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48 réponses à “PARA QUE VIVA ESPAÑA ; CONDITION FINANCIÈRE DE LA DÉMOCRATIE RÉELLE, par Pierre Sarton du Jonchay”
Merci Pierre Sarton du Jonchay pour ce beau billet!
Je suis d’accord Pierre Sarton du Jonchay. Il ne faut pas confondre la course électorale avec un réveil citoyen. Face à un monde où la finance, mère de la crise, nous globalise les recettes de “servitude volontaire” n’épargnent pas les urnes. Et pourtant tout cela c’est une question philo et Monsieur tout le Monde (et non seulement espagnole).
Je pense que les nouvelles idées et attitudes sont celles qui pousseront aux gens à s’unir et à trouver un intérêt commun valable pour tous. L’économie, qui devrait être la servante de la politique, a pris le monde. Il faut que la personne soit au centre, et que l’économie réelle (non financière ou spéculative) retrouve la place.
Quelques news de ce lundi en Europe:
Sans fédéralisme, la contrainte extérieure reste active pour les pays de la zone euro ; quelles conséquences ?
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=58266
Krugman contre l’austérité à la Trichet.
http://www.nytimes.com/2011/05/23/opinion/23krugman.html?_r=3&hp
La Belgique suit l’Italie.
La perspective à long terme, elle, reste à AA+, a annoncé l’agence FITCH lundi. Cette dernière s’inquiète particulièrement de la persistance de la crise institutionnelle en Belgique. « Sans accord politique sur une réforme institutionnelle, il sera difficile de parvenir à un budget en équilibre, tel que prévu dans le pacte de stabilité », explique Fitch dans un communiqué. En décembre dernier, Standard & Poor’s avait tenu le même raisonnement.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-05-23/fitch-revoit-a-negative-la-perspective-belge-841731.php
S&P envisage de baisser la note de Dexia.
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-05-23/sp-envisage-de-baisser-la-note-de-dexia-841739.php
Etes vous réellement persuadés que l’eurogroupe va laisser la grêce faire défaut pour une dette de 300 Md€ et ainsi catapulter toutes les économies de l’europe dans la tourmente ?
L’eurogroupe ira même si nécessaire jusque solder lui même la totalité de la dette grecque et l’éffacer.
à Bertrand
Si l »Eurogroupe continue, à se laisser jouer l’économie de ses états membres les uns contre les autres, je ne vois pas trop d’intérêt à solder la dette d’un état-membre, je verrais mieux de solder de cette politique économique absurde …
Merci Pierre S du Jonchay pour ce texte qui oriente mon regard vers un horizon utopique, utopie au sens d’une puissance mobilisatrice, d’un élan. Les vents contraires sont très très puissants. L’utopie doit l’être aussi. A quelle aune mesure t-on une utopie, voilà la question qui me vient juste après la lecture de ce beau texte.
Moi aussi j’ai beaucoup aimé l’esprit du texte, après je ne suis pas sûre de bien comprendre les propositions de sa mise en pratique, …
(c’est pourquoi, je lis les commentaires ….
« Les importations sont payées en exportations ou en ventes d’actifs espagnols. Le pouvoir d’achat distribué aux Espagnols en peseta est de 20 ou 30 % inférieur à celui antérieurement distribué en euro ».
Pour ce qu’il en est de la restauration les espagnols profiterons encore d’un excellent rapport qualité/prix je suppose.
Des amis et proches revenus très récemment d’un séjour touristique en Espagne (mais hors des lieux touristiques) me relataient les coûts attractifs de la restauration :
. le demi de bière : 1,15 euro à Madrid, 0,75 dans un village
. repas riche dans un resto confortable de Madrid : moins de 15 euros, dans un resto d’une ville moyenne du sud : < 10 euros.
. Tout compris : apéro, boissons, entrée/plat/dessert et tapas.
Je n'en croyais pas mes oreilles mais ils m'ont confirmé mordicus.
Deux anglais m’ont dit avoir du payer 5€ le bière dans un bar à Aix en Provence
(ils trouvaient que la vie en France, était very expensive …
et moi, et moi, à Aix en Provence, je dirais que la bière tourne entre les 3 ou 4€, …
et que 5€, effectivement c’était very very expensive …
On est mesquin, on coupe les éclairages à la Puerta del Sol, na :
http://www.ustream.tv/channel/motionlook
… . à moins que cela ne soit qu’une coïncidence
C’est une initiative écolo sous label « peint en vert »
Des détails de Belgique sur l’annonce de FITCH:
http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_economie/Nouvelle_menace_sur_la_note_de_la_dette_publique_belge.9061740-3261.art?ckc=1
Et …ryanair qui décide de clouer au sol 80 de ses avions cet hiver prochain.On semble peu optimiste du coté de la compagnie sur l’évolution de l’économie en Europe et le prix du pétrole.
http://www.abtn.co.uk/news/2315820-ryanair-ground-80-aircraft-winter
Ils lisent l’avenir dans la fumée des volcans islandais ???
Bonsoir Pierre et merci pour ce billet.
« Ou bien il prononce la déchéance de la ploutocratie et engage avec le Conseil et la Commission Européens l’instauration d’un ordre financier démocratique. Ou bien les citoyens ordinaires devront s’insurger pour construire la démocratie réelle en Europe. »
Ce que vous venez d’écrire n’est pas une utopie, mais du bon sens. Ce qui est une utopie est de croire que cela sera mis en place avec les politiques qui sont en place que ce soit dans les états européens ou à Bruxelles car auquel cas, cela serait déjà fait et les populations ne seraient pas aujourd’hui dans les rues.
Prononcer la déchéance de la ploutocratie n’est pas suffisant, à moins d’en purger l’humanité en la privant au moins de ses moyens, ses membres conserverons leur pouvoir de nuisance.
« Ou mal la ploutocratie mondialisée renverra les Européens et les Américains à leur servage d’origine. »
Je pense aussi comme vous que c’est maintenant ou dans un avenir proche, après ce sera trop tard.
«
Je suis top d’accord avec l’esprit de cette proclamation, mais je n’arrive pas à complètement comprendre la mise en oeuvre pratique ….
(et depuis le temps qu’on nous ballade, et les sociaux démocrates, et les écolos bobos label « peint en vert », j’aime bien comprendre à quelle sauce …..
@Cecile,
Le problème auquel nous sommes confrontés vient de loin. Précisément des hypothèses fondatrices du libéralisme politique posées au XVIIIème siècle qui vont laisser libre cours au laisser faire économique au XIXème et à la spéculation financière mondialisée au XXème. Le rejet de l’absolutisme monarchique introduit la nécessité d’une délibération publique et ouverte du bien commun. Le parlementarisme devient puissant en Europe occidentale dès le XVIIIème ; il suscite une classe d’intellectuels qui va grossir et se ranger à l’idée que le bien commun n’est pas une finalité mais une formalité. Marx va dénoncer cette idéologie comme celle de la bourgeoisie attachée à la démocratie formelle pour ne pas avoir à réaliser la démocratie dont la finalité est de servir un bien vraiment commun intégrant toutes les catégories sociales.
L’idéologie de la démocratie formelle pose la primauté des formes sur la matérialité et la finalité. Ce qui compte n’est ni ce dont on délibère, ni pour qui, ni pour quoi on délibère, mais bien qu’on délibère. Ainsi le bien être matériel général n’est pas la finalité de la démocratie libérale ; la démocratie est réduite à des institutions. Cette interprétation du libéralisme politique pose l’économie libertaire du laisser faire. La forme politique ne produit pas de règle économique. Comme l’économie est la réalisation matérielle de la politique, si la politique n’exprime aucune finalité alors l’économie est libre de toute finalité.
Le libéralisme économique qui prend son essor dans la deuxième moitié du XIXème est l’idéologie de la finalité économique non discutable. C’est à dire de la finalité exclusivement privée de toute activité économique. La science économique pose la rationalité en soi de l’activité économique : la loi du marché est mécanique et ne nécessite aucun choix humain ni moins encore de règle d’arbitrage entre des intérêts qui ne peuvent pas être antagoniques. L’ordre de l’économie est réputé détachable de l’ordre de la politique.
Jusque dans les années 1970, les États nation sont des réalités économiques capables de faire contrepoids au rationalisme économique totalitaire. Le libéralisme économique est équilibré par la politique des nations. Mais la deuxième guerre mondiale pose les conditions de l’effondrement systémique du XXIème siècle. L’idéologie du libéralisme économique au-dessus de la liberté politique triomphe avec les États-Unis. Elle s’impose dans le monde entier avec le dollar qui est l’étalon de compte universel de toute valeur produite par l’homme dans le champ international. La mondialisation économique et financière impose la subordination des États de droit aux intérêts particuliers exprimés en dollar.
Le dollar est une unité de compte exclusivement privée. Le capital du système fédéral de réserve est détenu par des intérêts privés. Les décisions de la Fed ne peuvent pas être censurées ni par le pouvoir législatif, ni par l’exécutif. La politique monétaire des Etats-Unis s’impose de fait comme politique monétaire mondiale ; personne ne peut la discuter en dehors du conseil du Federal Reserve System. Les critères retenus de conformité au bien commun de l’émission monétaire en dollar sont connus des seuls membres de ce conseil. Il n’existe aucune délibération publique du bien commun compté en monnaie étatsunienne.
C’est par ce vide ontologique que l’effondrement financier général se produit actuellement. Les subprimes ont été une spéculation massive sur l’absence de limites publiquement délibérées à l’endettement privé. Les États ont repris à leur compte la dette non remboursable pour éviter l’écroulement de la pyramide. Moyennant quoi, les Etats ont révélé qu’il n’existait pas non plus de limites d’endettement public. Les limites du crédit public ne sont plus délibérées à l’intérieur des États ni entre les États. Le shadow banking qui est le système financier hors du contrôle juridique des États se met donc à spéculer massivement contre les dettes publiques pour compenser les pertes qu’il va subir dans les espaces réglementés.
La liquidité bancaire ne vient que des banques centrales agissant sous la loi. Il est donc impératif d’acheter de la dette publique au-delà du raisonnable pour l’échanger contre de la monnaie centrale. Les États et les banques se savent en faillite : ils savent qu’il n’est plus possible de dire que les dettes sont remboursables car manifestement disproportionnées à l’économie réelle, l’économie des gens qui travaillent et entreprennent effectivement pour donner une contre-réalité à la mesure financière de la valeur. Comme les banques ont une appréciation globale de leur solvabilité, non limitée par des visions nationales comme les États, et comme elles disposent de la libre domiciliation de leurs capitaux, elles placent leurs liquidités dans les États qui leur promettent l’immunité juridique et le maximum de rendement à court terme. Les salaires doivent baisser ; la protection du travail et de l’entreprise doit être abaissée.
La béance ontologique du système est l’inexistence du bien commun au-dessus de sa délibération. Le libéralisme politique en déduit que la démocratie n’est que formelle. Et le néo-libéralisme en déduit que la démocratie est inutile puisque l’économie a sa propre rationalité qui n’inclut aucune humanité discutable. États et finance essaient de gagner du temps en démantelant la démocratie politique pour palier l’inexistence de la démocratie économique. Mais la démarche est purement incantatoire sans autre effet que de dissimuler une réalité qui s’effondre sur elle-même.
La seule alternative au suicide de l’économisme libertaire est bien la démocratie réelle : la délibération effective du bien commun qui transforme la matérialité par la discussion des finalités humaines. Il est ici fondamental que nous disposions de l’internet. L’échange de paroles sur l’internet subvertit les cadres idéologiques établis, au-dessus des frontières politiques et des réalités économiques. Mais pour que la discussion libre des finalités et des concepts transforme la réalité matérielle des hommes vivants, il faut s’emparer de la réalité hors de la négation néo-libérale de la démocratie. La réalité de cette négation, c’est l’anarchie de la monnaie émise hors de tout contrôle républicain du bien commun.
Pour remettre la monnaie sous le contrôle de la république discutée par la démocratie, il faut rétablir des frontières financières. Il faut construire une différence entre la monnaie produite sous le contrôle de la loi commune vérifiable par les institutions de la démocratie et la monnaie produite dans la négation ploutocratique du bien commun. Cette différence est simplement l’inconvertibilité juridique des monnaies non régulées en monnaies régulées par la démocratie. Cette différenciation est opératoire en interdisant aux banques soumises à la loi de la démocratie d’utiliser une monnaie dont les contrats sous-jacents ne soient pas vérifiables par le juge.
Pour rejeter la barbarie financière hors de l’économie de la démocratie tout en conservant des délibérations nationales et multinationales de la loi du bien commun, Keynes avait proposé une chambre de compensation internationale des engagements juridiques. Compensation qui doit contenir une vérification du droit, une mise en équivalence des prix entre objets juridiques et monnaies différents et enfin un rachat intégral du risque d’injustice et de non réalisation des promesses formulées en crédit. Le risque financier de justice est la réparation en monnaie que peut prononcer un juge indépendant à une transaction non conforme à la loi quelconque d’une démocratie nationale ou multinationale.
Le risque financier de justice crée l’équilibre financier du crédit : un crédit est injuste en démocratie quand il est consenti en asymétrie d’information entre le prêteur et l’emprunteur. La démocratie est un système financièrement supérieur à la ploutocratie de l’économisme libertarien. La démocratie financière produit du capital par la finalité. Elle repose sur la responsabilité personnelle définie et protégée par la société d’égalité de droit. La ploutocratie fondée sur l’individualisme privatise les finalités. Elle fonctionne sur le servage ; sur la dissimulation au travail des finalités contenues dans le capital qui reste concentré entre quelques mains. Sans la discussion libre des finalités, les travailleurs et les entrepreneurs désertent le marché. Le citoyen ne peut plus capitaliser l’entreprise du bien commun par son travail ; il disparaît ou devient prédateur.
Le mouvement de la Plaza del Sol est capital pour sauver l’économie humaine par la démocratie. Il vise à extraire la discussion politique de la ploutocratie, à restaurer un bien commun au-dessus de l’argent. Pour ramener les responsables politiques à la démocratie, il faut les convaincre que la vraie source du capital et du crédit est le travail du citoyen. Que la liquidité monétaire est mieux fondée sur la loi délibérée et jugée dans la démocratie que simulée à partir des paradis fiscaux. Que la monnaie est un prix négocié dans une loi commune et pas une spéculation opaque sur la réalité désincarnée.
Très bien votre billet!
Il faudrait le reprendre point par point et pouvoir expérimenter ce canevas. Mais ce serait long à faire ici.
Votre billet semble aller dans le sens formulé, déjà, au tout début des années 20 par le major Clifford Hughs Douglas, ingénieur et économiste britannique, il fut sa carrière durant directeur d’industries et de travaux-publics en divers endroits du monde. Grand praticien du terrain très réel des réalités économique, il constata que les revenus des producteurs (notamment les salaires) ne pouvaient jamais acheter, et de loin, toute la production, qui est la production de ces mêmes producteurs. Ce qui lui fit faire des investigations approfondies auprès d’un échantillon d’une centaine d’entreprises. Ceci déboucha sur des découvertes expérimentales, et non pas théoriques, pouvant permettre de garantir le pouvoir d’achat des producteurs et de la société en général.
On peut voir: http://credit-social.over-blog.com/article-24610541.html
Sur ces bases-là, il formula donc des propositions de Démocratie Économique au gouvernement britannique (d’ailleurs, le tout premier livre de Douglas eut pour titre: Economic Democracy). Mais le gouvernement britannique refusa, influencé qu’il était (et est) par les grandes banques de la City, et de divers relais dont J. M. Keynes, le grand et célèbre économiste théoricien lié à la City. Ce dernier minora les trouvailles de Douglas; et il fut complaisamment répandu que les propositions de Douglas étaient erronnées et inapplicables… Alors que, si on les regarde de près, les propositions techniques de Douglas sont valides. Mais elles vont dans le sens opposé à la barbarie financière… Les « compétences » de cette barbarie ne peuvent le supporter… Car ce sont des propositions expérimentales et structurées dans la stricte réalité économique productive des biens industriels, elles vont dans le sens strict de la Démocratie Économique garantissant un vrai pouvoir d’achat à tous les membres de la société. La société productrice représentée se verrait confier, bien sûr par compétences interposées, une organisation financière publique (banque centrale ou office de création monétaire) au service prioritaire du pays et non au service prioritaire des banques commerciales comme à présent, ayant l’exclusivité de la création monétaire du pays ou de l’espace économique en question. Les banques devenant les « canalisations » de la monnaie émise par le seul office monétaire. Ces mêmes banques fonctionneraient alors avec une couverture monétaire à 100%-monnaie, elles ne prêteraient que l’argent de leurs déposants. Ainsi les banques feraient enfin leur vrai métier de gardiennage et de fructification de l’épargne et ne pratiqueraient plus leur « sacro-sainte » politique du crédit avec ce droit indu leur permettant, à elles banques privées, de créer la monnaie. Toute la société est confrontée à cette pratique autorisée aux banques privées de créer la monnaie avec les résultats si nocifs qu’on sait et qu’on ne supporte plus. Les banques n’exerceraient plus ainsi leur barbarie par l’instrument de leur politique du crédit au service du casino mondial pour une économie stérile et nocive, pour le seul enrichissement d’une petite coterie dont nous voyons, au fil du temps, les effets dévastateurs et calamiteux. Un scandale sans pareil.
Les Espagnols semblent avoir compris.
Pourvu que l’attitude espagnole ne soit pas récupérée! Pourvu que la lucidité l’emporte, car les enjeux sont ici d’une importance sans doute décisive.
Oui ¡ Viva España !
Et voilà! Un autre Réal Caouette…
André Lorimier
Deux-Montagnes Québec
La réforme proposée par Douglas est tout sauf de la politique, du politique. C’est une technique financière située en amont du politique. Je ne suis pas canadien, mais Réal Caouette, qui tomba il y a longtemps aux oubliettes, ajouta à la confusion et prostitua bien davantage le projet non politique de Démocratie Économique (alias Crédit Social) qu’il ne lui rendit service. Le politique divise les citoyens et la société, tandis que la Démocratie Économique unifie la société et les citoyens sur des thèmes communs à tous, très concrets, de première urgence comme le sont les questions socio-économiques et monétaires, réelles et opérantes, qui nous concernent tous au delà des couleurs politiques, lesquelles ne font que leurrer et détourner les sociétés de l’essentiel.
Le cas espagnol parle de lui-même. Que les Espagnols, ni personne, n’aient jamais de « Caouette », ce serait le « meilleur » et le plus « sûr » moyen de retourner à la barbarie économique et financière.
Bonjour à tous
Voici un billet repris chez Zero Hedge:
Paul Craig Roberts: « The west prides itself that it is the standard for the world, that it is a democracy. But nowehere do you see democratic outcomes: not in Greece, not in Ireland, not in the UK, not here, the outcomes are always to punish the innocent and reward the guilty. And that’s what the Greeks are in the streets, protesting. We see this all over the west. There is no democracy, there are oligarchies, some of these smaller European countries are not even run by their own governments, they are run by Wall Street… There is probably more democracy in China than there is in the west. Revolution is the only answer… We are confronted with a curious situation. Throughout the west we think we have democracy, we hold ourselves up high, we demonize China, we talk about the mafia state of Russia, we talk about the Arabs and so on, but where is the democracy here? »
Cordialement
Attention avec Paul Craig Roberts, notre cher modérateur n’apprécie pas toujours la traduction…
Tout le monde n’est pas fan du paléoconservatisme. Surtout celui d’un fêlé comme Roberts !
@julien
Typiquement le genre de maître à « penser » pour Mike cela dit…
Extrait de la page Wiki de ce résidus de fausse couche :
Wiki de son église de jobards paléoconservateurs ultra droitistes de chez ultra droitistes, que les néo-cons bushistes c’est des agneaux de dieu à coté :
Alors comme ça Julien tu laisses citer ces mecs là ici ? 😉
Oui, pour mise en garde sur certaines des sources de Zerohedge par exemple, qui bénéficie d’une certaine aura aujourd’hui, et qui ouvre pourtant ses colonnes à des personnages peu recommandables.
Ouais enfin Steve, pas Mike. Les prénoms et moi … En plus ricains…
Zerohedge ! Tu l’as dit ! Bien un an que je m’y salis plus la rétine. Très très nauséeux le repaire…
Comme prévu, la finance s’attaque à l’Italie. Mettons fin à ce jeu malsain.
Agir : Soutenons les Indignés près de chez nous
http://lesindignes.over-blog.com/ext/http://reelledemocratie.com/
Pierre, nous sommes fiers de vous ! Dans sa tombe, Keynes soupire d’aise.
Merci Paul. Nous allons pouvoir animer un atelier au campement de la Place de la Concorde. 😉
La place de la Concorde est un bon choix
Mais qui impose un comportement civique exemplaire en face de l’Assemblée Nationale et à quelques pas de l’Élysée.
Et, n’en déplaise à Vigneron, sans alcool, comme en Espagne.
Pierre Sarton du Jonchay,
Quel plus bel hommage à la théorie que les travaux pratiques !
J’espère que ce billet magnifique sera traduit dans la langue de Cervantès.
merci de ce magnifique texte.j’aimerais tellement que vous compreniez ce mal être qui existe et qui grandi en Espagne et que peu de français perçoivent.Les espagnols ont eu l’impression de s’être fait avoir , oups pardon ce n’est pas qu’une impression…L’espagne est tel le mirage dans le désert .Nous sommes des millions a avoir cru à cette oasis d’abondance à cette opulence.On a tous cru que l’on gagnerait beaucoup d’argent en construisant à tout-va même parfois là ou on ne devait et ne pouvait , et de n’importe qu’elle manière ( d’après pourquoi 60% des immeubles sont inhabitables dans la ville de llorca touché par le séisme) sans règles , ni goûts …On a juste oublié qu’effectivement notre valeur ne se mesurer pas au montant de notre compte en banque ou à la quantité de chevaux sous le capot ou quand bien même aux nombres de chambres dans notre villa….J’ai vécu cette frénésie d’achat ou même les plus sages des agriculteurs se sont transformés en véritable requin de la finance , ou le plus doux des fonctionnaires et devenu le plus impitoyable des négociateurs immobiliers ….J’avais dit et crier tout haut à mes amis espagnols » vous avez peut être gagné des milliards , mais vous avez perdu votre âme et votre joie de vivre qui faisait de ce beau pays , le plus beau pays du monde « . regardez ce que sont devenus les côtes espagnoles, les villes , les régions se sont prostituer et ont mis le maximum de tours pour venir aguicher le touriste …Tout ce patrimoine historique détruit pour contenter le touriste de passage avide de bière de serviette de bains et parasol…Tout ceci n’avait pas de sens …
Comme je suis heureux que l’espagne , surtout les jeunes et les chömeurs se réveillent et mettent fin à se cauchemar qui n’a que trop duré..Mais combien de temps cela va durer , et vont-ils être capable d’aller jusqu’au bout en sachant ce que cela va coûter à leu pays ….!!! esperamos , esperamos ….
Monsieur, vous ne comprenez rien. Si les riches sont riches c’est parce qu’ils le méritent. Le reste de l’humanité n’est que ramassis de feignants et d’assistés incapables de prendre leurs destins en main dont les manifestants de la Puerta del Sol ne sont rien d’autre que l’éminente représentation. Amen.
Excusez mon emportement : j’étais sur le site du Figaro il y a encore quelques instants.
Tout le monde sait qu’il ne faut lire que les pages internationales du Figaro. Faites attention !
Une délégation du Parti de Gauche est sur place à Madrid, Puerta del sol :
… »Il y a même un point presse appelé « Espace des mensonges » mit à disposition les journaux du jour… »
Demandez donc à un de ces érudits bien pensants et souvent arrogants du Figaro de mettre réellement la main à la pâte et dans le cambouis.
Pour connaître des espagnols travailleurs, altruistes, volontaires je vous assure qu’ils ont un potentiel énorme de capacité de production ……et de consommation aussi.
Il s’agit juste de les canaliser, organiser, dans l’intérêt des citoyens et non du profit facile et à court terme.
Au pire : la plupart sont aptes à édifier leurs maisons de leurs propres mains et de cultiver leur terre pour leurs besoins ce qui n’est pas le cas de biens d’autres européens trop plongés dans le tertiaire et dans des métiers parfaitement improductifs à effets de manches (pas de pelles).
J’avais besoin de réagir, je me sens mieux à présent
Bonsoir au sud de nulle part.
Vous avez raison, la richesse à moins que vous la trouviez dans le berceau cela se mérite. Qoique on peut aussi jouer à l’euromillion auquel cas le « mérite » n’est pas bien grand mais on ne fait de mal à personne. Je ne pense pas que vous soyez conscient de l’étendue des saloperies dont certains sont capables pour après tout finir par être les plus riches du cimetière, à moins que vous soyez l’un d’entre eux.
Dieu est peut être avec vous, il paraît qu’il n’aime que les vainqueurs.
ARTE hier soir « La Somalie, d’un chaos à l’autre »
Ecœurant, horrible, dégoûtant, à vomir. Evacuez moi ces déchets abjects.
Quelle sentence méritent t’ils ?
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/La-Somalie–d_E2_80_99un-chaos-a-l_E2_80_99autre/3905174.html
A destination des pro-nucléaires irresponsables, ceci vous concerne si vous y prêtez une oreille attentive, pas d’images, censurées.
Révolution citoyenne
Création d’une constituante
mise en place du tirage au sort pour nommer nos représentant
si tous les peuples veulent la même chose
il reste à nous donner la main
Bonjour, si l’Espagne abandonne la fausse monnaie de l’ancien système et en crée une nouvelle, conforme à la dignité humaine : comment payer les importations ? en particulier l’essence ?
Car les Américains ne seront pas d’accord avec cette monnaie nouvelle, et toutes les importations de pétrole se payent en dollars. Il faudra exporter plus qu’on importe, ce n’est pas gagné.
@Vincent,
Dans le monde réel les importations se paient en exportations ou en services produits chez soi où chez les autres. Dans le monde réel, le crédit anticipe ce qu’un débiteur est capable de rembourser par les biens et services qu’il produira. Le dollar est mort car émis en fonction du déficit budgétaire et du déficit des paiements courants mais non en fonction des services réels rendus par les Etats-Unis au reste du monde. Dès que la vraie monnaie de la démocratie aura remplacé la fausse monnaie de la ploutocratie, le commerce international se fera dans la nouvelle monnaie. Parce qu’une monnaie adossée à des dettes réellement engagées par des débiteurs et garanties par des investisseurs représente une réserve de valeur sûre.
Si l’Union Européenne se convertit à la démocratie financière en émettant la nouvelle monnaie internationale, le citoyen contribuable étatsunien se rendra très vite compte que la cotation du dollar dans un système d’égalité internationale des droits est la meilleure manière de mesurer la vraie solvabilité de l’Etat étatsunien et du système bancaire étatsunien. La parité internationale du dollar retrouvera sa vraie valeur qui permettra le retour du plein emploi aux Etats-Unis et la fin du pillage de Wall Street sur l’économie étatsunienne.
Ou l’on s’aperçoit que PSDJ s’exprimant dans sa langue maternelle est un grand romantique.
Merci Pierre Sarton du Jonchay pour votre excellent article,
Y que viva España!
merci pour ce billet sa correspond bien à la trilogie underground
Underground révélations
Revoltons nous chapt1 Souls in pain
Revoltons nous chapter 2 proletariat indignez
et n’oubliez pas le group facebook
REELLE DEMOCRATIE MAINTENANT
http://www.youtube.com/watch?v=XFJbDdVBa2o&feature=youtu.be
Des pauvres qui frappent des pauvres. A votre avis qui tient réellement la matraque ?
[…] qui ne remplit pas les exigences démocratiques, qui tue, asservit, déshumanise. On ne peut soumettre le capitalisme à la démocratie, car l’existence de l’un exclut celle de l’autre. Soumettre le capitalisme à la […]