Finalement votre conversation donne à penser que tout pourrait se passer comme si les êtres humains étaient tous en chemin,…
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*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Finalement votre conversation donne à penser que tout pourrait se passer comme si les êtres humains étaient tous en chemin,…
Je vous suggère, sinon de lire cet ouvrage « Le retour du monde magique » de Fanny Charasse, sociologue, de regarder ses…
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21 réponses à “Université d’Été de l’IHEST, le 7 septembre à Arc-et-Senans”
Je veux bien regarder la vidéo, mais pour trouver le protocole RTSP afin de l’ouvrir c’est galère et comp. Et une fois trouvé les choses se compliquent encore.
Bonjour,
L’outil qu’il faut est realalternative
Voici un lien pour le télécharger.
http://www.01net.com/telecharger/windows/Multimedia/codecs/fiches/26949.html
Cela dit très bon document à consulter.
Bonjour,
Je viens de passer un moment merveilleux à la lecture d »une constitution pour l’économie ». C’est pour moi un exposé exhaustif qui me manquait jusqu’alors dans ma comprehension de la crise. (Je suis un esprit simple, vous l’aurez compris!).
Merci MONSIEUR JORION.
Dommage que votre intervention ne passe pas aux « 20 heures »…………………
@moderato-cantabile
Bonjour, j’utilise quant à moi le logiciel VLC, que l’on trouve en téléchargement (libre et gratuit) sur le site http://www.videolan.org. La page d’accueil est en anglais, mais lors de l’installation il se configure de lui-même en français.
Bonne installation, et bonne lecture vidéo.
Cordialement.
PS en utilisant ce logiciel, je n’ai eu aucun problème pour visionner la vidéo en question.
Merci bien pour le lien! (Comme moderato-cantabile, j’ai quand même lu le texte de l’intervention de Paul dans son intégralité. Je crois que Paul s’exprimerait un peu différemment s’il devait coucher son texte par écrit à tête reposée. Mais toute la réflexion dont il nous entretient (partiellement) chaque jour dans son blog s’y trouve condensée. Pour mon plus grand bonheur de béotien!)
* « Avec l’institution de la démocratie, on a pu constituer des unités où plusieurs centaines de millions de personnes peuvent vivre conjointement »
Ah bon ? Pauvre moi, qui croyait à un effet mécanique des méthodes de production…
* « Sur le plan biologique, notre espèce a donc atteint la limite de sa capacité »
Ah bon ? Démonstration ? Nicolas Hulot ?
* « L’interdiction … des paris sur les fluctuations de prix », j’attend toujours un article qui expliquerait ce que cette phrase veut dire. Si cela signifie « fermer la bourse »… pourquoi pas, mais je suppose que ce n’est pas cela. Eradiquer les investisseurs au profit des investisseurs ? Le sujet déboucherait immanquablement sur l’impossibilité de tracer une ligne jaune entre les deux. Personnellement je nie farouchement que le concept « investisseur » puisse même exister… à moins qu’on me montre un exemple de quelqu’un qui « joue pour perdre ».
Puisque vous n’avez pas eu le temps de regardez la vidéo je résume: oui aux marchés pour sa fonction d’intermédiation, oui au marché pour sa fonction assurancielle, non pour les paris sur la fluctuation des prix.
Dans le cas des matières premières, tracer une ligne jaune ne me semble pas très difficile: Si vous achetez un million de barils et que vous n’avez ni terrains ni bâtiments pour entreposer ces barils il semble assez clair que vous voulez faire un paris sur la fluctuation des prix.
@moderato: il n’y a rien à faire, c’est un lien vidéo realplayer tout à fait classique, cela marche très bien de chez moi!
merci vMG, c’est que vous n’avez pas perdu toutes les données du disque dur, comme moi, il y a pas longtemps. Je ne suis pas encore arrivée à reconstruire tout.
Et merci surtout à Bakaneko.
C’est dommage, je trouve l’ensemble incroyable sauf la conclusion qui est tragique de naïveté ?
La croyance aveugle en la seule raison a participé à nous conduire la ou nous en somme.
La critique selon laquelle la raison aurait été dévoyée est sans objet, la raison n’a d’objet que celui qu’on lui donne.
Je n’ai pas de religion mais me méfie peut-être encore plus de ma raison.
Parfait résumé de votre position, superbe texte, merci
Finalement, comme je ne suis toujours pas arrivée à démarrer la vidéo, je me suis contentée de la lecture ci-dessus et encore une fois j’adhère sans conditions.
Vous avez un vrai talent d’orateur, comme ceux de la Grèce dont vous nous parlez (moi aussi mais autrement), car votre discours est accessible à tout le monde. Et il éclaire le projet de constitution pour l’économie sur lequel certains (même ici) continuent à se poser des questions.
Bonjour, moderato-cantabile. En suivant les indications de bakaneko (voir ci-dessus), on arrive très bien à télécharger le logiciel permettant de visionner la video.
on voit bien qu il y a derriere cela une lutte des classes entre ceux possedant du capital et les autres ne possedant que leurs bras pour force de travail.
liberticide de reguler l economie mais pour eux il est normal de reglementer par des lois et des decrets leur securité physique !
je mettrais mon billet , qu ils ont compris ces chiens de salons que l homme de la rue la faim au ventre pourrait etre dangereux s il n avait pas leur police pour les proteger !
En écho à la réponse de Paul Jorion à la première question on peut lire « La politique de l’Oxymore » de Bertrand Méheust
et pour le reste, voici ce qu’écrivait déjà Castoriadis il y a une bonne dizaine d’années:
« Même le type anthropologique qui est une création propre du capitalisme, l’entrepreneur schumpéterien – combinant une inventivité technique, la capacité de réunir des capitaux, d’organiser une entreprise, d’explorer, de pénétrer, de créer des marchés – est en train de disparaître. Il est remplacé par des bureaucraties managériales et par des spéculateurs. Ici encore, tous les facteurs conspirent. Pourquoi s’escrimer pour produire et vendre, au moment où un coup réussi sur les taux de change à la Bourse de New York ou d’ailleurs peut vous rapporter en quelques minutes 500 millions de dollars ? Les sommes en jeu dans la spéculation de chaque semaine sont de l’ordre du PNB des Etats-Unis en un an. Il en résulte un drainage des éléments les plus « entreprenants » vers ce type d’activités qui sont tout à fait parasitaires du point de vue du système capitaliste lui-même.
Si l’on met ensemble tous ces facteurs, et qu’on tienne, en outre, compte de la destruction irréversible de l’environnement terrestre qu’entraîne nécessairement l’ « expansion » capitaliste (elle-même condition nécessaire de la « paix sociale »), on peut et l’on doit se demander combien de temps encore le système pourra fonctionner. »
La monté de l’insignifiance, IV, Seuil, p.92-93
What else?
@Zinc: +1. Ce serait prendre les dominants pour des cons.
@moderato: Face à un format propriétaire… je m’abstiens, tu t’abstiens, … nous nous abstenons. 😉
Je suis étonné de ne pas trouver, ici, d’avantage de critiques de ce texte, dont bien des points sont, à mon avis, fautifs. Comme, par exemple, cette idée absurde de faire jouer la « morale » sur l’économique, comme si la loi, point nodal de la société depuis 1789, n’existait pas déjà (même un médiatisé comme Fiorentino sait ça), ou cette critique criticable de l’agressivité:
L’agressivité est une composante biologique nécessaire, dont les excès sont déjà régulés par la loi. C’est même par manque d’agressivité que nous en sommes là où nous en sommes. Tant qu’on ne parlera pas de museler la dominance sociale par l’impôt, on ne parlera de rien, et la dominance sociale n’a rien à voir avec l’agressivité. Il ne faut pas demander aux riches d’être gentils. Ils faut leur demander de partir, avec un rasoir sur la gorge et, mieux, rendre leur existence impossible à l’avenir.
Oui, nous pouvons changer le monde en un claquement de doigt (il suffit d’UNE loi), après l’avoir regardé du « bon » angle. Celui de l’anthropologie n’est, à l’évidence, pas approprié. Cette science descriptive n’a jamais rien eu à dire sur la qualité d’une société. Elle décrit son fonctionnement, point. « Point », surtout. Au delà du point, c’est de l’interprétation abusive.
C’est pareil, d’ailleurs, depuis mon point de vue (celui de l’éthologie), à cette différence près qu’il n’y a pas besoin d’interprétation pour voir ce qui est manifeste, ne serait-ce que parce que l’objet est infiniment plus simple.
Bonjour
Le rtsp peut se lire avec VLC, mais le son n’est pas de grande qualité (en tout cas après quelques minute…)
le flux s’appelle
rtsp://ccwebcast.in2p3.fr/pub/IHEST/ue2009/jorion.rm
c’est donc du realmedia, normalement lu par RealAdioPlayer
bonne journée
« N’est-il pas plus liberticide d’interdire que de réglementer ? » se demande le groupe 3
Cet argument est bien bizarre , mais il sied parfaitement aux ex (?) -soixante-huitards qui peuplaient ce séminaire
En effet pendant deux cent ans, il y a eu un consensus en Europe pour juger que la LOI ETAIT la CONDITION de la liberté . C’est même le crédo des Lumières qui s’opposaient en cela à Hobbes (et pas seulement des Lumières françaises !) : pour les générations qui nous ont précédé la LOI était pensée comme un facteur évident de civilisation , et c’était à la loi de garantir la liberté. On répétait même à l’envi : la loi libère , l’absence de loi opprime
En fait il a fallu attendre notre génération pour que la Loi devienne aussi décriée .. et pour qu’on puisse poser à PJ une telle queston : La loi liberticide ? autant dire que « civilisation est un gros mot » :! tout cela montre à quelle point nous avons régressé.
On notera d’ailleurs que ce mouvement de rejet de loi est explciitement ce qui sépare le néo-libéralisme de la doctrine libérale orthodoxe. Comme quoi il y a des solidarités cachées que la crise révèle
amicalement
« Pire, dans la science économique créée par l’école autrichienne puis celle de Chicago, on remplace le point de vue objectif par un point de vue subjectif. On met à la place d’une analyse de type physique, une analyse fondée sur un sujet. Le succès de la physique, on le sait, a consisté à objectiver les problèmes et à en éliminer l’influence du sujet humain. La science économique, elle, a parcouru le chemin inverse, allant entièrement à l’encontre des principes scientifiques et épistémologiques de base ».
Cette tendance n’a fait qu’accompagner celle qui a fait du moi, du sujet (le « je » qui agit) le point de référence obligé, incontournable, de l’univers « occidentaliste » d’aujourd’hui. La boursouflure du moi, la démesure attribuée au rôle du « sujet » est devenu l’un des faits majeurs de notre civilisation. L’agrégation de millions d’individus préoccupés de leur moi finit par créer une civilisation sans racine, sans attachement profond, obsédée par le court terme, et par tout ce qui à vocation à renforcer le sentiment d’existence de ce moi. C’est la consommation d’objets inutiles (la verroterie que le système capitaliste propose généreusement aux gentils sauvages, le moi a un intense besoin de posséder pour posséder), la distraction de masse conçue comme un miroir du vide qui donne un semblant d’existence par procuration et comme une échappatoire au contact authentique avec son propre être, la satisfaction immédiate et l’ère du jetable (tout se jette et tout se consomme). L’ère du moi c’est l’ère du vide, celui de Lipovetski. Politiquement cela donne des sociétés incapables de se mobiliser pour quelque cause que ce soit qui soit un tant peu construite, mobilisée uniquement par l’émotionnel (un émotionnel de très court terme d’ailleurs et aisément manipulable) et dont la psychologie collective se nourrit davantage de virtuel que de réel.
Il s’agissait à l’origine de protéger le respect, la dignité, voire l’amour, dont les hommes ont besoin. Par un glissement malin, ce projet est devenu de manière pitoyable le culte du nombrilisme et du moi triomphant. Le moi, le « sujet », sont pourtant des constructions cérébrales, sans autre réalité que fantomatique. A ce titre, le moi est une pensée (une agrégation de pensées), soumise comme telle au cycle de toute pensée : elle apparaît, se développe et s’impose à l’esprit, puis s’estompe et disparaît. C’est dans la mémoire que le moi recherche la preuve de sa réalité et seule la mémoire (de ce qui n’est plus) donne au moi un semblant de cohérence. La fragilité et le caractère fluctuant et éphémère de ce cycle donne au moi toute la fragilité qui le caractérise. Faire de ce socle friable, sans cesse en lutte pour se prouver sa réalité, le socle de notre civilisation c’est se condamner encore plus vite à l’extinction. La dignité de l’homme réside en ce qu’il est un être conscient. C’est cette conscience qui lui permet de se relier aux autres et au monde, et non son petit moi aux risibles appétits si vite assouvis.
La conscience est le ciel dans lequel passent nos pensées (stériles la plupart du temps), ces nuages si vite évanouis. Ma conscience est exactement la même que celle de tous les hommes, c’est rigoureusement pour tous le même ciel, le même espace dans lequel le monde vient se refléter. Seuls sont différents les nuages qui y passent rapidement (l’expérience, la culture, le vécu, l’éducation, etc…). Ce n’est pas un attribut conceptuel mais, contrairement au moi, c’est bel et bien une réalité physique, tangible, corporelle, permanente, que beaucoup ne perçoivent pas, confondant depuis la naissance, et avec la force de l’habitude, conscience et sujet. L’exercice de la conscience rend heureux, ce que ne parvient jamais à être le moi, le « sujet », le « je ». L’amour c’est ce qui reste quand le « je » a disparu.
Quant à la raison… N’est-ce pas le 19 ième siècle qui fut celui de la raison ?. Ce siècle là n’est-il pas mort avec le bolchévisme et le nazisme ?. C’est un ingrédient qui n’a guère fait ses preuves.
Cher M. Jorion
Merci pour ce texte, et bravo pour vos réponses à ces questions !
J’ai l’impression que c’est la première fois que vous livrez sur votre blog, un point de vue « complet » d’anthropologue. Pourquoi ne pas l’avoir posté plus tôt ?
Sinon, que pensez vous de ce document de Paul Dumouchel, sur la violence génocidaire et rationalité ?
http://www.arm.asso.fr/offres/file_inline_src/57/57_P_3235_2.pdf
La rationalité peut être un piège, le raisonnable semble être une plus grande qualité.
Bien amicalement.
[…] Hélas, rien de cela hier, ce qui m’amène à vous imposer cet article gris, inintéressant et nombrilesque. – Un maître-exposé de Paul Jorion: “Une constitution pour l’économie” sur le site de l’Ihest . On peut suivre aussi une partie de la très intéressante discussion qui a suivi sur son blog. […]