Contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain https://nitter.poast.org/BernieSanders/status/1783585630238220592#m
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Contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain https://nitter.poast.org/BernieSanders/status/1783585630238220592#m
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Sur la première partie (concernant l’intuition / guidance), ne serait-ce pas un autre effet des neurones miroirs ? Un degré…
Et encore vous êtes très en deçà de la Vérité ! Poutine est le dernier humaniste avant l’avènement des Ténèbres…
Si y’a Nikki pas besoin de guerre civile! Elle est bien Nikki. Bien à droite dans ses bottes.
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13 réponses à “IndyMac Bank (1985 – 2008)”
Génial, tout est dans cet article : des tricheurs pour ne pas dire plus : le système a fonctionné. Il est mort. Le non-dit des responsables est à la hauteur des déficits !
Des dizaines de milliers de milliards de dollars BIDONS ! C’est d’ailleurs hallucinant que ça ait tenu le coup presque 1 an de plus.
Eh beh… !!! En voila de l’actualité « chaude », Paul ! Vous m’avez plus qu’entendu, merci !
Les Aventures de Paul Jorion en Amérique, cela m’évoque » TINTIN AU PAYS DES SUB-PRIMES » !!!
… Eh ! C’est que je commence déjà à chercher le titre de votre prochain bouquin, moi ! J’anticipe l’événement ! Je prospecte le futur immédiat !
Alors…, un « Polar subprimien » bientôt ? Voila qui serait excitant…
Bien amicalement.
Cela me rappelle (de loin) une histoire que j’ai vécue.
En 1996, j’étais consultant pour Merrill Lynch à New-York où j’ai passé une année. A l’informatique.
Un des projets que j’ai touché était une sorte de tableau de bord qui permettait de voir l’état d’avancement des centaines de projets informatiques en cours dans l’organisation. Très joli, avec des petites bulles de couleur, des indications de retard, de budget, de dépendances entre projets, etc… Je suis parti avant la fin du projet (car rentré en Europe), mais j’ai appris ensuite que le projet a été enterré. En effet, pourquoi mettre en production un outil qui aurait montré à quel point l’informatique de Merrill Lynch était devenu un état dans l’état. Des centaines de projets. Des coûts gigantesques. Des projets dont plus personne n’avait connaissance et qui ne servaient plus à rien mais qui continuaient discrètement et permettaient à des centaines de middle-managers de toucher un salaire. Des retards partout. Des absurdités. Le tout permettait au service informatique d’être puissant car opaque. Il ne faut jamais oublier l’aspect humain des organisations.
Une plaisanterie qu’on fait entre informaticiens est souvent : « Pourquoi les directeurs informatiques sont souvent d’accord de passer d’un parc Windows à un parc Linux ? parce que c’est le seul changement qui leur garantit de ne pas avoir à diminuer la taille de leur service ». Le pouvoir se mesurant au « head count » et au budget de son service, il est en effet difficile de demander à une organisation de s’optimiser de l’intérieur…
c’est l’histoire du cancer et des fonds alloués à la recherche, et ces multitudes de structures subsistant grâce au cancer qui finissent par se transformer en véritable tumeur cancéreuse. D’ailleurs cette finance dérégulée se comporte un peu comme une tumeur qui prend puissance jusqu’à détruire l’organisme sur lequel et grâce auquel elle vit. Il suffit de remplacer organisme par organisation, économie. C’est aussi l’histoire de l’énergie facile et peu onéreuse, de la civilisation technologique et de la planète. Nous scions la branche, et la gravité nous fera tomber en plein dans notre m….. (emprunté à Cambronne).
C’est l’histoire de beaucoup de choses et de beaucoup de gens. Plus le système est productif, plus il devient difficile d’y justifier sa propre présence. Au lieu que celle-ci soit un principe de base, la présence d’un membre d’une communauté humaine qui existerait vraiment n’étant pas questionnable, elle est un privilège, pour lequel il faut accepter de rentrer dans le système, tricher, le cas échéant marcher sur les autres.
Notre société est happée par une course à la productivité et pourtant elle se doit d’entretenir à ses cotés de l’improductivité. Cependant, celle-ci doit être rare, cachée, elle doit être un levier de pouvoir et de domination. Pourquoi alors que dans le réseau des banques, dans les services de back-office « techniques » on sait dégraisser à tour de bras, cela serait-il si difficile dans les départements informatiques ? Peut-être parce que justement les services informatiques manipulent en permanence des informations qui ne peuvent être que sensibles pour certains dirigeants…
Il ne faut pas s’étonner de voir tant de gens développer des cancers quand on voit comment notre société fonctionne. Karluss a raison d’employer cette image. Je crois volontiers que nos organismes tendent à développer des maladies en lien direct avec l’état de notre société, des maladies par lequelles nos corps s’expriment pour nous.
Nous travaillons de plus en plus pour créer une richesse qui, non seulement, nous échappe mais devient une hydre qu’il faudra nourrir ensuite jour après jour. 1 heure de travail pour moi, une heure pour les amortissements, 1/2 heure pour les frais financiers, 1 heure pour le résultat net …
Remarquable scenario! Mais celui-là: vécu.
Quand je pense qu’à l’autre bout de ce « vestibule financier clair-obscur » se trouve ceci (que j’ai dû déjà mettre dans ce blog) :
http://www.horizons-et-debats.ch/37/37_19.htm
Ceci est, en effet, est très « compatible » avec cela… c’est un peu la même « biologie moléculaire »…
Il se trouve dans le récit de Paul Jorion comme un fumet que je crois reconnaître assez bien aussi quoiqu’à un niveau bien différent. Car, c’est bien connu, l’odorat est un des plus profond et puissant stimulant de la mémoire.
Outre mes six premières années d’activité professionnelles où j’ai été employé de banque (à l’époque les ordinateurs étaient des énormes armoires métalliques vrombissantes avec ventilos, et toutes les pièces comptables étaient saisies sur des cartes perforées dans d’immenses bureaux assourdissants où des dizaines de perforatrices et de vérificatrices étaient dirigées par une cheftaine juchée sur une estrade), ma carrière fut ensuite celle d’un commercial du second œuvre du bâtiment. Et ce parcours fut « riche » à plus d’un titre, et même à beaucoup de titres.
J’en étais arrivé à penser, même à mon niveau très banal et peu déterminant, que tout bon travail commercial devait se doubler de la même dose de travail d’espionnage. Car les bien trop rares fois où il m’a été donné d’être au courant, dans le menu détail, des offres de la concurrence (il m’est arrivé plusieurs fois de phocopier dans des bureaux de clients, à leur insu et avec leurs propres photocopieuses, des papiers de la concurrence, alors que quelqu’un pouvait entrer dans le bureau d’une seconde à l’autre…), je m’apercevais alors à quel point on pouvait être lanternés et « promenés en bateau »… dans ce dommaine des « marchés » où les trompe-l’œil, les chausse-trappes, les dés pipés, les enveloppes, pots de vins et dessous de table, rodent dans tous les coins et recoins, sans parler des vraies et des fausses factures…
C’est pourquoi, à nouveau, je laisse la parole à Louis Even qui qualifia si bien les situations où nous nous trouvons :
Louis Even (1885-1974) dans une époque actuelle si différente, est de plus en plus d’actualité.
J’ai un peu cherché les données sur Indymac.
Je reste avec l’impression assez désagréable que cette mise sous tutelle a été provoquée seulement par les déclarations du sénateur Schumer.
Je ne dis pas que la rentabilité d’Indymac était extraordinaire. Ils ont joué, ils perdaient. Mais à mon avis, de manière temporaire et ils auraient pu s’en sortir.
Mais il suffit de dire qu’une banque va tomber en faillite, pour qu’elle ait de grosses difficultés. j’ai l’impression de revivre « La Banquière »
J’espère trouver un jour une analyse complète sur ce cas qui deviendra peut-être un cas d’école.
@ Xavier
Je restais en contact avec IndyMac. J’ai eu une longue discussion au siège avec son Chief Financial Officer en février ou mars. La lettre de Schumer est la goutte qui a fait déborder le vase, rien de plus.
Pardon, pour cette parenthèse, mais la vidéo suivante m’a beaucoup fait rire; inflation, pétrole…
http://www.bourse24.tv/player.php?bcpid=285076699&bclid=284952674&bctid=447958632
Attention c’est uniquement la première.
Non pardon, la deuxième concernant l’inflation est excellente.
Encore une autre , toujours sur le pétrole, plus récente, et ensuite c’est promis j’arrête :
http://www.bourse24.tv/player.php?bcpid=285076699&bclid=284952674&bctid=704328406
[…] en arrière-plan, conséquence celui-ci de la chute d’IndyMac dont j’ai rendu compte dans IndyMac (1985-2008) : l’inquiétude gagnait la public, tout un chacun ayant fait comme moi le rapide calcul que si 15 […]