedded
@Paul
Votre idée de refonder la théorie économique est certes louable mais elle n’est pas nouvelle, hélas !
Si les tenants du dogme néo-libéral ont aujourd’hui encore une hégémonie dans l’enseignement de l’économie en France, il ne faut pas faire croire que cette domination est ou a toujours été sans contestation de la part d’autres économistes souvent marginalisés.
Dans toute discipline scientifique qui se respecte, les discussions et les divergences théoriques sont nombreuses et elles sont particulièrement ardues en sciences économiques. C’est pourtant ainsi que les sciences évoluent…normalement, et que de nouveaux paradigmes émergent, étendant notre horizon et poussant nos limites un peu plus loin dans la connaissance.
Pourtant il y a comme un bug dans l’enseignement de l’économie en France, et cela ne date pas d’aujourd’hui.
Je ne suis pourtant pas vieux mais durant mes études d’économie, il y a eu un mouvement de contestation impulsé par les étudiants de l’école normale sup pour un autre enseignement de l’économie. C’était en 1999. Un groupe était né, ils se faisaient appelés les éconoclastes et ils avaient réussi à produire un « petit bréviaire des idées reçues en économie » et avaient provoqué une réaction politique sous la forme d’un rapport rédigé par jean paul fitoussi en 2001 (« L’enseignement supérieur des sciences économiques en question, Rapport au ministre de l’éducation nationale, FAYARD, 2001). Les étudiants y dénonçaient un enseignement dominé par le monopole des néo-classiques, cantonné aux mondes imaginaires, au formalisme abscons, sans retour possible avec la réalité des faits économiques. Ils dénonçaient un enseignement parfaitement inutile dans une perspective professionnelle, dogmatique et incapable d’expliquer la réalité du monde économique contemporain.
10 ans après, d’autres étudiants ont publié un manifeste dans la revue « alternative économique » (février 2011), reprenant traits pour traits les griefs formulés par leurs ainés.
Les choses avaient-elles changées ? Il faut croire que non, et pourtant, de nombreux économistes patentés, ayant des enseignements à l’université avaient souscrits à cette évolution mais il faut croire que cela n’a servi à rien : quand le ver est dans le fruit, il est inutile de chercher à sauver la pomme.
Pis encore, la crise des subprimes n’a eu que peu d’effets sur la remise en cause des certitudes standards professées encore actuellement, cela en est désespérant.
Pourtant, la science économique bouge. Les controverses sont toujours aussi âpres et les néo-libéraux sont coriaces. Pour en avoir une petite idée, je vous recommande le dossier d’alternative économique ici (http://www.alternatives-economiques.fr/science-economique—25-ans-d-evolutions_fr_pub_336.html).
Tout cela pour vous dire qu’il y a effectivement urgence à changer la théorie économique mais que cette tâche me paraît titanesque et n’est pas Copernic qui veut.
Le mieux il me semble est de commencer par changer non l’enseignement académique(c’est perdu d’avance) mais l’enseignement populaire, ce que vous faites déjà admirablement.
Et à la manière d’Aristote, je vous vois bien à la tête d’une académie populaire de la science économique rénovée, une sorte d’agora citoyenne cybernétique.
cordialement
Kézaco
Les éconoclastes, le site, qui sont-ils ?.
Non, c’est un imposteur, car le terme éconoclaste n’avait pas été déposé.
Les vrais, sont là : http://www.autisme-economie.org/
Ouhla ! On dirait qu’il y a du tirage entre les différentes écoles éconoclastiques de l’ENS alors. Je marche sur des œufs…
Rassurez vous, j’avais envoyé un post ce matin – qui s’est perdu je ne sais dans quelles limbes (ya un problème avec le serveur dirait-on ?) – qui reprenait des textes du site bien connu de l’Autisme Économie de Gadray et consorts. En particulier le sommaire de leur savoureux petits bréviaire des idées reçues en économie et leur réaction au rapport Fitoussi de 2001 (qu’il rapprochent du rapport Vernières de 1999, plus sévère encore) en un manifeste « Pour une reforme en profondeur des enseignements de l’économie« .
Parmi les signataires de l’époque, beaucoup de beau monde, mais peu de l’ENS…
Ce sont des néo-classiques modérés, libéraux modérés, socialistes modérés, scientistes modérés, etc. Réductionnistes mais pas trop, aimant les modèles mathématiques mais sans excès, écartant la politique des analyses sauf quand il faut, etc. Nuancés en tout.
Ils espèrent ainsi pouvoir éviter la critique sans trop se remettre en question. La bonne conscience bourgeoise et libérale dans toute sa splendeur.
Vous l’avez compris, je les adore.
C’est-à-dire que le changement n’est pas tout fait orienté vers l’avantage immédiat des groupes au pouvoir…
Donc, oui, le changement doit être opéré par le bas. C’est, dans un autre domaine, ce dans quoi est engagé Onfray et le travail de l’homme est tout de même colossal.
Je recommande également cette longue interview que j’ai relu aujourd’hui de Baudrillard :
Jean Baudrillard : Les racines du Mal
Chronicart / 2005
Il aborde un grand nombre de sujets croisés pour finir sur une approche ou une disposition tout à fait intéressante, laissant la science à la machine imparable pour s’orienter vers les vides qu’elle crée inexorablement.
Cela rejoint tout à fait une vision ou une perception qui a commencé à me hanter depuis quelques temps sur les vides laissés par le système et qui mérite d’être considéré puisqu’ils pourraient devenir « habitables »
Ne pas oublier qu’avant le rapport Fitoussi de 2001sur l’enseignement supérieur en sciences économiques, il y eut le rapport Vernières en 99, plus sévère encore. Et aucun de ces deux rapports qui furent globalement bien accueuillis p
bonsoir
ce soir, le dow bat un nouveau record, il faut dire que tout ce qui est coté en dollars monte, 12832 au plus haut, on est à 10.64% du record historique en points d’indice – le cac se traine à 4120 contre 6168 au moment du record du dow en 2007 (octobre)
ça c’est la guerre économique, l’euro à 1.4800$ aussi – c’est du tout virtuel puisque possible grâce aux milliers de milliards injectés par la FED depuis 2008, tout le monde le sait mais voilà, ça continue …
il faut à tout prix +++ d’intellectuels, des bloggueurs et des écrivains philosophes artistes etc, mais leur lutte pacifique ne fonctionnera pas si le peuple n’adhère pas pour donner l’impulsion de l’action, les décérébrés du portable de la tv-réalité des jeux virtuels de tf1 etc sont pas prêts de bouger – on doit donc donner l’exemple puisqu’on sait que la puissance de l’argent ira au bout de ce jeu, chacun essayant toujours « de se sauver lui-même » (Kindlerberger, 1974 ou 75 je crois), en écrivant (j’ai aussi un petit blog d’ailleurs) mais en agissant en masse avec un leader de confiance, la confiance c’est la base d’une société équilibrée :
je remets donc le couvert pour l’idée de créer une banque, mr Jorion a cette compétence et c’est un leader, deux banques d’ailleurs, une de détail et une pour aller lutter sur le terrain des méchants puisque l’interdiction des paris c’est une chimère tant qu’on n’aura pas tout explosé, mis hors d’état de nuire, le grand krach et le grand bordel social pour ne pas prononcer le mot « guerre » qui me fait toujours mal au ventre …
et on peut attaquer sur leur terrain en vendant le billet vert et en réinjectant l’argent dans des projets utiles à la pérennité de l’espèce, puisque c’est de cela qu’il s’agit malheureusement – j’ai des enfants comme beaucoup, et à part avec du fric en masse, je ne vois pas comment provoquer un changement radical de mentalité … famine à grande échelle en europe ou aux états unis, ce serait le seul moteur « naturel » … c’est pas demain, les gens se battent pour gagner 7.50$ chez Mc Do, un comble … on n’a pas le cul sorti des ronces avec nos blogs et nos grandes idées …
bon WE et pensez au muguet pour madame, c’est dimanche 🙂
Les blogeurs posent des questions, et , pour dire vrai, il n’y a pas toujours de réponses.
Cà vient de la qualité des questions, répondront les discourtois .
Cà vient du regard que l’on pose sur les choses et sur les êtres diront les cancres. Ce qui est établi n’a pas a être discuté. D’ailleurs, c’est comme çà que l’homme peut rester si longtemps en esclavage.
« Comprendre l’économie » ….
Pourquoi les économistes ne se posent plus les questions les plus simples , du style comment l’inflation serait si peu élevée quand l’immobilier et les matières premières ont flambées?
Pourquoi les premiers de la classe ne prennent ils jamais le temps de rêver ?
Pourquoi, quand le cadre est donné , les fonceurs préfèrent les belles constructions intellectuelles plutôt que la méditation ?
Juste une question en passant. Serait-il possible de connaître le titre de l’ouvrage qui évoque la réaction des milieux financiers aux travaux de Ricardo ? D’avance merci.
J’ai répondu plus haut à votre question la première fois que vous l’aviez posée.
R. L. Meek, Studies in the Labour Theory of Value (Londres 1956), pp. 124-125 : « Some of Ricardo’s opponents (…) seem to have been fairly well aware of what they were doing: it was the dangerous character of Ricardo’s doctrines rather than what they believed to be their falsity, with which they were primarily concerned ».
Merci. Je pensais que ma question n’était pas passée firefox ayant « buggé » au même moment.
Bonjour à tous.
Un entretien avec F.Lordon dont le discours a évolué vers une globalisation des changements profonds à effectuer dans l’économie.
http://media.la-bas.org/mp3/100306/100306.mp3
(54 min denses)
J’en profite pour signaler les deux nouvelles livraisons de Lordon sur son blog :
http://blog.mondediplo.net/2011-04-26-Les-deux-gros-cochons
http://blog.mondediplo.net/2011-04-28-Les-deux-gros-cochons-partie-2
C’est devenu une manie sur le blog ,on vous somme de citer vos sources.
En ce qui me concerne et sans vouloir faire de la réclame je réponds;Volvic,San Pellegrino,et pour les coups de blues, Perrier.
Ps ;aucun conflit d’intérêt …
Site Plein Champ :
« Le prix du tournesol baisse sensiblement en raison d’une demande atone. »
Porte ouverte pulvérisée, joyeusement.
Pourrait-on lire:
« Le prix du tournesol baisse sensiblement en raison d’une demande soutenue ». ?
La puissance des « marchés » et de l’idéologie explique tout.
Il y a mieux, mais c’est moins cher.
Non, Daniel, vous n’y êtes pas. Ces chiffres indiquent simplement, et Fukushima n’y est probablement pas pour grand chose, que les marchés et donc les spéculateurs commencent à s’intéresser à la demande finale faible plus qu’à l’offre, prétendument faible jusque là et dont les perspectives ne se sont pourtant pas arrangées pour la campagne en cours (sécheresse, tornades aux US, qualité et quantité des récoltes OGM en baisse, etc) sur les matières premières agricoles. Le blé fait encore exception sur ce renversement de tendance.
http://www.boursier.com/forum/thematique/economie/bourse-de-chicago-l-inquietude-sur-ble-us-de-pietre-qualite-i157023.html
@ vigneron
Je n’ai pas la même lecture que vous :
1. Certains spéculateurs ont besoin de liquidités, donc ils vendent des contrats à terme, ce qui amorce une baisse des prix.
2. Les autres spéculateurs, leur emboîtent le pas et vendent pour ne pas perdre trop, alimentant ainsi la baisse.
3. « les marchés qui ont toujours raison » cherchent une explication plausible à la baisse des prix observée.
Parler de science économique est une contradiction dans les termes, une science économique est en fait toujours l’expression d’un point de vue politique, une expression de type « régles du jeu ».
Et la « science économique » actuelle comprise comme une réponse à la question « comment détruire le monde le plus vite possible », est en fait tout à fait cohérente.
Tout à fait d’accord : cela fait partie de ce que l’on appelle la « révolution néoclassique ».
Jusqu’à la fin du 19e siècle, la tradition économique se présentait comme « économie politique ».
Une partie du succès de la théorie néoclassique a tenu à son usage des oripeaux scientifiques de l’époque : en calquant l’équilibre général sur la physique classique (la somme des forces est nulle à l’équilibre), ainsi qu’en recourant au langage mathématique et à la modélisation de l’équilibre qu’il permettait (un système d’équations à n inconnues), l’économie s’est brutalement coupée de ses racines politiques et philosophiques, pour se prétendre une science dure (que les manuels définissent naïvement aujourd’hui comme la « science de la rareté »). De ce point de vue, Walras a été clair : « l’économie est une branche des mathématiques ».
Cette coupure a été conceptualisée aussitôt après : W. Pareto à opposé l’économie normative, lieu de jugements de valeurs, et non scientifique, à l’économie positive, neutre face aux valeurs politiques et philosophiques. C’était une manière de couper l’herbe sous le pied de Marx et des socialistes, puisque toutes les questions de répartition et de justice disparaissaient subitement des préoccupations dites « scientifiques ».
Maintenant, ce refoulement de ses racines philosophiques et politiques n’est pas propre à la « science économique » : vous trouverez le même processus à l’oeuvre dans la « science politique », la sociologie, l’anthropologie, la linguistique ou l’histoire. Il s’agit là d’une constante des « sciences sociales » qui tient à leur naissance même (toutes sont filles de la philosophie politique) et à la volonté de se distinguer qui s’ensuivit… sans parler évidemment du rôle de l’Etat, qui favorisa la domestication de ces nouveaux champs de pensée…
Je m’en doutais un peu, vous ne m’aviez appelé « naïf » que pour pouvoir répéter ensuite ce qu’il y a dans mon bouquin.
FP: «Cette coupure a été conceptualisée aussitôt après : W. Pareto à opposé l’économie normative, lieu de jugements de valeurs, et non scientifique, à l’économie positive, neutre face aux valeurs politiques et philosophiques. C’était une manière de couper l’herbe sous le pied de Marx et des socialistes, puisque toutes les questions de répartition et de justice disparaissaient subitement des préoccupations dites « scientifiques ».»
Contresens? Je cite Wikipedia:
«Neoclassical economics is sometimes criticized for having a normative bias . In this view, it does not focus on explaining actual economies, but instead on describing a « utopia » in which Pareto optimality applies.»
FP, J’ai lu votre critique. Je n’y ai pas trouvé de «smoking gun». Or, il y a trop de choses à lire dans la blogosphère …
En parlant de «refondation», vous avez lu le relookage du blog «la refondation du capitalisme»? On ne sait pas très bien si c’est pour évoquer Reagonomics ou «Big brother is watching», mais ça promet…
En tant qu’historien, je me permet de dire que ce processus n’ a pas eu lieu dans cette discipline. Le développement du quantitatif qui a culminé avec la démographie historique est issu de l’école des annales et à aussi donné la micro histoire. On est très loin de la pseudo mécanique Walrassienne.
Pardon, Paul 🙂
Naïf je ne vous crois pas du tout… mais parfois le direct live simplifie à outrance !
Mille pardons si vous l’écrivez dans votre livre – que je confesse n’avoir pas (encore) lu.
Cela dit – vous m’accorderez que ces analyses sont anciennes, précisément dans la tradition critique que je mentionnais 🙂
Vous les trouverez par exemple chez L. Boltanski et L. Thévenot (« De la justification : les économies de la grandeur »).
Et pour l’économie seulement, chez Ph. Mirowski (« More Heat than Light: Economics as Social Physics, Physics as Nature’s Economics) ».
Toute science est soit de la physique, soit de la collection de timbres. Ernest Rutherford
Refoulement ou répression?
pour faire une synthèse de ce « temps » : vous allez faire un livre sur le « blues » … !
Décidemment le thème est d’actualité et était à l’affiche de « L’économie en question » sur F Culture ce matin.
Je n’ai écouté que d’une oreille furtive et pourtant il s’agissait d’une émission spéciale intitulée « L’enseignement des sciences économiques et sociales est-il en danger ?
« Avec notamment : Jacques Le Cacheux, directeur du Département des études, OFCE, professeur d’économie, Université de Pau et des Pays de l’Adour ; Erwan Le Nader, co-secrétaire général de l’Apses (Association des professeurs de sciences économiques et sociales) Philippe Martin & Olivier Pastré.
On y signale le rapport au Ministre de l’éducation nationale, de la mission d’audit des manuels et programmes de sciences économiques et sociales au lycée, présidée par Roger Guesnerie, Juin 2008 : http://www.pse.ens.fr/guesnerie/documents/rapports/Rapport_Manuels_Guesnerie.pdf
2 de nos économistes vedettes reconnaissaient bien que l’économie n’est pas une science dure mais s’améliorait beaucoup.
On peut reprocher aux économistes de n’avoir pas prédit la crise avouaient ils.
C’est alors que j’attendais que l’on cite les quelques exceptions à la règle mais il ne me semble pas avoir entendu le nom de Paul.
Dommage, cela eut été un juste retour des choses après la réclame faite récemment pour son dernier livre.
http://www.franceculture.com/emission-l-economie-en-questions-l-economie-en-questions-2011-04-30.html
A ma décharge de n’avoir pas pris de notes, j’avais écouté religieusement l’émission de 7h00, « Terre à terre », tout aussi remarquable que celle de la semaine précédente.
« Transmission : les Nobels alternatifs à l’ESSTIN de Nancy »
Avec notamment : Arnaud Delebarre, directeur de l’ESSTIN (Ecole Superieure des Sciences et Technologies de l’Ingenieur de Nancy) ; Mycle Schneider, Raul Montenegro, Pat Mooney, personnalités internationales lauréates du Prix Nobel Alternatif (Right Livelihood Award)
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-transmission-les-nobels-alternatifs-a-l%E2%80%99esstin-de-nancy-2011-04-30.html
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre.html-0
Si mes notes sont fidèles, quelques points majeurs :
les ingénieurs ont une vue très étroite des choses….il faut déclencher une capacité à réfléchir hors cadre, dans un cadre plus large, faire une analyse critique »
ainsi un ingénieur du Corp des Mines est persuadé qu’il ne peut se tromper, ne peut imaginer qu’il a tort
il n’est pas rare qu’il manque de modestie et fait preuve d’arrogance
on gère des questions majeures avec des vues du passé
nous avons pour objectif de permettre l’émergence de projets citoyens dans lesquels les valeurs humaines dépassent la technique, amener + d’intelligence aux ingénieurs, les rendre plus cultivés, apporter + d’ouverture d’esprit. Enseigner pour une vision plus large.
Il nous faut faire face à des réalités : travail/argent, éthique : agir pour les + riches ou pour les + pauvres
Il faut des scénarios de rupture et des spécialistes pour les imaginer
les étudiants actuels ne lisent pas les quotidiens, il leurs faut une formation + mixte; qui sait ce que sont les nano-technologies, la biologie synthétique ?
Il faut une méthodologie de la connaissance PERMANENTE, les étudiants ont des oeillères, leur horizon doit s’élargir.
ainsi un physicien nucléaire dispose d’une connaissance à jour pendant 1 an, après elle est déjà obsolète.
(c’est comme dans l’informatique et bien d’autres filières je suppose, il faut apprendre chaque jour, se former et se remettre constamment à niveau).
l’acquisition des savoirs se fait par la littérature, les réseaux.
et pourtant les impacts des évolutions sont énormes et ainsi on loupe les grands chapitres de l’HUMANITE
Il ne faut pas perdre le contact avec la REALITE,les gens, les souffrances (bref, garder le pieds sur terre et moins la tête dans les nuages).
Que de vérités premières dans cette heure de radio, que de pistes qu’il nous faut suivre impérativement.
Un autodidacte comme moi qui a alterné formation permanente et pratique tout au long de son activité dans une techno émergente ne peut qu’approuver ces démarches.
Les étudiants de Nancy profiterons sans doute des ateliers effectués par nos éminents prix Nobel qui devraient eux aussi apprécier ce blog.
A Monsieur Paul Jorion,
André Malraux: « le xxɪ e siècle sera religieux ou ne sera pas »; mais il est religieux, il est suprêmement religieux !… Et il n’est pas du tout certain qu’il sera.
Faire d’une religion une science ou l’inverse ne c’est jamais produit et ne peut se produire…
Puisque l’une s’adresse à la tête (mesure rationnelle expérimentée) et l’autre au ventre (mesure irrationnelle en équivalent « or »), aux besoins.
Sans crainte, je me répète: « La science ne nous dit pas comment vivre » – Hubert Reeves,
les religions ne le diront jamais plus, mais l’Economie… véritable Religion des religions, les englobe toutes: monothéistes (judaïque islamique, chrétienne, …), hindouistes, bouddhistes,… Et coetera, caetera, cetera…
Faire de la religion économique; une science?.. Bonne pêche Monsieur Jorion !
Meilleures pensées à votre endroit.
« Le XXIème siècle sera SPIRITUEL ou ne sera pas. » (citation exacte)
Il paraît que personne a encore trouvé la preuve que Malraux avait dit ça et que la phrase ne se trouve pas dans son oeuvre.
On trouve aussi mystique avec religieux et spirituel dans les (citation exacte) comme vous écrivez. Le minimum du sérieux est de citer la page d’un ouvrage ! Par contre le Cardinal Pie, le théoricien de la doctrine de l’infaillibilité pontificale a bien écrit : « la France sera chrétienne ou elle ne sera pas » et Malraux ne l’ignorait pas.
Ce serait lors d’un discours, et non dans un ouvrage.
« Le Christ est un anarchiste qui a réussi. C’est le seul. » (L’Espoir), serait aussi de lui…
@Bruno 1 mai 2011 à 10:18
Je sais bien, mais un discours qui ne possède pas de trace écrite fiable, c’est de l’On dit. Ça ouvre un gouffre…Lorsqu’on possède un enregistrement ou une sténotypie, c’est déjà délicat de transcrire, alors l’On dit, est-ce que ça vaut plus qu’un témoigne même s’il en est de plus fiables que d’autres ? Qu’on trouve 3 versions laisse croire qu’il s’est dit quelque chose, mais quoi ? le fait est là qu’il n’a pas jugé bon de l’écrire.
Pour « L’espoir » vous pouvez vérifier !
En même temps, que ce soit Malraux ou Bruno, on s’en fout un peu non ? Par exemple tenez, je dis : l’à venir de l’humanité sera spirituel ou ne sera pas…conscient. On ne peut visiblement pas continuer encore longtemps dans cette soumission, cette délégation de notre représentativité individuelle, qui permet et entretien cette civilisation capitaliste : il n’y a qu’à voir l’état de notre économie aujourd’hui ! Et de notre politique ! Et de notre éducation qui forme des automates savants ! Et de notre sentiment environnemental ! Et coïtera…
Quant au Christ, s’il avait vraiment réussi on n’en serait pas là aujourd’hui, pas vrai ?, à croire encore que c’est la société qui fabrique l’homme et non le contraire.
Gandhi disait : « Le stade le plus proche de l’anarchie pure serait une démocratie basée sur la non-violence« , je dis : « l’anarchie c’est la non-violence ». Sinon ça marche pas ! « Si tout le monde traversait dans les clous il n’y aurait pas de maréchaussée », disait en substance Georges.
Bonne journée
Vous faites un contresens parce que vous assimilez la science au scientisme, à l’idée de vérité absolue et indiscutable alors qu’elle consiste au contraire à pratiquer le doute méthodique.
Dans le domaine scientifique des vérités sont établies mais celles-ci sont relatives à des objets qui eux-même ne font sens que dans un domaine d’étude explicitement constitué, précisément ce que Jorion se propose de faire, en revenant à la bifurcation, c’est à dire avant que la science économique, une fausse science en son état actuel, ne se fourvoie dans une abstraction qui a rompu beaucoup de ses liens avec le monde empirique, c’est à dire avec l’observation scrupuleuse des mécanismes à l’oeuvre dans le monde économique réellement existant.
Une seconde erreur, liée la première est aussi de penser que puisque l’on se propose de constituer une science objective pour le domaine économique l’humain serait réduit à l’état d’objet, réifié disent les philosophes, comme si objectiver des situations humaines devait impliquer leur nécessité absolue, en tant que loi de la nature immuable. Or ce qui serait une véritable objectivation des faits économiques n’implique nullement l’immuabilité des phénomènes humains. C’est à l’inverse lorsque les faits économiques ne sont pas considérés comme des faits sociaux, ce en quoi consiste précisément l’objectivation des dits faits économiques, que l’on ne parvient plus à distinguer ce qui relève du fait naturel, voire du surnaturel, de ce qui relève d’une praxis, par définition humaine. Objectiver un monde économique c’est après avoir délimité un objet d’étude, lui-même révisable, l’envisager comme une production historique et donc supposer que des alternatives à l’ordre économique actuel sont possibles.
L’objectivité pour ce qui serait une véritable science économique n’est pas l’absence de liberté. Au contraire, puisqu’elle introduit la notion de finalité et donc la possibilité du choix, l’option pour un système plutôt que pour un autre, ne serait-ce dans un premier temps par défaut en refusant l’actuel, faute d’une alternative prête à l’emploi déjà constituée. Ainsi Paul Jorion établit-il le caractère dysfonctionnel du capitalisme réellement existant ce qui ouvre la voie à une réflexion
sur ce que serait un autre mode de fonctionnement de l’économie.
Bonsoir.
//////précisément ce que Jorion se propose de faire, en revenant à la bifurcation, c’est à dire avant que la science économique, une fausse science en son état actuel, ne se fourvoie dans une abstraction qui a rompu beaucoup de ses liens avec le monde empirique, c’est à dire avec l’observation scrupuleuse des mécanismes à l’oeuvre dans le monde économique réellement existant./////
Il me semble que de bifurcation en bifurcation ….on finit par revenir au « droit naturel » ….là ça commencerait a m’interesser .
Par contre :
////Or ce qui serait une véritable objectivation des faits économiques n’implique nullement l’immuabilité des phénomènes humains.////
là ça me gène un peu de considérer l’individu comme malléable …. il semble plutot que l’étude des animaux sociaux et des etres humains montre une forte rigidité transhistorique des comportements interactifs , une certaine irreversibilité et meme la nécessité de cette rigidité pour l’avenir de la civilisation , de l’espece et surtout pour l’optimisation de l’individu …………ce qui « sert » l’économie n’est pas forcément co-incident avec l’interet de l’individu .
L’ « objectivation des faits économique » est une jolie formule , qui peut cacher une piteuse simplification de phénomènes complexes qui ne peuvent s’adapter a un modèle de groupe « dénaturé » necessaire au gain de productivité.
Kerkoz,
La question n’était pas de déterminer une nature humaine invariante ou malléable.
Par phénomènes humains j’entendais ici les systèmes sociaux, lesquels ne sont pas immuables, et s’inscrivent dans une histoire, ce qui marque, à ce titre, leur irréversibilité.
S’agissant de la rigidité — des systèmes sociaux — aujourd’hui inféodés à un « monde économique » légitimé par une fausse science, elle est aujourd’hui plus le problème que la solution à nos maux.
L’objectivation des faits économiques en tant qu’ils se constituent socialement, conduit par exemple à établir l’existence de rapports de force pour déterminer les prix. Aussi, en l’occurrence je ne vois pas où serait la simplification puisqu’au contraire il s’agit de tenir compte d’une réalité qui n’est pas prise en compte par la « science » économique actuelle, qui, elle, est très réductrice. Bien entendu, ce type d’analyse ne préjuge en rien des actions politiques qui pourront en découler, la science n’est pas la politique. J’incline toutefois à penser que l’existence d’une avancée théorique vaut mieux que son absence, qu’elle comble un vide, offre une ressource nouvelle pour l’action politique (au sens fort) à un moment historique où nous devons faire face à des défis majeurs.
@Pierre Yves:
////Par phénomènes humains j’entendais ici les systèmes sociaux, lesquels ne sont pas immuables, et s’inscrivent dans une histoire, ce qui marque, à ce titre, leur irréversibilité.////
Vous remarquerez que votre phrase ne fonctionne qu’avec le terme « humain » . A l’echelle historique , pour les autres especes sociales , les systèmes sociaux peuvent etre considérés comme « immuables » .
Nous devons donc nous considérés comme « déviants » et nous interroger sur la pertinence de cette déviance .
Pour l’ irréversibilité (de la déviance) , je suis d’accord : Il y a dynamique irréversible . Et dynamique a forte inertie , pas e marche arriere . On peut aussi considérer les « civilisations » comme l’autre nom de cette déviance, perversité , bifurcation tres récente en fait et pas universelle de l’espece .
///////L’objectivation des faits économiques en tant qu’ils se constituent socialement, conduit par exemple à établir l’existence de rapports de force pour déterminer les prix. Aussi, en l’occurrence je ne vois pas où serait la simplification puisqu’au contraire il s’agit de tenir compte d’une réalité qui n’est pas prise en compte par la « science » économique actuelle, qui, elle, est très réductrice.//////
Vous partez du fait que la civilisation (centralisation, spécialisation et gain de productivité) est une une réalité objective …..alors que c’est un épiphénomène tres récent et qui peut , tout aussi objectivement etre considéré comme un essais dénaturé , qui sort l’espece de sa chaine trophique et menace le système global , et par là , sa propre survie …..
Qd je dis « simplification » , je parle du fait que nous avons quitté un système structurel complexe (parcellisé , utilisé par tous les autres systèmes , dt la complexité tient aux interractions , qui chez nous integre fortement l’affect…) pour un système centralisateur qui necessite des groupes importants . Pour celà , il faut revenir a l’ individu . Mais l’individu n’existe plus en tant que tel ; il n’existe que dans son groupe restreint .
C’est en celà que je parle de simplification : Si on modélise les interelations d’un groupe archaique , on obtient un système complexe …Si on modélise une société moderne , on est obligé d’élaguer les rétroactions et on simplifie .
La dynamique centralisatrice est impossible a contrecarrer (peut etre la fin de l’energie gratuite) , et les systèmes globalisés impossibles a gerer …sans traumatismes forts sur l’individu .
Meme si le gus a mauvaise presse , il faut relire « Du pouvoir » de B.de Jouvenel . Il montre l’emprise progressive et inéluctable du « Système » quel qu’il soit , sur l’individu ….
Le problème ou la solution c’est qu’il n’y a pas de bifurcation MAIS continuité et extension.
Ce qui caractérise notre époque la forme, moderne de l’argent n’est pas le capital c’est le salariat, c’est l’argent pauvre, particulier. Ricardo, un banquier, voudrait bien faire oublier que le le capital est un réel bienfaiteur de l’humanité, non pas en tant qu’il développe la trivialité matérielle mais bien en tant qu’il communique à l’humanité une inextinguible soif de la sus dite.Avec le salariat, l’argent va pénétrer dans de nouvelles têtes et se révéler pour ce qu’il est essentiellement: rareté et utilité, mesquinerie et prosaïsme, c’est à dire le contraire de ce qu’il prétend être.
En se déchargeant de menus contraintes on s’aliène au système :
////////////////////////////////////////////////////////////////////
« Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu’est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encor ? – Le collier dont je suis attaché
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////::
Mon dieu que c’est difficile de faire que les autres entendent ce que vous dites, plutôt qu’exactement le contraire !
Merci Pierre-Yves D. !
Rassurrez vous Paul, le plombier a compris.
C’est évident comme toute science d’ailleurs.
Elles ne sont pas que possibles mais nécessaires et indispensables.
Cette réflexion doit s’inscrire comme la construction d’une cathédrale, car tout en ne sachant pas ce que feront les générations futures , il est un fait évident que notre rapport avec la nature et la limite des ressources vont influencer nos choix et forcément le texte de votre prochain livre.
Pierre-Yves D. dit :
« Vous faites un contresens parce que vous assimilez la science au scientisme, à l’idée de vérité absolue et indiscutable alors qu’elle consiste au contraire à pratiquer le doute méthodique ».
Affirmatif ! La Bombe n’a pas de doute, comme le profit ! Le surplus, la plus-value…
Il se peut que des bifurcations m’aient échappé ? L’avenir nous le dira…
Je préfère le consommateur en chosifié qu’en réifié…
kercoz dit :
« Il me semble que de bifurcation en bifurcation ….on finit par revenir au « droit naturel » ….là ça commencerait à m’intéresser ».
Bravo! Pas que l’homme: un soupçon de nature (sans lui) pour commencer.
Rosebud1871 dit :
« la France sera chrétienne ou elle ne sera pas et Malraux ne l’ignorait pas ».
Dans le mille !
michel lambotte dit
[…], « le plombier a compris ».
Ravi pour le plombier, mais là, je doute… comme un scientifique.
michel lambotte dit encore…
[…] « Cette réflexion doit s’inscrire comme la construction d’une cathédrale »,[ …]
… Jésus Christ est né entre un âne et un bœuf.. que je sache ?..
Cordialement à vous Tous…
@ JRCS
Je ne crois dans aucune religion, même pas la religion économique, mais je crois au sytème vivant que nos connaissances ont à peine effleuré.
Ma métaphore cathédralistique n’a rien à voir avec la signification religieuse de leur existence mais bien avec leur construction pure et simple en plusieurs générations.
Le plombier vous salue!
Si vous lisez attentivement Debord, vous voyez qu’il a écrit en 1967 que le Spectacle est l’idéologie religieuse, née de l’abondance de la production de marchandises, objectivée.
Je m’étonne toujours que pratiquement personne ne se réfère à des textes et à une pensée critique disponibles depuis plus de quarante ans, ici comme ailleurs.
Marlowe dit :
[…] « le Spectacle est l’idéologie religieuse, née de l’abondance de la production de marchandises, objectivée ».
Yôôôôôh…! Man.
Ne reste plus qu’a débusquer les « ventres » qui se calfeutrent derrière les écrans de la
« Religion ».
Fini la déforestation et vive la traque aux gros malins à deux pattes !..
On cherche des volontaires bénévoles…
Bien à vous…
Pierre-Yves,
C’est plus de la méthode à ce niveau-là : c’est de la religion ! Si la science économique a perdu ses guillemets c’est qu’il vous fallait un cadre sérieux, n’est-ce pas ? Le cadre dans lequel vous évoluez vous permet, pardon, vous impose de plus en plus de postuler et ainsi de limiter votre doute méthodique à un espace de plus en plus confiné – on peut s’en rendre compte par ce qui est dit ici, et avec un peu d’attention, par ce qui n’apparaît pas ! Notamment : « la bifurcation ». Point !?
« des alternatives à l’ordre économique actuel sont possibles » : ben oui…
Question : pourquoi selon vous n’y a-t-il pas déjà « une alternative prête à l’emploi déjà constituée » ? Parce qu’il y a une science à l’oeuvre qui prend en douceur la place : « Oui, l’économie c’est la vie ! La preuve : je l’ai analysée ! », nous assène-t-elle. Et d’ajouter : « Les sousous dans la popoche et le travail salarié qui va avec, c’est la vie ! La preuve : j’existe et je rayonne, j’irradie ! Ayez confiance, croyez en moi ! Les sousous dans la popoche de ceux qui ne les méritent pas, c’est pas bien, la preuve : ils doivent aller à ceux qui les méritent, j’ai nommé : ceux qui croient à la déité de l’échange monétisé et qui sont pratiquants ! » !
C’est théorie de la valeur de Ricardo qui surtout a été refusée par Menger…
En fait l’analyse de Ricardo ne repose que sur une société idéale.
Car bien des choses ont de la valeur et qui n’ont couté aucun travail.
Le prix du pétrole n’a que peu à voir avec le cout du travail qu’il faut pour l’extraire.
Chose curieuse, il faudrait en effet que la thése de Ricardo soit vraie, mais en fait c’est la valeur d’échange basée sur la rareté et le rapport de force qui font la loi.
L’économie est-elle une science? Face aux contradictions sur les théories de la valeur?
On remarque cette chose: Ricardo et Marx impliquent le travail dans la valeur d’une marchandise.
Or curieusement les utilitaristes dont Stanley Jevons n’en parlent pas…Jevons dévie du sujet en parlant d’utilité marginale. Ce qui est une explication habile pour faire disparaitre la valeur du travail et éliminer les contradictions de l’utilitarisme. Thése pas plus scientifique que celle de Ricardo.
Carl Menger lui considere le besoin comme fondement de la valeur…
C’est déja l’école néo-classique. Le reconstitution dans le systeme marchand du féodalisme: Si tu as vraiement besoin de quelque chose, tu le payes cher….La encore, thése idéologique et pas plus scientifique que le reste.
D’une certaine maniere l’économie n’est donc que philosophie. Ces gens prétendirent, surtout l’école neo-classique, utiliser une méthodologie scientifique pour faire croire qu’ils analysaient un objet « naturel ». D’ou la comparaison avec l’astrologie moderne qui utilise des calculs newtoniens pour calculer vos « ascendances »….
De fait non. Les théses néo-classiques sont une politique de domination du Capital.
Il n’y a pas d’économie « naturelle » et le danger de Ricardo, c’était l’économie politique de Carl Marx. L’introduction du travail dans la théorie de la valeur a été vue comme un danger pour le capitalisme tel qu’il est encore organisé aujourd’hui…
Hier soir j’écoutais l’émission de Ruquier sur France 2, et là j’entendis le philosophe de « gauche » Michel Onfray affirmer, tout fier, à une toute première question d’un journaliste: » J’ne suis pas marxiste moi ! »
Pauvre pensée intellectuelle contemporaine, servit par des paquets pareils ! A une époque charnière où la réaction reléve la tête dans le domaine des idées, à travers le battage invraisemblable autours de la reine d’Angleterre et ses rejetons, et la religion dans toute sa plénitude, la xénophobie qui explose, en cette période charnière où le monde financier, économique, social, est suspendu à l’espoir que la Grèce et le Dollar soient miraculeusement sauvé d’une faillite programmée, la première antipathie que veut formuler, cette tête bien faite, dans une émission TV populaire, est en diection de Karl Marx.
« j’ne suis pas marxiste moi » nous dit ce fondateur de l’université populaire de Caen, parce que « voyez-vous chers auditeurs, l’erreur consiste à confondre capitalisme -positif- et libéralisme -négatif-« . « Le capitalisme est le seul mode de production ayant prouvé son efficacité. Il ne faut pas en faire le procès ou vouloir le remplacer. voilà où réside l’erreur de Marx ». » Il faut travailler au niveau de la distribution ou la redistribution, car si le libéralisme est condamnable, c’est parce qu’il produit de l’inégalité sociale ! « .
J’avais l’impression de lire l’ami Paul Jorion.
Mais mon malheur ne s’arrête pas, ne s’arrête plus. Ce matin je jette un coup d’oeil sur mon blog favori, et voilà qu’on revient me bassiner avec le sir Ricardo, et on essaye de redonner une nouvelle vie à une théorie économique ayant eu pour seul mérite de permettre à Marx d’établir ses postulats scientifiques définitivement établis. Avant lui, avant Karl Marx :
Absolument.
Mais voilà, Karl Marx fonda ses prédictions sur des lois inhérentes au mode de production capitaliste, des découvertes scientifiques, que ses contradicteurs ne prennent même plus la peine d’étudier pour les démonter intellectuellement, si le coeur leur en dit.
On part du postulat que le marxisme est hérésie. Pourquoi ? Parce que le marxisme pense au delà du capitalisme, et penser au delà du capitlaisme, c’est déjà renouer implicitement avec ce type d’aventure humaine ayant débouché sur le stalinisme et ses crimes.
La pensée économique et politique contemporaine est à la hauteur des dysfonctionnement politique et économique réel de notre époque. Mais ce phénoméne, Marx l’avait aussi anticipé, en affirmant que le niveau culturel d’une société à un moment donné ne pouvait pas être supérieur à son stade de developpement économique.
Nous y sommes.
Le prolétariat rentre de plein pied de une période historique révolutionnaire, la tête vidé inlassablement par ceux qui devaient être sensés la lui remplir.
« Souvenez-vous belle jeunesse, le temps du souffle d’un soupir, le temps de l’ombre d’un souvenir, pourquoi on t-il tué Jaures » (Brel), pourquoi on t-il tué Marx ?
« J’avais l’impression de lire l’ami Paul Jorion. »
Il va falloir consulter l’oculiste !
Ben commence par le lire d’abord…
@ Eninel
Nous y sommes.
On pourrait aller plus loin, où le formuler différemment ? Michel Serres disait, il y a déjà de nombreuses années « Qu’on a l’impression que la population est de loin plus intelligente et consciente que ses dirigeants. »
a PJ… ne reste plus qu’à élever Eninel
Kerjean, tu es aussi désagréable que Vigneron.
D’ailleurs, il va falloir que je vous engueule tous les deux d’un coup, ça ne fera qu’un voyage.
Comment voulez-vous que de nouveaux commentateurs trouvent le site intéressant et judicieux si vous leur coupez les pattes dés leur arrivée..??
Jevoul De Mende (Lozère).
Déjà, pour lire un livre, il faut se le faire offrir dédi-cassé par Monsieur Jorion. Ce qui n’est donné qu’à moi.
Que vous soyez jaloux des autres commentateurs plus agréables ne m’étonnerait pas, par hailleur. (porteur de haillons)
Yvan, c’est toi qui vas me donner des cours « d’agréabilité » ? Toi qui m’as accueilli, alors que je n’étais qu’un tendre, timide et bien intentionné néo-posteur sur ce blog, par des volées de bois vert ? Attaques (fort maladroites il est vrai) qui occasionnèrent d’ailleurs à mes réponses les premiers de ma longue liste de squeezages alexandriens…
Je te concède que pour avoir néanmoins persisté, il me fallait assurément une bonne dose de « désagréabilité » en stock. J’avais et j’ai encore plus. Merci Yvan. Pour m’avoir affranchi. Et parvenir encore à me faire rire. Pour les conseils de bonne camaraderie, je me passerai de tes services, si tu n’y vois pas d’inconvénients. Et même si tu en vois d’ailleurs.
Vigneron dans toute sa splendeur… :
« qu’un tendre, timide et bien intentionné néo-posteur sur ce blog, »
L’innocence incarnée.
Je vous prends à témoin, mes chers commentateurs. Bientôt, il vous dira que je suis responsable d’être comme il est…
😉
Je ne sais s’il faut comparer Onfray à Jorion…
C’est sa remarque sur le changement de direction de l’économie politique à partir de Menger qui semble le démarquer du simplissisme d’Onfray. Hyper interessant…
En effet le direct héritier de Menger est l’un des principaux fondateurs de l’école néo-classique: Ludwig Von Mises. C’est à ce moment la qu’on évacue le travail dans la théorie de la valeur au profit du besoin ou du concept d’utilité marginale:
En accord avec la théorie de l’utilité marginale décroissante, Von Mises définit la valeur comme le degré d’importance attribué par un sujet à une quantité donnée d’un bien, dans les circonstances du moment (Paradoxe de l’eau et du diamant : un verre d’eau dans le désert n’a pas la même valeur que le même verre d’eau dans une région où l’eau est abondante – mais le deuxième et le troisième verres auront sans doute moins de valeur que le premier)
Qu’un objet soit issu d’un travail ou non disparait completement. On pourrait utiliser le travail qu’il a fallu pour transporter ce verre d’eau dans le désert, pour expliquer que sa valeur soit superieure à celle d’un verre auprés d’une fontaine fraiche….On rendrait ainsi justice à celui qui vous propose le verre. Mais non! C’est sans importance!
Cette volonté d’ éliminer de travail dans la théorie de la valeur a pour but de proteger la propriété et le rendement du Capital.
En effet si le travail a de la valeur, au meme sens que le capital, on peut aboutir à la disparition du pret à gage, de la location. Le seul fait de posseder donne une rente dans le capitalisme.
Or si seul le travail a de la valeur, la propriétaire ne peut n’avoir droit à aucune rétribution…
Si le travail a de valeur, c’est d’autant plus la travailleur et d’autant moins pour le possedant, le capitaliste…
L’économie-néo classique est devenue une sorte d’idéologie de combat contre le Marxisme, pour maintenir un ordre établi, qui profite à certains….
Il faudrait en effet réintroduire le travail dans la théorie de la valeur.
Mais ça ne veut pas dire qu’on doit tout accepter de Ricardo et de Marx…
Je voudrait parler de 2 faits illustrant bien le rapports de force entre des groupes humains: un pays d’Afrique (vous m’excuserez, je ne me souviens plus du nom de ce pays) où les prostituées commençaient à avoir une telle puissance économique, avait interdit totalement alors la prostitution et le cas de l’Arabie Saoudite où les circuits parallèles de l’argent, seuls autorisés aux femmes, ont été interdits suite à leur (trop) grande expansion et montée en puissance ,le rapport de force allant aux femmes, les sociétés ont préféré arrêter les mécanismes, plutôt que de voir les femmes s’enrichir.
J’en déduis donc bien que ce système semble tout de même avoir pour objectif premier d’en exclure au maximum les femmes, ce qui, bien sûr, laisse les sociétés entières dans un état de pauvreté insupportable.
Le peuple, la masse, le flux n’ont pas d’idéal. Ils ont des besoins…
C’est quoi des besoins ?
Un programme tout en matière: bonne boustiffe, bons restos, bonne cuisine, boîtes de nuit
« tendances », belles sapes, dopes au top, Hi-Tech de pointe, Botulinum toxin – BOTOX®,
anti-vieillissements, drinks au taquet, silicone pour fesses, nibars ou biscotos, implants
sous-cutanés en métal,(cf.: les Dalton de l’espace), culture de poireaux pour calvities, téléréalités, sports, casquettes, t-shirts de marque, flouze, fric, pognon, brushings – dents blanches, épilations durables au laser (femmes + hommes), bagnoles, chaussures à virgule, presse people, caddies garnis, lumières sur champs Elysées ou « aïe heurts », festivals, fêtes, teufs, ribouldingues, boutiques, actes d’achat… stop la tête me tourne…
Et tout ça avec un minimum d’effort… bien entendu…
Bref, les pires bouleversements ne vont pas leur changer leur programme… Comme l’a superbement dit l’hyper philosophe, Luc Ferry, (accessoirement ex ministre de la culture) lors de l’éruption de l’Eyajfjöll: « Quand est-ce que l’humanité comprendra que nous sommes en guerre contre la nature ? »…
… et pour cause: le flux « humains-volants » fut perturbé.
Cordialement
Cher monsieur,
Dans «Le triomphe de la cupidité» (Babel, 2010), Joseph E. Stiglizt écrit : «À long terme, on ne pourra maintenir la prospérité mondiale que si l’on comprend mieux comment l’économie fonctionne. Et, pour cela, réformer l’économie ne suffit pas : il faut réformer la science économique» (p. 420).
À suivre !