Le Front de Gauche et nous
Les « Questions qui restent à résoudre »
Mr. Greg Smith, ancien Executive Director de la compagnie Goldman Sachs
Pour qui travaille une entreprise ?
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
………….
California Street, San Francisco
244 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 16 MARS 2012”
Bonjour,
Je suis désolé de voir que certains manquent de tact !
Je crois que nous réalisons tellement à quel point nous sommes face à un mur, que nous mettons trop de passion dans ses élections !
Le Front de gauche au pouvoir serait un pas de plus vers la sortie. Alors nous cherchons des alliés partout.
The Iceland Financial Renaissance Miracle Continues
http://www.zerohedge.com/news/iceland-financial-renaissance-miracle-continues
« Congratulations Iceland. We can only hope even one other country had the testicular fortitude
to follow in your footsteps and realize that all hollow threats of mutual assured destruction
if one dares to turn their back on the banking supercabal, are just that. Hollow. »
Recherche candidat à l’élection présidentielle, testicular fortitude indispensable.
Hmm.. j’étais assez curieux de voir votre réaction concernant votre message « QUOI QU’ON FASSE, CE SERA LA MÊME CHOSE ! » j’ai bien aimé votre réponse. Pour ma part voici mon avis.
En fait c’était assez compliqué d’essayer d’imaginer une société sur un ensemble mondial, car quel que soit le raisonnement il devra forcément être pris en compte avec d’autres avis divergents. Je préférai me concentrer sur le coeur du problème qui est à mon avis, celui du système bancaire..
Je vais être un peu avant-gardiste sur une simple idée qui me semble n’a jamais été mis en avant et qui peut en même temps changer énormément de choses.. Actuellement, la relation des forces est tel que le rôle des banques est devenu prioritaire par rapport au pouvoir politique, ce qui engendre en soit un système complètement biaisé entre le profit matériel et le bien-être de l’individu.
Pour ce problème je ne comprends pas pourquoi le rôle des banques n’ont pas obligatoirement un devoir civil sur notre société, non pas comme une société privée cherchant à générer un bénéfice en utilisant par exemple la spéculation, mais plutôt d’avoir un rôle public concernant la régulation du marché.
Cela exigera des changements considérables sur son fonctionnement comme par exemple le principe de concurrence entre banques qui ne rentrera plus en compte, ainsi qu’une remise en cause entre le rôle de l’actionnaire et du travailleur, le fait de pouvoir se faire de l’argent avec de l’argent.. enfin, je m’égare un peu.. ^^
A votre avis, comment est-ce que l’individu imaginerait une société avec un système bancaire qui ne génère pas de profit sur la création de la monnaie, qui reverse ses bénéfices dans les caisses de l’état ou encore qui aurait les mêmes responsabilités par rapport au cadre du système judiciaire sur notre société..
Et grâce aux médias main-stream concernant l’opinion publique vous pouvez être sûr qu’ils ne mettront jamais cette idée en avant. Alors, aussi peut-être que votre position permettra de générer un certain un écho sur cette simple pensée ^^
Ah et le problème avec les médias vient surtout du fait que le journaliste ne s’occupe plus de l’analyse, de l’investigation et de l’impartialité dans son travail, mais plutôt celui du simple rôle d’informateur, à qui en charge de mettre en avant les données qui ont été préalablement choisies.. Avec comme équilibre de vie, le choix de sa carrière ou de son intégrité.
Tant que l’opinion publique n’est pas responsabilisé sur ce problème, il est assez difficile d’être optimiste pour la suite des événements.
Salutation Paul Jorion
Sur YouTube
Bonjour,
Le torrent du jour : https://thepiratebay.se/torrent/7107154
Ce que dit ici Paul Jorion sur le blog et le Front de Gauche est évident (mais va encore mieux en le disant). Il y a d’ailleurs sans doute plus encore de gens qui suivent ou écrivent parfois ici et qui soutiennent l’actuelle campagne du Front de Gauche sans réclamer un ralliement du blog ni en éprouver le besoin, que de prosélytes.
Par ailleurs, s’il y a des points communs évidents – et pas forcément inspirés directement du blog, attention tout de même à ne pas croire que tout fleuve découle de cette source ! – il y a aussi des éléments donnés ici qui permettent de discuter certaines positions des dirigeants du FdG, par exemple lorsqu’ils préconisent des rachats de dettes ou des émissions de titres par la BCE …
Personnellement partisan de la candidature de JL Mélenchon, je trouve toutefois que la gauche en général et le blog de Jorion inclu même si on ne doit pas le ranger quelque part même dans « la gauche », tend à assimiler capitalisme – mode de production capitaliste – et finance. Si je n’interviens pas plus ici à ce sujet, c’est par scrupule intellectuel car il faudra un jour reprendre Aristote, Marx et le reste, sans oublier les abondants messages d’ici, et ça fait du boulot, surtout quand on en a aussi (du boulot) par ailleurs !
Cela étant dit, j’attire l’attention de Paul Jorion sur un aspect des choses : lorsqu’il dit que les faits importants se passent « en dehors des partis » et des arênes parlementaires, certes, mais il est justement en train de se passer quelque chose de cet ordre là, venu d’en bas, avec la campagne Front de Gauche » de JL Mélenchon. Ceci justifie ici, non un ralliement qui est hors de propos, mais une attention.
Absolument d’accord.
Je lis le blog pour parfaire mon « éducation populaire » comme je le fais en suivant Lordon, le Monde diplomatique, les décroissants, les militants associatifs de mon quartier…
La campagne du front de gauche est une légitimation d’un autre discours économique qui, sinon, ne sortirait pas de son entre-soi.
Ne soyons pas trop arrogant, revendiquer la paternité d’une idée ne lui donne pas sa valeur.
D’accord aussi.
L’émulation intellectuelle n’a pas besoin de ralliement. De la même manière qu’il est contre-productif d’agonir Filoche sur son blog, chaque argument partagé suffit à nous nourrir.
Le vote, néanmoins, est un outil qu’il ne faut pas négliger.
Merci pour cet atelier où il fait bon venir. J’ai hâte de voir la synthèse de Jorion des différentes contributions.
Paul a raison:
jamais, nulle part, la tyrannie du capital n’ été dépassée par les urnes.
Pas un exemple dans l’histoire.
La raison est simple: la classe capitaliste dispose de tous les moyens,
notamment un Etat, pour assurer sa tyrannie.
La seule sortie est une vraie révolution, comme l’histoire en est pleine.
Les dirigeants du FdG sont-ils des bisounours ?
Non, et c’est pourquoi ils ne proposent jamais de sortir du cadre.
JLM, sans aller à Londres, l’a affirmé:
« je ne suis pas révolutionnaire, mais keynésien »
(donc 70 ans de retard, ignorant la mondialisation capitaliste,
nostalgique des Trentes Miteuses et leur agonie, Mitterand…).
Leur programme ne proposent jamais de socialiser les moyens de production,
même pas d’exproprier les banques, même pas de répudier la dette, mais l’ »aménager »,
pas de campagne pour sortir du nucléaire, mais un référendum
(le modèle Mitterand avait déjà fait le coup en 81)
par contre de « renforcer la police ».
C’est l’éternelle stratégie de la lutte des places,
en échangeant de voix contre des sinécures,
la cravate dans la soupe…
Le pouvoir est ailleurs, en Grèce comme en France et ailleurs.
L’avenir est dans l’indignation, la résistance,
un mouvement d’ensemble, la construction de partis révos
outils pour affronter, cette fois-ci, victorieusement le capital.
Patience…
Heu !!! Et l’Amérique Latine ?
@ Agata
Aucune classe dirigeante n’a jamais, nulle part, abandonné le pouvoir devant les urnes.
Amérique Latine : je connais très bien
et peux donner infos précises sur les expériences en Amérique Latine.
Trois exemples seulement : Cuba, Nicaragua, Grenade.
Dans aucun cas par les urnes, mais l’affrontement armé.
Mélenchon cite le Vénézuéla, Bolivie et Equateur. Il connait très mal et il se trompe.
Dans aucun cas, la classe dirigeante n’a cédé le plancher.
Pire, dans le trois cas, les avancées n’ont été sauvées,
face aux coups de force de la bourgeoisie,
que par le nombre et la force, grâce aux organisations populaires,
aux partis révolutionnaires, recourrant aux armes à chaque fois que nécessaire.
La fou-thèse de la « révolution par les urnes » n’a qu’une fonction :
ratisser à gauche pour échanger les voix contre le fromage de Hollande .
Bah! Vous faites comme si les deux -vote et mouvements populaires- étaient antagonistes et non complémentaires.
Il ne suffit pas d’affirmer que vous connaissez mieux l’Amérique Latine que tel ou tel pour me convaincre.
Votre stratégie est vouée à la division et à l’échec, mais bon tout ceci ne sont que des mots ! L’indignation est une attitude bourgeoise, la lutte et la résistance se font avec des actes fédérateurs. Nous avons besoin d’un vrai rassemblement dont les occupés et autres indignés français me semble très très très loin (vus de près)
Vous oubliez autre chose…Parfois en croisant les bras, tout le truc s’écroule.
Si tous les ouvriers du monde s’arretaient de travailler volontairement pendant un mois
Le capitalisme serait mort…
Surtout en ce moment ou les financiers sont encore plus mal en point que les Etats…
La révolution par les armes, encore une arnaque…
Les civilisations s’écroulent parceque?
Hé bien parcequ’à un moment donné plus personne n’en à rien à foutre!
Vieux machin usé: Poubelle. En 480 de notre ère l’occident à mis l’Empire à la poubelle.
C’est le destin de tous les Puissants…
La benne à ordure…
Le pire pour eux: Personne ne les regrette!
Il suffit que le systéme s’écroule…
En général ça s’écroule tout seul…
Il suffit d’assister au spectacle…
Quelles sont précisément les propositions que le Front de gauche a repris sur le site de Paul Jorion (ou dans ses ouvrages) ? Des noms, des noms, comme avec la directrice des ressources humaines de la boite où vous travailliez sans que quiconque de votre département n’ait vu sa carrière avancer sauf cette dame ! Des noms, des noms
Paul Lucky Jorion et la Wells Fargo
http://www.lucky-luke.de/e8/e29/luckysundown_590.jpg
Finalement, Paul, vous vous situez « au-dessus des partis »: comme tout bon président de la Vème république…
Qui vous demande de rallier le FdG, faisant du « ramdam » pas toujours subtilement et même de manière menaçante ?…vous avez raison de dénoncer ces attitudes « totalitaires »!!
Mais la meilleure preuve de votre bonne foi serait de lister une à une les propositions faites ici et reprises par le FdG, qui non pas été émises par ailleurs, sauvant ainsi la stérilité des analyses qui traversent ce « Front »
vous pourriez désarmer vos adversaires par votre démonstration !!
à votre avis, mais je pense que vous l’avez proposé ici, une Constituante et une 6ème République est-ce une bonne idée ?
Et faire tourner la planche à billet de la BCE pour réaménager et payer la dette,
c’est toujours rester et se coucher devant les capitalistes,
au nom du keynésianisme revendiqué par les mitterandolâtres.
Il faut sortir du cadre, pas y faire son nid de politicien professionnel.
Le Républicain Lorrain
Dans le secret des agences de notation
D’anciens analystes d’agences de notation ont témoigné hier au Sénat sur leurs conditions de travail, faisant état d’un manque criant d’effectifs et d’une vive concurrence qui les a parfois poussés à noter sans disposer de données suffisantes. Le Sénat a lancé mardi une mission d’information sur les agences de notation financière qui auditionnera et consultera jusqu’en juillet spécialistes, anciens salariés d’agences, émetteurs de dette et investisseurs, en France et à l’étranger.
« Votre question est redoutable, en filigrane, vous nous demandez : « saviez-vous ce que vous faisiez ? »», a déclaré aux sénateurs qui l’interrogeaient Anouar Hassoune, qui a travaillé sept ans chez Standard and Poor’s et trois ans chez Moody’s. « La réponse c’est « non, pas toujours ». Il n’y a jamais assez d’analystes », a répondu ce normalien, agrégé de gestion, diplôme de Sciences Po et d’HEC qui dit avoir connu des analystes chargés de 35 à 45 dossiers chacun. « C’est humainement impossible, on était deux pour suivre le Crédit Agricole, ce n’est pas possible ! », a lancé Hassoune, qui a fini par quitter le monde des agences. Pour lui, l’analyse de Crédit Agricole nécessiterait « un bataillon d’une douzaine d’analystes avec 15, 20, 30 ans d’expérience, connaissant tous les tenants et les aboutissants de chaque métier » de ce géant de la banque.
Derrière ce problème se trouve le modèle économique des agences, les marges élevées qu’elles réalisent pour leurs actionnaires, ont estimé les anciens analystes. Des agences qui n’avaient « aucune obligation de réinvestir dans les ressources humaines », souligne Catherine Gerst, qui a travaillé chez Moody’s Paris de 1991 à 2000, d’abord comme analyste avant d’en devenir directrice générale, suggérant de créer des contraintes de ce type, de limiter par exemple à 10 le nombre d’entités à traiter par analyste.
Le Parisien
Sous-effectifs, concurrence: d’ex-salariés d’agences de notation témoignent
Publié le 14.03.2012, 18h22
D’anciens analystes d’agences de notation ont témoigné mercredi au Sénat sur leurs conditions de travail, faisant état d’un manque criant d’effectifs et d’une vive concurrence entre agences qui les a parfois poussés à noter sans disposer de données suffisantes. | Miguel Medina D’anciens analystes d’agences de notation ont témoigné mercredi au Sénat sur leurs conditions de travail, faisant état d’un manque criant d’effectifs et d’une vive concurrence qui les a parfois poussés à noter sans disposer de données suffisantes.
Le Sénat a lancé mardi une mission d’information sur les agences de notation financière qui auditionnera et consultera jusqu’en juillet spécialistes, anciens salariés d’agences, émetteurs de dette et investisseurs, en France et à l’étranger.
« Votre question est redoutable, en filigrane, vous nous demandez: +saviez-vous ce que vous faisiez ?+, a déclaré aux sénateurs qui l’interrogeaient Anouar Hassoune, qui a travaillé sept ans chez Standard and Poor’s et trois ans chez Moody’s.
« La réponse c’est +non, pas toujours+. Il n’y a jamais assez d’analystes », a répondu ce normalien, agrégé de gestion, diplôme de Sciences Po et d’HEC qui dit avoir connu des analystes chargés de 35 à 45 dossiers chacun.
« C’est humainement impossible, on était deux pour suivre le Crédit Agricole, ce n’est pas possible ! », a lancé M. Hassoune, qui a fini par quitter le monde des agences.
Pour lui, l’analyse de Crédit Agricole nécessiterait « un bataillon d’une douzaine d’analystes avec 15, 20, 30 ans d’expérience, connaissant tous les tenants et les aboutissants de chaque métier » de ce géant de la banque.
« Mais ce n’est pas tenable économiquement parce que chacun va vous coûter entrer 500.000 et 600.000 euros, bonus compris » et votre « business est mort », a-t-il poursuivi.
Derrière ce problème se trouve le modèle économique des agences, les marges élevées qu’elles réalisent pour leurs actionnaires, ont estimé les anciens analystes.
« Compétition oblige »
« On dit à juste titre qu’il est scandaleux que les agences dégagent des marges aussi importantes », a déclaré Catherine Gerst, qui a travaillé chez Moody’s Paris de 1991 à 2000, d’abord comme analyste avant d’en devenir directrice générale.
Des agences qui n’avaient « aucune obligation de réinvestir dans les ressources humaines », souligne Mme Gerst, suggérant de créer des contraintes de ce type, de limiter par exemple à 10 le nombre d’entités à traiter par analyste.
Quant aux prêts immobiliers à risque (« subprime »), les agences n’avaient que deux ans de recul sur ces nouveaux produits et ont noté « en sachant pertinemment qu’elles n’avaient pas les données » nécessaires, se contentant « d’extrapoler » sur la base de ces deux années, a-t-elle déploré.
« Il y avait là un énorme marché donc, compétition oblige, il fallait y aller. Pour une question de business, de parts de marché, de revenus, les agences se sont précipitées », a-t-elle accusé.
« Aucune n’a eu le courage de dire +on ne peut pas noter+ », a déclaré Mme Gerst, soulignant qu’ »en interne il n’était pas possible de tenir ce langage ».
Le début de la crise financière qui a éclaté début 2007 aux Etats-Unis a été marqué par la multiplication de défauts de paiements sur les crédits « subprime », provoquant les premières faillites d’établissements bancaires spécialisés.
« Une agence devrait savoir dire non et c’est à cela qu’on aurait dû mesurer la crédibilité des agences », a martelé Mme Gerst. « Mais jamais l’actionnaire n’aurait accepté ! », a rétorqué M. Hassoune.
« Cela a beaucoup coûté aux agences, elles sont décimées et ce n’est pas dans l’intérêt du marché, des cohortes d’analystes sont parties parmi les meilleurs », a regretté l’ancienne directrice générale de Moody’s à Paris.
Mardi déjà, le spécialiste Norbert Gaillard avait déploré devant cette mission du Sénat « sur le fonctionnement, la méthodologie et la crédibilité des agences de notation » un manque d’effectifs, évoquant « un vrai problème en termes de déontologie, en termes de sérieux ».
Ces témoignages sont plus qu’un réquisitoire, mais ce qui me choque le plus, c’est l’impuissance des salariés, même de l’ex directrice générale qui semble t’il n’était qu’un pion servile face à ses actionnaires, dans l’impossibilité-ou par manque de courage, oui celà pose la question du courage dans cette société marchande, non ?- de mettre en place des procédures de travail qui paraissent pourtant necessaires, voire indispensables afin de fournir un travail de qualité, surtout quand on est rémunéré à hauteur de 5 ou 600 K€ (gloups !!…).
On marche littéralement sur la tête, pas étonnant bien sûr qu’on en soit arrivé là oû la finance dérégulée nous a amené.En gros, grassement payés, et pour faire un travail de merde, appelons un chat un chat.Toutes ces explications postérieures permettent de comprendre, certes, mais reflètent toute l’absurdité d’un système.Au moins, les salariés dans ces sociétés n’auront pas été maltraités en terme de salaire…
D’une manière générale, et pour des salaires bien moindres, je confirme à titre personnel et dans une autre industrie(l’immobilier d’entreprise) m’être retrouvé à traiter simultanément 65 dossiers de locataires et acquéreurs, inutile de dire que quelques loupés pouvaient avoir lieu et que le service client était réduit parfois à sa plus simple expression malgré un désir de bien faire.
Au delà de la situation des agences de notation, celà reflète également la manière de traiter les clients, et comme le dit paul jorion,celle qu’ont les actionnaires à se goinfrer(le mot n’est pas trop fort)au détriment de toute logique élémentaire.Je dois dire que tout celà est révoltant, c’est le triomphe de l’incompétence magnifié par la récompense.Logique non?!! « take the money and run »,voilà le mot d’ordre, au moins quand on est excessivement payé,la frustration est moindre, allez donc en parler à ceux qui souhaitent tout simplement gagner correctement leur vie…Tout celà reflète bien le mépris de la finance pour toute logique et toute mesure, une vraie leçon d’antiphilosophie, un deni de vivre ensemble,de respect et de valeurs .
Sûr, ces infos sur le fonctionnement des agences de notation sont choquantes dans le fond !! Mais, dans la manière, ce qui m’a le plus choqué est la différence dans le traitement de l’info, dans la manière de la rapporter au public, entre le Républicain Lorrain et le Parisien. Cela me donne une meilleure idée du positionnement de ces journaux par rapport à ces fameuses agences… Est-ce le cas pour le traitement de l’info en général dans ces journaux ? Un lèche botte et un autre un peu plus objectif ?
Vous me faites penser à la dichotomie, pour dire le moins, des entreprises supposées performantes d’aujourd’hui. De un: le service commercial et de prospection de nouveaux clients est hyper-réactif et précis, « efficace » entre guillemets. Et de deux, quand vous avez pris un contrat, sa réalisation vous paraît relever d’une autre entreprise, totalement étrangère au département précédent: lenteur, incompétence, désordre, anonymat, call center mécanisé et redondant.
Je l’ai constaté en téléphonie mobile, en fourniture d’accès Internet, en matériel informatique, en installation photo-voltaïque…
Expérience perso :
(rien à voir avec l’économie, j’étais prof)
Tu n’imagines pas à quel point c’est usant de se battre au quotidien contre une politique « manageriale » contraire à tes principes !
@léoned
+1000 !
Et en plus, à la fin ils vous virent !
@ Paco76
Ouais, et quand t’es fonctionnaire comme moi pas de Pôle Emploi !
@Léoned
Polemp…T’as rien raté…!
Je ne critique pas les ‘gens’ de Polemp, mais l’institution, nos politiques qui ont eu l’idée brillante de créer l’usine à gaz…
Les employés de Polemp sont très souvent dans la position d’un médecin spécialisé dans une maladie qui ne se guérit pas…Houa…Le moral…!
» +saviez-vous ce que vous faisiez ?+La réponse c’est +non, pas toujours+. Il n’y a jamais assez d’analystes »+ »C’est humainement impossible, on était deux pour suivre le Crédit Agricole, ce n’est pas possible ! »
Actuellement, c’est pareil dans l’administration…
Bonjour
Ce qui me choque (façon de parler tellement c’est banal) c’est que ces employés des agences de notations, connaissant ces faits, continuent à travailler dans ces agences sans dénoncer leurs travers. Ils sont aussi coupables que leurs employeurs. L’argent est décidément une bonne huile pour faire tourner les rouages de la machine.
Je complète mon intervention précédente : (encore une fois rien à voir avec l’économie)
Même quand tu dénonces ça ne sert à rien !
Te reste deux choix : démissionner (pas toujours si simple), continuer à te battre (en vain).
Selon votre extrait des discussions au sénat sur le rôle des agence de notations . On voit elles savaient que le produit quelle notaient était mauvais mais le dire ou le noter nul était impossible vu les pressions quelles subissaient.En psychiatrie on appelle ça l’injonction contradictoire ou paradoxale.Et cela entraine des maladies mentale très grave en particulier la schizophrénie
Et « on » a osé dire, ici même, que ces Sociétés à bénéfices dites agences
de notation étaient des « instruments de mesure », certes imparfaits.
Ces témoignages montrent que cette affirmation est pour le moins aventureuse.
Mais le grotesque n’est pas là; il est dans leurs prétentions à conseiller
les Etats sur la « meilleure » politique pour rassurer les acheteurs d’emprunts:
détruire le filet social au lieu de diminuer les crédits pour les armes, par exemple.
Pauvre Grèce, de s’être mise dans les mains de pareils boute-feux anti-social et libéral à mort.
Vous vous situez comme une « boite à outils », un réservoir où les gens susceptibles d’accéder au pouvoir peuvent piocher allègrement des idées, leur mâchant ainsi leur travail, et c’est très bien, pourvu que ça aille dans le bon sens. C’est exactement ce que propose Mélenchon à ses concurrents, d’ailleurs Hollande à commencer à puiser dedans étant donné l’extremisation de l’aile droite (taux d’imposition par exemple). On peut donc supposer que si Hollande est élu, il appliquera selon le principe des vases communicants des idées du blog Jorion ?
Hollande n’appliquera rien d’autre que la continuité de Sarkosy. C’est un libérale.
A moins que les événements ne l’y contraignent… c’est un peu la thèse de Todd. Ceci dit vous avez raison sur la doctrine néo-libérale matinée de « social » de Hollande, mais l’espoir fait vivre !
OUI, ce dimanche, tous à la bastille.
Ah non pas encore la Bastoche Nation…y en des qu’ont fait le tour de la terre à se taper le pavé des boulevards.
Manque d’imagination au FDG ?
Le champ de Mars par exemple, sûr qu’on y répandra plus le sang du peuple comme en 1791, mais plutôt qu’égorger nos fils et nos compagnes, on pourrait y égorger des moutons. On est de mèche, oui ? alors un méchoui bucolique arrosé de jaja bien rouge, organisé par des bouchers halal, casher et même catholique ou pas catholique, ça serait très laïc. Au Larzac ils connaissent l’adresse et possèdent les moutons. Les indigènes du quartier auraient une distraction car qu’est ce qu’on s’emmerde le dimanche dans le 7ème arrondissement et puis les touristes de la tour Eiffel feraient du buzz dans le monde entier avec leur cellulaire.
Ça aurait du être évident qu’en mars on va aux champs planter ses pions, plutôt que s’faire le champion des arpions.
Non c’est Nation-Bastille, ça n’a rien à voir !
Et vous avez deux symboles pour contenter tout le monde : 1789 pour moi et la commune de Paris pour vous (18 Mars)
@Nicks 16 mars 2012 à 18:58
Jeune camarade, j’étais au courant pour le 18 mars 1871, et je souhaite que les valeureux missionnaires du programme du FDG au mieux, de la personne de Mélenchon au pire jouent plus finement sur ce blog que l’appel au soutien abusivement militant. D’autres remarques dans ce sens ont été faites. (la posture du militant a son utilité mais – remarque basique – il vaut mieux pour le style de son opération qu’il sache tenir compte du public et du cadre où il intervient sinon c’est l’effet inverse qu’espéré qui se produit.)
Il est aussi vrai, que quelques incontournables désabusés méritaient des piqûres de réveil.
À la bastoche, dès la seconde phrase de Mélenchon, je m’écriais : « Merde, le Général nous parle d’outre tombe ». Ça a fait rire les sardines de devant et celles de derrière. Plutôt bon signe, ce rire! Autant que le souffle revigorant de l’espoir d’autre chose. J’apprends ce soir qu’un membre de ma belle famille, d’ordinaire séduit par De Villiers, désormais retiré des affaires, votera Mélenchon. C’est dire le niveau politique ordinaire, mais aussi le réservoir de possibles surprises face au ras le bol.
Enfin détail sympa, à l’un des bistrots d’une gare, je laissais un généreux pourboire, et au merci du serveur, j’ajoutais : « c’est pas tous les jours les manifs de partageux ». Un drapeau relique replié indiquant d’où je sortais, le serveur s’inquiéta du succès de la Bastille puis commenta d’un « tant mieux, faut que ça change ». J’en fut surpris, autant que les tables voisines de consommateurs. Et puis, même dans le train, à la vue du drapeau, la même question me fut posée, et une conversation de bon niveau s’engagea à laquelle un troisième attentif décida de se mêler. Une heure de voyage il s’en dit des choses. Et ça écoutait autour l’air de rien. Rompue l’ambiance compartimentée et feutrée ordinaire du train.
La campagne est ouverte dans tous les sens du mot.
@ Rosebud1871,
Bonsoir,
C’est très joliment écrit. A part tenir, que reste-t-il que d’aimer ?
Pour ces quelques signes de la onzième heure…
La campagne garde le paysage du coeur des hommes, tel un cadre oublié
Triste marbre, pauvres palais, le vent souffle, l’étang des ployés
Quand le chant de roseau couche tombent chênes
Mat hier vit
Merci
C’est bien l’essence de mes propos, provoquer un retour au politique. Moi aussi j’observe l’intérêt que suscite ce mouvement, au sein de publics très divers. Je pense désormais la victoire possible ce qui est déjà un pas immense parce que cela signifie la sortie de trente ans de posture honteuse et défensive, la fin de la position du féal envers la social-démocratie dévoyée.
Par ailleurs, j’ai moi-même très vite décelé la tonalité gaullienne, probablement pas anodine. Elle ne me gêne pas bien évidemment, pas pour le revival gaulliste, mais toujours dans le cadre d’un retour au politique.
Pour finir, sur la tonalité de mes interventions, rassurez vous, je la maîtrise parfaitement et je suis conscient de tous ses effets. Encore une fois, le but est d’aiguillonner. Le résultat n’a jamais fait défaut, même si vous pouvez penser qu’il est parfois négatif, alors même que dans ce cas là, c’est encore ce que je recherche qui advient.
à Nicks,
Mais non, c’est la question sociale qui est de retour.
Camarade, encore un effort !
@Marlowe
Parce que vous croyez que c’est différent ? Allons, encore un effort citoyen !
En tous cas, le Mélenchon a fait une bien belle campagne du point de vue tactique. Cela prouve que son FDG ne changera rien à rien (celui qui brille dans ce genre de comédie ne pouvant être qu’un comédien), mais ça reste à souligner.
à Nicks,
Ainsi donc, vous, vous ne savez pas quelle différence il y a entre politique et question sociale.
Je vais vous dire pourquoi : en tant que militant politique, et quelles que soient vos intentions et celles de vos compagnons, vous ne voulez pas savoir ce qu’est la question sociale.
@Moi
Ainsi va la vie et l’humanité. Mais s’il y a tactique, il peut y avoir convictions. Je ne vais pas spéculer, si j’ose dire, sur celles de Mélenchon, mais je peux vous assurer que les miennes sont en tungstène et qu’il n’est pas question de comédie, mais bien de stratégie pour reconquérir le pouvoir et changer les règles pour que nous n’ayons plus à agir de la sorte.
@Marlowe
Toujours le même blabla charlesAesque. Pensez ce que vous voulez. L’imperfection qui naîtra du mouvement politique en cours contentera bien des gens et je l’espère améliorera votre vie en travaillant au nécessaire équilibre entre libertés publiques et liberté individuelle, équilibre dont l’Etat est et sera toujours responsable, d’où l’aspect crucial de sa gestion.
@Marlowe 19 mars 2012 à 14:03
Labiche avant de passer de l’autre coté a dit « J’ai toujours pensé qu’il y avait quelque chose de plus difficile à faire jouer que la première pièce… C’est la dernière. Songez au vieil auteur démonétisé… »
Quelques extraits de à bas la famille ou les banquets – à-propos montagnard en un acte Joué à Paris le 16/12/1848 pour la première fois.
– Godard :
Surtout ne va pas te lancer dans les banquets politiques
–Branchu :
Vous ne les aimez pas
–Godard :
Je n’en ai aimé qu’un…celui qui a été donné le 14 juillet 1790, jour de la fédération…pour mettre le couvert…il fallut agrandir le champ de Mars, presque pas d’avocats
–Branchu :
Quelle chance !
–Antonin :
Et des médecins ?
–Godard :
Encore moins, nous ne poussions qu’un cri : Vive la France !
Ah c’était beau
Mais aujourd’hui ils se groupent quarante messieurs en lunettes autour d’un morceau de veau, et ils prétendent remuer le monde…
[…]
–Madame Moucheron :
Ah le brigand
–Godard :
Plait-il ?
–Madame Moucheron :
Ah le sacripan, le sapajou !
–Godard :
Qui ça ?
–Madame Moucheron :
Mon mari Parbleu…Monsieur Moucheron
–Godard :
Qu’est ce qu’il a fait ?
–Madame Moucheron :
Lui ! Il ne fait plus rien.
–Godard :
Comment ? Il a quitté son état de colleur d’affiches ?
[…]
–Madame Moucheron :
Mais ce n’est pas tout…je ne le vois pas de la journée…il rentre à des heures !…qui font hurler les portiers ; et cette nuit …il a rêvé, il a parlé…
–Godard :
Ah ! qu’est ce qu’il a dit ?
–Madame Moucheron :
Il s’est écrié « Vive la sociale, ma vie pour la sociale »…
–Godard :
La sociale qu’est ce que c’est que ça ?
[…]
–Moucheron :
Ah ! généreux Branchu (criant) Nommons Branchu ! Dis donc ! v’là le cousin Antonin…, qui veut en être…
–Branchu :
Est-ce qu’il aime la sociale ?
–Moucheron :
Il aime le veau
[…]
–Moucheron :
Figurez-vous deux cents citoyens et citoyennes qu’on enferme dans un sac avec des morceaux de veau, et qu’on secoue et qu’on secoue ! Ah nous avons été joliment secoués
@Nicks 19 mars 2012 à 09:34
18 mars, 18 juin : jouer des 2 symboles associés et encadrés sous le terme martelé de « résistance » : jolie tactique ! Pire, en les additionnant ça fait 36 ! J’va pas insister, on me collerait l’étiquette numérologiste, ou suppôt de Bernays (edward) ! Bah, tant que le style oral gaullien cad du père-président dans l’imaginaire français, ne réveille pas un coming back remastérisé d’un « Général nous voilà », ça me fait plutôt rire aussi.
La vénalité mon cher Monsieur,
Pour qui travaille d’abord un bon cabinet d’avocats ? Une grande entreprise du Cac 40 ? Un grand groupe ? Pourquoi par exemple les premières plaintes civiles n’aboutissent jamais surtout au regard de certaines périodes.
Qu’informent principalement les gens très bien déformés dans la plupart des médias officiels du monde ? Et bien vous n’avez qu’à les écouter de temps en temps prendre la défense des gens les plus habiles en la matière, oui en réalité ce ne sont pas du tout les premiers dirigeants privés ou marchands du monde qui dictent principalement les choses et les lois en douce surtout depuis quelques temps.
Mieux encore pour qui travaille d’abord la justice avec un plus grand nombre de dévots à la chose ? Com lorsque les choses deviennent de plus en plus vérouillés et par la même de moins en moins évidentes à faire cacher aux opinions publiques, alors dans le même temps pour qui travaille d’abord un bon primate et professionnel de la chose sur … ?
Des élites humaines si bien arrivés, des gens sans lois, sans visage, sans pauvreté, ni plus grand courage de vie dans leur propre existence de plus dans le confort et l’opulence. Et on se demande parfois de quel bord vient principalement la désinformation et la violence dans les premières sociétés de plus en plus vendus au rabais où à la solde des plus grands groupes privés de ce monde.
Oui pour qui travaillent d’abord nos premières élites terrestres ? Est-ce vraiment pour la justice et le droit ?
« Un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus pour se loger. Depuis quinze ans, le taux d’effort global augmente peu, mais la hausse est plus sensible pour les ménages modestes et les locataires du parc privé. »
« Le logement constitue le premier poste de dépenses des ménages devant ceux de l’alimentation et des transports. »
La part du logement dans le budget des ménages en 2010
Un véritable enjeu de société.
Et quand neuf acteurs majeurs, y compris la fondation Abbé Pierre, se réunissent pour interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur leurs constats et leurs propositions, que font-ils comme constat ?
« En jeu : « Comment construire suffisamment de logements répondant aux aspirations actuelles des Français, et qui soient compatibles avec leurs revenus ? » L’analyse de la situation actuelle et des principaux facteurs de blocage portent en premier lieu sur le niveau de l’offre. Ou pourquoi on connaît aujourd’hui un déficit cumulé de 8 à 900.000 logements : augmentation démographique et solde migratoire positif, décohabitation, vieillissement… Et mauvaise anticipation de ces phénomènes, y compris de la part de l’Insee. En tout cas, non seulement on ne construit pas assez, mais « on ne construit pas assez là où sont les besoins ». »
Même si le questionnement se réalise sur le prix de l’offre immobilière et l’inadaptation de celle-ci aux revenus des ménages, on reste néanmoins très ‘fixé’ sur une réponse productiviste et pas sur une action portant sur les prix immobiliers.
On continuera donc à ‘libérer du foncier’, pour ‘faire baisser les prix’ …
Ou, comment faire baisser les prix en augmentant l’offre : la classique politique de l’offre, qui a échoué à résoudre les problèmes de prix et de spéculation du marché immobilier.
On en est toujours là !!
Y compris avec des acteurs ‘alternatifs’.
On n’est pas prêt de sortir du cadre.
à zébu,
Toujours le problème du prix de revient et du prix de vente, mais aussi autre chose, que nous connaissons bien : l’insuffisance des revenus de la majorité, des étudiants, des salariés, des demandeurs d’emplois ou des retraités.
Le problème du logement est particulièrement révélateur des déséquilibres dans la société : d’un côté une grande insuffisance des revenus, de l’autre un prix de l’immobilier notoirement trop élevé, et bien évidemment cette situation n’est pas la conséquence du prix de revient réel (sans doute d’environ 1500 euros le m² hors foncier pour des logements confortables et économes en énergie) mais de la spéculation et la non utilisation d’une part importante des ressources immobilières existantes du fait de la vogue des résidences secondaires qui a pour conséquence que de nombreux logements existent, mais pas là où est la demande.
Je pense que nous ne pourrons pas sortir du cadre dans l’environnement capitaliste : il faut remettre la notion d’usage au centre de tout.
@ Marlowe :
Quand on parle de ‘spéculation’, on imagine toujours les vilains banquiers rodant dans l’ombre.
On ne parle par contre jamais des ‘petits propriétaires’ ou des ‘rentiers’, qui jouent la plus-value, d’autant mieux qu’elle est totalement défiscalisée en domicile principal (ou après 30 ans sur les résidences secondaires) ou ‘l’investissement locatif défiscalisé’ (spécifique ou avec la réduction du profit par les ‘charges’).
Ceux là sont le véritable moteur de la ‘spéculation’, par la ‘plus-value’.
Ceux-là entretiennent les banques (veulent faire payer les intérêts aux acheteurs et aux locataires) et le déficit de l’Etat, par l’immobilier défiscalisé (réductions d’impôt), depuis des décennies, ou par l’absence de rentrées fiscales pour l’Etat (exonérations, totales ou partielles d’impôts).
Ceux là représentent plusieurs millions en France.
Allez leur dire que demain ils devront payer leur dû à la société.
Vous verrez : il y aura immédiatement des bureaux de partis politiques assiégés, réduits en cendre, des manifestations monstres, aux cris de « c’est le peuple qu’on assassine ! »
Et z’auront même pas honte de surcroît de crier cela.
à zébu,
Quand je parle de spéculation, je parle évidemment de la tendance lourde du système capitaliste et pas seulement des « vilains banquiers » qui ne font que ce qui leur est permis de faire.
Savoir si tout ce qui leur est permis doit l’être est la bonne question.
Mais à quoi serviraient les banquiers dans une société faisant la part belle à l’humanité ?
Ce qui est évident, c’est que, dans ce monde, le propriétaire de son logement a été transformé en spéculateur.
Pour le dire autrement, dans ce monde, le pauvre se croit riche.
C’est celà le côté merveilleux du monde de la marchandise : la participation active de chacun à la misère de tous.
Mais quand même, de nos jours acheter pour louer, avec un prix de l’immobilier dément, même sans crédit, devient non-rentable, compte tenu du niveau du pouvoir d’achat, ou plus exactement de location, des candidats, même en y incluant les aides sociales qui sont des subventions aux loueurs privés, particuliers ou entreprises.
La chute pourrait faire grand bruit.
« C’est celà le côté merveilleux du monde de la marchandise : la participation active de chacun à la misère de tous. » : +1
Le droit à un logement durable de bonne qualité pour tous est une urgence, comme le droit à l’éducation, comme le droit à la santé, à de l’eau de bonne qualité. Il devrait être au cœur de la campagne présidentielle et des mobilisations sociales. Ce droit fondamental à un toit est constamment bafoué.
10 millions de personnes sont touchées par la crise du logement, selon la fondation Abbé Pierre, et parmi elles 3, 6 millions sont pas ou très mal logées.
La politique du logement est une faillite complète, on construit peu où les besoins sont importants dans la crainte de la non-solvabilité de la demande. On spécule ailleurs sur des opérations immobilières qui peinent parfois à trouver preneur. La loi Dalo est en souffrance et ne peut s’appliquer faute de logements en nombre suffisant, les budgets des centres d’hébergement et d’insertion ont été sabrés. Résultat : la pénurie de logement entraîne la flambée des prix qu’il s’agisse des loyers ou des tarifs de l’immobilier et toujours autant de personnes en mal de logement et qui consacre au logement une part toujours plus grande de leur revenus.
Dans ce domaine comme dans d’autres, il est grand temps de prendre des mesures radicales pour faire du logement une priorité sociale : la tenue d’assises sur le logement avec tous les partenaires sociaux est nécessaire ; la mise en oeuvre de la loi de réquisition des logements vides et l’interdiction des expulsions sans relogement préalable; la création d’un grand service public du logement car le marché n’a pas de vertus régulatrices comme voudrait nous le faire croire le gouvernement; les allocations logement n’auront servi qu’à maintenir un prix élevé des loyers ; la construction d’un million de logements sociaux de toute urgence, (c’est le montant des intérêts payés chaque année pour des dettes illégitimes); le plafonnement des loyers à 20% du revenu des locataires; l’application de la loi SRU dans toutes les localités, la création d’agences foncières dans les départements pour interdire la spéculation foncière et réglementer le prix du foncier, notamment … C’est un programme politique !
@ la taupe rouge 04 :
« Résultat : la pénurie de logement entraîne la flambée des prix qu’il s’agisse des loyers ou des tarifs de l’immobilier et toujours autant de personnes en mal de logement et qui consacre au logement une part toujours plus grande de leur revenus. »
Comprends pas : c’est l’argument même du gouvernement, des promoteurs et des propriétaires.
Si cela peut être vrai sur certaines zones, ce n’est pas le cas généralement.
En France, environ 10% des logements sont vides et sans compter les résidences secondaires.
Quelle pénurie ?
Si pénurie il y a, c’est bien de logements sociaux. Et de loyers adaptés dans le parc privé.
Mais allez dire ça aux ‘petits rentiers’, z’allez voir …
Le « droit aux loyers », mon pauv’ monsieur !!!
La fiscalité des revenus locatif, vous connaissez ?
En micro-foncier ou réel, on applique soit 30% d’abattement (50% en meublé) soit la déduction des ‘charges’ (dont l’impôt foncier et les intérêts d’emprunt !), comme si un particulier loueur était une entreprise ! Et alors même que non comptant de tirer des revenus net de charges de son bien, il se constitue ainsi avec ces loyers un patrimoine immobilier dont il pourra par ailleurs tirer une ‘plus-value’ éventuelle lors d’une revente …
En clair, comme les intérêts en prêt amortissable forment la plus grande part des mensualités de remboursements les premières années (7/8 ans ou plus selon les durées de prêt) et que les mensualités sont souvent supérieures au loyer perçu (sans compter les autres ‘charges’), le propriétaire loueur n’a pas de revenus fiscalisables pendant de nombreuses années.
En clair, les loyers payent les intérêts et les charges.
Et comme les prix immobiliers ont explosé et donc la somme des intérêts (allongement de la durée de remboursement), si le propriétaire veut que les loyers couvrent à minima les intérêts et les charges, il positionne le prix des loyers en conséquence …
En clair, le locataire et le citoyen contribuable payent au propriétaire le coût d’acquisition et d’entretien de son bien, ne lui laissant que le prix du capital à rembourser.
Pardon, je recommence.
Le locataire et le citoyen contribuable payent indirectement aux banques (intérêts des prêts) et aux vendeurs (qui vendent avec l’espoir de ‘plus-value’ au propriétaire-loueur).
Mieux : s’il existe un déficit (ce qui arrive les premières années, avec la part majeure des intérêts), le propriétaire peut obtenir un déficit fiscal sur ses revenus … pour réduire son ‘exposition’ fiscale de ses autres revenus !!
Pas belle la vie ?
http://vosdroits.service-public.fr/F1991.xhtml
Et je ne parle évidemment pas de l’exonération totale des plus-value pour la revente du domicile principal ni pour d’autres biens immobiliers/fonciers pour une possession au-delà de 30 ans …
Pour compléter la réponse de Zébu (réponse à laquelle je souscris) :
Ce serait pas un tantinet contradictoire avec le débat sur la « propriété privée » tout ça ?
Ou plus exactement, avec une vision trop étriquée de cette expression ?
Le Front de Gauche constatait que des immeubles de logement entier restait vide car pour les société qui les possédaient, ils avaient une meilleure note des agences de notations cas il pouvaient se vendre plus vite et dont étaient considéré comme un placement plus rapidement disponible en liquidité.
Vue la stabilité actuelle du système monétaire, ses multinationales ont tout intérêt a racheter les centres villes et les vider de leurs occupants, en plus du coup, ca fait monter les prix !
Oui 20100, ça fait du ‘collatéral’ dit ‘de qualité’ à mettre en regard d’autres investissements …
Sauf que comme le marché immobilier est en train de décrocher, la ‘valeur’ potentielle s’en trouve d’autant réduite et donc le collatéral d’autant.
Les banques sont dans la mouise. C’est le cas en Espagne, qui se retrouvent avec des pallanquées de biens immobiliers dont non seulement la ‘valeur’ a fondu mais aussi celle mise en contre-partie d’autres engagements, sans compter le bilan (actifs) …
Merci pour cette vidéo , en ce qui concerne l’image de la pyramide inversée , vous dites » on recevait d’en haut des ordres qui n’avaient aucun sens » je pense que c’est le cœur du problème. j’ai tapé sur google « pyramide inversée » et dans wikipédia une phrase sur celle du Louvre « la pyramide inversée n’est pas visible depuis l’extérieur si on reste au niveau du sol ». Voilà qui incite à prendre donc de la hauteur .Bien à vous
J’ai également personnellement remarqué cette pyramide inversée des compétences, forme de principe de Peter.
Une étude sur l’aspect souvent chaotique du management :
« White met magistralement en lumière la fragilité des liens entre les entrepreneurs des chemins de fer, leurs collaborateurs et leurs amis politiques, il dépeint avec la verve du caricaturiste des comportements qui relèvent de la cupidité, de la vénalité et de l’hypocrisie (p. 99-100). Ailleurs dans le livre les patrons des chemins de fer apparaissent plutôt comme des incompétents ou des apprentis sorciers. »
http://www.laviedesidees.fr/Des-patrons-apprentis-sorciers.html
bonjour
je ne peux m empecher de faire le rapprochement avec le cadavre et les vautours( image de rabelais ) et le dessin satyrique que vous venez de commenter.
Paul Jorion grand spécialiste et pourfendeur des CDS ; ils ont été (ou sont en passe d’être) déclenchés dans le dossier grec et Jorion préfère nous entretenir du FdG.
Tiens ! Le premier Troll de la journée. Il aura fallu attendre 11h23. D’habitude ils se lèvent plus tôt le vendredi.
Je serais intéressé pour connaitre ses propositions qui, émise sur le blog, le front de gauche a eu l’intelligence de reprendre.
Et tant qu’on y est aussi, les proposition de front de gauche que le blog pourrais promouvoir pour leur pertinence et pourrais donne un label « Approuve par le blog ». ou « proposition complémentaire du blog au programme de FG » qui aiderais a allez dans le bon sens.
Voir une critique constructive du programme économique du Front de Gauche au travers d’un billet dédier, qui reprendrait le programme avec des proposition numéroté de façon à avoir une critique lisible et organise pour les lecteur du blog.
Avec un commentaire standard de premier niveau avec le numéro de la proposition auquel il est dédier, et le visiteur/blogueur ne pourrais répondre qu’a un des fil de discutions centré sur un numéro de proposition. (suis-je clair ?)
( il faudrait fermer les réponse directe au billet (de premier niveau), est ce possible, qui peut aider l’équipe technique a faire ca ?
Il dois s’agir d’une ligne de code, encore faut il la connaitre et savoir ou la placer ! )
Par avance merci.
— — — — —
Autre question : J’avais entendu parler d’un site comparatif des programme de la présidentielle. quelqu’un a t’il des infos?
oui
http://simplyleft.wordpress.com/2012-comparez-les-programmes/
Merci.
Ça peut aussi faire une bonne base de départ pour le projet ci-dessus.
Il y a aussi des élections, des partis des programmes …
Le Font de Gauche marche arrière toute ! Pourquoi ?
L’énorme paradoxe de la révision à la baisse du programme commun de 1972 :
Ce programme a été révisé en 1977 et le PCF de l’époque affirmait avoir fait d’importantes concessions sous la pression du PS.
Si l’on compare aujourd‘hui le programme du FDG avec celle du programme commun, on peut se poser la question des raisons du démantèlement du cadre stratégique du programme commun.
– Est-ce que la crise du capitalisme est moins vigoureuse au plan national et International, les mesures pour l’affronter peuvent donc être réviser à la baisse ?
– Quels sont les alliés qui ont contraint aujourd’hui, le PCF à trahir ses propositions du programme commun de gouvernement actualisé en 1977 ?
Les points clés du « programme commun » de gouvernement de 1977 :
1) «Pour briser la domination du grand capital et mettre en œuvre une politique économique et sociale nouvelle, rompant avec celle qu’il pratique, le gouvernement réalisera progressivement le transfert à la collectivité des moyens de production les plus importants et des instruments financiers actuellement entre les mains de groupes capitalistes dominants».
2) « Dès le début de la législature, un seuil minimum de nationalisations sera franchi. Cette politique de transfert à la collectivité doit donc viser d’emblée l’ensemble du secteur bancaire et financier et les groupes et entreprises industrielles qui occupent une position stratégique vis-à-vis des secteurs-clés de l’économie, c’est-à-dire :
– les entreprises qui répondent directement à des fonctions collectives ayant le caractère de service public, et donc à des besoins sociaux fondamentaux ;
– les sociétés vivant sur fonds publics, qu’il s’agisse de marchés publics, de subventions, de crédits de faveur, etc. ;
– les principaux centres d’accumulation capitaliste qui dominent la plus grande partie, voire la totalité de certaines productions, réduisant la concurrence à celle de quelques firmes géantes ;
– les entreprises qui contrôlent des branches essentielles pour le développement de l’économie nationale (niveau technique, échanges internationaux, rôle régional, etc.).
Le franchissement du seuil minimum doit permettre de limiter et de circonscrire les bases monopolistes. »
2) Le secteur de la finance :
« Dans le secteur bancaire et financier, la nationalisation concernera l’ensemble du secteur, c’est-à-dire :
a) la totalité des banques d’affaires, les principaux holdings financiers et les banques de dépôts. Les activités des banques étrangères seront contrôlées par la Banque de France. Celle-ci veillera à ce que ces activités ne remettent pas en cause ta nationalisation du secteur bancaire et financier, et qu’elles n’aillent pas à rencontre des objectifs du Plan et de la politique économique nouvelle ;
b) les établissements financiers : de ventes à crédit, de financement immobilier, de crédit-bail ;
c) les grandes compagnies d’assurances privées, à l’exception des véritables mutuelles. »
Vous trouverez le lien ci-dessous du texte intégral.
http://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/1972-06-le-programme-commun/
Programme intéressant. Mais le PCF pensait-il vraiment le mettre en application avc le parti socialistes ?
La position de la gauche et de la gauche de la gauche est une position défensive qui à l’extrême se résume pour de nombreux électeurs à voter Mélenchon au premier tour et Hollande au second tour parce que c’est « moins pire ».
La politique du « moindre mal » a des conséquences ignorées de bien de ses acteurs.
Par ailleurs, pour les plus lucides d’entre nous se pose le problème du « trop d’Etat » et du « pas assez d’Etat », de la nationalisation ou de la collectivisation.
L’état est la concrétisation du pouvoir démocratique.
Donc il n’y a jamais assez d’état.
Par contre la forme et les actions de cet état doivent être discutées sérieusement et en place publique.
De même on confond trop souvent gouvernement et état.
Le type de gouvernance actuelle est fort peu démocratique, d’où les problèmes qui nous assaillent de toutes parts.
Pour défendre les idées de Paul c’est une politique offensive qui se met en œuvre,
Front de Gauche au premiers, au deuxième et au troisième tour (assemblée)
En ce qui concerne les nombreuses contributions à organiser, ne peut-on pas cloner un membre de l’équipe du blog pour nous faire un wiki?
Un bon clone ne remplacera jamais un bénévole de bonne volonté.
Olivier Berruyer indique contrairement à vous que les banques crée de l’argent (argent dette).
Cela m’étonne de sa part, car je pensais qu’il se rapprochait de vos idées sur le sujet :
« Si les banques veulent prêter, elles peuvent prêter (vous avez déjà vu une banque qui refuse un prêt en disant “désolé, je n’ai plus d’argent disponible…” ?). Je ne développe pas, car c’est un peu plus compliqué, j’y reviendrai, mais en fait elles créent de la “monnaie courante” comme la banque centrale crée de la “monnaie centrale”. (pas de débat sur ce point svp, »
http://www.les-crises.fr/la-monnaie-banque-centrale-3/
C’est très bien ce qu’il fait Olivier Berruyer, mais là il se plante.
« …vous avez déjà vu une banque qui refuse un prêt en disant “désolé, je n’ai plus d’argent disponible…” ?
J’en ai non seulement vu, Olivier, mais j’ai travaillé pour elles pendant dix ans en Californie, au niveau des comités de direction où on se grattait la tête quand il n’y avait plus d’argent à prêter.
« Money doesn’t grow on trees », dit-on aux US, et ça au moins, c’est pas une légende urbaine : c’est vrai !
Une question : ne serait-ce pas parce que le ratio fonds propres/en cours de crédit n’est plus supportable, ou plus légal, qu’une banque dit : » je ne prête plus », en dehors de son appréciation sur la qualité de l’emprunteur ? Cette hypothèse expliquerait que des banques continuent d’emprunter à des déposants privés à des taux plus élevés que ceux auxquels elles empruntent à la BCE.
De plus, les banques centrales, qui, elles, semblent créer de l’argent ex nihilo, ne sont-elles pas obligées de le faire pour maintenir en vie la fiction de la valeur conservée intacte des fonds déposés par les épargnants/rentiers, que ce soit dans le cadre de l’assurance-vie, ou un autre cadre ?
J’avais fait le même commentaire sur le blog d’Olivier Berruyer, mais il est passé à la trappe.
J’avais renvoyé à ce commentaire de Paul Jorion grâce auquel j’ai sérieusement remis en question les explications des financiers et économistes «patentés».
C’est un peu aussi ce que je pense. Aucune banque ne peut créer de l’argent.
Seule la banque centrale peut le faire. Mais elle doit veiller à ne pas en créer plus que la richesse du pays, sinon c’est weimar!
« J’en ai non seulement vu… »
Idem, j’ai vu de mes yeux-vu que les enveloppes de prêts étaient dimensionnées à hauteur des emprunts faits précédents (ce qui s’appelle financer les prêts, quoi). Et je l’ai aussi dit en commentaires sur le blog d’Olivier. Depuis, je ne suis pas retourné voir sur son blog tellement je suis déçu qu’il puisse raconter des salades pareilles sur ce blog habituellement excellent (et censurer les réponses critiques, ce qu’il fait trop souvent). Ces histoires de manuel d’économie, j’en ai rien à foutre, qu’il se renseigne un peu auprès de gens travaillant sur le terrain.
@Marlowe: non, c’est pas une question de ratio. Une banque ne laissera pas dormir de l’argent en dépôt dans ses caisses sous prétexte de ratios. Si elle a l’argent, elle va le prêter. C’est son business: emprunter d’un côté (pas cher) et prêter de l’autre (un peu plus cher).
L’influence de l’argent sur l’Homme ou pourquoi les riches sont des c…
Très intéressant ! Ce n’est pas une blague ?
Onfray connaît très mal les autres civilisations et religions. Il voit tout au prisme du christianisme. La Chine a besoin de l’Occident. Quant à l’Umma, c’est une idée du passé (islamique). Il cite l’exemple des extrémistes prêts à mourir, mais il ne se rend pas compte que le monde entier veut consommer et jouir des biens matériels y compris dans les pays islamiques et en Chine. Les « deux périls » dans sa bouche.
hey, psssitt… Enrique… vous parlez d’une autre vidéo… C’est pas la bonne…
MILAN voulait vous montrer celle du test sur l’argent…
Sinon, Onfray parlait des civilisations qui se remplacent mutuellement… pas de périls… ou alors il faut que vous y ajoutiez l’occident ultra-libral qu’il condamne tout autant…
Enfin, je crois…
Le jour de l’élection approche….. le jour où on balancera son bulletin dans l’urne d’un geste rageur, où on aura l’idée de signer le registre avec son sang !
On n’écrit que ce qu’on peut sur ce blog. Une idée arrive, fulgurante, puis on essaie de la décanter un peu, de la traduire en langage.
Par exemple l’idée d’un vote dramatique, ça fait si LONGTEMPS qu’on n’a pas eu le droit de voter !
J’ai entendu l’autre jour quelqu’un dire que le quinquennat était plus long que le septennat, parce que les deux cycles de 7 et de 4, permettaient un appel aux urnes plus fréquent. Guy Carcassonne parlait à ce sujet de la « brièveté de l’absurdité », mais là nous sommes martyrisés pendant 5 ans d’affilés ! Carcassonne et le constitutionnaliste Dominique Rousseau de toute façon, ne sont pas très recommandables.
De même que 20100 le demande plus haut, je serais aussi très intéressé par un tableau récapitulatif des programmes des candidat(e)s par rapport aux idées de Paul Jorion.
Suggestion:
Un grand tableau avec en première colonne les idées de Paul Jorion et en première ligne la liste des candidats. Dans chaque case une note (de 0 à 3 par exemple) et le lien sur la partie du programme officiel du candidat traitant de l’idée.
En bas de chaque colonne on peut faire la somme pour voir quel est le candidat le plus proche des idées du blog.
Qu’en pensez vous Paul?
Je reviens lire les commentaires et je découvre une photo de San Francisco, ajoutée depuis ce matin au « Temps qu’il fait » de la semaine…
Brr, la pente ! Ça n’a rien à voir, mais les coïncidences sont toujours troublantes: j’y serai le 2 avril pour deux semaines, pour un voyage totalement impromptu, non prévu, non préparé. Je ne suis jamais allé aux Etats-Unis, et à part une très vague et fugace envie de New York ou de la Corn Belt, je n’ai jamais pensé y faire un tour…
En ce 16 Mars 2012,n’hésitons pas à créer un nouveau mot;démélanchonisation.
Une contribution à ranger au rang des scories .
Piotr joue à son « umpiste »
Umpiste: néologisme à mettre au rang des scories…
Deux-Montagnes Québec
Mieux qu’un blog ou des idées à défendre , installons le vote perpétuel dans chaque rue par internet sur tous les sujets , çà remonte en pyramide et les décideurs sont obligés d’accepter.
Commençons par voter sur la couleur des trottoirs ou la fréquence de ramassage des poubelles , ensuite en cascade viendra la décision sur tout , jusque l’élection du chef.
Vous voulez la démocratie directe?
Quel type de majorité retiendrez-vous?
3/4 1/4?
Si on en juge d’après la video plus haut il y a lieu de s’inquièter quant à la teneur des campagnes pré-scrutin…
Rien n’est parfait.
Bon, je vais encore dire une con…
Mais qu’est-ce que vous avez tous contre les vautours ! ?
Ce sont d’indispensables maillons de la chaîne alimentaire !
En attendant de réagir, puisque je ne peux pas écouter l’intervention de Paul Jorion d’où je me trouve, je me permets d’attirer l’attention sur le nouveau Billet de Lordon :
http://blog.mondediplo.net/2012-03-16-A-75-les-riches-partiront
Il convient de souligner à ce que Monsieur Jorion fait allusion: la marge de manoeuvre de la classe politique est très étroite; le score relativement élevé du Front de Gauche » n’y changera rien, magré le discours de son leader qui me semble plus authentique que celui des autres partis. La classe politique, le pouvoir en place, ne peut que gérer le pays, l’administrer au mieux, avec les moyens qu’il a, qui lui restent dans sa lutte contre le déficit et face à la voracité des investisseurs. C’est la raison principale pour laquelle les mouvements citoyens dont parle Mr. Jorion, gagnent en importance. C’est aussi une preuve que la démocratie n’est pas encore étouffée.
En 2009, il y avait en Europe et aux USA une véritable volonté de limiter de manière significative la dominance de la finance et de ses perversions. Obama a échoué, il s’est incliné face aux lobbys de la finance en particulier. Sans les américains, l’Europe ne peut faire grande chose, sauf de décider et mettre en oeuvre des actes plutôt symboliques. Il faut donc continuer à être vigileant et combattif, comme le suggère un symbole de la Révolution Francaise.
Je ne pense pas qu’on puisse généraliser l’image de la pyramide inversée. Il y a dans la plupart des entreprises une règle non écrite et peut-être en partie non consciente qui veut qu’un certain niveau d’études ne permette pas de dépasser un niveau hiérarchique. On voit ainsi arriver directement à des postes de direction des jeunes gens aux dents très très longues, très imbus de leur personne et très sûrs de leur supériorité. Ces jeunes gens ont fait des écoles de commerce, quelques fois des grandes écoles ou même l’ENA. Ils sont redoutables parce qu’ils ne connaissent rien ou presque du domaine qu’ils sont chargés d’encadrer mais ils ont, en revanche, plus que personne l’art de faire travailler les autres et d’en tirer pour eux le bénéfice.
Seulement, les directions générales ne sont pas faites de gens stupides. Elles sont conscientes des inconvénients de ce genre de recrutement mais elles en voient aussi les avantages. Elles utilisent des gens qui n’ont ni attachement à l’entreprise, ni à ses clients, ni à son personnel et qui ont des contrats en réalité très précaires. Car ces jeunes gens, qui se comportent comme des guerriers, vivent en fait dans la trouille : s’ils n’obtiennent pas les résultats qu’on attend d’eux, leur carrière peut être cassée en un instant. Ils le savent et se mènent des guerres impitoyables car pour se distinguer, il faut faire chuter les autres.
Ce mode de recrutement a pourri l’ambiance dans beaucoup d’entreprises au cours des vingt ou trente dernières années. Il est à l’origine d’un accroissement énorme du stress subi et de celui infligé aux autres. Il est à l’origine du sentiment de frustration que ressentent les gens qui sont encadrés et surtout notés par des gens pour qui ils n’ont aucune estime ni sur le plan personnel ni sur le plan professionnel (peut-être même encore moins sur ce plan). Il suffit de laisser un peu traîner l’oreille au lieu de la pause café ou au restaurant d’entreprise, pour être témoin de déferlements de sarcasmes et même de haine, dont on s’étonne qu’elles donnent si peu souvent lieu à des assassinats ou quelques attentats sanglants.
C’est sans doute que chacun finit par retourner sa colère contre soi ou à la sublimer en activité frénétique. De là viennent les épidémies de suicides. Mais de là aussi viennent l’énorme accroissement de la profitabilité financière de la moindre activité.
PS : avez-vous remarqué comme moi que les routes sont particulièrement dangereuses à l’heure où les gens se rendent au bureau ou en sortent ? Ils sont comme fous et prêts en envoyer au fossé quiconque se met sur leur route !
Un guerrier n’a pas la trouille ,la trouille c’est la meilleure façon pour être éliminé , il fait seulement attention et plus il reste en vie plus il augmente ses chances de le rester
Je pense que Paul, malgré son apparente neutralité, est très affecté de voir que le Front de Gauche, relativement aligné sur une majorité de ses analyses, parvient à mobiliser avec un discours populaire ce que EELV n’arrive pas à faire à cause de leurs sempiternelles divergences internes et leurs distances prises d’avec les préoccupations premières de leurs concitoyens.
Je respecte et comprend sa dépolitisation, mais ce n’est pas non plus à un singe que l’on apprend à faire la grimace…
J’ai des témoins : ce n’est pas moi qui vous aurai appelé ainsi !
J’exprime honnêtement mon sentiment, sans ambages.
J’ai un grand plaisir à vous lire et à vous écouter…et cela vous rend toujours aussi sympathique, rassurez vous !
A Nifelheim post n° 3
vous dites « Ah et le problème avec les médias vient surtout du fait que le journaliste ne s’occupe plus de l’analyse, de l’investigation et de l’impartialité dans son travail, mais plutôt celui du simple rôle d’informateur, »
Sur ce sujet , je vous trouve plutôt « gentil » avec les médias.
Hormis quelques exceptions, blogs et certains sites internet, je parlerai plutôt de DESINFORMATION de la part des grands médias et des télés appartenant tous pour la plupart à ceux qui désirent que rien ne change !
Plus prompt en effets d’annonces et petites phrases de la campagne présidentielle que de pratiquer une information pragmatique sur la situation réelle du système et de nos sociétés.
Cette période de campagne électorale est importante pour offrir un peu de pédagogie pour toutes celles et ceux qui trop appréhendés par le quotidien , n’ont ni le temps, ni la disponibilité d’esprit que de surfer sur le web et chercher les sites tel que celui de Paul où ils pourraient être réellement informés et penser par eux-mêmes plutôt que de se faire « enfumer »….
Combien sont à même de comprendre les arcanes de la finance et de l’économie si ce n’est aux « clichés » que leur soumet la médiacratie ?
Combien comprennent ce que MES signifie ?
Alors puisque le contre-pouvoir n’existe peu ou plus , rien de tel , que la vraie politique telle que menée par le FDG dans ses meetings et assemblées citoyennes pour enrichir le débat d’idée.
La nouvelle livraison du bobaromètre de Libération. Sans commentaire…
http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2012/03/bobarom%C3%A8tre-n5-sarkozy-plane.html
Sous estimer le poids de l’élection présidentielle est une erreur de stratégie manifeste. Qu’elle ne soit probablement pas la porte d’accès directe à une solution est une chose, plutôt sensée d’ailleurs, qu’elle puisse en revanche contribuer à créer une dynamique est également une possibilité probable et quand bien même n’y aurait-il qu’une chance, il faudrait la tenter…
« Qu’elle ne soit probablement pas la porte d’accès directe à une solution est une chose, plutôt sensée d’ailleurs, qu’elle puisse en revanche contribuer à créer une dynamique est également une possibilité probable et quand bien même n’y aurait-il qu’une chance, il faudrait la tenter… »
Est-ce que c’est un commentaire généré à chaque élection de manière automatique par une machine?
Déjà il y a quelques siècles, Pascal essayait de nous fourguer le christianisme avec le même pari idiot. Depuis je crois qu’on a inventé une machine qui se charge de le recycler à chaque échéance électorale. D’après certaines rumeurs, cette machine a même pris le contrôle de l’esprit de Todd.
@Moi
En quoi voter Mélenchon interdit de s’apercevoir ensuite que ça n’a pas été suffisant ? Est-ce que cela interdira davantage la prise de conscience si l’échec est patent ? La révolution, c’est violent et ça tâche. Il faudra peut-être en venir là mais toute possibilité de l’éviter, même minime, je la prends pour ce qu’elle est et je l’exploite.
à Nicks,
Merci de cracher le morceau aussi clairement : voter c’est pour éviter la révolution.
Remarquez, cela fait plus de 40 ans que j’ai compris.
@Marlowe
Je l’assume complètement. Si on peut améliorer de façon plus que sensible les choses avec le minimum de violence alors je signe. S’il faut prendre ses responsabilités, quand le moment sera venu et que tout aura été tenté pour faire autrement alors j’espère que je répondrai présent. Mais la révolution pour elle-même n’est en aucun cas une finalité ! (en plus si elle survient, vous savez très bien que vous n’aurez pas ce que vous voulez et qu’une nouvelle élite prendra la place de la précédente. En l’occurrence, si elle est éclairée, cela me convient mais vous ?)
On reparle de goldman sachs, en fait de la collusion, plus ou moins forte, qui existe et est en fait dans le code génétique de la finance privée, de la banque privée avec le pouvoir et son exercice, avec et c’est là que le bat blesse l’escroquerie(légalisée), l’appropriation excessive au détriment du collectif.En fait tout celà est d’ordre politique, tout est imbriqué, de quelle répartition parle t’on ?Tout celà est lié à un équilibre ou un déséquilibre entre les forces en présence, celles du petit nombre -mieux organisées, et pour cause-, et celles du plus grand nombre, souvent manipulées. Ensuite, tout dépend de la « confiture de parole »que l’on enrobe pour appeller tel régime démocratie alors que ce n’est en fait qu’une oligarchie, oû l’on voit que le droit de vote peut être manipulé et orienté à souhait, puisqu’on peut en être dépossédé, dépouillé en fait, d’oû l’impérieuse necessité à se faire bien représenter et bien entendre, sans relache.
A ce titre je voulais vous adresser la video suivante, un document à voir(30 mn env), exceptionnel de vivacité intellectuelle et d’acuité historique, une passionnante analyse, sur la conquète du pouvoir, ses motivations, ses tractations, l’histoire officielle et l’autre vus par le travail de l’historien.En l’occurence, replongeons nous à l’époque napoleonienne et à la création de la banque de france en 1800, pour illustrer tout celà.Tout un art !
http://www.facebook.com/connect/uiserver.php?app_id=96937694899&method=permissions.request&redirect_uri=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fxniy2l_napoleon-et-la-creation-de-la-banque-de-france-henri-guillemin_news%3Ffb_source%3Dhovercard&response_type=token&display=page&auth_referral=1
Je ne connaissais pas ce monsieur, et pour cause(cf wikipedia).Historien brillant, écrivain, croyant, personnalité iconoclaste et pétillante, il confiait « Peut-on vivre sans une idée précise de ce qu’est la vie, du sens que ça peut avoir, cette course à la mort ?… »(on pourrait poser la question chez Goldman sachs ?).
Arrière pensée existentielle qu’il résumait ainsi en 1977 : »Derrière tous mes livres et tous mes exposés, il y a une préoccupation métaphysique qui est évidente.Je n’ai pas cessé de croire, et je croirai de plus en plus-maintenant que je suis vieux-qu’aucune modification structurelle de la cité n’est suffisante.Cette modification est indispensable; mais on aura beau établir une cité humaine oû l’exploitation sera sinon effacée du moins considérablement diminuée, on aura beau établir un régime fiscal plus juste, on aura beau resserrer la hiérarchie des salaires, on n’obtiendra rien s’il n’y a une modification profonde du regard jeté par les hommes sur le monde et la vie.Le malheur restera au fond de l’individu humain si cet individu n’a pas une vue du monde qui lui permette de dépasser le désespoir ».
Pour rebondir sur Goldmam Sachs, la fabrique de l’histoire sur france culture a fait une très bonne émission avec Hervé de Carmoy lundi.
De Carmoy évoquait une époque pas si lointaine où on virait les salariés des banques qui n’agissaient au profit de leurs clients. Son témoignage montre un vrai changement de paradigme dans la gestion des banques dans les années 80-90.
(l’interview commence après la ballade dans les archives nationales, environ 7 minutes)
Cette semaine, la Fabrique s’intéresse à l’histoire des banques et banquiers, aujourd’hui nous recevons Hervé de Carmoy, après trente ans passés à la Chase Manhattan Bank, puis aux postes les plus élevés de la Midland Bank, à Londres, et de la Générale de Belgique à Bruxelles, a fait de la banque d’investissement comme associé gérant de Rhône Group. Il est président du conseil de surveillance d’Etam et membre actif de la Commission Trilatérale, dont il fut vice-président pour l’Europe de 2004 à 2010.
Pour ma part, j’ai bien aimer la quatrièmement émission de la série, celle de jeudi :
Banques et banquiers 4/4
Débat sur les banques et l’état au XIXe
Vous trouverez les liens vers les émissions a cette adresse :
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire
Goldman Sachs a été créée par un immigré juif allemand. Elle est imprégnée de considérations bibliques et se base sur 14 commandements. Le premier est : le client prime. C’est resté vrai pendant des dizaines d’années, jusqu’à l’entrée en Bourse en 1999. Avant cette date, GS ne participait pas à des OPA hostiles, faisait très peu de trading, restait discrète et servait ses clients.
http://www.liberation.fr/economie/01012396418-la-reputation-de-goldman-sachs-est-au-plus-bas
L’idéologie de le croissance permanente fait partie intégrante de la pensée économique moderne, d’ailleurs dans la vidéo certains noms sont cités comme par exemple Milton Friedman.
Pourtant 2 exemples montrent que ceci n’est pas vraiment crédible à l’échelle temporel. Le but n’étant pas de critiquer des théories, qui par ses essors ont vu éclor nombres de variétés économiques ayant pour but (notamment) le développement du commerce pour améliorer la qualité des résidants terrestres.
Ce sont des fleurs qui nous viennent de Hollande, datant de 1636, qui montrent que la théorie de la croissante permanente à des limites, l’influence des spéculateurs de l’époque a été très importante (et encore très influente de nos jours). C’est la première crise économique recensé que j’ai trouvé, et elle provient du monde occidental, en forme de tulipes
Le second exemple concerne la crise de 1929. Nombres d’économistes oubliés de nos jours, ont mis en avant, que le fait qu’une progression économique permanente (les époques, les âges ou ce que vous voulez) n’était pas tenable. De plus, la structure économique est essentiellement basée sur la finitude (donc dépendante de son environnement matériel).
Il faut aussi ajouter que d’autres segments économiques plus durables (que les énergies non renouvelables : pétrole, charbon,…) ne sont pas venus encore à maturité économique (encore en plein boom ou parfois vers la faillite : le solaire,ect…). L’impact climatique et la surexploitation des ressources naturelles ayant aussi une grande influence sur ses segments.
Lorsque qu’on combine les 2 exemples, c’est à dire la spéculation et la limite naturelle, on peut aussi rajouter la multiplicité des crises (depuis la fin des 30 glorieuses). L’idéologie de la croissance permanente est peu réaliste, et économiquement parlant à l’état de dépendance.
Entre ceux qui se proposent de dissoudre le peuple, et ceux qui veulent le rééduquer, j’avoue que j’hésite …
Je vous es écouté avec attention, et je dirais délectation
Sympathisant du Front de Gauche, je trouve ici sur ce blog bien des similitudes et des explications au positionnement et idées du FdG. La proximité m’a souvent frappée.
Qui a inspiré l’autre n’est pas, en soi très important, encore que ici nous sommes dans le domaine de la réflexion, là-bas dans la transformation de la réflexion en action.
Délectation aussi, sur le constat de la place du client dans les entreprises d’aujourd’hui, parce que vous nous relatez un vécu de l’intérieur, vécu que nous devons être nombreux à avoir de l’autre coté de ce mur de verre contre lequel nous nous heurtons, où toute demande de notre part semble glisser sans faire frissonner le sourcil de l’interlocuteur que nous avons en face.
La logique entrepreneuriale qui consiste à apporter un service à tout ou partie des membres d’une communauté qui la compose à été dévoyée pour n’être plus qu’au service de la création de richesse pour une caste (aristocratie).
Les nombreux cas de suicide au travail ne viennent pas d’ailleurs.
Pourquoi les gens du front de gauche veulent que le blog Jorion se rallie à eux ? manquerait plus que çà, ce blog n’est pas un parti, mais …un blog, un outil de réflexion, et de toute façon Melenchon a déjà son blog à lui, il ne suffit pas ?
De toute façon, si çà se faisait, ce blog ne serait plus number one des blog économie, et ses idées ne se diffuseraient plus dans le monde, ce serait contre-productif.
D’ailleurs voila le lien : http://www.jean-luc-melenchon.fr/
Vous pourrez y lire le billet de la semaine écoulée.
et accéder a toutes ses intervention publique en vidéo ou audio depuis 2008 en suivant le lien :
‘Archives de la vidéothèque’ de la colonne de gauche.
Je vous conseille particulièrement de mettre en fond audio son denier discours au meeting de Clermont-Ferrand très pédagogique et explicatif de son projet :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/videotheque/
@ pascal b eisenstein. « Pourquoi les gens du front de gauche veulent que le blog de Jorion se rallie à eux ? »
Ah, bon ? Pouvez-vous en citer quelques uns ?
Cela dit, je tiens, tout comme vous, à l’indépendance totale de ce blog par rapport aux partis politiques
Sans aller à soutenir un parti politique pour l’élection présidentielle, je trouverai intéressant que les contributeurs de ce blog commentent ou notent les différents programmes sur les questions de la Finance. Histoire de voir qui s’en sort le mieux et quels seraient les principaux défauts du programme du parti pour lequel on s’apprête à voter (pour les déjà décidés). Ce dernier point s’il est pris en compte peut déclencher des débats publiques et aider à les faire progresser (je suis peut-être optimiste, non ?).
A voir…
Bonjour Mr Jorion
vous dites comme on l’entend souvent que le libéralisme appauvrit les peuples. Je fais des recherches là dessus depuis quelques semaines et il est difficile d’en trouver des preuves concrètes. Par exemple pour le bilan de Thatcher, la critique qui est souvent faite est que les inégalités ont augmenté et qu’il y avait plus de pauvres après ses mandats. C’est vrai mais la réponse de ses défenseurs est que TOUS les salaires ont augmenté, les plus hauts plus vite, certes, mais ils ont tous augmenté. Le seuil de pauvreté étant calculé par rapport au salaire médian le nombre de pauvres a effectivement augmenté mais tout le monde a vu son niveau de vie s’améliorer.
Seuls les 10% les plus pauvres ont vu leurs revenus ( et non leurs salaires) diminuer car ils étaient chômeurs ou invalides. Or le chômage a aussi diminué.
La question qui se pose alors est celle de l’égalité. Pour les libertariens, l’égalité ne doit être défendue qu’en ce qui concerne les droits mais certainement pas pour les richesses. L’exemple qui est pris est, en exagérant, qu’il y a moins d’égalité entre une personne A gagnant 500€ par rapport à B qui gagne 1000€, et entre A gagnant 1500€ et B gagnant 5000€. Ici le cas inégalitaire est préférable pour les deux personnes.
D’après les défenseurs de Thatcher c’est ce qui s’est passé grâce à elle en GB.
Pouvez vous donc préciser ce que vous entendez par « le liberalisme appauvrit les peuples »?
Merci
Aucun rapport avec Mme Thatcher : augmentation de la productivité due à l’introduction de la micro-informatique.
Effectivement si tous les autres pays qui ont connu un enrichissement équivalant sur cette periode là gràce à la micro-informatique c’est une bonne réponse aux thatcherien… Est-ce le cas?
Mais du coup où est la preuve que le liberalisme est si dangereux que vous le dites?
Selon le célèbre adage
« Puisque c’est un mystère qui nous dépasse feignons d’en être les organisateurs »
« Ici le cas inégalitaire est préférable pour les deux personnes. »
Ah bon? Et si A gagne 1501€ et B gagne 1 milliard €, c’est aussi préférable pour les deux personnes? Et si A gagne 1502€ et qu’il est l’esclave de B, c’est aussi préférable pour les deux personnes? Ben ouais, parce qu’entre 1500 et 1 milliard, c’est ce qui va arriver à A, il va devoir obéir bien sagement à B. C’est ça l’inégalité.
Ces libéraux m’étonneront toujours…
Tout à fait d’accord, il faut tenir compte, me semble-t-il de ce à quoi on a accès. Et la qualité des soins par exemple de mon ophtalmo : on a des machines à 300000€ (qui va traiter 1% des cas)mais on a plus le temps de faire un examen manuel (qui en traiterait 5%), le pouvoir s’exerce dans les choix économiques aussi (bizarre, en recherche, il y a toujours des sous pour les machines, mais de moins en moins pour les chercheurs). Autre exemple : agroalimentaire, les positions de force, il y a beaucoup plus d’argent pour la recherche biotechnique (de nouvelles molécules présentant moins de contre-indications alimentaires par exemple) que pour la fraicheur des produits (et le développement des circuits de proximité). Aucun budget pour développer les compétences domestiques : gestion budgétaire, approvisionnement et préparation culinaire, et les grands barons ne souhaitent surtout pas qu’on y travaille « n’allez surtout pas éduquer le consommateur » qu’ils disent. Ah bon? pourquoi? De quoi ont-ils peur?
Conclusion : la gastronomie haut de gamme se porte bien, le « repas à la française » est reconnu par l’Unesco, mais les pauvres mangent des produits surpréparés et empreints de graisse et de conservateur. Elle est là la domination, invisible mais devant nos yeux.
Bonne note aussi pour la gestion des personnes agées. Des maisons de retraite à 2500€ le mois sont pris par les privés, histoire de vider l’épargne des grands parents avant leur mort, mais dispositif très timide pour aider les familles à les garder chez eux. De plus il faut un peu de place dans l’appart, faudrait aussi un peu de temps et pour les salariés aux horaires improbables et épuisés, et bien ca devient franchement difficile. Bref; c’est on fait tout pour vous, comme cela vous perdez les compétences, vous pouvez plus juger, on baisse en qualité. Puis vous vous retrouvez tout nu.
« C’est vrai mais la réponse de ses défenseurs est que TOUS les salaires ont augmenté, les plus hauts plus vite, certes, mais ils ont tous augmenté. »
Tout est dans le « certes. »
Enfin à quoi servent des salaires élevés si la pauvreté s’accroît à côté ? C’est bien la preuve que le système économique n’est pas stable, ce que l’on voit plus clairement encore aujourd’hui.
« Pour les libertariens, l’égalité ne doit être défendue qu’en ce qui concerne les droits mais certainement pas pour les richesses. »
Les libertariens demandant des droits non-contraignants. Autant ne rien écrire et se contenter de vaines paroles. Oh, et oublions la Démocratie. Les gens ne vont quand même décider à ma place, c’est bien ce qu’expliquent les libertariens, non ?
Vous confondez François, a force de simplifier.
– Le principe libertarien, au sens strict, ignore l’idée même de préférence sociale. En gros, tout n’y est qu’une question de droits, et de droits sur des procédures en particulier. Que ce soit 500 et 1000 ou 1500 et 5000, les deux options sont également juste ou également injuste si il n’a fallu violer aucun droit libertarien pour parvenir à cettte distribution finale/état final.
– Le principe rawlsien (dit « de différence »), dans sa forme faible (et inexacte, car il n’a de sens que dans le contexte normatif complet prévu pour lui), affirme effectivement que la solution 2 est plus juste que la solution 1 (et encore il y aurait matière à discuter…). Mais elle ne garantit nullement, selon ses propores termes, que la situation soit elle-même juste. Il faut ajouter que les euros supplémentaires de B ait effectivement contribué à augmenter la part de A (et non pas simplement à la laisser inchangée), sans quoi il existe une meilleure alternative possible et cette inégale distribution demeure injustifiable, même pour un libéral (au sens de libéralisme politique).
Voilà pour les petites précisions.
Mon cher François, au lieu de plonger le nez dans les chiffres pour essayer de comprendre la vie, regarde autour de toi,
rencontre des anglais ( de ceux qui vivent chez nous, dans le Sud Ouest nous en avons quelques uns), ils pourront te raconter la vie, leur vie, là-bas sur leur belle île.
9a vaut tout autant que les statistiques…
Excusez mon discour simpliste, j’essaie en effet de retransmettre des choses qu’on m’explique. Sans parler de justice puisque je pense que tout le monde s’accorde à dire ici que les richesses créés devraient être partagées, la question que je posais est en quoi » le libéralisme appauvrit les peuples »? Encore en étant simpliste, la personne qui gang ait 500€ est content d’avoir eu une augmentation et de vivre un peu mieux si rien ne prouve que sa situation se serait mieux améliorée sans réformes Thatcher.
De même pour le Chili, qui s’est enrichi de manière inegaliteraire mais où personne ne s’est appauvrit ( sans évidement tenir compte de la dictature qui y a mené, on parle ici de modèle économique)… Existe t’il un exemple équivalant oú c’est le socialisme qui a enrichi si rapidement un peuple?
Pour ce qui est de la réponse à votre question, je poserais le problème différemment.
Le capitalisme est il compatible oui ou non avec la démocratie, ou disons les valeurs et idéaux démocratiques? A cette question les libéralisme politique répond: non.
Il ne permet pas de parvenir à une distribution équitable des biens premiers, qui ne sont pas simplement matériels, puisqu’ils incluent par exemple les bases sociales du respect de soi, le temps libre, certains biens médicaux, les libertés publiques fondamentales… (la question de ce qui devrait ou non figurer sur la liste est difficile).
Si l’avancée matérielle se paie d’une régression politique (domination, exploitation), elle ne vaut rien. L’idée même de n’envisager le problème politique que sous son versant « matériel » est déjà un signe de décadence politique, voire civilisationnelle, avancé.
Pour ce qui est de l’appauvrissement interne des populations., je crois que les grecs, les espagnols, les irlandais, les américains, et les portugais (qui eux n’ont pas franchement mal géré leur pays) constituent de bons exemples… La thèse de Paul est qu’une distribution plus homogène du capital, toutes choses égales par ailleurs, constitue la meilleure garantie d’une allocation plus efficiente du capital, et donc une économie d’autant plus efficace.
Pour ce qui est du commerce extérieur, il existe de nombreux travaux d’économistes tendant à montrer qu’historiquement les peuples s’enrichissent davantage en période de « protectionnisme » (même si au fond l’ouverture complète des marchés et la fermeture complète des marchés ne sont que deux cas limite d’un continuum).
Il y a je crois un blog entièrement consacré à cette seule question sur la toile: libéralisme et protectionnisme ou quelque chose comme ça.
Mais surtout, l’avancée matérielle est pour partie usurpée (rendements agricoles dopés pétrole pour prendre l’exemple parlant comme un livre de l’agriculture industrielle), se paye d’une régression ailleurs (« Tiers Monde » exploité écologiquement et socialement), fictive (un oeuf de poule batterie comparé à l’oeuf paysans 1950), trompeusement hâtive (les déchets nucléaires et accidents à venir avec le vieillissement), socialement discutable (Télé + internet individualisent sec), déprimante (l’agriculteur seul dans son tracteur avec pas un chat à la ronde)…
Ceci n’exalte pas les tares des sociétés passées (classes sociales marquées et figées).
Delphin
Monsieur Jorion,
Vous avez conclu votre vidéo d’aujourd’hui sur la question du mérite.
Elle est en effet essentielle.
Qui ne connaît la parabole des talents ? Elle est si connue qu’elle est entrée dans le langage courant, tant par le sens même du mot « talent » que par cette question qui résume une existence : « qu’as-tu fait de ton talent ? ».
Les deux premiers serviteurs font fructifier les talents mis sous leur garde. Ils rendent à leur maître deux fois plus que la somme initiale. Il les récompense généreusement.
Le troisième serviteur, qui avait simplement enterré, pour qu’il soit en sécurité, le talent que le maître lui avait confié, le déterre et le lui rend. Le maître est furieux et le chasse.
L’interprétation de cette parabole semble couler de source : le troisième serviteur est un imbécile, un timoré et un incapable, il n’a pas fait fructifier l’argent que son maitre lui avait confié, il n’a que ce qu’il mérite ! Théologiens et athées sont d’accord avec cette interprétation : aux yeux des uns le troisième serviteur a failli dans ses devoirs dûs à Dieu (représenté par le maître), aux yeux des autres il a failli dans son devoir d’exploiter ses dons naturels et de réussir sa vie. Aucune différence donc : dans les deux cas le 3ème serviteur a failli et il mérite son châtiment.
Elle est étrange cette unanimité réunissant religieux et non-religieux. Elle est suspecte même.
Et si cette interprétation si commode et si commune était erronée ?
Retournons notre regard, épousons le point de vue du réprouvé, ce malheureux 3ème serviteur rejeté dans les ténèbres extérieures. Il est puni pour avoir fait ce qu’on lui avait demandé de faire. Quoi de plus injuste !? Il n’a pas pris le risque de jouer avec de l’argent qui ne lui appartenait pas. Il l’a au contraire mis en sécurité. Quoi de plus justifié !? Il est pourtant puni. Innocent mais accusé, innocent mais condamné, innocent et châtié : c’est là, sinon une erreur judiciaire, certainement une injustice caractérisée. Que celui qui croit au ciel et celui qui n’y croit pas s’interrogent, objectivement : le troisième serviteur de cette antique histoire mérite-t-il où ne mérite-t-il pas son sort ? La vie se résume-t-elle à une soumission à un dieu-tyran, se résume-t-elle à un désir d’épanouissement personnel ? Certainement pas.
N’y a-t-il pas extraordinaire résonance entre cette parole venue du fond des âges et la situation actuelle du monde ?
Dans le rôle du maître : l’éternelle tentation de l’idolâtrie et de son avatar moderne l’idéologie. Dans le rôle des deux premiers serviteurs jouant avec l’argent qui leur est confié : notre monde moderne, adepte de la richesse et de la réussite. Dans le rôle du troisième serviteur : tous les exclus, ces damnés de la terre, ces victimes de la misère et de l’idéologie de la réussite.
Que celui qui a des yeux pour voir voie : la parabole des talents dit vrai, elle montre notre monde moderne tel qu’il est, injuste et cruel, et elle nous montre tels que nous sommes, aveugles et cupides. Il nous appartient, à nous et à nous seuls, d’échapper à nos démons et de construire un monde meilleur. Ne prenons pour modèle ni le maître, ni les deux premiers serviteurs, mais le troisième, l’honnête, le modeste, le désintéressé.
Et posons-nous la question : qu’avons-nous fait de notre talent ? qu’avons-nous fait de notre savoir ? Nous savons où mène le culte de l’argent, nous le savons de science sûre, nous le savons depuis des siècles et des siècles, et pourtant nous agissons comme si nous ne le savions pas. Quelle inconscience est la nôtre ! Ouvrons enfin les yeux.
Voici ma contribution au débat sur le mérite.
Intuitivement, avec le boulot de rumination renvoyé à plus tard, je crois qu’il faut être plus radical, tout simplement supprimer le couple mérite/démérite, qui instaure le système du jugement et d’indissolubles antinomies, donc d’interminables et indécidables discussions. Par exemple même si on consentait in fine à corréler mérite et justice (il est juste que les gagnants gagnent…), sous quelques conditions qu’on veuille, il resterait ceux que la vie place dans des situations défavorables indépendamment de la nature de leur attitude et de la qualité de leurs talents (… mais est-il juste pour autant que les perdants perdent? En quoi ont-ils démérité? -celui qui perd son emploi à 47 ans du fait d’une modification des processus de production etc-.)
On ne pourrait au mieux que raisonner ainsi -si on parle de distribution sociale : le gagnant méritant, le gagnant chanceux, le déméritant, la victime -objectivement parlant, non subjectivement- qui est hors des catégories judicatoires mais qui pâtit de sa situation, et qu’on ne peut intégrer au raisonnement qu’en acceptant implicitement ou explicitement une forme de -mal nommé -darwinisme social-. C’est pourquoi je dis bien la victime puisque l’idée d’un déméritant malchanceux n’est pas concevable.
Les réalités sont tout autres : il y a à l’origine un appétit de collaboration, de coopération, des tendances à cela -qu’on les ramène à l’intersubjectivité ou à l’expérience de l’augmentation effective de la puissance. C’est par la rencontre de l’adversité que se constitue la négativité et la séparation, et comme telle elle est d’originairement politique et non naturelle : on ne hait pas le vent, on s’y adapte, on s’en protège; la haine, la comparaison, c’est eut égard à un autre, non pas parce qu’il se tient sur notre route, mais parce qu’elle a été mal aménagée, mal au moins au sens où on aura négligé les conditions qui portent les homme à s’estimer plutôt qu’à s’affronter.
Avec mérite et démérite on n’est placé sans trop le vouloir ni s’en rendre compte sous la coupe du problème, au sein de la société déjà non-humaine, voire inhumaine, ces critères ne servant qu’à avoir prise sur les comportements, à exercer une coercition au moins mentale.
Nb : pour ceux qui ont du temps et de l’envie : Lévinas rappelle que les modernes ont pensé l’Etat généralement du point de vue de l’homme qui est loup pour l’homme, en omettant l’homme qui n’est pas loup . C’était déjà poser les principes de la construction sociale et juridique inhumaine (pour ne rien dire du contresens anthropologique). Si de plus informés que moi pouvait poursuivre sur ce dernier point je serais content de les lire.
A+
@ jicé et @ Kercoz (au cas ou)
Un autre point de vue sur l’Etat, celui de l’ethnologue Pierre Clastres :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Clastres#La_soci.C3.A9t.C3.A9_contre_l.27.C3.89tat
mérite/démérite
Rawls est à ma connaissance le seul théoricien politique à avoir entièrement repensé CE problème en particulier. En gros, il remplace le concept de « mérite (selon un jugement implicitement moral) » par le concept « d’attentes légitimes », ce qui a d’énormes implications en matière de partage de responsabilités entre la communauté politique et les citoyens.
Neammoins, la question ultime sous-jacente est celle-ci: possédons nous nos talents (quels que soient les mérites comparatifs relatifs que nous pouvons leur attribuer), et si oui, à quel titre?
Les libertariens répondent… oui, et toute politique publique niant le droit qu’à chacun sur ses talents revient à de l’esclavage.
Rawls dit : « oui, mais… la distribution collective des talents, leur répartition, ne nous appartient pas ». Comme l’immense majorité de ce que nous pouvons réaliser dépend d’une part de la variété des talents (pensez à un orchestre) et d’autre part de leur combinaison harmonieuse, et que nous ne pouvons les cultiver, à titre personnel, que parce-qu’il existe in fine un tissu institutionnel adéquat, les citoyens ne peuvent prétendre disposer, en droit, d’un titre absolu, inviolable et sacré sur tout ce que leurs talents peuvent par ailleurs acquérir.
Dans le fond il manque un morceau de phrase à mon commentaire ci-dessus. L’avant-dernier paragraphe devrait être complété ainsi, pour faire ressortir l’équivalence entre argent et mérite, tout entière contenu dans l’étymologie du mot « talent » :
« Et posons-nous la question : qu’avons-nous fait de notre talent ? qu’avons-nous fait de notre savoir ? Nous savons où mène le culte de l’argent, nous le savons de science sûre, nous le savons depuis des siècles et des siècles, et désormais nous savons aussi où mène le culte du mérite, pourtant nous agissons comme si nous ne le savions pas. Quelle inconscience est la nôtre ! Ouvrons enfin les yeux ».
« Les quelques commentaires désabusés » constituant les déchets n’en espéraient pas tant.
Usus… Fructus… Abusus… Désabusus?…
Sans vouloir défendre la personnalité intrinsèque de Poutine (qui la connaît ?), sa récente élection à une réelle majorité (malgré tous les efforts de nos médias pour dicréditer tout cela),
on ne peut que reconnaître une certaine adéquation du choix effectué avec l’âme Russe, sa brillante civilisation, son histoire, les craintes et les aspirations fondamentales actuelles de son peuple,
et on peut légitimement se poser la question de savoir ce qu’on nous propose au regard de l’âme Française, sa civilisation, son histoire, les craintes et les aspirations fondamentales du peuple.
Rideau !
Quelques liens (lecture quelquefois fastidieuse, mais très informative, sinon enrichissante) :
http://www.dedefensa.org/article-l_election_de_poutine_en_perspective_12_03_2012.html
http://www.dedefensa.org/article-la_russie_centre_de_resistance_antisysteme__16_03_2012.html
Et celui-ci, en liaison aussi avec la guerre cvile numérique
http://www.dedefensa.org/article-la_guerre_nouvelle_est_declaree_et_elle_est_totale_14_03_2012.html
« sa récente élection à une réelle majorité (malgré tous les efforts de nos médias pour discréditer tout cela) »
Tu l’as dit. C’était comique. Mais c’était encore gentillet comparé au matraquage quotidien concernant la Syrie et l’Iran.
Remarquons aussi que la propagande se désintéresse à présent de la Corée du Nord.
Vigneron absent, tu t’en sors bien…
Sur Poutine, le dernier papier de Pepe Escobar pour Asia times
Trad en french.
» on ne peut que reconnaître une certaine adéquation du choix effectué avec l’âme Russe »
Ah bon?
Vous avez déja disséqué une « âme Russe » ?
Et vous y avez trouvé à coté de Tolstoï dans son jardin, Poutine sur sa Harley?
Brillante idée que celle de Poutine de vouloir, pour combattre l’impérialisme, mettre en place un nouvel impérialisme et idem pour L’OTAN.
J’ai bien compris que pour Dedéfensa , la peste c’était les USA.
Admettons.
Par contre ce que j’ai moins compris, c’est leur attitude pour le moins complaisante vis à vis de R.Paul…
Peut être avez-vous une explication?
Deux poids, deux mesures …
C’est vrai que Poutine est plus « Poeple » que d’aures …
(pris sur un blog différent – vive la différence)
http://www.culturalgangbang.com/2012/03/pas-de-pride-pour-poutine.html
Une légende ?
http://www.youtube.com/watch?v=n-D1LuoJSXQ
Bref, comme dit E. Todd, on a déjà ‘décapité’ la noblesse, on peut très bien recommencer, c’est ça la tradition Nationale …!
http://www.dailymotion.com/video/xp2hzy_le-emmanuel-todd-show_news
Non pas que j’attende une quelconque reconnaissance mais cela fait du bien d’entendre que toutes ces heures qu’on passe à débattre ici par nos écrits et nos idées sont appréciées et appréciables.
Paul, vous êtes un vrai manager, vous encouragez vos troupes et les motivez à poursuivre.
Tiens, je vais au Théâtre ce soir voir Edouard Baer pour me récompenser.
Pour avoir une idée du palmares de Mr Milton friedman, lire Naomi Klein, ‘la stratégie du choc »
Babel edition, poche
De 1973 à aujourd’hui une histoire du monde contemporain.
Bonjour M. Jorion. Je vous ai bien entendu et je n’ai qu’une chose à dire : Respect.
Oui, oui, même si je vais moi-même un peu marcher à Paris ce week-end pour me dégourdir les jambes histoire de marquer le coup symboliquement , je suis bien d’accord avec vous. Restez hors champ car votre tache n’est pas là où certaines grandes gueules -même sympathiques- veulent vous mettre. On en a fini avec la totalité et la fusion. Le multiple et le chatoyant est le gouvernement des 99 %. Pluriel est notre chant. Mondial sera l’effort.
Et, ma foi, si j’ai bien compris, le capitalisme est un gruyère avec de plus en plus de trous, n’est-ce pas ? L’ironie étant que les défenseurs acharnés du dit » gruyère » en question sont ceux qui creusent de plus en plus de trous à l’intérieur de leur propre gruyère ? Et à une vitesse hallucinante. Très bientôt, ils n’auront bientôt que les trous !
» Et nous, et nous ? » chante le chœur des 99 % ?
Bossez-bien. A vous entendre et vous voir aussi rayonnant, on se dit que les fruits sont mûrs et qu’un nouveau livre se prépare…On le lira comme tous les autres. Merci.
@JEFF
Bon vous battrez le pavé pour moi, je suis trop loin et trop fauché pour venir. J’approuve totalement votre propos, vraiment sans réserve. Je crois deviner aussi que vous avez conscience que ce n’est pas PEUPLE le sujet de la démocratie mais MULTITUDE. Ici encore, énormité du boulot et de l’explication de texte à venir. Comment se gouverne (cad aussi s’auto-gouverne) une multitude, c’est un tout autre problème qu’avec un peuple. Un peuple cela s’unifie, une multitude cela s’agence par plateaux. La nécessité pré-posée d’unifier le peuple amène à toutes les apories déjà parcourues historiquement (j’attire l’attention de Charles A sur ce point) et a bien d’autres choses; l’agencement politique de l’hétérogène c’est une autre logique, là je ne peut que répéter un peu mécaniquement Deleuze, Guattari etc : par une ligne de rencontre de l’hétérogène, par l’attention au minoritaire (à ne pas réduire au souci des minorités), par les pratiques micropolitique. Le reste répète -je le redis- tout ce qui a été pensé et tenté politiquement à ce jour.
Quel rapport avec le FDG ici? Il est lointain, je m’en rends compte; il est même antinomique (appel au Peuple, au rassemblement, au front : des logiques d’unification); mais au jour d’aujourd’hui il agrège, relie sans pour l’instant absorber une diversité de forces. C’est un bon coin à enfoncer, on verra ensuite.
Nb : comment cela peut s’articuler ou avoir sens en ce qui concerne l’économie, l’énormité des forces qui on leur mainmise sur le monde, dans l’instant je n’ai pas idée.
Bonjour M. Jorion
J’avoue que j’ai trouvé un peu de réconfort dans vos propos. J’ai 32 ans et le sentiment de faire « le pompier » de cette société depuis 10 ans auprès de mes proches. Entre les amis qui « craquent » (et ils sont nombreux), les frères qui triment, les mères qui pleurent je peux très bien décrire le « burn out » (comme évoqué par Delovoy, président du CESE) de notre société. Sur la place publique, on accable ma génération de tous les maux sans parler de responsabilité collective. Les 5 derniers mariages auxquels j’ai assisté, sans être de faux mariages, étaient précipités par la nécessité de régularisation (précaire), la science qui donnait un bel avenir à votre génération est encastré dans le système qui n’arrive pas à se mettre en cause, la politique nous domine, les anciens se servent de nous et nous traitent d’ingrats quand on se rebelle. C’est de pire en pire, on ne peut plus cotoyer les « amis du bac à sable » à cause de la violence symbolique raciste nourrit par ceux qui sont sensés « conduire le pays ». Bref, tout un tas de matière grise et force vive qui devrait être en train de construire son avenir est cantonné à obéir à un système qui l’asservit. L’Histoire l’écrira, c’est sur, mais en attendant, nous on compte les morts. Nous nous battons, avec nos petites armes (j’ai repris les études pour un doctorat en sociologie), on se soutient (alors qu’ils tentent de tuer les dernières solidarités), on souffre (bâillonnés, « tais toi et creuse »… ta tombe). Alors merci, on a besoin de gens comme vous. Juste un commentaire, il y a des périodes où les problèmes sont tellement flagrants que les solutions et les idées partent en même temps de différents endroits, et la paternité va au plus légitime, celui qui l’a formalisé, souvent le plus puissant. Il y a je crois une étude nommée « mes idées ne m’appartiennent pas ». Je comprends votre remarque, je la relativise (peut être à tord dans ce cas d’ailleurs car je ne connais nullement les précisions). Les pionniers, qui ont des idées et les bricolent sont généralement les plus mal lotis qui cherchent à comprendre et à réagir, mais ils n’ont aucune protection « intellectuelle », et ce sont les innovateurs qui ont les moyens et les compétences de traduire ces idées en innovation qui en héritent. Mais ce commentaire n’est qu’un détail au regard de ce qui ce passe. Meilleures salutations à vous!
Bonsoir Sandrine
Deux fois que je me sens moins con à vous lire. Je souhaiterais poursuivre. Mais votre lien est mort (il ramène sur le portail de Yahoo, alors que vous devez avoir un site ou un blog).
Pourriez-vous corriger svp.
Le lien devrait fonctionner à présent. Mais c’est un vieux blog qui n’est plus entretenu. Vous y trouverez plutôt une revue de presse faisant état des lieux, des réponses qui se mettent en place, des réflexions. Si vous allumez le son, vous entendrez plus de 20 ans de douleurs et d’espoirs, des vies qui méritent quelques témoignages.
@ Charles A
Je vous lis depuis de longs mois et pardonnez-moi de vous le dire aussi directement, mais vos propos sont peu constructifs. Depuis combien de temps attendez-vous le Grand Soir ?
Des proches pensent comme vous que la seule solution pour sortir de ce merdier c’est les barricades. Mais aucun n’a pu m’expliquer comment amener les gens à la révolte. Comment transformer un peuple passif et résigné en révolutionnaires. Comment briser cet étau mental que d’aucuns appellent « servitude volontaire », « fabrique du consentement »….
Internet permet à nombre de citoyens de « respirer » l’intelligence humaine et d ‘ échapper à la propagande officielle étouffante. Mais combien sont scotchés devant les médias qui « vendent du temps de cerveaux disponibles » ?
Ce blog permet de décrypter les discours bidons, d’enrichir sa réflexion, de déchiffrer le monde… Paul Jorion participe, avec d’autres, à une oeuvre essentielle : l’éducation politique des citoyens. C’est une étape incontournable pour qui veut construire un monde plus humain, sans répéter les erreurs passées aboutissant à la reconstitution d’une nouvelle aristocratie.
Le Front de Gauche participe aussi au réveil des consciences. Beaucoup qui le soutiennent y voient une lueur dans « la longue nuit libérale ». C’est un outil pas une fin en soi. Un premier pas, une brèche dans « TINA ». La suite dépend davantage de chacun de nous que des responsables de partis.
La politique du « diviser pour régner » a fait ses preuves. Celle de « l’union fait la force » aussi. Union n’est pas fusion.
Cordialement
Monsieur Jorion,
J’approuve totalement votre opinion et votre liberté d’indépendance à l’égard de la politique, qui plus est vis à vis d’un mouvement qui ne tolère pas la critique. En effet, j’ai essayé il y a déjà plusieurs mois d’apporter quelques contributions de critiques constructives sur le Blog de de JL Mélenchon. Et j’ai été désactivé! Pour cette raison, sur son blog vous ne trouverez que des témoignages de complaisance….La discussion semble donc très limitée!
Je suis très circonspect vis à vis de la politique, ou plutôt des Politiques! J ‘étais de ceux qui ce sont déplacés à Silfiac pour vous écouter il y a quelques mois. Il y avait également un Politique invité par l’Institut de Silfiac. Par la suite j’ai pu me rendre compte, au sein même de son administration, que sa compassion pour dénoncer le système actuel, n’était pas en accord avec les propres actes de son administration….
Cordialement,
@Chris22 17 mars 2012 à 08:59
Si c’est vraiment le cas, c’est malheureux. Il vaudrait mieux qu’ils laissent s’épancher commentaires critiques ou élogieux avec une modération light automatisée, ça existe j’ai cru comprendre.
Mais la difficulté pour un mouvement politique auquel on s’adresse par ce genre de canal, c’est de répondre. L’écrit ça reste.
1/La meilleure réponse est de renvoyer au programme établi. Il est là pour ça, même s’il ne sature pas toutes les interrogations du monde.
2/C’est très gentil de vouloir instruire par des remarques circonstanciées, mais les programmes sérieux sont pesés par des équipes et l’amateurisme n’est pas bienvenu, parce qu’un programme c’est sensé et censé engager.
3/ De quelle autonomie dispose l’éventuel répondant ? maigre ! s’il quitte le corset du programme établi, sa parole n’engage que lui même, ce dénommé militant Tartempion, alors que la question s’adresse à la personne morale du mouvement politique. Pire si Tartempion plein de bonne volonté s’égare un peu, ses camarades lui feront remarquer qu’il déconne et il laissera vite tomber, le cul entre deux chaises est d’ordinaire peu revendiqué.
4/ Si peu revendiquée, cette position, est pourtant impossible à éviter quand plusieurs casquettes viennent en conflit, et c’est banal de se trouver divisé par deux sentiments simultanés mais inconciliables et à trancher par un choix.
5/ Les politiques vous déçoivent…engagez vous, vous nous direz si vous faites mieux.
L’homme politique est devenu le repoussoir commode de nos sociétés.
Pendant qu’on tire à boulet rouge sur ces marionnettes agitées, le monde industriel et financier mondialisé agit à sa guise.
L’homme (la femme) politique est à la place extraordinairement périlleuse de prise de décision, lesquelles mécontent forcément Paul, si ce n’était pas Pierre. Les autres sont confortablement assis à commenter.
Enfin, l’homme politique nous dédouane de nos turpitudes : « débrouillez vous pour résoudre l’injustice sociale… mais sans toucher à ma grosse assurance-vie !
Delphin, pas dupe des politiques cependant
Bonjour. Je viens de regarder une vidéo où vous intervenez au côté de M. Pierre LECOCQ (débats de Varenne). Et je suis surpris quant il dit que dans les Evangiles, seul le passage du Tribut dû à CÉSAR lui rappelle une anecdote se référant directement à l’argent dans ces écrits. Alors que les Evangiles, sans être un spécialiste, loin de là, regorgent d’intervention qui parle d’argent, de salaire même. Pour preuve cette parabole riche en enseignements : la parabole des ouvriers envoyés à la vigne. Je tiens à dire ici que je ne suis pas croyant pour un sou, sauf comme disait MATISSE, lorsque je peins. Bref que dit cette parabole ? Par exemple, que le travail des derniers arrivés peut être crucial. sans cet apport, une commande peut ne pas être bouclée et l’entreprise risque le refus du client si elle n’est pas livrée à temps. Prenons un exemple sportif récent. Marseille grâce à l’entrée durant les arrêts de jeu de l’attaquant BRANDAO, égalise et se qualifie éliminant l’inter de Milan. Bref il est déclaré « joueur du match ». Il n’a joué que qq minutes. Personne ne viendra lui faire reproche de cela, car il envoie son club en quart… Revenons au monde du travail et du sujet économique dans l’entreprise. M. ROCARD disait récemment que les chefs d’entreprise étaient les personnes qui comprenaient le mieux les évolutions de la communication et des effets de la Crise sur l’économie réelle. J’suis pas PDG, simple infographiste. Cependant, intéressé par les travaux d’Emanuel TODD, avec son dernier ouvrage sur l’origine des systèmes familiaux, ne faudrait t-il pas plus s’interroger sur la conduite du monde de l’entreprise et de fait de l’entrepreneur même ? ( cf. notre parabole évangélique). Une « anthropogenèse » de l’entreprise me semble nécessaire, pour mieux comprendre ce qui pourrait demain, mieux concilier la performance, le gain et l’humain dans notre société. Chacun perçoit à son niveau sur son lieu d’activité que la valeur travail s’effiloche. Travaillant dans une imprimerie, de GUTENBERG à internet, ce secteur est très sensible aux évolutions des techniques de communication, et de fait, je vois les errements que provoquent les nouveaux outils virtuels. TODD nous dit par ses travaux et toujours de manière plus approfondie que le tissu familial nous éclaire énormément sur les sociétés actuelles. Je vois dans vos dernières interventions que vous vous livrez plus facilement sur votre expérience professionnelle en faisant qq confessions. L’Entreprise ne se révèlerait-elle pas, dans son analyse, comme au coeur de votre oeuvre et la clé pour les dispositions à prendre économiquement au sens large, comme la famille nucléaire l’incarne de manière universelle pour TODD…
La parabole des talents aussi parle d’argent, le talent était une monnaie. Et elle me semble pleine d’enseignement. Pour les croyants comme pour les non-croyants..Voir mon commentaire ci-dessus.
Bonjour Paul,
je profite de l’assertion que vous avez faites, dans votre météo, concernant l’idée qu’un livre pourrait être tiré des nombreux commentaires et billets produits sur ce blog, pour vous faire part de quelques réflexions qui me sont venues à ce sujet et qui pourront peut être vous aider à mettre en œuvre ce projet.
Je fréquente ce blog depuis à peu près un an et j’ai commencé en Novembre à copier-coller certains commentaires dans open office.
L’idée était d’imprimer une partie de cette somme un jour, après avoir élagué, et ainsi de constituer une sorte de vade mecum à l’usage des nuls en économie pour le faire circuler dans mon entourage qui est loin d’avoir une idée précise du fonctionnement de toute cette usine à gaz.
Je pensais également qu’il serait utile de garder, pour plus tard, une trace physique de l’effondrement annoncé et ce au jour le jour.
Avant même de commencer, j’ai pensé qu’il serait dommage qu’un livre reprenant une partie de l’activité bouillonnante de ce blog ne soit pas imprimé un jour et je suis ravi de voir que vous y aviez pensé.
Depuis Novembre je fais une sélection dans les posts publiés. J’essaye, en gardant la chronologie, de ne collecter que ce qui serait à même de faire comprendre à un néophyte le fonctionnement de l’économie et les tenants et aboutissants de la crise en cours. Vaste tache ! N’y comprenant moi-même pas grand chose, j’essaye de ne garder que ce qui est clair et explicite pour moi me disant que cela pourra l’être également pour celles et ceux qui sont à mon niveau. Ce n’est peut être pas la bonne méthode ! Il faudrait que je relise depuis le début afin de m’en rendre compte. J’essaye bien sur, autant que faire se peut, de garder aussi les assertions qui ne portent pas uniquement sur l’économie et sur la crise – les chemins de traverse étant toujours salvateurs – et donc les contributions humoristiques, ironiques et parfois cyniques pour que l’éventuel lecteur y trouve un peu tous les plaisirs. Évidemment lorsque cela est trop technique, j’évite et essaye de trouver le commentaire qui expliquera la même chose de manière plus triviale.
Je pioche dans tous les sujets traités, partout où le cerveau collectif apporte des explications notables, originales et alternatives.
En fait à ce jour je n’ai rien imprimé et je crois que je ne fais que constituer des archives que j’aurai plaisir à lire plus tard quand il aura enfin agonisé le vilain capitalisme, que j’aurai un peu compris comment et pourquoi, que j’en aurai fini avec Todd, Polanyi et les autres et que je pourrai reprendre Rimbaud et Balzac sans scrupules. (sourire)
Bon, je résume. La difficulté est que l’on se retrouve rapidement avec 500 pages pour une période ne couvrant qu’à peine six mois et qu’il n’est pas aisé de choisir entre telle ou telle période ni non plus de savoir à chaque fois si on prend le billet à l’origine des commentaires : ces derniers étant parfois suffisants pour comprendre quelle était la teneur du dit billet.
Bref. Comme il me semble que si un tel livre voyait le jour, il serait peut être compliqué et trop audacieux qu’il fasse plus de 500 pages, il faut faire des choix !
Quelle période prendre ?
Les billets et les commentaires qui suivent ou un peu des deux selon la compréhension souhaitée ?
A quel public serait sensé s’adresser cet ouvrage ?
Laisser les dates (ce que j’ai fait pour ma part), laisser les avatars (ce que je n’ai pas fait), garder les posts des auteurs qui n’ont pas de pseudos (faudrait demander leur avis) ?
Quelle forme pourrait prendre la mise en page ?
Etc, etc…
J’espère que mes petites réflexions pourront vous être utiles, ne doutant pas que le cerveau collectif pourra apporter d’autres pistes à suivre…
.. …
LE CIEL ÉCLAIRE MAINTENANT PEU À PEU LE SOMBRE « VENDREDI » QUI SUIT
LE JEUDI, JOUR DE SEMAINE, OÙ JE CONSACRE MON 1ER BILLET.
QUELLE FORME POURRAIT PRENDRE LA MISE EN PAGE ? – L’HEURE DU CHOIX
Facilement évacué, la participation aux manifs..On aime bien se colleter aux monstres conceptuels mais marcher avec le peuple réel, c’est autre chose hein…Je rappelle à Jorion et à tous la moyenne bourgeoisie présente ici que y en a qui ont des problèmes cruciaux de bouffe, de logement, de dettes, de chômage et que s’afficher nombreux dans la rue est une façon de se réchauffer et de s’afficher, dans un rapport de forces ICI et MAINTENANT, non pas pour demain en prenant le thé pour patienter.
Ou alors, il faut annoncer clairement la couleur, on participe au ravaudage du capitalisme, tranquille sans bousculer rien, comme Flamby quoi.
»la participation aux manifs … »
C’est un gag ou quoi ?
Prenez les dernières manifestations en France sur les retraites.
Maxi 3 millions de manifestants selon les chiffres des syndicats soit le chiffre absolument astronomique de 5 % de la population …
Ce qui revient à dire que le reste, soit s’en fout soit ne veut pas se lever.
Pas de quoi faire frémir un gouvernement
Et la Grèce :
Maxi 100000 manifestants dans tout le pays.
Soit, sur une population de 10 millions d’habitants, le chiffre ahurissant de 1% de la population à manifester alors que les salaires ont été amputés de 20% voire plus.
De quoi faire se tordre de rire tout gouvernement libéral qui doit à cette heure regretter de ne pas avoir tapé plus fort sur le salariat et les retraités.
D’ailleurs, n’est-ce pas pour cette raison que la troïka rajoute au quotidien des mesures d’austérité aux mesures d’austérité ?
»ICI et MAINTENANT » comme vous dîtes j’y étais, dans toutes les manifestations récentes en France mais je peux vous dire que nous étions toujours les mêmes »couillons » à défiler.
Quant aux 95%, ils se prélassaient devant leur TV … ou faisaient les soldes.
Aux prochaines manifestations, écoeuré, j’irai à la pêche prendre l’air.
Oui, il faut annoncer la couleur …
Nos concitoyens ont choisi la leur avec plus de 56 % (28% + 28 %) pour des candidats défendant le système actuel.
Ils préfèrent, me semble t’il, courber de dos et s’enfermer dans le cocon douillet de leur carapace illusoire.
Mais peut-on mettre les ‘deux 28%’ dans le même panier !?
http://www.dailymotion.com/video/xpa78f_emmanuel-todd_news
http://www.dailymotion.com/video/xpa6nm_emmanuel-todd_news#
Sans parler du fait qu’aucune réforme ou soulèvement général ne mobilisera la totalité de la population, ne serait-ce que parce les malades et les trop jeunes ou trop vieux ne peuvent s’y rendre, donne-moi tes recettes miracle, toi qui est si sûr que les formes de mobilisation actuelles sont périmées. Je suis preneur…Pour l’heure, la mobilisation internet ne semble pas porter de résultants extrêmement probants….
Bousculer n’est pas massacrer. Avant d’en appeler à la rébellion en masse, il semblerait raisonnable d’abord d’en évaluer les conséquences dans une Europe beaucoup plus peuplée et techniquement bien mieux dotée en capacité de destruction qu’au temps des Révolutions et ensuite, de présenter au moins le schéma général d’un projet de futur qui ne soit pas de la pure improvisation sur le tas… des barricades et des cadavres.
Sortir du cadre, c’est peut-être aussi reconnaître notre tendance innée au manichéisme qui, si bien nous a fait écrire de très glorieuses pages d’Histoire, ne nous a pas moins légué une connaissance assez précise de l’horreur que nous sommes capable de déclencher. Si la métaphore et la simplification par la généralisation, qui réduisent le temps d’analyse et donc aussi celui de réaction, sont des armes cognitives dont l’évolution a doté l’espèce humaine pour mieux survivre, elles sont aussi des faiblesses à l’heure de l’analyse raisonnée. C’est peut-être pour cela que les Anciens se sont donnés la peine d’inventer la Logique et la méthode scientifique, alors servons-nous en et réfléchissons à comment sortir de ce cadre avant de vouloir tout casser.
Voilà, j’ai écouté l’intervention de Paul Jorion qui me semble un peu contourner les critiques qui ont pu être émises. Sur leur aspect menaçant, tout du moins pour celles qui ont été publiées, j’avoue un peu ma surprise. Il y a parfois une tonalité ferme et sans concession dans les propos mais je n’ai pas vu d’ultimatum à ralliement (j’ai pour ma part incité de façon générale à ne pas laisser passer les opportunités). Il y avait deux objets aux réactions opposées aux paroles de Paul Jorion. La première était de souligner que, dans le fonctionnement institutionnel actuel, négliger une élection était une erreur, que de ne pas mettre un pied dans une porte entre-ouverte pouvait la condamner pour de nombreuses années (cette critique avait déjà été formulée au moment de la contestation contre la réforme des retraites). La deuxième était de revenir sur des propos peu amènes en direction du front de gauche, même s’ils ont toujours été implicites, mais facile à décrypter, alors que des appels du pied manifestes étaient réalisés vers des formations dont on se demande par quel miracle elles pourraient bien dévier de leur ligne idéologique (le discours de Toulon a été cité je ne sais combien de fois, je passe sur le soutien à la prime de 1000 euros) . Attention, je ne dis pas que Paul Jorion soutient un parti en particulier, ce n’est pas le cas, mais que sa démarche apolitique se révèle, sans doute par sa volonté d’ignorer le fonctionnement politique, à donner des bons points qui renforcent des idéologies concurrentes.
Par conséquent, si à titre personnel, je trouve plutôt sain d’observer sur ce blog, de la part de ses contributeurs, une neutralité politique, j’aimerais qu’elle soit bien effective, ce qui ne m’est pas apparu évident ces derniers temps.
Par ailleurs, je continue de penser d’une part que c’est bien par la politique que les choses bougeront, que le mouvement viennent du bas ou d’en haut, mais en vérité, les deux directions coexistent toujours (impulsion basale, descente structurelle), d’autre part que quiconque revendique la paternité d’une idée ou d’un courant original, me paraît être dans l’ambiguité, consciente ou pas, je n’en sais rien. Ce blog fait avancer certaines idées, c’est très bien. Il y en a d’autres. Je me fous totalement de savoir d’où viennent les idées si elles sont bonnes. Leur destin est de toutes façons d’être reprises en politique, portées par le nombre. L’important, c’est que la vie des gens soient améliorée et si possible pas dans trois siècles…
Pour finir, s’il y a une mesure dans le programme du front de gauche qui peut convaincre sur ce blog, c’est le projet de constituante. En 1789, un petit nombre de personnes maîtrisaient les concepts philosophiques issues des Lumières. Sans les états généraux, sans le catalyseur du rapport de force politique, jamais certains d’entre eux n’auraient pu éclore…
La République à numéros ne changera rien ni avec un V ni avec un VI.
@Enrique 17 mars 2012 à 15:49
Vous préférez le retour à la royauté, un empire, une féodalité, une dictature ou vous avez inventé une nouvelle forme d’organisation ?
Même chez les Papes le passage de V à VI montre un écart.
Vérifiez avec « Paul » , et revenez vous corriger, (Paul V et VI bien sûr, toute ressemblance avec… etc…).
@ Rosebud1871
Je ne suis pas monarchiste, vous vous méprenez. Mais la République est bien plus qu’une succession de numéros qui n’ont jamais éliminé la misère et l’exploitation. Mélanchon, c’est du vent. Il veut des postes de ministres. Il l’a déjà été avec Jospin. Quelle référence !
@Enrique
Faute d’accepter un changement de numéro de république, permettez vous que je vous appelle CharlesB ?
Le blog n’est pas apolitique.
Il est peut-être même le seul blog « politique », au sens authentique du terme.
Lorsque le blog prétend apporter des solutions, ces dernières sont à disposition de tous les partis politiques, quels qu’ils soient. S’il ne le faisait pas, il perdrait son caractère « citoyen », lequel est bien plus précieux que n’importe quel parti, ce qui n’a pas à être sacrifié à la première élection présidentielle venue. C’est d’ailleurs en grande partie de là, en plus de la qualité de ses expertises et de son excellent rôle de « broker informationnel », que lui vient sa légitimité, que les propos inconsidérés de militants imbéciles pourrait affaiblir voire menacer.
Paul a été cool. J’aurais été beaucoup plus dur.
Bien sûr, ce genre de propos est inaudible/insupportable pour le premier militant venu, prompt à détourner n’importe quel média/caisse de résonnance au service de la/sa Cause.
@ AntoineY 17 mars 2012 à 15:51
Que le blog de Paul Jorion soit politique ou apolitique n’est peut-être l’essentiel. Le plus important est peut-être qu’il ne devienne pas ségrégationniste ou sectaire. On peut être d’avis différents, voire opposés, et respecter ceux qui les émettent dès lors qu’ils sont eux-mêmes tolérants.
Parce que vous pensez être tolérant vous, jducac ? Quant il s’agit de vanter le darwinisme social comme vous le faites continuellement ici ; faut vous dire mon bon que les retours de bâtons vous y avez droit aussi. Vous avez voulu un monde fait de violence et du chacun pour soi, alors assumez-en pleinement les conséquences mais arrêtez de jouer le faux rôle de martyre.
Les politiques, pour des raisons militantes et pour soigner leur réputation ou leur propagande, ne sont pas trés ouverts aux nouvelles idées ni à l’improvisation.
Le militantisme tombe facilement dans le sectarisme…
Et Mélenchon n’y échappe pas…
Il parait que les franc-macs sont humanistes. Ils sont sectaires de part leur organisation.
Eloge de l’intolérance.
Le philosophe Slavoj Zizek est l’auteur d’un Plaidoyer en faveur de l’intolérance dans lequel il explique que l’intolérance est nécessaire pour être critique.
Je partage cette affirmation.
Il est absolument vain de discuter avec quelqu’un qui professe des opinions opposées aux miennes quoiqu’en disent les tenants du « juste-milieu ».
Ce qui est pertinent c’est de discuter avec ceux qui ont des manières de voir proches des nôtres et compatibles pour se renforcer.
Tout le reste est vain.
Zizek va plus loin . Il dit que la tolérance est humiliante et méprisante et se place commeposition de force . L’intolérance c’est reconnaitre l’ autre comme une entité différente et accepter l’ altérité en tant que valeur existante .Il dit aussi que la tolérance est un concept développé par les libéraux comme nécessaire a la mondialisation .C’est un outil économique entropique qui booste les gains , mais aussi l’ entropie en supprimant l’ altérité.
@ octobre 17 mars 2012 à 18:55
Oui, je me crois tolérant. J’admets que d’autres voient les choses différemment de moi et, quand il me semble y avoir des incohérences ou des inexactitudes dans leur façon d’expliquer leurs prises de position, je m’autorise à le dire en veillant à donner des explications, des arguments et des justifications. Je m’efforce de me prononcer sur la logique de présentation des idées sans remettre en cause la sincérité et l’honorabilité de la personne qui les exprime.
Ainsi, je pense que vous êtes sincère quand vous énoncez cela. Par contre je ne pense pas « vanter le darwinisme social continuellement », à moins que vous m’en fournissiez la preuve par un ou plusieurs exemples. Si vous n’y parvenez pas, c’est peut-être que vous-vous êtes fait une idée fausse de ce que je fais avec cette théorie. Je ne l’ai jamais étudiée, pas plus que beaucoup d’autres et n’ai aucune raison de vouloir la vanter.
Je me contente de dire que le processus de sélection existe, chez les humains comme ailleurs. En disant cela, j’énonce un fait, je ne le justifie pas. Pour moi c’est un donné de la nature (y compris humaine) qu’on ne peut pas ignorer à moins d’être volontairement aveugle.
Considérez-vous que je vante le darwinisme social quand j’explique comment je vois la sélection s’opérer dans cette suite d’échanges avec Nicks ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=32823#comment-283771
Je ne vante rien, j’explique comment ça marche. Un peu comme on pourrait expliquer une loi physique, la pesanteur ou la poussée d’Archimède ou l’aérodynamisme ou que sais-je encore. Certains hommes on su exploiter ces phénomènes avant les autres et en ont tiré avantage le plus naturellement du monde.
Lorsqu’on appartient à une communauté parmi des millions d’autres, pensez-vous qu’il faille vanter l’immobilisme à seul fin de ne pas être dans le peloton de tête ?
Pensez-vous que c’est mieux de se laisser aller jusqu’à être dans le peloton de queue ?
Ça n’est pas mon avis. Je crois au contraire, que lorsqu’on est dans le peloton de tête, c’est là qu’on a le plus de possibilité d’infléchir la marche du monde dans le sens auquel on aspire. Avant d’arriver en tête, mieux vaut ne travailler qu’à l’atteinte du peloton de tête. Si tout le monde dans une communauté a cette attitude, tout le monde œuvre dans le même sens et l’atteinte de l’objectif collectif n’en est que plus sûre. En même temps cela permet à chacun de se dépasser personnellement et de se sentir par là-même, un des contributeurs positif à l’atteinte de l’objectif collectif.
J’ai connu et fait connaître ce type de satisfaction. Cela rend les gens heureux dans la vie et aussi, ce qui n’est pas négligeable, au travail. Bien sûr cela ne peut satisfaire ceux qui aspirent à l’effondrement.
@ Jducac
Salut Jducac,
Vous vous autorisez surtout à ne pas répondre lorsqu’on soulève vos propres « incohérences et vos inexactitudes »… comme on peut le constater dans cette discussion que vous n’avez pas trouvée nécessaire de poursuivre…
Alors, c’est bien joli de se donner le beau rôle mais il faut que vous sachiez, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, que personne n’est dupe… et que c’est faire insulte à notre intelligence que de penser le contraire…
Je comprends bien que cela puisse satisfaire votre ego… mais nous ne sommes pas là pour uniquement, occuper vos longues journées d’hiver… c’est pas un thé dansant ici… où l’on vient parader et dissiper son ennui…
Mais peut-être que je me trompe…?… auquel cas je suis certain que vous vous autoriserez à me faire part de « vos explications, arguments et justifications… »….
Msieur Ducac, on vous en conjure laissez ce pauvre Darwin en dehors de vos contresens, allez plutôt vous en informer… L’idée de sélection est neutre, c’est l’idée d’un tri aveugle, inchoatique, pas une flèche lancée dans le sens de la suprématie. Vous n’y comprenez rien, taisez-vous, c’est vraiment intolérable.
@Al
Dans cette discussion-là jducac a fait profil bas aussi, quand Vigneron le prend la main dans le sac à nous raconter le vrai-faux roman de ses années de guerre et quand on lui démontre que les faits ne sont pas crédibles et qu’il nous baratine sans vergogne :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=34477#comments
(ça commence le 14 mars 2012 à 20h01…désolé je ne sais pas mettre en lien comme vous le faîtes)
Jduc,
Vous dites « le peloton de tête » : j’y mets volontier des guillemets.
Je vois plutôt une clique d’affairistes sectaires totalement abrutis par l’appât du gain facile, des cervelles vides et sans scrupules, des corrompus, des analphabètes, des dogmatiques – bref – la mafia dans toute sa force coercitive (par ex. la Troïka contre la société grecque).
Sûr, vous êtes autant largué dans cette course vers le néant que n’importe quel travailleur, je m’inclus dans le lot.
Se débarrasser des rentiers sur le dos de la bête avant qu’elle ne crève définitivement (voilà un travail urgent). Trop de ces lâches, grands suceurs d’imaginaire collectif, de rêves, de matière grise, d’huile de coudes, suceurs de culture et d’énergie sous toutes ses formes : toujours pour eux, encore pour eux, ça devrait suffire non ? les autres existent également, et ils sont bien plus nombreux.
Vous pouvez bien venir nous donner des leçons de morale, nous chanter le fait d’être vertueux ou pas, nous indiquer le chemin de la tolérance et du bonheur, je vous redis que le système capitalisme que vous cherchez à défendre n’est que la consécration de la violence et que vouloir malicieusement envelopper cela dans un grand tout immuable ou bien loi naturelle du plus fort, vous faites le choix pour un camp avec des valeurs conservatrices et réactionnaires, des Ordres. Valeurs qui ne seront jamais les miennes.
La démocratie pas le fascisme.
L’accumulation et la concentration des immenses richesses dans les sociétés est : 1) une impasse, 2) un crime, 3) du très négatif, 4) une destruction du vivant, de la mémoire collective comme des singularités, des langues, de la diversité, de l’empathie etc… ad libitum.
@ D-croissance 18 mars 2012 à 21:04
Au lieu d’indiquer à notre communauté des sujets d’intérêt secondaire, ne pensez-vous pas qu’il vaudrait mieux vous consacrer à la question qui vous est spécifiquement posée ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=34477#comment-303084
Quand vous dites :
En savourant le désarroi de son semblable, accède-t-on à la jouissance du Marquis ? Dites-nous tout !
jducac, ce commentaire est le 1.570ème que vous contribuez à mon blog. Tant de constance vous honore. Je ne suis pas sûr d’avoir lu la totalité de vos interventions, mais pratiquement toutes certainement. Plusieurs choses sont frappantes dans ces contributions. La première est que votre troisième intervention (le lendemain de la première et de la seconde) a consisté en un exposé très long et très circonstancié de votre vie. Vous êtes, j’en suis sûr, le seul à avoir fait ça. Pour tous les autres commentateurs, nous découvrons par petites touches qui ils sont et, le plus souvent, nous ne le saurons jamais véritablement. Vous, vous vous êtes planté d’emblée, comme on plante un décor, pour dire qui vous êtes, pour qu’on ne perde pas de temps ensuite à essayer de deviner qui vous êtes vraiment, pour qu’on sache immédiatement – ou qu’on croie savoir – de quel lieu vous parlez. Autres choses frappantes : vous n’avez jamais établi de dialogue avec personne, vous n’avez jamais tenu compte d’aucune objection qui vous a été faite, vous n’avez jamais hésité sur aucun sujet, vous n’avez jamais – faut-il le préciser ? – changé d’avis sur aucun sujet. Une telle rigidité, une telle imperméabilité aux autres est inhumaine : cela n’existe pas parmi les hommes faits de chair et de sang.
J’ai donc la conviction désormais que vous n’existez pas : que vous êtes un personnage de fiction. Oh ! il y a bien quelqu’un qui a écrit les 1.570 commentaires signés jducac, mais cette personne n’est pas le jducac dont vous présentiez la biographie complète dès votre troisième intervention, cette personne est le rédacteur de jducac, défenseur des traditions, du respect des valeurs, du bon sens bourgeois et des mots toujours pris à la lettre. Cette personne n’a eu qu’un tort : vouloir rester si près du personnage décrit initialement, que la vraisemblance a fini par se perdre. Qu’elle ne s’interrompe surtout pas : quelle qu’ait été son intention, sa présence nous a obligé souvent à tirer le meilleur de nous-même.
@jducac
Tout d’abord il ne me paraît pas secondaire d’éclairer un peu les arrangements que vous faites avec, sinon votre propre histoire, du moins celle de vos parents, dans la mesure où cette histoire est le terreau de ce que vous venez (entre autres salades) nous vendre ici : tout ce qui était mieux « avant ».
Ensuite, sachez que je ne répondrai pas à la question posée dans le commentaire que vous citez, pas plus qu’à la même, formulée à peine différemment, que vous posez ici. Pas parce que je me défile, mais parce que ces deux questions sont ridicules. On mesure votre degré d’enlisement actuel quand on vous voit sous-entendre que ma joie de vous avoir coincé pourrait être d’origine sexuelle. C’est pathétique.
Non jducac la vérité est là : Vigneron a trouvé la faille, j’ai creusé un peu le sujet, il en a remis une couche, et il n’est que relire l’échange en question pour voir que vous êtes un menteur et un manipulateur. Et mauvais perdant de surcroît, mais ça ne surprendra personne.
@jducac 17 mars 2012 à 18:18
La « tolérance », Claudel disait qu’il y avait des maisons pour ça.
Quand « au respect » le CNRTL dit que c’est « Action de prendre en considération quelque chose et p. ext., considération exagérée pour une opinion ».
Prendre en considération toutes les conneries que j’entends et que je lis, certainement pas.
Au pire et rarement de la miséricorde.
Mais respecter et tolérer les porteurs de ce genre de billets, mais pourquoi donc ?
Par humanisme ?
Alors lequel ?
Celui qui m’intéresse rend responsable celui qui profère. Qu’il enquête sur la façon dont ses idées lui viennent, comment elles ont été fabriquées. C’est exigible.
Et le mérite de Jorion est de déconstruire, d’analyser la traçabilité des évidences « respectables » sur le marché.
Jducac, pour avoir lu quelques-uns de vos billets, vous m’évoquez hélas mon paternel. Encore a t-il eu l’avantage de faire en acte mais en silence des choses voisines de votre autopromotion comportementale via Lotobiographie légendaire que vous distribuez. Lui n’en faisait pas publicité en dire. Certaines choses ne se font que dans le secret des cabinets, et Rosebud1871 parie qu’un jour, encore lointain, tout ce que les gros besoins des cotisants au CAC40 déversent comme emmerdements sur la piétaille fauchée à la serpe du rendement d’intérêts, sera dans les livres d’histoire une curiosité aussi dégoutante, que d’autres déjà classées qui donnent le frisson.
Et donc plus personne ne prendra le masque d’un jducac, par manque de cac.
Si mes messages ont a vos yeux le même destin que la plupart des vôtres aux miens, à savoir les éviter, qu’une bonne âme qui vous veut du bien, vous renvoie à ce que vous avez manqué, sinon un méchant n’y manquera pas.
L’hommage des Amis de Botul à BHL
Stop là les amis ! N’en jetez plus ! La coupe de Jducac est pleine.
Tous ceux qui suivent ce blog depuis longtemps savent à quel point, je me suis toujours opposé à ses idées dans de longs commentaires et des discussions interminables. Toutefois, je trouve excessif de le traiter de menteur et de manipulateur. Accordons-lui au moins une présomption de sincérité !
Oui, Jducac nous agace, nous énerve, nous irrite avec ses idées, mais n’oubliez pas pour autant que tous autant que nous sommes, nous avons la fâcheuse tendance à réécrire notre histoire, à prendre quelques libertés avec la vérité et la réalité, et parfois en toute bonne foi. Là se trouve les limites à toute autobiographie et cela porte un nom : la dissonance cognitive c’est à dire la réinterprétation des situations pour en éliminer les contradictions. Soit nous déprécions la réalité pour la mettre en accord avec nos idées, nos préjugés, nos a priori, soit nous reformatons notre logiciel idéologique en nous donnant mille bonnes raisons de le faire dans un processus de rationalisation a posteriori. Jducac relève du 1er principe comme une majorité des personnes de son âge dont le logiciel idéologique est depuis longtemps verrouillé par des certitudes inscrites au plus profond de sa psyché. Le fameux « c’était mieux de mon temps » en est un des symptômes les plus révélateurs. Finalement, il n’y a là rien que de très humain. La rectification des idées acquises est très certainement l’exercice le plus difficile qui soit et l’un des plus douloureux, d’autant plus douloureux que l’on avance en âge.
En ce qui concerne l’histoire du STO, acceptons tout de même l’idée que Jducac ait pu être abusé, trompé avant de le traiter de menteur et de manipulateur ! Sa seule erreur est de ne pas être allé plus loin sur son histoire familiale, mais peut-on le lui reprocher en le condamnant sans autre forme de procès ? Après tout, chacun d’entre nous aime les belles histoires et peu sont enclins, au nom de la vérité, à détruire les fondements qui nous ont construits.
Comme l’écrit PJ (sa présence nous a obligé souvent à tirer le meilleur de nous-même) et comme je l’avais écrit moi-même dans un commentaire précédent, Jducac nous oblige à un travail d’argumentation pour contredire ses opinions. C’est sa contribution à ce blog.
@ FOD
Je suis d’accord avec toi FOD. Notre ami a été abusé et trompé, tout cela parce que des personnes l’ont formaté dès son plus jeune âge à croire que tout était capitalisme, y compris les spermatozoïdes. Un peu de tolérance.
Sur jducac: http://www.pauljorion.com/blog/?p=5861 16 décembre 2009 à 10:45
Il y a plus de 2 ans déjà… Amusant de revoir ces vieux commentaires.
@ Paul Jorion 18 mars 2012 à 22:43
Donc vous ne me croyez pas. Et bien moi je vous ai cru quand vous avez dit qui vous étiez et ce que vous avez fait, en plusieurs occasions. Et je vous crois encore. Mon cas est unique dites vous. N’est-ce pas notre cas à tous, alors que nous sommes pourtant tous semblables, mais tous un peu différents ?
Nous nous sommes construits et avons vécus dans des environnements tous différents. Et même quand nous vivons dans des environnements très proches, chacun de nous ayant sa propre sensibilité, n’est pas réceptif de la même manière aux mêmes sollicitations. Chacun se détermine et se projette de façon personnelle.
Quant à la « faille » que Vigneron croit avoir trouvée dans « l’histoire » de ma famille, elle ressort de son imagination, et peut-être de son désir de démolir quelqu’un qui ne pense pas comme lui.
Merci, d’exprimer ce souhait qui n’est peut-être pas partagé par tous les lecteurs du blog, et tant mieux si ce que j’y ai exprimé (ou cette personne qui ne serait pas moi) a pu être parfois utile à certains.
« Nous nous sommes construits et avons vécu dans des environnements tous différents. Et même quand nous vivons dans des environnements très proches, chacun de nous ayant sa propre sensibilité, n’est pas réceptif de la même manière aux mêmes sollicitations. Chacun se détermine et se projette de façon personnelle. »
Non jducac, ce n’est pas une question de « sensibilité » : la différence entre nous, c’est que vous êtes une construction de l’esprit, un personnage de fiction.
Ce ne sont ni votre père, ni votre mère, ni les événements de la vie qui vous ont fait de la manière dont vous êtes, c’est uniquement celui qui vous invente. Je n’ai pas parlé de vos contradictions : je savais que vous n’existiez pas avant même qu’elles n’apparaissent dans vos commentaires. Ce qui vous a trahi, c’est l’absence de la moindre écoute, l’absence du moindre doute, de la moindre hésitation, c’est cela qui a mis en évidence que vous n’êtes rien de plus que la mise en oeuvre d’un scénario.
Comme je vous l’ai dit : en avocat du diable vous êtes ici le bienvenu ; en défenseur d’un hyper-conservatisme absolu, vous constituez pour nous un défi qu’il est important que nous puissions relever. Dans votre nouveau rôle de victime de la méchanceté du monde, vous ne servez malheureusement pas à grand chose : les candidats bien plus vraisemblables que vous sont très nombreux.
@ tous :
Soit le sujet concernant Jducac n’a pas une importance telle que cela nécessite d’aller plus avant et chacun se fait (s’est fait) sa propre opinion, tant sur le sujet précis que sur Jducac.
Soit au contraire le sujet est d’importance, pour de multiples raisons qui ont pu être évoquée par les différents intervenants et à ce moment là, il incombe à Jducac de prouver ses dires.
Dans le second cas, les choses ne sont pas très compliquées à réaliser.
Soit Jducac possède la carte de réfractaire STO de son père et/ou de sa mère, soit il ne la possède plus (ce qui peut évidemment arriver) et il peut en faire demande au Ministère concerné (fac-similé). Dans ce cas, il la scanne et la transmet à Julien ou à Paul, qui seront juges de paix.
Et dans les deux cas, l’affaire ‘s’arrête’ là.
Personnellement, je n’y apporte pas d’importance, parce que que Jducac soit réellement ce qu’il dit être ou non n’enlève rien à ses propos, qui sont ce qu’ils sont. On y répond, on n’y répond pas, c’est comme on veut mais on ne peut lui enlever le droit (s’il respecte les critères défini par la modération) de les émettre. C’est comme ça, c’est la règle.
Car étant sur un blog, et quand bien même il fait état de son histoire familiale pour rendre plus crédible son histoire, nous ne pouvons pas savoir avec certitude si cette histoire est véridique ou non.
Pour ma part, je trouve insane cette façon qu’il a d’exposer son histoire familiale (si celle-ci est véridique), pour ‘justifier’ ses propos, leur donner un quelconque ‘poids’ sur internet. Je dirais même que c’est en contradiction d’avec les valeurs qu’il prétend porter et je prétend même que ses parents en seraient fort maris que de le savoir.
On peut avoir le droit d’exposer son nombril sur le net : c’est permis et tout le monde le fait.
Mais exposer son cordon ombilical a quelque chose … de malsain en soit.
A fortiori si ceci vient à être utilisé pour un faire-valoir politique.
Car les propos de Jducac sont évidemment politiques, parce qu’ils parlent de valeurs et d’éthique.
Qu’il n’en soit lui-même pas conscient est son problème.
Il existe de très bon spécialiste pour ça.
Mais dès lors qu’il utilise ce procédé sur un blog, il y a deux manières de faire (à mon humble avis).
Soit le mépris, ne serait-ce que pour cette simple utilisation de son ‘histoire familiale’.
C’est mon cas.
Entendons-nous bien. Chacun peut utiliser sa propre histoire pour éclairer des débats, en apportant ainsi des éléments de chair à une discussion.
En aucun cas, il ne peut en faire un élément de légitimation de son discours, ce que fait Jducac. Régulièrement, sempiternellement. C’est son DROIT, je le répète, tant qu’il respecte les règles du blog. On n’est pas obligé non plus, sempiternellement, de lui renvoyer les mêmes arguments sur cet aspect là. Selon moi, cela ne sert à rien (et je ne rentre pas sur les explicitations du pourquoi et du comment : c’est le jeu même de Jducac, jeu qui n’a d’autre objet que de se perpétuer, à l’infini, afin de perpétuer l’imposture ‘Jducac’). Chacun peut se faire un avis sur lui et ses propos, et son ‘histoire’. Mon avis est fait, depuis longtemps.
Les raisons qu’il a d’utiliser tout ceci regarde son inconscient et son psy.
Soit on considère sur ce blog qu’au contraire, ceci va bien trop loin et nécessite que les ‘pseudos’ soient en concordance obligatoirement avec leurs propos et dans ce cas, on exige des preuves. Soit, le fac-similé de la carte réfractaire STO. Et dans ce cas, tout le monde sera avisé de ce qu’est Jducac. Un menteur, un imposteur, un mythomane ou au contraire, l’archétype même d’un capitalisme à l’ancienne qui refuse de disparaître, comme ces nobles refusaient fin du 19ème siècle encore l’existence de la ‘gueuse’, mais un archétype réellement existant et s’appuyant pour se faire sur une ‘histoire’ bien réelle.
Ce dernier point ne règlera pas deux problèmes.
Le premier est de donner ainsi du poids à l’exposition des nombrils (et des cordons qui vont avec) de tous sur ce blog. Ce qui est à mon sens une perversion, une perversion individuelle, certes exposée à tous mais qui regarde son propriétaire : on n’est pas obligé d’y apporter foi en y répondant. Une perversion néanmoins ‘légitimée’ par tous, sur internet : qui décidera du ‘poids de chaque ‘nombril’ ? Dès lors où on accepte des pseudos comme fonctionnements sur internet, on accepte aussi que les ‘nombrils’ ne pèsent que ‘relativement’, à savoir comme éléments complémentaires d’informations éventuelles. Rien de plus : le mensonge fait partie intégrante de l’Homme.
Dans le cas contraire, on devra alors juger à chaque fois pour chacun la véracité de ces ‘nombrils’ exposés. Ce qui serait une seconde perversion, à mon sens, celle de transformer tous les participants, pour un seul ‘nombril’, en immense tribunal, permanent.
Dans ce cas, ce blog serait mort, cliniquement.
Car Jducac aura alors prouvé que seule la perversion peut combattre la perversion.
Et ira claironner partout sur le net combien le blog de Jorion a ‘bouffé son chapeau’ …
Je ne suis pas procureur, ni flic, ni même juge.
Et ne souhaite pas le devenir.
Que Jducac aille enterrer son cordon ombilical ailleurs qu’ici, sur le net ou sur un divan, je m’en contre-tape.
Et il peut bien bouffer son éventuelle carte de réfractaire STO.
PS : ceci n’est pas une remise en cause de certains, qui ont apporté à Jducac ce nécessaire travail de contradiction. A mon sens, ils ont fait oeuvre utile et n’ont pas endossés d’autres habits. Qu’ils en soient remerciés.
« On peut avoir le droit d’exposer son nombril sur le net : c’est permis et tout le monde le fait.
Mais exposer son cordon ombilical a quelque chose … de malsain en soi. »
Joli.
à zébu,
Très simplement, il ne s’agit pas de tout dire mais il faut ne dire que des vérités.
Zébu écrit: « Dès lors où on accepte des pseudos comme fonctionnements sur internet, on accepte aussi que les ‘nombrils’ ne pèsent que ‘relativement’ ». Je suis entièrement d’accord. Je ne sais pas pourquoi, depuis quelques temps, les écrits de Jducac ont trouvé échos. Pourtant, ils sont tout aussi insupportables de suffisance, tout autant inintéressants, illogiques, relevant encore et encore de monologues sentencieux , encore et encore et encore…que ceux du début. Juste un étonnement: la référence à Sade, un commentaire sur ce fil. Hum. étonnant. Mais bref: pourquoi vouloir converser avec quelqu’un qui n’est pas là pour ça? Laissons le ergoter. Qu’importe les arrangements qu’il prend avec l’histoire en général et son histoire en particulier. Qu’importe s’il est réel ou l’hydre du blog.
@ Marlowe :
« il faut ne dire que des vérités »
Je veux bien mais cela risque d’être très compliqué.
A prouver, je veux dire.
@J’ai Du Cac
m’arrive, si du temps j’ai, ou le calme, de zapper sur vos lignes imperturbables sans jamais en croire mes yeux; à vous seul vous êtes l’école l’architecte l’expert le prof l’élève et le parent -parangon du capitalisme. Je vous vois souvent en type, ou en femme un peu givrée, qui se serait rêvé (du rêve de qui?) dans les années 70 le J Du Cac, au jour J de son couronnement et ce fut chez Jorion qui sous l’habit dévoile le pauvre diable; laissez tomber, rien à perdre, je vous assure; la france – dimanche et la phynance, rien ne nous oblige, on s’en passerait volontier. Sans le savoir vous nous obligez à rester attentif à nos faiblesses, qui n’ont rien de coupables, d’appeler l’enfant en soi qui ne comprend rien aux dires des adultes. La marche, Jducac, il n’y a que ça de vrai d’immortel « au coeur des courants d’air »
Juan Carlos Onetti, Le Puits.
JE MARCHE / Nicolas Repac
à zébu,
A propos des vérités difficiles à prouver.
Dans mon esprit les vérités de chacun n’ont pas à être prouvées mais seulement à être offertes comme un don et reçues comme un don.
Un blog n’est pas un tribunal et il n’est pas nécessaire que les histoires, même incroyables, soient examinées de près.
Avec l’anonymat demandé par la majorité des participants et la distance introduite par l’utilisation d’un masque la vérité que chacun présente sur soi-même me suffit.
Ce qui me gêne, c’est le silence prudent, non l’exbitionnisme qui peut être évité en regardant ailleurs.
Cela fait des mois que je ne lis pas les commentaires de certaines signatures.
Bravo et demain ce n’est pas 20 000 que nous serons mais 300 000 et
cela nous encourage à venir sur ce blog pour cogiter…
M. Mélanchon roule pour M. Hollande qui roule pour les capitalistes. Non, je n’irai pas à la manif. de dimanche. Je préfère me rappeler que le 18 mars 1871 était le déclenchement de la Commune de Paris. Sortir du paradigme des élections.
la Commune s’est terminée par un massacre, les Révolutions tournent mal (c’est un comble) et le FDG, bien involontairement, permettra peut-être à Sarkozy de se maintenir au pouvoir, par la division des forces ; la démocratie, c’est parfois terrible, mais c’est ainsi.
@Enrique 17 mars 2012 à 15:45
Ben c’était pourtant annoncé que le choix du 18 mars à la Bastille renvoyait à la Commune. Vous auriez pu entendre Mélenchon parler du « Cri du Peuple » le Journal de Vallès dont le titre a été repris par Tardi et sa BD.
Et vous, vous roulez pour qui ?
Sans doute comme un tas de braves gens qui n’y voient goutte, vous vous roulez tout seul, alors bonne route !
Rosebud1871
Soyez moins méprisant avec les gens qui pensent différement de vous. Mélanchon, c’est du vent. Il n’a rien à voir ni avec la Comune ni avec Jules Vallès ni avec Tardi. Il dit « prenez le pouvoir » dans une de ses affiches. Mais le pouvoir est à proscrire. Il corrompt qui l’exerce. De plus il ment, les électeurs ne prennent jamais le pouvoir, ils signent un chèque un blanc à celui/celle qu’ils élisent pour la durée du mandat. Sans parlez de l=sa personnalité suffisante. Il avait agressé verbalement un étudiant en journalisme en des termes outrageant et indigne d’un homme doué de raison. Ca en disait long sur sa façon d’être.
Je ne roule pour personne et surtout pas pour des politiciens. La Commune de Paris, Jules Vallès, Tardi c’est le contraire de tout ça. C’est un appel à ne plus accepter de supérieur à prendre son destin en main. Voyez la Révolution espagnole de 1936-39 : une exemple pour le monde. Détruite par les communistes avant d’être achevée par les franquistes.
@Enrique… Oui certes et en attendant le retour du conseillisme, forcément intempestif, nous conseillez-vous de nous laisser mettre à poil par les forces du capital? Si le mouvement était ailleurs, c’est bien votre blanc panache que nous suivrions; en attendant une partie de ce qui nous renforce est là, et je ne vois guère de godillots ou de petits soldats du parti s’agrégeant autour du FDG. Encore une fois, et une fois pour toute : c’est le malade que doit soigner le médecin, pas la maladie (guérissez-vous du platonisme qui infecte encore trop un certain marxisme, ce sera toujours cela de gagné).
@ jicé
Vous n’avez rien compris à mes propos, votre cerveau est trop contaminé par le conformisme marxiste ou bourgeois. Vous feriez mieux de vous informer sur l’histoire des idées, sur l’histoire sociale et sur l’histoire tout court. La Révolution espagnole de 1936-39 a été porté par les anarcho-syndicalistes et autres socialistes non staliniens. Mélenchon en est bien loin. Il n’est rien. Il ne faut pas se laisser faire par le capital mais s’organiser (« organízate compañero ») avec la CNT, par exemple.
Je ne suis pas du côté de Platon non plus.
@Enrique
Ah! Vous êtes de la famille « piège à cons »… Mais alors pourquoi vous mêlez-vous donc de tout cela?
Nb : tout ce monde à la Bastille, juste des cons? ça vous a pas fait un petit peu chaud au coeur, oh Lumière des Egarés?
@Enrique 19 mars 2012 à 16:09
Vous parlez de vous !
Donc envoyez votre chèque en blanc au FDG, vous apprendrez bien un jour combien vous avez donné en surveillant votre compte bancaire et vous cesserez d’aimer en commençant à compter.
@Enrique 19 mars 2012 à 16:09 et 19 mars 2012 à 15:59
Pour le Mépris, voyez Godard on n’a pas fait mieux depuis. Voyez aussi le Godard de Labiche dans le même fil.
Nnnnnoooooooonnnnnnnnnn j’ vais pas refaire la guerre d’Espagne, ni af-fronter votre contrevent du vent de mélenchon vend de bouts.
Bonjour
et merci pour cette mise au point à propos des « militants » du FDG.
Je dois sans doute en être un à vos yeux, mais je me considère plutôt comme un sympathisant.
Je n’ai pas lu ici qu’il vous ait été demandé un quelconque ralliement au FDG mais j’ai du louper un épisode. Par contre et je rejoins en cela certains commentaires de ce billet, et votre annonce d’un débat en gestation avec JLM, oui, il me semblerait fort intéressant qu’une confrontation puisse voir le jour entre le vivier ici présent qui contribue à faire avancer l’analyse et le Front de Gauche qui propose un programme politique.
Vous citez Proudhon : « on n’était pas prêt » et de son coté Jacques Généreux dit « Nous on peut ! ».
Vous nous dites que dans le cadre parlementaire actuel on ne peut que suivre les instructions données par la Troïka et JG nous dit que les menottes que se sont passé les gouvernement sont en plastique. Alors, oui, il y a matière à discussion, à enrichissement mutuel.
1. Marc Roche, dans le Monde du 16 mars, élargit l’affaire « Greg Smith » à « l’ensemble du casino spéculatif planétaire », au secteur financier et à ses clients aussi.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/15/le-client-est-roi_1669663_3234.html
« Travail de Dieu » ou « Kill or die », quelle est la bonne devise de GS ?
« Mais Greg Smith a aussi tort. Ses critiques sont valables pour l’ensemble du secteur financier, comme l’atteste la crise des crédits subprimes de 2007-2008 ou le cataclysme de la dette souveraine. Si Goldman Sachs, aujourd’hui joli bouc émissaire des affres des seigneurs de l’argent, n’existait pas, il aurait fallu l’inventer. Après tout, les clients qui lui ont acheté des produits « pourris » n’étaient pas des enfants de choeur, mais des investisseurs sophistiqués, disposant d’équipes de spécialistes pour évaluer ce qu’on leur proposait »
2. Concentration des richesses, néo-libéralisme sauvage : 1 exemple parmi d’autres pris en Espagne où l’on prépare activement une nouvelle bulle.
Las Vegas Megalo en Espagne
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/03/12/las-vegas-megalo-en-espagne_1656422_3214.html
Les points de controverse du projet de Las Vegas espagnol
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/03/12/les-points-de-controverse-du-projet-de-las-vegas-espagnol_1656357_3214.html
Brefs extraits
« Après avoir été la Mecque de la construction, l’Espagne deviendra-t-elle le temple du jeu ? La question suscite la polémique de l’autre côté des Pyrénées, où le multimilliardaire américain Sheldon Adelson entend construire le Las Vegas européen. »
« Jusqu’à quel point la crise justifie-t-elle de piétiner les lois et les droits acquis ? »
« Sur le papier, le projet a de quoi séduire : Las Vegas Sands (LVS), la société qui gère le secteur du jeu dans la cité du Nevada, souhaite se développer en Europe et a jeté son dévolu sur l’Espagne, pays miné par la crise depuis 2008, dont le PIB est en recul et le taux de chômage dépasse les 22 % »
« L’installation d’un complexe de casinos sur le territoire espagnol impliquerait de modifier une partie de la législation du pays et aurait des conséquences jusqu’à Bruxelles. LVS « demande en effet un assouplissement de la législation sur le blanchiment d’argent comme préalable à son implantation. « »
Je me pose une question de fond du genre 1/99, quelle est la proportion de la production salariale consacrée à la couverture des besoins des citoyens ordinaires par rapport à la production des objets de luxe (LVMH, bijouterie, parfumerie, aviation d’affaires et de luxe, yachts, ……) ?
Travailler plus pour gagner plus, peut être mais pour augmenter les profits, dividendes d’une minorité et juste se contenter d’un ruissellement de plus en plus réduit.
3. Les mains (pieds aussi) et les doigts invisibles
Le secteur financier avec ses traders et ses clients est sans doute à la pointe de la pyramide mais d’autres fortes puissances participent aux doigts, mains, pieds invisibles.
Un article paru dans Marianne du 25 février « La comédie démocratique » signé par Emmanuel Todd m’a opportunément rappelé à un bouquin qui avait été présenté pa ses auteurs chez Taddeï il y a quelques semaines. Je viens d’acquérir ce livre, il est dans le haut de la pile.
« Pour fanchir une étape décisive dans la compréhension de la globalisation ».
http://www.marianne2.fr/Circus-politicus-la-comedie-democratique_a215934.html
« Instrument de compréhension incomparable de la réalité du pouvoir globalisé et des vrais cercles qui l’exercent, « Circus politicus », le nouveau livre de Christophe Deloire et Christophe Dubois, a passionné l’auteur d’« Après la démocratie ». » Les auteurs sont des anthopologues.
« Acceptons la réalité : nous avons changé de système politique, nous sommes en régime oligarchique. Dénoncer ne suffit pas, il faut comprendre, percer le voile de l’opacité, dire qui sont les oligarques, quels sont leurs réseaux, quelles sont leurs valeurs, morales ou boursières. L’une des beautés du système actuel est qu’il permet pour quelques temps encore à la liberté des individus de coexister avec des phénomènes de domination économique d’une extrême violence, et à certains journalistes de faire leur métier. »
Quelques doigts : liens avec réseaux US de l’après-guerre, lieux/hommes/ambiances gris, nomenclatura Bruxelloise (bureaucrates, lobbyistes, sces info et financiers insaisissables, surveillance US, journalistes pris dans l’engrenage. Le forum de Davos ? du pipi de chat comparé au Bilderberg, à la Trilatérale, à GS & UBS.
Il n’y a pas de complotisme, tout (ou presque) se décrypte.
4. Comment s’en sortir :
Par la diffusion la plus large et la mieux vulgarisée possible des savoirs, c’est pour moi un passage obligé pour que les citoyens réagissent et ne restent pas dans la servilité volontaire ou pire
Dans l’écologie, Nicolas Hulot ou Michaël Gorbatchev ont choisi cette approche, il est à déplorer que Corinne Lepage a été spolié d’antenne car elle avait bien des vérités à révéler.
4.1. Emission Terre à terre de ce samedi.
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-les-20-ans-des-antipub-2012-03-17
Avec notamment : ; Charlotte Nenner et Thomas Guéret, du RAP ; Pierre-Jean Delahousse, président de l’association « Paysages de France » et Nicolas Hervé, du Collectif des Déboulonneurs.
On apprend comment le Grenelle et son extension au domaine de la pub a été une esbroufe et même NKM a baladé les intervenants, au sens propre et au figuré et en conclusion un décret opportun vient tout juste d’être voté (affiches pub grand format, bâches publicitaires sur immeubles, écrans PUB, ….)
Et pour le Web c’est de pire en pire, le phénomène de gratuité est une arnaque de première.
Les valeurs sont piétinées, la justice est laxiste, les lobbies bien plus puissants que les associations
Le plus décoiffant « le pire ennemi c’est NOUS », par notre servitude volontaire, acceptée par tous ou comme le dit le philosophe Bertrand Meheust « un état de domestication qui nous convient » (*).
C’est « franchement » décourageant et ce qui est le plus révoltant c’est que cette drogue conditionne les plus petits dès le berceau ==> « on va au Macdodo ».ou « je veux ça » au magasin car vu à la télé.
4.2. Le Web du savoir – Serge Abiteboul.
Un article du Monde du 10 mars nous livre un entretien avec Serge Abiteboul, chercheur en informatique qui crée des outils sémantique pour analyser les données de la toile.
« Construisons un Web des savoirs
INFORMATIQUE | Serge Abiteboul, chercheur en informatique, forge des outils sémantiques pour extraire des connaissances de la masse des données enfouies dans la Toile. Serge Abiteboul, chercheur en informatique à Inria – Inventeurs du monde numérique, au Laboratoire spécification et vérification…
Le site du Monde ayant été rénové ce vendredi je n’arrive pas à accéder à l’article, Le chercheur y dénonce les conséquences possibles de l’accord ACTA.
« Les vrais valeurs sont principalement dans les internautes eux-mêmes » rétorque t’il.
Cela nous change des enfumeurs et enfumeuses de première.
A défaut une interview du Point :
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/entretien-serge-abiteboul-l-important-sur-internet-c-est-de-trouver-la-bonne-information-08-03-2012-1439188_506.php
J’oubliais, merci Monsieur Jorion pour cette excellente intervention qui compense largement celle de la semaine précédente.
(*) Bertrand Méheust « La politique de l’oxymore »
http://developpementdurable.revues.org/8250
On est là, on bavasse, on bavasse mais la réalité elle, continue de livrer son flot d’atrocités. J’habite une ville aisée de la banlieue parisienne. L’autre jour, je rentre chez moi et à deux pas d’un carrefour très fréquenté je vois une jeune fille qui ne paraissait pas avoir 18 ans, assise sur un tas de cartons et recouverte d’une couette. Incrédule, je lui demande si elle est à la rue, elle me répond timidement : « oui » avec un léger sourire lorsque je lui dis que nous vivons une époque extraodinaire. Aujourd’hui j’ai croisé plusieurs personnes dans cette même ville, tenant en laisse ces chiens minuscules qu’on appelle des bichons je crois. Parfois deux ou trois en même temps. J’ai pensé que chacun de ces bichons devait « gagner » plus qu’un smicard, en frais divers. Je n’ai pu m’empêcher d’éprouver du dégoût pour ce monde. Des gens comme cette jeune fille, j’en croise des dizaines par semaine dans le métro parisien et aux abords des gares. Je ne sais pas dans quel pays vit notre président des pauvres mais je crois qu’il devrait s’intéresser un peu plus aux citoyens qui le composent.
@henri-écoeuré
Je suis pétrifié à la lecture de votre message.
Comment des gens comme nous peuvent accepter ça et se regarder dans une glace?
C’est compliqué la psyché humaine hein?
Ils nous ont transformé en balladeurs de bichons indifférents au malheur de nos frères et soeurs humains avec leur fric qui corromp tout!
« notre président des pauvres »
L’analyse de Michel Pnçon et Monique Pinçon-Charlot dans le Monde du 14 mars.:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/03/14/quand-le-president-des-riches-s-invente-candidat-du-peuple_1667994_3232.html
Oui, c’est horrible et ça ne fait les gros titres d’aucun document émis par un candidat à la présidentielle (même celui du Front de Gauche, à ce qu’il me semble) : j’en suis toujours sidéré, Cela dit je suis largement aussi horrifié, sinon plus, quand je vois quelqu’un d’âgé – et donc de moins résistant – dans la même situation.
A propos de se ‘préocuper du client’…Petit rappel…
Satisfaire le client ?
« Le client est avant tout un être de fiction, un argument brandi par le management pour se faire obéir, avec une idée aussi simple qu’efficace : les subordonnés acceptent davantage le langage d’un acteur dont ils partagent l’identité (à la ville) que celui d’un chef aux antipodes de leurs intérêts. (…)
Puisqu’il est difficile de contester l’idée qu’il faut satisfaire le client (auquel, dans les entreprises de masse, chaque travailleur peut s’identifier), l’argument du “client roi” joue également comme source de légitimité pour les réformes appliquées au travail, à son organisation et à ses conditions. Lorsqu’elles sont menées en son nom, il est plus difficile d’expliciter les éventuels conflits d’intérêts entre acteurs organisationnels. Les objectifs de qualité, productivité et réduction de coûts seraient sans doute davantage contestables et discutables s’ils étaient énoncés au nom de l’intérêt des actionnaires. Les mêmes exigences mises au bénéfice du client passent sans bruit : rythmes, horaires informatisation, privatisation, contrôles, flexibilité, pression qualitative et quantitative sur les tâches… le consommateur joue alors le rôle de « patron en aval ».
Le phénomène est particulièrement net dans les démarches de « modernisation » du service public menées sous la bannière de la satisfaction de l’usager (…).
La nécessité, réputée absolue, de le « satisfaire » est un argument régulièrement brandi notamment lors de médiation des conflits ou, en tout cas, à l’atténuation de leur expression (…).
Le fournisseur promet au consommateur une « satisfaction complète », une « qualité irréprochable » et une « sécurité absolue » (…). Or, ces engagements, pour être enchanteurs, ne sont évidemment pas tenables.
En particulier, le client n’est pas vraiment traité comme un roi : la qualité de service peut même se dégrader visiblement au moment où il est qualifié ainsi. »
‘Le Travaille du consommateur’ pages 168/169- Marie-Anne Dujarier
Très bien vu !
La consommation est l’autre face du salariat.
Le client n’existe pas comme personne mais comme consommateur aussi obligé de consommer que le salarié est obligé de travailler.
Günther Anders et Guy Debord ont bien décrit ce phénomène moderne.
Extrait 1.
« Tout le monde est d’une certaine manière occupé et employé comme travailleur à domicile. Un travailleur à domicile d’un genre pourtant très particulier. Car c’est en consommant la marchandise de masse – c’est-è-dire grâce à ses loisirs– qu’il accomplit sa tâche, qui consiste à se transformer lui-même en homme de masse. Alors que le travailleur à domicile classique fabriquait des produits pour s’assurer un minimum de biens de consommation et de loisirs, celui d’aujourd’hui consomme au cours de ses loisirs un maximum de produits pour, ce faisant, collaborer à la production des hommes de masse. Le processus tourne même résolument au paradoxe puisque le travailleur à domicile, au lieu d’être rémunéré pour sa collaboration, doit au contraire lui-même la payer, c’est-à-dire payer les moyens de production dont l’usage fait de lui un homme de masse (l’appareil et, le cas échéant , dans de nombreux pays, les émissions elles-mêmes). Il paie donc pour se vendre. Sa propres servitude, celle-là même qu’il contribue à produire, il doit l’acquérir en l’achetant puisqu’elle est, elle aussi, devenue une marchandise. »
Le monde comme fantôme et comme matrice. Considérations philosophiques sur la radio et la télévision.
Texte disponible dans le livre de Günther Anders, L’Obsolescence de l’homme. Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle (1956) traduit et édité en 2002 par les Editions de l’Encyclopédie des Nuisances.
Extrait 2.
« Alors que dans la phase primitive de l’accumulation capitaliste « l’économie politique ne voit dans le prolétaire que l’ouvrier », qui doit recevoir le minimum indispensable pour la conservation de sa force de travail, sans jamais le considérer « dans ses loisirs, dans son humanité », cette position des idées de la classe dominante se renverse aussitôt que le degré d’abondance atteint dans la production des marchandises exige un surplus de collaboration de l’ouvrier. Cet ouvrier soudain lavé du mépris total qui lui est clairement signifié par toutes les modalités d’organisation et surveillance de la production, se retrouve chaque jour en dehors de celle-ci apparemment traité comme une grande personne, avec une politesse empressée, sous le déguisement du consommateur. Alors, l’humanisme de la marchandise prend en charge « les loisirs et l’humanité » du travailleur, tout simplement parce que l’économie politique peut et doit maintenant dominer ces sphères en tant qu’économie politique. Ainsi le « reniement achevé de l’homme » a pris en charge la totalité de l’existence humaine. »
Guy Debord. La Société du Spectacle (1967)
« Pour les économistes, la société doit être organisée en vue du consommateur, et l’intérêt général est réalisé quand le consommateur est satisfait;- pour les socialistes, la société doit être organisée en vue des travailleurs et l’intérêt général est satisfait quand ceux-ci touchent leur juste part d’un produit social élevé au maximum. »
Gide & Rist, édition 1913, p. 268 (chapitre II, sur St-Simon, les St-Simoniens et les origines du collectivisme)
Essayant modestement d’apporter ma pierre à l’édifice, je voudrais dans cette chronique du 16 mars ajouter ceci : Oui, nombre d’entre nous sur ce blog de P. Jorion cherchent des solutions viables et durables aux conflits socio-économiques que nous traversons, engendrés particulièrement aujourd’hui par une crise financière sans précédent. Eclairés par les analyses lucides de notre hôte, fuyant les faux-semblants, il appelle notre attention et nous invite à jeter un pont entre des problèmes qu’il faut identifier, analyser… et des solutions qui existent ou qu’il faut inventer. Ni plus ni moins. Quant à la Révolution des grands jours… qui vivra verra. Une indignation même légitime peut en chasser une autre. Une colère ou une révolution ne suffit pas, ne suffit plus dans un monde fini et qui désespère de voir sa biodiversité partir en fumée. Alors, si nous posons comme axiome que l’entreprise a pour propriété d’être le moteur de l’économie, créatrice de biens et de services marchands – quelle est son propre moteur ? D’où tire t-elle son énergie ? … A son origine, elle devait être familiale… Voilà pourquoi à son extrême, on peut citer Caïn, cultivateur, comme le premier entrepreneur, symboliquement parlant, bien-sûr. Voir le lien suivant qui envoie à une thèse fortement intéressante et complète sur Abel et son frère d’Eric WIDMER, basée sur des données germaniques. http://www.edwidmer.org/files/other/relationsFraternelles.pdf
Afin que nous envisagions qu’à travers chaque système politique, au coeur de chaque entreprise, il y a des familles, des hommes et des femmes avec des mécanismes psychiques inter-relationnels.
Et que rien ne sert d’imposer des règles et des lois aussi brillantes soient-elles, si elles ne sont pas entrées en pensées et acceptées.
« Nous n’arriverons jamais à saisir ce qui se passe sans comprendre que la Capitalisme est en réalité une religion. La plus féroce des religions car elle ne connait pas d’expiation ». Giorgio AGAMBEN
Éric Widmer est un ami, cela me fait plaisir de le voir cité.
@ Phil Grill
Est-ce qu’il y en a aujourd’hui, des règles et des lois…? Est-ce qu’elles sont imposées…?
Bon, alors il est évident que la chose à faire est de changer celles qui ne rendent service à personne… s’il y a des types qui ont du mal à comprendre, qui sont un peu lents… et bien, ils n’auront qu’à prendre leur temps…. c’est pas pressé du moment que les règles à respecter ont été changées…
De toute façon, on n’a pas le choix… Soit on change les règles… soit ça va finir par se fritter et on va couper la tête de la pyramide…
Et puis vous savez… en général, les seuls qui ne comprennent pas qu’il faut un peu mieux partager le travail et la richesse sont ceux qui comprenaient très bien qu’il était normal qu’ils aient plus que les autres… En fait, vous les sous-estimez, ils sont tout à fait capable de comprendre… de l’accepter, ça, c’est une autre histoire…
Et puis P.Jorion, c’est pas le Che… il explique pour que ça change…
En fait, je ne comprends pas pourquoi vous avez écrit cette phrase… c’était quoi l’idée…? ça répondait à quelle urgence…?
Ah oui, pardon. Je vais pour terminer tenter de m’en expliquer, d’une manière certes très empirique.
L’idée : c’est la mécanique des fluides ou forces internes associées.
L’urgence : l’éducation.
Un chef de tribu, disons d’Amazonie (voir le magnifique film de J. BOORMAN – La forêt d’émeraudes) ne commande pas. A partir du moment où Lui commande , il n’est plus Chef. Pourquoi ? Car le groupe craint qu’une injonction de ce dernier ne dévoile en fait que tout n’était pas bien à sa place et que les équilibres des forces (homme-nature) soient bouleversés et par la suite ne provoque des malédictions diverses. Même si un impératif changement dans la tribu doit se faire, le protocole mis en place doit conserver le lien fort mais discret entre les membres de la tribu et son environnement – Un groupe doit partir à la chasse plusieurs jours, loin dans la forêt… Mais à son départ, il ne salue personne pour ne pas attirer l’attention des mauvais esprits sur lui. Le salut se fera et se fêtera au retour. Si un malheur arrive durant cette chasse alors un phénomène d’acceptation rééquilibre la peine. Ex. mère-nature nous a donné, elle nous a repris.
Bien-sûr , dans nos cités tout est plus compliqué. Mais le principe reste le même. Il y a juste plus d’échelons. Le patron engueule et ordonne à son chef de bureau de… qui engueule le chef d’atelier qui engueule l’employé qui engueule sa femme qui engueule l’enfant qui engueule le chien qui déchiquette le beau canapé en cuir. Alors voilà pourquoi je dis simplement q’une loi est bonne que si elle est comprise et admise par le plus grand nombre, car ce qui est incompris au sommet ressort toujours à autre niveau et les injustices s’accumulent sur les plus faibles d’entre nous y compris notre environnement naturel.
D’où le deuxième point évoqué. L’éducation pour urgence et ce Blog par les avis partagés me semble y participer de la meilleure manière qui soit. Et Archimède dans tout ça ? “Tout individu plongé dans un environnement de confiance donne à cet
environnement une confiance égale à celle reçue”. Déclinaison pratique “Tout individu ne ressentant pas la confiance de son organisation dans sa capacité de bien faire se désengage progressivement”.
Dans la thèse d’éric Widmer je ne trouve aucune fois les mots « nomade » et « sédentaire » comme justification éventuelle du meurtre originel…..
A force…
Je vous souhaite de vaincre.
Sinon…
Sur la vidéo de la min 11 a la min 15
Si je vous comprends bien. Vous dites que même avec la meilleure volonté, un président doit compose avec son environnement.
Que l’on peu décompose en 4 catégories
-1- LAaaa Peudos théorie économique, Les experts, Milton Fredman, l’école de chicago, le courant libertarien ..Vanyac..
-2- Les détenteur du capital
-3- Les Tètes du fmi, banque mondial, troyca, commuté européenne,
-4- Représentant des banques
— — — — —
En ce qui concerne le point -3-,
Ca me rappelle un article technique de agoravox.fr :
Article : La loi de 1973 accusée à tort d’être à l’origine de la fin des emprunts gratuits accordés à l’Etat par la Banque de France
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-loi-de-1973-accusee-a-tort-d-112199
et le commentaire qui apparait une fois passé la moitié de la barre de droite de défilement horizontal du navigateur.
Note : pour tomber dessus directement, faire une recherche avec l’outil du navigateur sur le nom : « Michel Camdessus » ou « Jacques de Larosière de Champfeu » ou « Jean-Claude Trichet »
Vous tomberez alors sur un commentaire qui explique le verrou que représente ses personnes sur la maitrise monétaire par nos représentant élus depuis des décennies.
On retrouve dans cet article, les textes de lois avec lequel les précédents présidant français ont du composé et les discution aux assemblées.
— — — — —
Invite sur France-Culture a l’émission : La Rumeur du monde par Jean-Marie Colombani, Jean-Claude Casanova.
« Jean-Claude Trichet » déplore les problèmes économico-financiés, félicite la BCE pour ses actions ambitieuses et audacieuses, et regrette que l’Europe est hétérogène( oui et ce n’est pas nouveau ), n’a pas de gouvernance économique, (idem),que la société n’intègre pas l’esprit d’initiative.
les gens doivent avoir confiance (répéter 10 fois) faut être compétitif.
Pas un mot sur les problèmes du système monétaire en perdition, Madame la marquise..
Plusieurs participants du blog pourrais commenter émission mieux que moi.
je remarque la servilité des commentateurs radiophonique de France-Culture qui semble parler au pape
pour JC Casanova,(min 23) les français ne comprennent pas les mécanismes, il sont naifs. On y travaille, et tu risque d’avoir des surprises très bientôt sur notre vision de la complémentarité du politique, de l’économique ..et médiatique
Il me semble pourtant qu’après 10 ans a la présidence de la BCE, vus son résultat, JC Trichet à des comptes à rendre maintenant.
Ce terme de président est il adapter ?
Combien se suicidée en Grèce en 1 ans ?
et lui combien dois il rendre ?
http://www.franceculture.fr/emission-la-rumeur-du-monde-grand-entretien-avec-jean-claude-trichet-2012-03-10
Paul, je viens de prendre connaissance de cette vidéo avec un peu de retard et une chose m’a frappé. Je ne sais pas si un autre commentateur en aura déjà fait la remarque, mais toujours est-il que votre anecdote concernant votre passage chez Wells Fargo semble être une illustration concrète et circonstanciée du principe de Dilbert.
Ce principe désigné comme une satire de l’organisation d’entreprise ne le serait donc pas, mais plutôt une juste description d’au moins certaines organisations, dont celle de l’entreprise susnommée. C’est bon à savoir, même si ce n’est pas une excellente nouvelle. Au demeurant, on s’en doutait déjà un peu.
J’ai connu aux États-Unis la transition du « cubicle » à l’Open Space. L’un des avantages de l’Open Space du point de vue de la direction, c’était l’impossibilité de faire des murs de son espace personnel, un véritable « manifeste », comme certains avaient l’art de le faire.
Je me souviens d’un entretien d’embauche dans une boîte de logiciel de la Silicon Valley où j’avais interprété la quantité inhabituelle de strips de Dilbert épinglés sur les parois des cubes comme un signal d’alarme.
Voilà une info intéressante que j’ignorais: La vraie raison de l’émergence de l’open-space comme mode d’organisation de l’espace de travail. J’ai par ailleurs l’impression que l’importation de ce concept en France ait été accompagnée de la fabrication de toute une mythologie qui en justifie le choix dans des termes beaucoup plus acceptables car plus positifs par le salariat (travail collaboratif ou « participatif », augmentation de la productivité et plus encore de la créativité, etc), peut-être parce que justement, l’organisation précédente en « cubicle » n’a jamais été trop en vogue ici, les véritables raisons n’ayant alors pas besoin d’être évoquées (sur ce point j’avoue néanmoins être peu informé, je me trompe donc peut-être).
Il y a aussi la justification cachée de « police de la productivité » entre collègues : impossible de « buller » devant les autres, comme on peut le faire à l’abri des regards.
Ils sont allés bien plus loin depuis, avec les espaces impersonnels : vous arrivez le matin, vous n’avez pas de bureau attribué, vous prenez le premier qui est libre. Conséquences : vous arrivez plus tôt pour avoir le meilleur bureau, vous ne pouvez disposer aucuns effets personnels, et vous vous faites la guerre à la performance entre collègues.
Elle est pas belle la vie du management ?
@ Julien
Oui, tant que ça marche. Mais ça aussi ses limites et ses effets pervers.
L’open space n’est pas une franche nouveauté ! (Hélas)
Devriez revoir ce magnifique film « The apartment » (VF : La garçonnière) avec Jack Lemmon et Shirley MacLane de Billy Wilder.
Et observer le lieu de travail de Jack Lemmon !
C’est marrant, la tournure que prend parfois les chroniques où les intervenants sur-politisent le débat. Elections obligent, certainement. La caravane présidentielle passée, le printemps aussi, ces opinions retomberont… Et nous serons toujours aux abois entourés par les crises. Loin de moi de décrier la chose politique que je considère comme la cause la plus noble en démocratie, car elle renvoie à tous les combats passés et à venir. Alors chantons aujourd’hui le beau chant » Le temps des cerises » – http://www.musimem.com/temps_des_cerises.htm
Pour mieux être au rendez-vous demain, avec le temps des crises qui lui se globalise encore et encore. Enfin P. JORION a raison de mener son blog à une distance bienveillante de toute collusion politique afin de garder, je pense, une vision claire et si possible avant-gardiste sur ce qui restent à résoudre.
Mon père.
@ Paul,
Bonjour,
Noir Desir – Le temps des cerises
http://www.youtube.com/watch?v=cD3rBPBXY1c
Le temps des cerises
HARMONICA … Morceau interprété par Jean Vandersmissen.
http://www.youtube.com/watch?v=k3PC8VmPis8
Beau dimanche
« La pyramide inversée des connaissances…. »
C’est écrasant.
C’est effectivement stupéfiant, comment la moindre spécificité scientifique et sa cohérence, celle qui laisse hors d’accès toute globalité, s’il faut évidemment suivre et comprendre par la cohérence scientifique quelconque maîtrise à dire globale, elle finit toujours remisée malgré tout aux visions englobantes…
De simples vérités sont noyées aux alentours inconnaissables!
Un brin vrai dans la pelote n’empêche pas la pelote fausse, tant sont faux d’autres brins!
Les visions englobantes sont idéologiques, religieuses, voire plus loin confortablement « pragmatiques », tandis que POLITIQUES et tandis qu’elles sont tout juste existentielles et définitivement pro-solo.
Là las en économie, la sciences peut autant confortablement se limiter à la connaissance de l’addition…, seules disparaissent ou apparaissent les colonnes.
Si fait la soustraction est bien trop scientifique, alors son abord est le domaine réservé du droit, là où les juristes jalousent sans faiblir toute la scientificité qui leur manque.
La scientificité, c’est en droit et doctrines rôle pour sapiteurs, comme simples auxiliaires de justice!
Le terreau de l’incohérence s’instigue en causes comptables…, c’est tellement merveilleux, tant un et un font deux!
NOTE:
Et dire que les avocats reprochent aux comptables leur soutirer des domaines de justes actions….
En pratique, les avocats ne cessent d’aligner les chiffres, et pour cause!
PS:
Prométhée revient!
J’ai à ma grande surprise, alors que je me branchais « pour voir » sur France culture il y a quelques jours entendu un sermon (ou un prêche) très très dur vis à vis du capitalisme libéral assez semblable à ce qu’on entend dire ici, concernant l’injustice et la folie du système. Avez-vous des liens avec des religieux qui partageraient tout ou partie de vos points de vue ou est-ce exclu à vos yeux ?
« Avez-vous des liens avec des religieux qui partageraient tout ou partie de vos points de vue ou est-ce exclu à vos yeux ? »
Hélas, non ! Vous vous souvenez ? c’était en novembre dernier.
Quand Les Hommes De Religion Perdent La Foi…
Moi aussi cela me surprend,
Car quand je me branche de temps en temps sur France Culture moi d’abord, ce n’est pas ce que j’y entends, sans doute que je manque alors un peu de foi envers les gens très bien installés de la radio, com pour les gens très très bien arrivés et satisfaits de leur propre monde.
Peut-être même que les gens qui nous parlent si souvent de liberté, de social et d’économie dans les premières sociétés humaines de l’histoire, ne rendent en réalité pas vraiment les êtres plus libres de voir la vie humaine autrement, comme pour tous ceux et toutes celles qui préfèrent continuellement défendre en premier les mêmes choses dans leur propre existence.
Je rêve parfois tout bas d’un monde où plus personne ne recherchait à se revendiquer plutôt ceci ou cela, car au final qu’est-ce que nous voyons de mieux dans les comportements.
Et moi qui me dit parfois merci dans mon temps ?
@joruri
« La finance est-elle éthique ? »
Avec M. Jean-Pierre JOUYET, président de l’Autorité des Marchés Financiers et P. Gaël GIRAUD s.j., théologien.
Puisse cela ne pas rester voeux pieux. Alléluia!
Merci Plouf!
Pour éviter le krach ultime, une conférence de Pierre Larrouturou, 23/11/11
http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=AxaHidNSNXk
2h03
Merci pour le lien. C’est en effet très décevant…Malheureusement je ne sais pas qui a osé cet envol enflammé l’autre jour…
Bonjour à tous,
Purée quel défilé dimanche ! Super les merguez, bonne marche, très bien Ridan. En revanche, quand tu as envie de pisser au milieu d’une assemblée de cette taille, ben c’est pas possible et ça perturbe l’attention, faudra y penser la prochaine fois. Bref…
Mais je ne voulais pas parler de ça en fait, une chose que j’ai remarqué depuis quelques jours sur le blog. Quand on clique sur l’onglet DONATION, on constate qu’il y a un léger décrochage entre les dons et les jours. Non ? A ce rythme, je crains que François Leclerc ne travaille à l’oeil !
« Quand on clique sur l’onglet DONATION, on constate qu’il y a un léger décrochage entre les dons et les jours. Non ? A ce rythme, je crains que François Leclerc ne travaille à l’oeil ! »
Encore un qui ne croit pas à l’autorégulation ! Mécréant !
Intéressant, sur la corrélation mentionnée dans le clip entre les mesures d’austérité et le taux de mortalité:
http://www.guardian.co.uk/business/2012/mar/19/portuguese-death-rate-rise-austerity-programme
A propos de l’image évoquée, je me risque…
Elle est sur le net, donc elle est à tout le monde, non ? Non ? C’est pas ça ?
En tout cas, si vous pouvez la voir, c’est qu’elle est passée à la modération…