Sur YouTube, c’est ici.
Les multiples facettes de l’agonie du capitalisme : Grèce, Serbie, Québec
Wall Street Journal : L’action Facebook
Bloomberg : JP Morgan Chase
Morgan Stanley, le chef d’orchestre de l’offre publique, n’aurait pas participé aux ventes à découvert, contrairement à Goldman Sachs et J.P. Morgan Chase.
Les derniers paragraphes de mon article « La sortie du capitalisme », Le Débat N° 157, novembre-décembre 2009, p. 30, auxquels je me réfère :
Alors on ferme les yeux et l’on touche du bois, ou bien l’on prie. On dissimule la gravité de la crise, on dope les efforts de propagande en espérant que si le moral s’améliore, les choses iront peut-être mieux suffisamment longtemps pour que le système tout entier se refasse une santé. Ce faisant, des îlots de prospérité se recréent, par exemple grâce aux commissions colossales qu’engendre la liquidation de l’ancien système, primes touchées par ceux qui furent responsables de sa perte et qui apparaissent encore une fois récompensés, contre toute logique et contre toute justice. Les soubresauts du moribond se poursuivront quelque temps encore et sa survie assistée nous convie, non plus dans la Wall Street florissante d’autrefois mais dans son cadre en ruine, au spectacle renouvelé de tous les excès passés : ceux d’une aristocratie condamnée à terme, s’accrochant désespérément aux dernières bribes de son pouvoir et aux signes passés d’un âge d’or définitivement éteint. Quand aura succédé au système capitaliste celui destiné à prendre sa suite, la succession de l’un par l’autre n’apparaîtra pas comme ce qu’elle sera : la substitution banale d’un système neuf à un autre cassé. Elle sera au contraire perçue comme le triomphe de la Raison : l’évacuation sans gloire d’une classe corrompue, terrassée par ses propres outrances.
276 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT LE 25 MAI 2012”
La grèce ne pourra donc quitter l’euro que quand tout le monde croira qu’elle peut y rester?
Excellent résumé de la situation !
C’est à pouffer de rire !
Au moins quittera-t-elle la place avec dignité, enfin.
L’un des meilleurs dessinateurs espagnols, le féroce El Roto [le cassé], de El País:
http://intercambia.net/temas/imagenes/roto21.jpg
(Ne vous en faites pas, le système capitaliste renaîtra de vos cendres)
Excellent.
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.
(Héraclite d’Ephèse, dit l’Obscur)
Citation trop souvent sollicitée, et à la sagesse spécieuse : ce que l’on appelle fleuve, c’est la permanence du passage de l’eau à un endroit, ce n’est pas la permanence de l’eau. On se baigne donc bien dans le même fleuve, sauf si la configuration du fleuve change.
En se baignant dans un fleuve, on ne se baigne jamais dans la même eau, c’est la seule chose que l’on puisse dire, et ça n’est pas très intéressant…
Ça me rappelle l’histoire de ce bûcheron qui a toujours conservé la hache de son père, bien qu’il ait changé trois fois le manche et deux fois la cognée.
Oui, ou l’histoire ne repasse pas les plats…
Pourtant, à relire ce texte de Keynes de 1933 rapporté par Olivier Berruyer, on a l’impression inverse. On n’aura probablement pas 1936 malgré quelques symptômes de même nature un peu partout en Europe et surtout en Grèce, mais on ne peut écarter une catastrophe compte tenu de la situation déflagrante. Ce texte de Keynes permet d’avoir l’arrière plan à sa proposition de compartimentage, type écluses, de l’économie qu’induirait le Bancor (à condition que les effets pervers éventuels n’emportent pas l’utopie). C’est la même stratégie qu’on utilise dans les forêts où on prévient de l’accident systémique majeur en créant des coupe-feu, ce qui prouve qu’on peut apprendre de l’expérience.
Un mouvement d’accaparement du foncier se développe fortement (cf les travaux d’AGTER), mettant en évidence que les fonds sont à la recherche de refuges en se transmutant en patrimoine … foncier. Pour preuve, moins de 10% des acquisitions foncières sont mises en valeur. Les droits de propriété des terres des pays du sud étant très peu protecteurs pour les exploitants locaux (la plupart des terres sont propriété de l’état suite à la décolonisation), l’euthanasie des rentiers, qui est la seule porte de sortie de la crise, devrait s’avérer très délicate.
à Marc Peltier : On comprend bien que les eaux, qui ont coulé, ne sont plus les mêmes, mais il faut aussi comprendre que celui qui entre dans ces eaux différentes n’est plus le même homme non plus.
L’eau est presque aussi ancienne que notre planète.
Elle est apparue il y a 3 à 4 milliards d’années.
Depuis, son volume est resté globalement stable. C’est toujours
la même eau qui circule sans cesse entre la mer, la terre et l’atmosphère.
Au train où vont les choses avec tous nos rejets toxiques,
un cauchemar pour les futures générations bien pires que les dettes économiques que nous leurs laisserons
L’écoulement de l’eau des fleuves est la marque du passage irréversible du temps, notre maître à tous.
@ Marlowe
L’un des plus beaux et lucides poèmes de toute la littérature espagnole est les très célèbre « Coplas por la muerte de su padre » [Stances sur la mort de son père] écrites en 1494 par Jorge Manrique (1440-1479).
« Nuestras vidas son los ríos
que van a dar en la mar,
que es el morir;
allí van los señoríos
derechos a se acabar
y consumir;
allí los ríos caudales,
allí los otros medianos
y más chicos,
y llegados, son iguales
los que viven por sus manos
y los ricos. »
« Nos vies sont les fleuves
qui finissent dans la mer
qui est la mort;
là s’en vont les seigneuries
tout droit se terminer
et consommer;
là-bas les grandes fleuves,
là-bas les moyens
et les plus petits,
et arrivés sont tous pareils
ceux qui vivent du travail de leurs mains
et les riches. »
Le poème a été traduit en français par Guy Débord
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=3100
Et une partie chantée par Paco Ibáñez
http://www.youtube.com/watch?v=qWtSdFzaFTM
Et en entier par Amancio Prada, dans l’un de plus beaux disques qu’on a publié en Espagne depuis au moins 30 ans:
http://www.youtube.com/watch?v=as9OHIoES-Y
@ Marlowe.
Le temps, comme la monnaie, est relatif.
Pas l’eau.
à Pablo75,
Je connais depuis longtemps les poèmes de Manrique.
Je vous signale qu’Alice Becker-Ho (Alice Debord) a écrit un petit livre édité chez Le temps qu’il fait et qui a pour titre Là s’en vont les seigneuries.
« Ekke, a demandé si Bello correspondait bien à ce qu’elle, en avait dit. « Encore mieux », avait répondu l’Andalouse toujours extrême.
– La maison, prends-là, je te la donne.
– Je ne veux plus vivre en Espagne. Nos amis sont en prison. La démocratie, c’est de la merde.
De quelle merde était chargé le nuage de Tchernobyl qui a tué leur Andalouse ?
Dans le ciel, la nuit, parmi les étoiles, vous me retrouverez, avait-elle dit en les quittant. Hasta siempre, Amor. »
à Ancestral,
« le temps est relatif »
Non.
@Marlowe
Pas relatif, le temps? Vous prenez des risques!
L’y va Franco.
Un messager du futur. Voilà ce que semble être Alexis Tsipras à l’occasion de sa tournée en Europe Occidentale. Son langage n’est pas celui du génie visionnaire qui saisit des bribes d’avenir dans quelques tendances présentes invisibles à l’œil commun. Il est tout bonnement celui de l’homme qui connaît l’avenir parce qu’il le vit, et qui peut juger avec le calme de l’évidence les erreurs du passé : notre présent.
Et l’on voit le leader de la gauche radicale asséner des évidences que plus personne n’ose dire ici, englués que nous sommes dans ce que l’historien du futur balaiera incrédule comme étant une énième illusion collective.
« Ne craignez-vous pas de conduire à l’explosion de l’euro ? » bêlent nos journalistes à gages. « Non, c’est la politique actuelle qui nous conduit à l’éclatement ». « Mais les grecs doivent bien payer les prêts qui leur ont été consentis par solidarité ? » « Oui et c’est pourquoi il nous faut rejeter la rigueur, sinon vous ne reverrez jamais votre argent. »
http://lespoir.jimdo.com/2012/05/22/la-france-au-tournant-du-si%C3%A8cle/
La gauche radicale n’a jamais sauvé quiconque. Au contraire, parvenue au pouvoir elle a systématiquement plongé les citoyens dans la guerre civile ou la guerre (les différentes expériences des fronts populaires le démontrent largement).
HAHAHAHAHAHA ! Ne serait-ce pas plutôt la réaction à ces fronts populaires qui ont engendré les guerres civiles ?? La peur de ceux qui craignent pour leurs richesses amassées et qu’on va leur demander de redistribuer ?? Quel culot !
150 ans de politique européenne résumés en deux commentaires..
« Ne serait-ce pas plutôt la réaction à ces fronts populaires qui ont engendré les guerres civiles ?? »
La question mérite d’être posée, et trouve sa réponse dans le droit légitime à l’insurrection (droit reconnu par la charte des Droits de l’Homme en l’occurence).
@Pignouf
Mais non…La quasi totalité des guerres du XXième siècles ont été déclenchées par des capitalistes. S ‘il y a bien un système générateur de guerre, c’est le système capitaliste. Il fait la guerre pour de multiples raisons :
1° Pour agrandir la zone d’influence du marché (et pour éliminer tous ceux qui sont contre la pensée unique) : exemple récent la guerre en yougoslavie qui était un modèle alternatif de société à détruire, autre exemple le blocus contre Cuba )
2° Pour s’approprier des matières premières ( toutes les guerres coloniales y compris les récentes guerres en afghanisthan, en Irak, en Libye)
3° Pour éviter de devoir se remettre en question. Faire la guerre est alors une manière détournée d’éliminer les contestataires en cas de crise du capitalisme ( exemple : les 2 guerres mondiales ). En cas de crise la guerre est aussi une manière de faire survivre l’industrie en la convertissant en industrie de guerre ( Exemple Louis Renault pour citer un exemple bien français )
Pignouf, vous êtes vraiment mal informé !
Les guerres sont toujours organisées par l’ordre établi qui dresse les peuples les uns contre les autres afin de préserver la hiérarchie sociale. L’ordre établi est il de » la gauche radicale »? Le FhaiNe est il le chien de garde de l’ordre établi?
Si la guerre ne rapportait rien…les oligarchies n’en mèneraient pas !
L’argent est le nerf de la guerre…
Et, comme si les millionnaires valaient tous leurs millions… Tu parles, ils font travailler les troupes, et boivent des cocktails tout en sniffant des rails de coke !
D’un côté comme d’un autre, chacun brûle sa vie par les deux bouts !
Sur ce blog, j’ai repéré un article intéressant à propos d’Yves Calvi et C dans l’air, émission que je regardais avec plaisir (dans un passé lointain) mais qui actuellement me fait plus penser à une machine de propagande (toujours les mêmes invités, toujours les mêmes idées consensuelles, les questions orientées…). Tout cela sous prétexte d’explication et de vulgarisation à destination des téléspectateurs. En résumé, sous la question et la démarche d’Yves Calvi « Le téléspectateur veut savoir… », il y a plutôt « Voici ce que vous devez penser, c’est pas moi qui le dit, c’est l’invité, et pour être sûr que vous ayez compris je le reformule pour vous… » Le voici nommé journaliste le plus indépendant de France… On va dire le moins pire des « chiens de garde », mais pas brillant non plus..
Impossible de regarder. Sans compter la présence répétée jusqu’à l’écoeurement d’Elie Cohen, de Barbier ou d’autres qui sont pas des personnages indépendants. Ils ont une mission de lobbying, soit pour des formations politiques ou des intérêts divers, privés ou commandités.
Ils n’ont certainement pas à coeur de rendre intelligible la crise. Ils ont bien mieux à faire de la fabuleuse opportunité que représente ce temps d’antenne. La prétendue démarche d’explication et de clarification n’a aucun sens avec ce genre de personnages.
Ils devront bien rendre des comptes un jour aussi. Au moins devant leur conscience…
En ont-ils une ?
Tachan « Telle est la télé »
ils n’ont pas de conscience surtout certains ,qui malgré leur sauvetage par l’hopital public (crise cardiaque , cancer ) continuaient inlassablement à déclamer moins d’état , moins de services publiques -qui d’autre les auraient pris en charge ? – …
ces journalistes économistes ,
des machines , des idiots savants , ceux là c’est sur , » n’ont pas eu d’Eveil de leur graine de boddhéité » !
C’est stupéfiant de constater à quel point la presse occidentale actuelle est considérée quasi exactement de la même manière que la presse officielle soviétique l’était par la population du bloc de l’Est dans les années Brejnev. Une agence de propagande destinée à expliquer au gens ce qu’ils doivent penser et comment ils doivent le penser et ce qu’ils ont le droit de dire tout haut. Face aux dysfonctionnements de plus en plus évidents, ne jamais remettre en cause les dogmes du régime, mais trouver des boucs émissaires extérieurs (les puissances capitalistes pour eux – pour nous les Chinois, les Russes, l’Iran, Cuba, Chavez) et intérieurs (les agents infiltrés, les saboteurs, les déviationnistes pour eux – pour nous les Roms, les chômeurs-z-et-assistés-sociaux-fainéants, les fonctionnaires parasites, les retraités et les malades qui coûtent cher, …). Remplacer toute réflexion par le slogan. Se donner des airs d’objectivité en invitant parfois un « contradicteur » qui se contentera d’ergoter sur des détails périphériques sans jamais toucher au cœur des problèmes.
N’ont-ils aucune conscience? Disons qu’ils l’ont simplement vendue, en échange de leur liberté (physique) en URSS, en échange d’un salaire très confortable et d’une belle carrière ici (voire d’un beau mariage ;-P). Notez que certains sont si bien form(at)és qu’ils y croient, dur comme fer.
Hallucinant cette impression de déjà-vu, de revivre deux fois la même histoire.
Merci Agnès
Agnès, faut pas pousser. One question : il en est à combien d’interventions dans les différents organes de la presse brejnevienne depuis trois/quatre ans Jorion ?
(Sapir c’est pire, n’essayez même pas… et un mec comme Généreux je me souviens l’avoir écouté pendant des années, très religieusement, sur France-Q dans L’économie en question avec Dominique Rousset, ou Mermet sur Inter n’en parlons pas…)
@ Vigneron
Bien sûr. Façon de parler. Je n’ai pas fait un décalque mais une comparaison, il n’y a pas de goulag de ce côté-ci de l’Histoire (quoique … certains aspects du système carcéral américain …). Le capitalisme est plus malin que le communisme en ce sens qu’il est plus pragmatique encore que dogmatique et qu’il excelle dans l’art de la récupération et du phagocytage. Après tout, on a bien vu des multinationales de la grande distribution vendre en masse des T-shirts et bibelots estampillés Che Guevara et faire beaucoup de fric avec.
Depuis le déclenchement de la crise on a vu en effet, et de plus en plus, Sapir, Lordon, Jorion, Généreux à la télévision. Remarquez toutefois qu’au début, ils étaient seuls face à un panel de contradicteurs pro-système qui les interrompaient et les contredisaient en permanence. Et pas dans les émissions les plus regardées ni aux heures de plus grande écoute. Maintenant, parce que le plantage est devenu trop évident pour être nié, on voit leurs idées commencer à s’imposer ici et là, à être récupérées dans d’autres discours. C’est encourageant et rafraichissant, mais à quoi cela va mener in fine je n’en sais rien. La stratégie capitaliste, c’est sauver les meubles à tout prix, fut-ce en adoptant (momentanément et de façon opportuniste) les idées de l’adversaire. La partie n’est pas encore gagnée et le TINA dominant toujours armé et au créneau.
Mais si nous devons assister à une « chute du mur capitaliste », j’aimerais bien qu’on évite la capilotade humaine et sociale qui a suivi l’autre. C’est pourquoi je persiste à placer mes espoirs sur le travail de Monsieur Paul Jorion et ses confrères. Et à Dieu Vat (ou Inch’Allah si on veut). 😉
@ Vigneron
Oui Généreux, Jorion, Gréau ou Sapir ont accès aux média, mais à quels média, à quelles heures et à quelle fréquence ?
Les chiens de garde comme Apati, Barbier, Cohen, Touati etc ont accès aux télé et aux radios aux heures de grande écoute, pour certains plusieurs fois par jour ! Ils sont audible et donc crédible car les contradicteurs cités plus haut n’ont pas le même droit au chapitre… Malheureusement…
Tsipras… tu parles d’un révolutionnaire. Une citation comme ça :
C’est presque du Tsipras mmh ? C’est du Horst Reichenbach, chef de la task-force d’occupation de la commission européenne, le chef d’état-major de la troïka quoi.
La bataille d’idées progresse : ce matin sur france Q comme l’appelle vigneron,dans « l’économie en question » on a enfin assisté à un vrai débat entre économistes dits hétérodoxes et le chantre de la mondialisation néolibérale N.Baverez, sans interruption de parole, où Baverez est en reculade (il parle maintenant de la fléxi-sécurité et plus de la fléxibilité de l’emploi lol).
http://www.franceculture.fr/podcast/4294457
Ca tombe sous le sens…
Ce n’est pas un problème de dette, ce qui est l’analyse à courte vue et aveugle de ceux qui ne voient pas que le mal est plus profond.
Si on élimine le problème de la dette, on se retrouve avec la planche à billet, stratégie courante aux USA et au Japon…Ce que veux éviter la zone euro en pure perte, repoussant cette inévitable solution de renflouage. Croire au libéralisme en ce moment, comme l’Allemagne, est totalement à coté de la plaque, archaique.
Alors hyperinflation à l’horizon?
Quand un systeme n’arrive plus a survivre qu’en créant de la monnaie « ex nihilo »…
Ca rappelle toujours le sesterce de l’Emire Romain qui débute en bon argent et finit en piecettes de bronze…
Le probleme n’est pas économique, mais ailleurs….
…mais encore?
Bonjour Monsieur Jorion, vous nous êtes précieux, croyez-vous en la métempsycose ?
Étiez-vous Solon, Platon, Aristote, Plutarque ou Sénèque ?
Peut-être Hérodote ?
Merci encore pour votre blog, je vous souhaite une excellente fin de semaine.
Ou un bouddhiste pileux qui chercherait à casser le cycle des réincarnations capitalistes …
Un dans le lot, ce serait déjà pas mal. Mais je crois davantage à la synthèse qu’à la métempsycose !
L’Esprit absolu, carrément… 🙂
synthèse, sainte aise
métempsycose suffira pas b’soin d’aspirer le H !
^^
mais apparement , on peut l’écrire des deux façons….tant pis pour mon bon mot 0
JPMorgan a donné la supervision du risque à … un directeur de musée ? et AIG l’avait fait aussi ? cette fois c’est sûr, je comprends pourquoi je m’emmerde toujours au musée…
C’est moins bête que ça en a l’air: quoi de mieux pour conserver l’argent qu’un directeur de musée? L’argent comme chef-d’oeuvre sacralisé… 😉
Ouais, et Zuckerberg a filé en 2008 la direction générale de Facebook à une donzelle brillante débauchée de chez Gogol, diplômée d’Harvard (où un certain Summers la repère…) et ancienne chef de service au Trésor des États-Unis où elle a fait partie du programme d’allègement de la dette des pays en voie de développement. Te dire… La patronne depuis 2008 c’est elle, l’IPO idem.
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sheryl_Sandberg
«Son salaire en 2011 est de 30,8 millions de dollars ce qui en fait la mieux payée devant les fondateurs de Facebook.»
1% du CA de Facebook, 5% du résultat…
Tout ça tourne en vase clos, c’est très communautaire. Avec les WASP, c’est moins visible, mais ça intervient aussi dans les choix.
C’est le principe de face de bouc d’ailleurs.
Moi, wasp Zuckerberg, Summers, Sandberg ??? Pis Obama aussi tant qu’t’y es. Tu confonds pas avec la famille Bush non ? C’est pas Boston là.
Quelle progéniture pourrait bien apparaître de la rencontre entre Facebook et SurveyMonkey ?
@vigneron: ben non c’est pas des WASP, c’est des juifs. Je voulais dire qu’ils faisaient comme les WASP, tout ça reste entre gens du même monde. C’était le principe de Facebook, du moins au départ: savoir qui est qui dans sa bande et aider à se retrouver entre soi.
Mais bon, les cercles parfois se superposent, Zuckerberg a épousé une fille d’origine asiatique (mais une Alpha Epsilon Pi?).
Mais non Moi, c’est pas « le principe de Facebook », c’est juste le principe des réseaux, quels qu’ils soient et quel que soit le ticket d’entrée – ou de sortie.
Si, si, c est moi qui le dit…c est le bordel
J’y pensais aussi , mais Paul reste toujours Pauli , et c’est çà qui est bien !
Wolfgang Pauli? 😉
Puisque le jour s’y prête (« La tête fait bien davantage ce que le corps lui dit ») rappelons-nous un peu de l’un des plus grands esprits du XXe siècle:
« Pauli consulte Carl Gustav Jung en 1931, pour des rêves récurrents ainsi que pour une tendance à l’alcoolisme. Une amitié s’ensuivit entre les deux hommes, qui correspondirent et co-écrivirent l’ouvrage « The Interpretation of Nature and the Psyche » en 1952, aux côtés des physiciens Markus Fierz et Pascual Jordan notamment. Pauli et Jung souhaitaient explorer les ponts entre la physique fondamentale et la psychologie et parvinrent à cette déclaration commune :
« La psyché et la matière sont régies par des principes communs, neutres, qui ne sont pas, en soi, identifiables. »
Dans la même veine, Heisenberg relate les pensées de Pauli au sujet du lien entre le perçu et les concepts :
« Tous les penseurs cohérents en sont venus à la conclusion que la logique pure est fondamentalement incapable de construire un tel lien. La solution la plus satisfaisante, semble-t-il, est d’introduire à ce stade le postulat d’un ordre du cosmos qui soit distinct du monde des apparences et indépendant de notre volonté. Qu’il s’agisse d’objets physiques qui participent aux Idées ou du comportement de choses métaphysiques, c’est-à-dire en soi réelles, la relation entre la perception sensorielle et l’Idée reste une conséquence du fait que l’âme et ce qui est connu au travers de la perception sont régis par un ordre, objectivement conçu. »
La pierre de touche de cette relation entre psyché et matière, pour Jung comme pour Pauli, est la synchronicité.
Les quatre lois fondamentales de l’unus mundus, dont la synchronicité
Dans leur ouvrage commun, « Synchronicité comme principe de connexions a-causales » (1952), ils schématisent les quatre lois fondamentales de l’unus mundus (monde un) sous une forme quaternaire; la synchronicité est ce qui manque pour aboutir à une compréhension unitaire de la psyché et de la physis. Sur proposition de Pauli, la figure est bâtie de telle manière que les postulats de la psychologie analytique et ceux de la physique se trouvent satisfaits. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauli
merci pablo,d ouvrir ce champ de reflexion.
il y a quelques temps, paul, a abordé la question du lien et de la fragmentation
j avais adressé a rosenbud 1871 , un questionnement sur la permabilité entre psy et spi
votre commentaire, concerne » les ponts entre physique fondamentale et psychologie »
restons paisible, car les temps a venir vont etre mouvementés
@KIMPORTE 26 mai 2012 à 09:26
Si si là,
http://www.pauljorion.com/blog/?p=37137#comment-322963
et là
http://www.pauljorion.com/blog/?p=37137#comment-323326
mais vous n’en ferez pas synthèse avec ce que dit Pabo collé à la « perception sensorielle ».
NB pas rosenbud !
Le billet de M Santi
http://www.gestionsuisse.com/2012/le-pire-est-il-a-venir/
« La situation internationale actuelle ressemble étrangement à l’année 1931 »
« Elles se doivent donc aujourd’hui d’activer frénétiquement leur planche à billets afin d’acheter tout ce qui est à vendre. Et tout rafler sans tarder car c’est la seule et unique façon qu’elles auraient de nous tirer de cette dépression absolue qui serait inéluctable sans leur détermination. Ne pas le faire serait une erreur d’autant moins pardonnable qu’elles sont armées à cet effet. Qu’elles oublient l’inflation et ne se préoccupent plus que de remettre un peu d’huile dans des rouages qui menacent de s’arrêter complètement. »
C’est ça Santi, «mets de l’huile petit homme»… Quand le bourrin marche plus que sur deux ou trois pattes, que le vilebrequin est foiré, que le joint de culasse est niqué, que le carter est fendu, sûr, tu peux toujours mettre de l’huile…
Quand la bagnole menace de caler, il faut juste rétrograder pour pouvoir redonner des tours au moteur. Accélérer à fond en 5ème à 1200 tours, ça ne peut rien donner de bon, même avec les meilleures giclées d’huile.
A part ça les économistes ont fait de super-progrès depuis la crise de 1929 : 4 ans au lieu de 2 pour atteindre le stade « 1931 » !
Cassandre,
Faut dire que Maynard est passé par là depuis, beaucoup plus coulants les Bernanke, les Trichet, les Draghi, les King que les grands Yakas de la politique monétaire de l’époque… Bon des têtes de noeuds coulants p’têt, mais coulants, cools en coulant quoi.
Sur YouTube
le torrent du jour : http://thepiratebay.se/torrent/7297849
Un à propos d’un propos……… d’ailleurs:
» L’esprit est à la matière ce que le tranchant est au couteau; le corps est à la fonction ce que le couteau est au tranchant. Le terme « tranchant » ne désigne pas le couteau; le terme « couteau » ne désigne pas le tranchant.. »……….. »ôtez le tranchant, il n’y a plus de couteau; ôtez le couteau il n’y a plus de tranchant…… » …….( Fan Zhen – (450/515?) De la destructibilité de l’esprit )
Anne Cheng – Histoire de la pensée chinoise –
« Quand les traders en viennent à vouloir être nationalisés »
http://www.margincall.fr/2012/05/quand-les-traders-en-viennent-vouloir.html
C’est quoi ces deux gros comprimés de tranquillisant? J’en veux!…
Renou, vous souffrez d’un excès de mémoire ?
Voici le lien vers un texte de Jacques Chonchol, ancien ministre de Allende et professeur émérite à la Sorbone, expliquant dès 1996 le processus aboutissant à la situation que nous connaissons aujourd’hui.
http://www.globenet.org/archives/web/2006/www.globenet.org/horizon-local/dial/2124.html
Merci pour ce lien
Voir aussi « L’État prédateur » de James K Galbraith, Le Seuil (2009)
résumé sur ce lien: http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-verschoore/160510/letat-predateur
« Les sociétés modernes sont orientées vers la recherche d’une croissance sans fin de la production et de la consommation. Aussi bien les politiques publiques que la multitude des choix individuels sont sous l’influence de cette orientation fondamentale.
Il ne s’agit pas d’une option raisonnée qui serait le résultat d’une discussion argumentée entre les citoyens, mais d’une norme qui s’impose à tous. La force de l’approche économique réside dans le fait qu’elle permet d’éluder tout débat sur les finalités.
Son fondement exclusif est l’idée non discutée que la satisfaction des besoins individuels constitue une finalité légitime et suffisante pour la société et qu’il est possible de les satisfaire en produisant toujours davantage. Cette logique utilitariste transcende toute considération d’ordre social, politique ou culturel. » (Jacques Chonchol)
Existe-t-il un seul pays au monde qui ne se conforme pas à cette norme ? (ça ne la justifie pas mais ça me semble expliquer pourquoi il est si difficile de proposer autre-chose.)
Hier un journaliste belge qui a été détenu dans les prisons syriennes à Damas et ailleurs, puis relâché, a dit que c’était la torture à la chaine, les gens trainés dans les couloirs, l’application de l’électricité et que c’était l’enfer sur terre. Donc ça… je supporte pas.
Finalement c’est peut-être bien les syrien qui ont assassiné Rafik Hariri.
En tout cas, il ne faut pas discuter avec Assad, il faut l’éliminer.
Hier midi je crois on soulignait aussi la duplicité du conseil de sécurité de l’ONU qui est constitué des plus grands vendeurs d’armes au monde, 80% avec l’Allemagne, et que la Russie vend pour 10% de son commerce à la Syrie.
Le conflit d’intérêt au Conseil de sécurité est terrible. Les marchands d’armes ont intérêt à ce que tout le monde entre entre guerre permanente, encore une pensée chaleureuse du privé, après les cigarettes, l’amiante, Servier etc. L’idéologie de la privatisation ne fait que générer des intérêts qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général, qui y sont opposés. Le privé est à abolir.
Je ne vais pas dormir tant que Assad sera en vie. Il va y avoir une guerre régionale dans ce secteur..
La torture etc est inadmissible, et là, la loi du talion s’impose.
@liszt
Quelle est la légitimité du Conseil de sécurité ?… la probité, l’impartialité, le sens moral, les droits de l’homme, la démocratie ?
Et bah non… ces cinq puissances sont là uniquement parce qu’elles ont massacré avec la plus grande efficacité leurs ennemis. Les vainqueurs de la WWII quoi…Ils gèrent leurs intérêts et veillent à rester puissants militairement. La Russie, par exemple, a besoin d’un port en eaux profondes en Méditerranée… alors les deux trois zigs « travaillés » à la gégène …
Vous croyez que la torture dérange les US, la Russie ou la Chine ?…soyons sérieux !
Bref, le Conseil de Sécurité c’est pas Amnesty international.
À lisztfr
Je comprends et partage et votre dégout pour ce qui se passe en Syrie, mais, de mon point de vue, la violence n’est pas une réponse pertinente à la brutalité, elle n’en est que la continuité.
Sans accepter les évènements que vous évoquez, mon opinion est qu’il y a une volonté à affirmer et que toutes les dictatures et les dictateurs finissent un jour par disparaître.
La seule façon d’accélérer cette disparition est l’utilisation du droit et l’isolement de ceux qui bénéficient directement ou indirectement d’un système dictatorial.
À ma connaissance, il existe deux moyens d’écourter la vie d’un système :
1 – En le faisant imploser de l’intérieur comme pour l’Union soviétique (par le sommet ) ou en Tunisie (par la base).
2 – En étouffant ou en annihilant les ressources fondamentales qui assurent sa pérennité si possible sans intervention militaire
La disparition d’un système en amène la création spontanée d’un autre, dont le comportement sera similaire ou pire.
L’objectif final n’est donc pas la suppression d’un système et de ses acteurs, mais la conception et la mise en œuvre d’un nouveau système et la recherche de nouveaux acteurs qui satisfont les attentes des populations concernées.
Kivepe,
combien ils vous filent les services syriens pour prêcher l’évangile bacharienne ? Zéro ? Oh ? ben c’est pas malin, vous pourriez au moins vous faire offrir un w.e en hôtel cinq étoile à Tartous, ou mieux : une retraite spirituelle d’un mois chez « soeur Marie-Agnès de la Croix », avec conférences édificatrices de Thierry M…
http://www.fhimt.com/2012/03/01/la-propagande-des-dictateurs-arabes-made-in-france/
Vigneron et son politiquement correct légendaire… Il semble éprouver tellement de haine pour les gaullistes qu’il soutiendrait mordicus n’importe quel discours de propagande de l’OTAN pour peu que cela ait ne serait-ce qu’une petite chance de les faire c… ^^’ Ailleurs on appelle ça « troller ».
Seulement, avec le départ de l’ancien président, même la presse grand public commence à balancer… (achetée par Assad et ses sbires, sans doute… mouarf!). Le Figaro consacrait il y a peu un article entier à la présence masive de djihadistes responsables des attentats en Syrie. Encore un peu, et ils reconnaitront ce que tout le monde sait déjà, à savoir que personne n’en a strictement rien à f… du sort des résistants syriens, et que les djihadistes qui assassinent militaires et civils sont payés par le camps ds gentils libérateurs… (re-mouarf!).
Pour le reste, on se demandera si les geôles lybiennes sont mieux tenues depuis l’intervention brillante des forces atlantistes, et si les tortures et executions sommaires au Sahel sont moins nombreuses depuis que le méchant a été abattu… Bien sûr, TOUT est pire pour les populations.
Assad est un tyran, certes. Reste que l’explosion de la Syrie aurait des conséquences bien pires en termes de respect des « droits de l’homme » dans la région -ce que Litzfr, pris par une émotion qui l’honore, ne perçoit pas -, sans parler de l’intervention elle-même, qui risquerait de dégénérer en 3e guerre mondiale.
Tout cela n’a rien à voir avec la propagande syrienne, laquelle serait bien bête de ne pas en profiter au passage. C’est simplement du bon sens.
Merci au gentil AntoineY d’amener de l’eau et, gratuitement, du grain à moudre à mon moulin en se ralliant gentiment à la gentille pensée unique du Figaro et, conjointement, des gentils humanistes pro-Bachar et anti-djihadistes du BJ.
cqfd.
Dire : « il faut éliminer Assad », en tant que tel, c’est juste de la voyouterie, indépendamment des crimes commis par le dictateur de Damas. La liquidation de Kadhafi n’a nullement arrangé les choses en Libye. Il y a toujours une trentaine de morts par semaine dans ce pays qui va connaître de nombreux soubresauts dans les prochaines années (bien que la situation est relativement loin de l’irakisation que l’on promettait)
Une partie de l’opposition est soutenue par le Qatar et l’Arabie Saoudite qui ne valent pas mieux en respect des droits de l’homme et se permettent de réprimer un mouvement quand il n’est pas en leur faveur (Bahrein). Un mouvement qui a par ailleurs une assise démocratique bien plus forte que l’opposition syrienne qui souffre de sa désunion (les révoltes sont localisées en plusieurs gros foyers sans qu’il n’y ait vraiment d’échanges entre les différentes parties, les contestataires ont souvent des vues diamétralement opposées sur la Syrie qu’ils veulent construire).
J’ai l’impression que la mouvance démocrate en Syrie n’est plus du tout visible. Elle a pris peur face à la répression d’Assad et a également pris peur des islamistes (certains salafistes) qui sont la fer de lance du mouvement.
Le conflit syrien risque de déborder au Liban pas seulement à cause des nombreux relais du régime syrien dans ce pays pas plus grand qu’un département français, mais également en raison des mouvements islamistes sunnites
La Syrie est le laboratoire d’une nouvelle guerre froide. Il y a tout intérêt, pour les puissances impliquées, à ce que le conflit perdure.
Dans cette perspective, la chute d’Assad ne serait qu’une péripétie de plus dans un conflit qui risque de dégénérer en conflit régional.
Comment alors entrevoir une solution ? Peut-être faut-il asphyxier l’influence saoudienne et utiliser le canal iranien. En se dépêchant de régler le problème du nucléaire iranien et en lui reconnaissant un rôle de grande puissance régionale, on pourrait inciter l’Iran à faire pression sur le pouvoir d’El Assad pour que les armes taisent (en coupant les vivres s’il le faut). Dans le même temps, il faudrait redonner du poids aux démocrates syriens pour qu’ils pèsent davantage dans l’opposition.
S’il y a une intervention militaire, elle doit être faite sous l’égide de l’ONU. Elle doit être utilisée en dernier recours si une explosion régionale est imminente. Elle ne doit pas avoir pour but d’éliminer Assad ni même la chute du régime mais de le ramener à la table de négociation.
Feraient bien de descendre sur le pont les indolents albatros de la finasserie géostratégique, qu’ils tâtent un peu des brûle-gueule des hommes d’équipage dans des soutes syriennes, dans des gouffres amers. Fait bon dans ton la-haut azuréen ?
C’est pas les marchands d’arme Lisztfr. Personne ne veut de la chute de cette infâme saloperie de Bachar. Ce régime, celui des Assad, est le pire qu’on puisse imaginer et tout le monde s’en branle. Tout le monde le soutient d’une façon ou d’une autre, à l’exception d’une majorité de la population syrienne que l’armée, les polices, les milices et les quatre services de renseignements d’un Bachar soutenu par des minorités privilégiées, accrochées à lui et son régime définitivement corrompu à l’os comme des tiques, embastille, torture, massacre. Point.
Vigneron,
Vous pouvez rajouter à vos « minorités privilégiées » la plupart des chrétiens de Syrie qui savent qu’ils finiront au Liban quand le régime sera renversé par les « démocrates » de l’opposition… et puis aussi les alaouites qui ne survivront pas longtemps à ces mêmes « démocrates »… Oh, ce n’est pas qu’ils raffolent de Bachar, juste qu’il leur fait une place. Y’a quand même presque un tiers de la population qui ne vivra plus en sécurité avec la monté prévisible des sunnites fondamentaliste qui suivront la chute du régime…
Ayez la gentillesse de ne pas y voir un soutien à un pouvoir condamnable, mais vouloir la fin d’un régime oppressif tout en ignorant les conséquences réelles pour la population semble être ce que l’occident fait de mieux ces derniers temps. Car en définitive nos interventions pleines d’illusion en Irak, Afghanistan, Lybie, ont fait un paquet de morts et nos beaux discours concernant la Tunisie, l’Égypte sur le thème « émancipation démocratique contre oppression mafieuse » furent d’une naïveté qui devrait nous faire rougir (et pourquoi pas la fermer un tantinet…)
« Personne ne veut de la chute de cette infâme saloperie de Bachar. »
ça c’est faux.
« Ce régime, celui des Assad, est le pire qu’on puisse imaginer »
ça c’est vrai (ou presque).
Moi, ah ouais ? Et qui ?
Guillaume, «condamnable», «Messieurs, je le proclame haut et fort : la torture est condamnable…» j’aime pas les euphémismes dans ces cas là et la langue de bois ou la papelardise jamais. Derrière ça fait toujours : «condamnable mais…».
@vigneron: Hillary? (et puis zébu, et puis toi, voire même moi tiens)
Vigneron,
Dites, allons à l’essentiel, au regard de ce qui se passe en Syrie, vous proposez quoi exactement qui permette à la fois la chute de la dictature et à la fois l’assurance de ne pas tomber dans un régime plus dur encore par la suite, tout cela évidement avec si possible moins de morts que n’en fait la répression actuelle?
…Parce que moi, les indignations à tout va, les attentes du grand soir, les transpositions de nos névroses, de nos espoirs, de nos écœurements, sur le reste du monde ça commence à sérieusement me…
Je propose quoi ? Pour moi pas laisser des mecs «se contenter» (soi-disant) de proclamer tranquillement » en conclusion et entre parenthèses, après l’avoir largement ouverte pour défendre à tout le moins la statu-quo et la componction pusillanime si ce n’est la complicité déguisée en sage prudence désabusée :
Et après ça y’en a des qui crient quasiment au génocide des grecs par la troïka mais qui trouvent des tas de bonnes raisons de laisser Bachar s’arranger comme il l’entend de son peuple, jusqu’à la « sécurité des minorités chrétiennes » et le « risque islamiste »…
Assad est un taré dangereux, on est bien d’accord. I
Il a encore le temps de torturer et de faire tuer une garde partie de sa population tant que les marchands de pétrole Russe et Chinois lui font la cour, de la même manière que ces marchands vénèrent les membres du pseudo « conseil de la révolution » en Iran.
Ouais, c’est un intello incapable de comprendre en faisant son métier d’intello. Maintenant, il témoigne, ce qui est tout à son honneur. Heureusement qu’il a été emprisonné, il plaidait jusque là pour la patience avec Assad…
Cela dit, une des choses les plus pertinentes que j’ai lues sur la Syrie récemment, est de Gérard Chaliand dans Le Monde (lien payant ici). Il désigne le gaz comme l’énergie du XXIème siècle, et les énormes réserves syriennes sont exploitées par la Russie. L’Occident tient trop au statu quo, Palestine oblige.
Dès lors, les Occidentaux savent que Moscou s’opposera à leurs cris d’orfraie au conseil de sécurité, ils peuvent donc se les permettre de temps en temps, en étant sûrs de ne pas devoir agir en conséquence, et tout ce monde-là est d’accord.
Leboutte, ok sur le fond mais le gaz syrien de Challand je vois pas trop d’où il sort ça et en tout cas je suis pas sûr du tout que ça représente un quelconque « intérêt supérieur » de la nation russe, bel et bien gazière elle.
La paille. La poutre. Guantanamo. Abou Ghraib. Afghanistan.
Syrie, étape obligatoire. Iran, tout le monde descend.
Zébu, je ne vais pas vous embêter davantage. Juste un anecdote : il y a-ouille- près de trente je ramassais des courgettes dans un mas près de Perpignan; j’avais comme collègue un type sympa témoin de Jéhovah qui a commencé à m’exposer tout le bastringue. J’ai vite dévié sur autre chose, tellement on ne pouvait pas se comprendre, tellement, dans ce cas précis, même les évidences élémentaires n’étaient pas partagées. Vous avez fait l’effort de me lire, mais visiblement on s’est pas compris, vu ce que vous en déduisez (la position de surplomb, vous me collez sur le dos un truc bizarre, entre naturalisme et retour à la nature, quant à l’argument d’autorité : là vous connaissez très mal la bête). J’ai que deux choses à dire : dans la délibération morale, il faut aussi faire entrer les conséquences prévisibles de nos actes et en apprécier la valeur à ce moment -c’est clairement anti-kantien etc, on est d’accord. Ma colère contre certains vient de ce que les victimes prévisibles -en l’occurrence elles seraient nombreuses- et les forces politiques mises en mouvement qui poursuivraient le conflit (pour ma part je n’ai pas l’obsession anti-islam(iste) de certains) n’apparaissent jamais dans la certitude des plus gueulards. Cela ne signifie pas « principe de non-intervention », puisque ce dilemme se présente dans tous les conflits à l’esprit de ce qui sont un peu soucieux de la vie des autres. C’est ce que j’appelle arbitrer entre deux maux, le mensonge habituel consistant à présenter la chose comme un combat du bien contre le mal; or le bien est absolu, et il suppose une adhésion de même nature -le doigt sur le couture du pantalon, si j’ose dire- et le mal aussi, ce qui d’ailleurs implique de perdre de vue l’humanité de l’ennemi (encore l’a-t-il bien cherché celui-là) et d’intégrer dans un calcul utilitariste ceux qui y perdront la vie sans avoir été des protagonistes. Vous voyez que ce calcul là n’est pas de mon côté. La deuxième chose, c’est la nature de l’équation, la manière de la poser. La plus rustique : intervenons militairement etc vous savez ce que j’en pense. Celle qui a l’air d’emmerder tout le monde : travailler à une transition par tous les moyens qui tiennent en laisse le déchaînement de la guerre, pas au nom du pacifisme ou du désir de pactiser avec les assassins (ce que quelqu’un vont me coller sur le dos, sinon dans l’intention, du moins dans la conséquence) mais, par exemple, si vous voulez y introduire un point de vue moral, au nom de l’impossible réparation à celui dont on aura ôté la vie ou dont le frère, l’enfant etc -les dégât collatéraux, qui sont l’écrasante majorité des morts à la guerre, je le rappelle : ce sont les civils qui meurent à la guerre beaucoup l’oublient- même au noms d’une fin politiquement bonne. Dans ces moyens la révolution de palais, le retournement de la hiérarchie miliaire, les pressions diplomatique, juridique et politique ad hominem, la liquidation ciblée des caciques ont leur place; si l’intention est la destruction de l’appareil d’Etat et du pays, le déchainement de l’incendie de la violence aveugle qu’entrainerait vraisemblablement un intervention (sauf si l’appareil de répression est au bord de l’effondrement, ce qui n’est pas à exclure), alors ce sera criminel ou irresponsable (nb : ce dernier mot va encore donner lieu à d’interminables diatribes; si oui, faites d’abord le détour par Weber, Le savant et le politique, la distinction qu’il établit entre les deux formes de l’éthique de l’action).
Allez zou, c’est la fêtes de la cerise à Céret, alors bon dimanche.
D’accord, Assad et ses sbires devant un tribunal pour crimes de masse.
Comme les autres.
Mais qui à la place ?
Dans ces régions, le Démocratie est la loi du plus fort.
( Pour une illustration, renseignez-vous sur le seul journaliste
égyptien ayant fait un reportage en Israel, et les conséquences.
Le sécrétaire général de la corporation des journaliste
égyptiens lui a retiré son accréditation, ce qui équivaut à une
mort civile. » C’est une décision démocratique prise à la majorité »
Décision incontestable, les statuts ont été respectés.)
Je ne peux pas m’empêcher de penser que la Révolution
tunisienne est un échec, dont les Femmes souffrent et souffriront
encore. J’ espère très fort que la situation n’est pas figée
et qu’elles sauront se tirer d’affaire sans devoir se soumettre.
Je signale que les Chrétiens de la région ont le choix
entre la valise, la cercueil, ou la conversion.
Je sais, je suis un réactionnaire dans l’ äme.
« On n’arrête pas un peuple en marche. »
Je ne veux pas l’arrêter mais m’interroge
sur sa destination et surtout sur le respect des minorités de fait.
Il serait déplorable pour tous qu’ils mettent autant de temps
que nous pour atteindre la sérénité politique.
( Nous avons mis 200 ans au moins, plusieurs siècles
si on prend en compte la paix religieuse…)
Perdez pas votre temps
Daniel
dans le marécage des apories de la raison politique.
Laissez un Vigneron nous administrer de belles leçons de morale,
le sang des innocents,
des pas concernés,
des pauvres mecs et gonzesses au mauvais endroit au mauvais moment
étant à son sens nécessaire
à la belle omelette démocratique de la raison en marche, tatatsoin!
(Voyez que je fais des efforts pour pasticher votre style).
A+
Je ne perds pas mon temps.
Mais le choix entre la peste et le choléra me désole.
J’aimerais avoir la « robustesse » de notre ami lisztfr.
Au mieux, comme Yves Montant vis à vis du Goulag, nous pourrions nous taire…
Les Assad et compagnies ne sont plus de notre époque.
Réclamer leurs mises hors d’ état de nuire est logique.
Ne pas se poser la question » quoi, ensuite ? » c’est s’arrêter au milieu du gué.
L’inconséquence devrait avoir des limites.
Car d’autres en subiront les conséquences.
Les conditions faites aux Femmes est le critère d’une Société acceptable .
Elles ne manifestent pas, elles se satisfont des non-dits, du non-écrit, du non formel.
Elles négocient avec l’adversité immédiate pour se créer un coin de bonheur.
Pas pour Elles, mais pour ceux qu’ Elles prennent en charge.
La vie pratique repose sur leur labeur incessant.
Et dans tous ces pays en guerre, une autre guerre est mené contre Elles.
C’est attristant et un scandale oublié des grandes âmes.
Ouais ouais JC (Jésus Christ ou Jeancricri ?), on sait tous que ton truc c’est pas la morale et les innocents mais la politique et les coupables. Amis ou ennemis hein ? Qu’une et une seule alternative. On prend parti, on mégotte pas sur l’engagement mais on analyse longuement histoire de pas s’tromper. So, c’est quoi ton parti là ? Kesydisent au Parti, uh ?
A–
Daniel, le choix entre peste et choléra n’a pas à vous désoler, il fait partie de l’équation : non pas arbitrer entre bien et mal, mais entre deux maux, ou entre deux biens, puisque la guerre, la politique = toujours un conflit de légitimité (au moins du point de vue des acteurs). Ce qui est emmerdant avec les chevaliers du juste, c’est pas leur prise de position, c’est leur escamotage de son prix. Mettons : pour déloger les séides et les stipendiés assadiens retranchés dans une ville, devoir la pilonner durement -civils compris- pour que sa prise soit soutenable militairement (Homs inversé si vous voulez, puisque la guerre a ses nécessités techniques); pour ne rien dire de ce qui sortira du chapeau, et de ce qui s’ensuivra (tiens, au fait, qu’en pensent les libanais? Est-ce qu’il sont prêts à payer la liquidation du régime alaouite au prix d’une reprise de la guerre civile? D’accepter le risque de la contagion etc). S’il s’agit de faire la guerre, soit; mais en ayant conscience de déchaîner le monstre, et ce dans les deux camps (et sans garantie du résultat et de sa nature). Disons qu’il y a un mélange qui ne marche pas, une position qui relève de l’imposture (celle que je reproche à Vigneron) : soit la violence accouche de l’histoire, et seule l’histoire juge (armons les rebelles, infiltrons des forces spéciales, liquidons en douce etc : tous les moyens sont bons); soit la morale transcende l’histoire et constitue son tribunal (et là on entre dans les dilemmes et la casuistique de la raison politique : la morale même par des moyens immoraux? Dans quelle mesure? A partir de quel seuil la nature des moyens dénature-t-elle la moralité de la fin? En dessous de 150000 morts innocents -civils liquidés, dégâts collatéraux etc, on est encore dans le bien, ou on a versé dans le mal?
Mais vouloir et la pureté morale et la violence (le sort des armes, avec son prix) ça c’est vraiment de la tartuferie.
Pour les esprits forts et autres blablateurs du dilemme politico-guerrier pas du tout partisans.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/05/25/temoignage-un-belge-raconte-lhorreur-des-geoles-syriennes/
http://www.lalibre.be/actu/international/article/739660/pierre-piccinin-raconte-l-horreur-des-prisons-syriennes.html#
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_syrie-un-belge-temoigne-ce-que-j-ai-vu-c-est-l-enfer-sur-terre?id=7775010
http://cercledesvolontaires.wordpress.com/2012/05/24/exclusif-temoignage-de-pierre-piccinin-apres-ses-6-jours-de-detention-en-syrie/
Vigneron, faut pas faire semblant de ne pas avoir compris. Mais c’est peut-être le cas? Alors voilà : lorsque que tu croises un type qui fais la manche et que tu lui donnes ta pièce, je parle d’un type dans un visible dénuement, tu n’as pas fait un truc moral, c’est même franchement immoral ce que tu as fait. Parce qu’il a besoin de beaucoup, voire de tout, ce mec, et que toi tu peux pas lui donner tout ce que tu a dans la poche. Donc tu calcules ton don, et même tu le calcules sévèrement suivant des facteurs eux-mêmes savamment dosés : sa bonne ou sa sale tronche, ton humeur, la thune que tu as en poche, ton estimation du raisonnable dans la situation etc. Or la morale exige que tu lui donnes tout, et pas seulement à lui mais à tous. Lévinas a excellemment exprimé la chose, bien mieux que Kant : « La sainteté commande utopiquement la relation à autrui. » Tu vois bien qu’elle n’a rien à faire dans l’affaire… Donc dans le monde des actes, et comme tu le sais il y a en pas d’autre (« pas d’amour, seulement des preuves d’amour »), c’est forcément à l’intérieur d’une estimations des biens et des maux que se déroule l’action. Pas dans le surplomb abstrait de la position morale (si toi tu sais faire autrement n’hésite pas à le faire savoir, lâche la vigne et fonde un religion). Bref il faut sortir la balance, même si cela te défrise, et y mettre ce qu’il est raisonnable de prévoir dans les plateaux.
Dans ma balance, qu’est-ce que je mets? Cessez le feu, pression politique et économique sur le régime, fin du soutien inconditionnel aux groupes armés de l’opposition (y compris lorsqu’il fait péter des bombes au milieu d’une foule…), fin des livraisons d’armements à ces mêmes groupes, attente de résultats de moyen terme. Sinon : massacres de masse, chaos régional, nouveau front pour les radicalismes de toute obédience (rien d’original comme tu le vois)
Mais tout cela est aujourd’hui impossible. Donc tout sera consommé, la violence dans les deux camps, jusqu’à plus soif (c’est-à-dire y compris le massacre et le viol, des hommes des femmes et des enfants par les uns et les autres lorsque les dès auront tourné puisqu’ils tourneront fatalement). Donc la violence rédemptrice et accoucheuse d’histoire. Mais je ne la raconte pas avec la morale (je veux dire : la tartuferie démocratique, droitd’lhommienne)
Et puis je me rappellerais aussi du Bahrein, histoire seulement de ne pas me gargariser avec la morale, de « plomb durci » il n’y a pas si longtemps, du nord-mali aujourd’hui, de la Centre-afrique, de la RDC, des Karens, des Mhongs et de tous ceux qu’à part égale la morale me commandent de protéger. Cela me rendra modeste dans la posture, ou m’obligera à faire la guerre à tous. Entre les deux, je vois pas (sinon à prendre des libertés calculées avec la morale etc : voir ce qui est dit plus haut).
Je me marrerais si c’était pas à pleurer,Jicé (Jean Claude ?). En appeler à Lévinas et Kant pour justifier la pseudo-neutralité bienveillante vis à vis de la situation syrienne, i.e de fait le soutien au régime en place.
Je constate que l’Occident en accord total avec ta stratégie pacificatrice de «de moyen terme», en est arrivé très très progressivement à son quatorzième train de sanctions économiques (pour l’UE en tout cas) depuis plus d’un an. Et la Russie avec Loukachevitch déguisé en colombe-Cassandre de s’élever avec véhémence à chaque fois pour avertir des conséquences terribles de ces rétorsions pour le nécessaire maintien de l’ordre en Syrie et subséquemment pour le bon peuple syrien (dont les pertes du fait du courageux maintien de l’ordre bacharien sont scandaleusement surestimées par les agences de propagande « droits d’l’hommiennes » atlantistes…).
PS : me voilà bien rassuré d’apprendre des mots d’un illustre lévinassien du blog que les derniers attentats ont tout à voir avec les insurgés et les complices étrangers « droits d’l’hommiens » qui les arment et rien du tout avec les foisonnants services de sécurité bachariens. T’es décidément bien informé, redoutablement armé cher colombophile à bec et ongles aquilins, Lévinas pour la ligne éthico-tactico-stratégique, soeur Marie Agnès, Thierry M. et Novosti pour les news au jour le jour. Marvelous.
Et tu me causes de Tartuffe ?
daniel,
des saintes.
qu’est-ce qui vous rend si sûr que la société occidentale offre de meilleures conditions aux femmes?
vous parlez des femmes très génériquement (c’est pas bien) mais c’est comme tout, il y en a de toutes sortes.
par exemple des bourgeoises et des pauvres,
de là à dire que seule la condition des bourgeoises est concernées par les ‘avancées’ féministes…
bien sûr toutes nos ‘avancées’ se sont faites sans recul aucun.
sans présumer des conditions de vie de la bourgeoise orientale.
ne parlons pas de clinton, rice, cotta, ashton, tatcher ou même courgeau, ni du culte de l’apparence ou des eroscenter de germanie, bien entendu.
(parfois comme une impression très probablement fausse et subjective que plus elles sont dénudées, plus le niveau de violence est élevée dans une société. ainsi que la surconsommation.)
La misère conceptuelle, c’est sans doute pire que la misère sexuelle, et c’est ton très grave problème Vigneron; tu noies le bedeau dans un océan d’infos ou de références, mais tu réfléchis jamais à fond un truc. T’es un bateleur, je te l’ai déjà dis. Je te demande juste d’être entièrement cohérent, rien de plus. Sartre au moins lui l’était (cf. la préface à Les damnés de la terre de F. Fanon), et il n’empoisonnait pas les nécessités de la praxis avec des considérations morales. Donc mec, va y à fond, mais vas-y complètement, et sois comptable de tout, y compris de ce que tu essaies de cacher sous le tapis.
C’est ça, cause nous de Sartre ou Fanon, et bientôt de Camus j’imagine (ah non ? ben tiens).
«Misère conceptuelle/misère sexuelle», c’est ça délivre nous de notre misère conceptuelle, pis cause nous de ton braquemard triomphant aussi pisque c’est les misères qui t’offusquent, qui semblent te parler ou déclencher ta grande commisération, hein ? Quel dommage que tu n’aies pu instruire de tout ça un Jean Moulin, un/une Aubrac… Bah tente le coup avec Hessel, mhhh ?
Tu « fais parti » avec ceusses qu’ont jamais de mots assez intransigeants (« tremble lopette politicaillaire dollarisée/euroïsée ! vise mon chibre ! ») pour les kleptocrates, teknocrates, et autres bankocrates aux manettes des ploutocraties occidentales mais jamais assez modérés pour leurs pendants exotiques, caricatures mafieuses et sanguinaires modèle Bachar & co.
Cache toi va, ou plutôt continue, c’que tu sais si bien faire en en accusant benoîtement tout opposant, sur ce blog comme à Damas. Je le désigne mon ennemi sur ce sujet : toi.
@ methode
Je ne comprends pas bien vos objections.
Je n’en retiendrais qu’une, la généralisation.
Pour ce cas d’espèce, je revendique le droit de
généraliser. J ‘ai de solides arguments.
Je n’en retiendrai qu’un: dans toutes les prisons
du monde , il n’y a en moyenne que 10% de femmes.
Eclairant, non ? Et même si une des raisons
à cette faible criminalité apparente est le fait
qu’elles seraient plus astucieuses (je le crois)
pour savoir passer entre les gouttes( je ne le crois pas),
c’est encore une qualité à leur reconnaître.
Bien entendu, il y a tout plein d’exceptions.
Tout le monde en connaît.
Mais la généralisation n’est pas infirmée.
Il est des croyances qui sont sans danger,
qu’elles soient vraies ou fausses: ma croyance
dans l’exceptionnalité générale mais ordinaire
des Femmes en est une.
Je ne vois pas que cette opinion puisse créer une prévention ou leur porter tort.
Elles ne sont pas sans défaut, par exemple:
Il est très regrettable que la solidarité féminine
ne dépasse pas le cercle des connaissances immédiates.
Il est très regrettable que dans l’éducation des jeunes garçons,
les mères participent à la création de leur tendance machiste.
Des Saintes? relativement, oui.
Dans l’absolu, je dirai que les hommes qui tiennent
le haut du pavé sont des médiocres ou des fous furieux.
Quand même, des millions de petites filles sont tuées
dans « l’arc des pays féminicides. » Tuées ou empêchées
de vivre, ou l’objet d’un trafic scandaleux.
Je me propose pour le signaler, du plus léger au plus exorbitant.
@ Vigneron :
Laisse tomber …
Rien que ça déjà … : « Je te demande juste d’être entièrement cohérent, rien de plus. »
Le jour où tu vois un mec ‘entièrement cohérent’, tu m’appelles, je viendrais à son enterrement.
Du cynique, du vrai, du pur, du qui ‘calcule son don’, du Diogène de Sinope inside, ‘entièrement cohérent’.
Fort face aux faibles, faible face aux forts.
De profundis.
les slogans de Big Brother :
« – la guerre c’est la paix,
– la liberté c’est l’esclavage,
– l’ignorance c’est la force «
Je poursuis un brin, mais c’est juste par sadisme (qui y échappe?)
1/ Vigneron, au lieu d’invoquer Kant, commence par t’en instruire :
Sur l’expression courante : Il se peut que cela soit juste en théorie, mais en pratique, cela ne vaut rien.
« Toute opposition au pouvoir législatif suprême, toute révolte destinée à traduire en actes le mécontentement des sujets, tout soulèvement qui éclate en rébellion est, dans une république, le crime le plus grave et le plus condamnable, car il en ruine le fondement même. Et cette interdiction est inconditionnelle, au point que quand bien même ce pouvoir ou son agent, le chef de l’État, ont violé jusqu’au contrat originaire et se sont par là destitués, aux yeux du sujet, de leur droit à être législateurs, puisqu’ils ont donné licence au gouvernement de procéder de manière tout à fait violente (tyrannique), il n’en demeure pas moins qu’il n’est absolument pas permis au sujet de résister en opposant la violence à la violence. En voici la raison : c’est que dans une constitution civile déjà existante le peuple n’a plus le droit de continuer à statuer sur la façon dont cette constitution doit être gouvernée. Car, supposé qu’il en ait le droit, et justement le droit de s’opposer à la décision du chef réel de l’État, qui doit décider de quel côté est ce droit ? Ce ne peut être aucun des deux, car il serait juge dans sa propre cause. Il faudrait donc qu’il y eût un chef au-dessus du chef pour trancher entre ce dernier et le peuple, ce qui se contredit. – Il ne se peut faire non plus qu’intervienne en ce cas un droit de nécessité, qui d’ailleurs au titre de droit prétendu de faire infraction au droit dans l’extrême détresse (physique) est un non-sens, ni qu’il fournisse la clé qui permettrait de lever la barrière limitant le pouvoir du peuple. Car le chef de l’État peut tout aussi bien, pour justifier la dureté de son procédé à l’égard des sujets, arguer de leur insoumission que ces derniers peuvent justifier leur révolte en se plaignant de subir un traitement qu’ils n’ont pas mérité, et qui tranchera en ce cas ? Celui qui se trouve en possession de l’administration, et c’est précisément le chef de l’État, est seul à pouvoir le faire ; et il n’est par conséquent personne dans la république qui puisse avoir le droit de lui contester cette possession. »
Et démerde-toi avec ça (je t’aide un peu : Kant dit : « dans une république… »; mais cela ne retire rien à ce qui précède et suit).
2/ Zébu, je vous ai connu plus fin (vous l’êtes d’ailleurs) : « le mec, il calcule son don; ergo : c’est un foutu cynique ». Sincèrement, je me demande si je dois rire ou pleurer. Cela suppose : a) que vous ignorez tout de la chose; b) que vous ne savez pas lire. Je ne vais pas vous infliger ma relecture, je trouve que j’écris comme une patate. Que dire sans vous froisser…?
Peut-être ceci : penser : du latin pensare, via pendere « peser, soupeser » qui donnera pondérer, pondéré, donc apprécier, évaluer. De même : balancer, à l’âge classique, pour hésiter etc. Penser c’est peser : impossible de réunir en même temps tous les possibles. Avant de m’endormir, je rêvasse, et là je suis sans limite.
Ensuite que je ne revendique pas une attitude calculatrice, je fais constater qu’agir, plutôt que rêver, implique d’arbitrer, de passer du « sans limite », de « l’inconditionnel », à la compossibilité (au mieux), et au conditionné : tous doivent être sauvés, jamais pourtant ils ne le seront tous. En deux mot : l’être n’est pas moral et la morale hors de l’être est un songe, et débrouillez vous avec cela. C’est le tragique propre à la finitude, alors que le verbeux se shoote à l’infini (ou au gros rouge). Hors de cette formule il n’y a que des mots inconsistants. Alors la cohérence, c’est pas une injonction cynique c’est dire (ce que fais Sartre, que là encore pauv Vign calcule pas du tout) : face à l’oppression tous les moyens s’imposent, jusque dans leur dernières conséquences; mais lui ne nie ou ne dissimule pas ces dernières, au contraire, elle sont dit-il le levain et la pâte. Vous voulez être moral, échapper au cynisme (suivant votre définition)? Alors foutez le feu au monde, rien de moins. Parce que la justice n’admet aucun compromis, d’où sa fille Electre. Pourquoi sauver cette victime et pas celle là? Si les mots ont un sens pour vous, le cynisme, c’est autre chose, non? Pascal, d’après vous, c’était un cynique?
Donc la seule attitude morale c’est pas la justice, c’est toute la justice. En deçà : Tartuferie, je réitère.
Après, juste un mot : mettre sa propre vie en jeu, c’est un chose. Décider de celle « d’autres » (j’ai pas dit « des autres »), ça me parait nettement en-dessous. Qui rendra justice aux morts, aux mutilés qui résulteront de notre désir de rendre justice? Quelle sépulture pour les corps littéralement pulvérisés sous les bombes de la justice bushienne en Irak? Quel Kaddish avez-vous entendu prononcé? Le roman national à venir les citera au détour d’une phrase du genre « à tous ces héros inconnus etc etc » : cela leur fera un belle jambe hein? Enfin je ne parie pas que ce seront les plus campés et les plus cambrés qui seront les premiers à aller au charbon.
@ jicé :
Cynique, mais sophiste, de surcroît.
Cynique parce professant que l’éthique n’est pas ici bas dans nos cités mais bien d’un ordre universel naturel : la justice et la cohérence, ou rien !!
De sorte que tout se vaut et finalement rien ne vaut l’état d’hors du monde de la cité, le bon retour à la nature. Celle des rapports de forces les plus brutes, les plus brutales, celles qui ne mentent pas parce qu’elles ont l’avantage d’être.
Et de fait, partisan du Grand Relativisme … hors néanmoins la nécessité de reconnaître que le naturalisme et son ‘retour à’ est la seule voie possible car la seule véritable liberté.
Meilleur allié s’il en est de l’ultra-libéralisme et de l’ultra-matérialisme …
Vous vous posez en surplomb, comme un fil à plomb déniant à tout fil d’être autre chose qu’un fil dans le vent humain, sans poids, si ce n’est celui d’un fil : quel est votre fil, quel est votre propre plomb ?
La justice ou la mort ! La cohérence ou la folie !
Votre ‘philosophie’ est une pensée du néant humain. L’ordre de la nature, dont serait exclu l’Homme.
TOUTE la justice ? Une ENTIERE cohérence ?
Jamais vu, ni entendu, ni parlé d’une chose aussi sotte.
La justice et la cohérence ne sont pas humaine dans ce totalitarisme là, elles relèvent d’un autre ordre, un ordre divin, ou un ordre ‘naturel’ dont est exclu l’Homme.
La justice n’est pas une totalité, elle est un juste milieu entre des extrêmes : Aristote, « L’Ethique à Nicomaque ».
C’est ce qu’on appelle un injonction paradoxale : soit TOUT ou ne soit rien, ou tais-toi (ce qui peut revenir au même).
Mais sophiste aussi, bien que d’un ordre particulier, puisque se revendiquant justement non de l’immoralité ou de l’amoralité, mais d’une éthique très particulière, sur-humaine, naturelle : revendication très nietzschéenne s’il en est.
Si la justice n’est pas TOUT dans la réalité empirique, alors il n’existe pas de justice car la justice EST tout dans la réalité objective.
En conséquence, puisqu’il n’existe pas de justice dans cette réalité, toute tentative de définir ce que pourrait être une justice serait un effroyable mensonge car ces tentatives ne feraient que décrire ce qui n’est PAS la justice.
En conséquence, abstenons nous de parler de justice.
Pour mieux taire l’arbitraire et l’injustice de la réalité empirique.
Rhétorique sophistique, sur le cas d’espèce.
Brodée de nombreuses références intellectuelles, comme perlée d’autant d’arguments d’autorité.
« Parce que la justice n’admet aucun compromis » : la justice EST un compromis, celui d’une éthique d’avec une réalité.
« Alors foutez le feu au monde, rien de moins. » : le monde ne vous a pas attendu, il l’est déjà.
Cessez de croire que ceux qui parlent de justice sont des pyromanes quand ils n’ont pas allumé les feux qu’ils décrivent.
La guerre civile en Syrie ? Elle existe déjà.
Le risque d’internationalisation ? Tout intervention peut produire un effet non désiré.
En ce sens, si on suivait votre ‘raisonnement’, il ne faudrait jamais ne rien faire, ni ne jamais intervenir, en quoique ce soit. S’abstenir, de TOUT et ENTIEREMENT.
Sophisme, et cynisme.
Rien de plus.
Rien de nouveau.
Qu’avez-vous d’autre à dire, sur le sujet, qui puisse nous intéresser ?
PS : « l’être n’est pas moral et la morale hors de l’être est un songe, et débrouillez vous avec cela »
Certainement pas : débrouillez-vous vous même de vos incohérences.
Si l’être n’est pas moral comme vous le prétendez, alors ne venez pas m’asséner votre fait sur l’inconséquence d’une quelconque intervention en Syrie.
Soyez ENTIEREMENT cohérent, excluez TOUTE analyse morale, y compris (et surtout) la vôtre.
Ou alors, c’est que vous n’êtes pas un être humain.
Ou que vous n’êtes qu’un songe …
@ Méthode.
Vous aurez, je pense, des idées de réponses à vos questions-objections
dans cet article:
http://www.slate.fr/story/54247/printemps-arabe-haine-femmes.
C’est une femme qui parle de problèmes de femmes,
elle a donc raison sans discussion. Mêmes les outrances
sont signifiantes, – on ne va pas demander aux victimes
de « comprendre » les bourreaux -, et je n’en ai pas vu.
Quand je lis cela, je me demande si un jour elles pourront nous pardonner.
Cette haine constante, c’est ce que je nomme une guerre
L’ »arc des pays féminicides » est une expression employée
par une réalisatrice à France-Culture. Son nom m’échappe
actuellement.
Aahh les benzodiazépines de merveilleux relaxants , mais que de pertes de memoires, le coup classique de l’homme d’affaire Newyorkais débarquant à LA ne sachant ni ou il est, ni ce qu’il fait là et encore moins quel jour on est !
avant on gardait les gens hospitalisés, tout était anormal mais on avait plein d’indices pour revenir à la réalité, maintenant on rentre chez soi, la perception semble normale mais le retour au réel ne correspond pas à ce qu’il est !
Changer la réalité ?
Tout comme l’économiste théoricien confronté à la Réalité:
» Le réel ne se conforme pas aux lois de la « science » économique ? »
» Alors, changez le réel. »
Comme ces théoriciens sont toujours des tenants du libéralisme,
on a là un indice sur la naissance du totalitarisme en régime libéral.
Trois semaines après sa nationalisation, la cotisation de Bankia suspendue dans la Bourse espagnole (jusqu’au moment où on saura combien d’argent la banque va demander au gouvernement).
http://www.cotizalia.com/en-exclusiva/2012/05/25/la-cnmv-por-fin-suspende-bankia-tres-semanas-despues-de-su-nacionalizacion-1139/
http://www.expansion.com/2012/05/24/empresas/banca/1337882004.html
Bankia aurait besoin de 20 Mds €
http://economia.elpais.com/economia/2012/05/24/actualidad/1337883179_465951.html
Ou plutôt de 50-60 Mds €
http://www.diarioelaguijon.com/noticia/1758/LOS-AGUIJONAZOS/El-gobierno-oculta-que-el-rescate-de-Bankia-costara-entre-50-y-60.000-millones-de-euros.html
« Le marché prévoit dans les grandes banques espagnoles des pertes patrimoniales de 60 % ».
http://www.eleconomista.es/mercados-cotizaciones/noticias/3990237/05/12/El-mercado-cotiza-que-la-gran-banca-sufrira-perdidas-patrimoniales-del-60.html
La fuite des dépôts bancaires a commencé en Espagne, Italie et Portugal selon John Taylor, directeur du hedge fund FX Concepts.
http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3992864/05/12/Hedge-Fund-La-escapada-de-depositos-bancarios-ya-ha-comenzado-en-Espana.html
La Catalogne et Valence, deux régions ruinées par l’incompétence, la corruption, le gaspillage et les délires nationalistes et qui n’ont d’argent ni pour payer leurs fonctionnaires, doivent rembourser cette année 13,4 Mds € et 8,1 Mds € respectivement.
http://www.expansion.com/2012/05/18/economia/1337336112.html?a=1a0dbbff2883483b536630f8291b11c8&t=1337933952
L’Europe devra aider l’Espagne à ne pas couler pendant que l’Espagne devra aider les Autonomías à rester à flot. Autrement dit, les Espagnols réclament des eurobons et les dirigeants des régions espagnoles des « hispabonos ». Et les deux ministres espagnols de l’Économie et du Budget ne sont pas d’accord sur la façon de le faire.
http://www.libremercado.com/2012-05-25/de-guindos-y-montoro-disenan-planes-opuestos-sobre-los-hispabonos-1276459472/
La rupture entre Paris et Berlin bloque l’UE.
http://internacional.elpais.com/internacional/2012/05/24/actualidad/1337889946_697508.html
À part ça, Rajoy a 632 conseillers dans son palais de La Moncloa, plus encore que Zapatero – c’est dire si les Espagnols peuvent dormir tranquilles…
http://www.diarioelaguijon.com/noticia/1377/LOS-AGUIJONAZOS/Rajoy-dispone-de-632-asesores-personales-en-Moncloa-superando-a-los-que-tenia-Zapatero.html
La Catalogne (?) Plutôt Madrid (elle triche avec les comptes et Caja-Madrid Bankia avec leur filial Valence et la banque ? Madrid et Valence font meilleur couple, non ?
Vous connaissez mal l’Espagne, je vois… Tout le monde triche avec les chiffres là-bas. Mais le tableau de l’article est très clair: Madrid doit rembourser cette année 2,6 Mds €: avouez que c’est un peu plus facile que 13,4 Mds € ou 8,1 Mds… La Catalogne et Valence sont au bord de la faillite depuis pas mal de temps déjà. Valence (dirigée par des amis de Rajoy) a été sauvée in extremis par le gouvernement il y a quelques mois. Il y a 3 semaines elle a emprunté 500 millions € à 6 mois à 7 % (la Grèce à 4,55 %, l’Espagne à 1,5 %). La Catalogne, elle, emprunte à 1 an à 4,5% et à 10 ans à 9,5 %.
La Catalogne est si près de la faillite, que son président demande aujourd’hui l’aide urgente de l’Etat pour payer ses dettes.
http://www.abc.es/20120525/espana/abci-ayuda-deuda-201205251458.html
« Selon Reuters, la dette des 17 communautés autonomes et les crédits problématiques des banques sont au coeur de la crise de la dette dans l’eurozone… »
Plus clair encore:
« La Catalogne reconnaît qu’elle est en faillite technique et demande de l’aide à Rajoy »
http://www.libremercado.com/2012-05-25/mas-pide-el-rescate-de-cataluna-1276459553/
PIB page 3
http://www.ine.es/prensa/np695.pdf
@ Anita
Ce document c’est pour me montrer que la région de Madrid et la Catalogne on un PIB a peu-près équivalent?
« La Catalogne demande l’aide de l’État.
La Catalogne, la plus riche des régions autonomes d’Espagne, a besoin de l’aide financière de l’Etat central faute de pouvoir refinancer sa dette cette année, a annoncé vendredi son président, Artur Mas. « Peu importe comment on y arrive, mais nous avons besoin de pouvoir effectuer des paiements à la fin du mois. On ne peut pas redresser son économie si on ne peut pas payer ses factures », a-t-il dit à un groupe de journalistes étrangers.
La Catalogne, qui regroupe environ 20% de l’activité économique de l’Espagne, a plus de 13 milliards d’euros de dette à refinancer cette année, qui s’ajoutent à son déficit budgétaire. Au total, les régions ont 36 milliards d’euros de dettes à refinancer cette année et leurs budgets devraient enregistrer un déficit cumulé de 15 milliards.
L’an dernier, nombre d’entre elles avaient couvert une partie de leurs besoins de financements en repoussant de plusieurs mois, voire de plusieurs années, le paiement de certains de leurs fournisseurs, comme les entreprises de voirie où les entreprises d’équipements hospitaliers.
Cette année, le gouvernement central a mis à leur disposition une facilité de crédit exceptionnelle pour le paiement des fournisseurs, que la Catalogne a déjà sollicitée à hauteur de deux milliards d’euros. Mais ce guichet est censé fermer le mois prochain et Madrid a promis un nouveau mécanisme de soutien aux régions, qui n’ont pratiquement plus accès aux marchés financiers internationaux depuis le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010.
La confirmation de ses difficultés pesait sur les marchés financiers aujourd’hui, le rendement des obligations d’Etat espagnoles à 10 ans remontant à 6,27%. L’euro est tombé brièvement sous 1,25 dollar, une première depuis juillet 2010. »
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/25/97002-20120525FILWWW00524-la-catalogne-demande-l-aide-de-l-etat.php
Le problème est la dette privé: Les « Bankias » Une capital à l’allure « financière » (PP-franquisme). Ce n’est pas l’économie réelle.
@ Pablo75
« faute de pouvoir refinancer sa dette cette année, »
(Un peu honte de mon ignorance) que signifie « refinancer une dette »?
merci
Emprunter pour la rembourser !
Il faut connaître un peu la chanson, Pablo. La Catalogne produit à elle seule 20% du PIB espagnol. 20 milliards d’EUR tous les ans au budget dont elle dit qu’elle reçoit peu (la musique sonne à la Bavière ou la Suisse allemande aussi). Cette “pétition » (ou revendication”) comme tu veux, est une “chanson connue” (“pacte fiscal” …) et les mots changent (mutualisation …) pour des raisons politiques et cette semaine à cause des tricheries avec les comptes de la Communauté de Madrid (PP au pouvoir). S&P profitent tout. L’absurde,inclus. Et voilà, à la fin rien est demandé. L’ABC ne diront pas cela et Le Figaro non plus.
@ Anita
« Il faut connaître un peu la chanson ».
Ta chanson je l’écoute tous les jours dans la presse catalane, que je lis chaque matin (La Vanguardia, El Periódico, et même Mundo deportivo). Toi il faudrait que tu écoutes non seulement la chanson catalane, mais le répertoire entier des 17 Autonomies, dont je vois que tu ne connais pas grand-chose (ça tombe bien, aujourd’hui c’est le festival d’Eurovision). Le pacte fiscal que les Catalans réclament ce n’est que le droit d’escroquer encore un peu plus l’Espagne, comme le font les Basques, qui ont un régime fiscal privilégié, totalement injustifié (et pas que le régime fiscal: je te signale qu’un vote basque vaut 3 votes non basques dans les élections – les Basques, mais aussi les Catalans en moindre mesure, ont trop de députés dans le parlement espagnol par rapport aux autres régions). Mais de toute façon tout ça bientôt ne sera qu’un mauvais souvenir: le système politique espagnol actuel n’est pas viable économiquement (depuis 10 ans – et grâce à la Droite – les régions font mal ce que l’Etat faisait avant bien mieux 20 % moins cher). Le gaspillage, la corruption, l’incompétence et la mégalomanie des politiciens ont ruiné les Autonomías en général et la Catalogne en particulier, dont la gestion du Tripartito (de gauche), a été tout simplement catastrophique. Aujourd’hui Mas (de droite) est incapable de redresser la situation parce qu’il est nul et parce que ce n’est qu’un démagogue qui applique très bien la fameuse phrase de Goebbels: « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité ».
@ Anita
Sur la Catalogne, un excellent article il y a quelques jours dans El País de Félix Ovejero Lucas, profesor de Economía de la Universidad de Barcelona, dans lequel il écrit:
« Los delirantes gastos en identidad resultan de mal digerir cuando se recorta en sanidad y educación ».
http://elpais.com/elpais/2012/05/20/opinion/1337525204_844784.html
Ma chanson? J’essaye d’expliquer le sous-fond. Les faux patriotismes du « pouvoir et l’argent » sont au centre comme périphériques. Le pays est en dépression et le système financier Kaput. La Bankia du PP-Madrid et Valencia triche les comptes aussi. Là où elle dit bénéfices il faut lire pertes. Et l’argent des gens va à ce monstre pourri. C’est tout. Le match et les régions c’est la fumée.
à Lovi,
Refinancer une dette a un double sens selon que vous êtes optimiste ou pessimiste.
Cela peut vouloir dire emprunter pour rembourser ou emprunter pour ne pas rembourser.
Ce qui peut changer en refinançant c’est le préteur.
@ Anita
« Ta chanson » on la chante régulièrement sur ce blog depuis plus de 2 ans.
L’Espagne poussée au sauvetage public le plus cher de son histoire
(…)
C’est finalement 19 milliards d’euros (22,8 milliards de francs) qu’il faudra pour renflouer Bankia, a reconnu cette dernière à l’issue de son conseil d’administration. En ajoutant l’aide du 9 mai, le sauvetage public atteint 23,5 milliards d’euros, un record historique pour le secteur financier espagnol.
(…)
Par précaution, le titre Bankia a été suspendu vendredi, dix mois presque jour pour jour après son entrée à la Bourse de Madrid, le 20 juillet 2011.
(…)
L’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s a par ailleurs annoncé avoir abaissé la note de cinq grandes banques espagnoles, dont celles de Bankia, Bankinter et Banco Popular Espanol.
Recapitalisations (aux dépenses des citoyens) : la honte !
http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304840904577424443455858220.html?mod=WSJEurope_hpp_LEFTTopStories
On ne peut décidément pas aimer cette europe.
L’argentine fait (pourrait mieux faire ou faire autrement? peut-être, ce n’est pas le problème…) juste ce ferait la Grèce si elle veut cesser d’être autre chose qu’un mourant sous perfusion: en baver, ramer, mais prendre son destin en main avec les ressources dont elle dispose et essayer de s’en sortir malgré tous les obstacles. Et surtout refuser que d’autres lui maintiennent la tête sous l’eau.
Visiblement, selon barroso et cie Il ne suffit pas d’être heureux encore faut-il que les autres soient malheureux.
L’Argentine prend son destin en main, oui, mais avec quelle classe politique au pouvoir? J’imagine que tu sais ce qu’est le péronisme…
Il faut se méfier des analogies en politique. L’Argentine est une nation dotée d’une monnaie nationale, et c’est pays riche, du moins potentiellement; elle a été dominée, dans le passé récent, par des gangsters politiques. Déjà vers la fin du 19e siècle, l’Argentine ressemblait à un pays européen prospère. Rien à voir avec la Grèce ou le Portugal.
Oui, l’Argentine était la cinquième économie mondiale en 1939, mais ce temps-là est bien révolu.
Peuplé par 40 millions d’habitants, ce pays au nom emblématique et dont l’hydrographie s’honore d’un Rio de la Plata, « le fleuve du pognon », produit de quoi nourrir 180 millions de personnes, mais des enfants y sont morts de faim en 2003. C’est dire si la concentration des richesses en est la grande et véritable industrie nationale.
Depuis quelques années, l’agro-alimentaire recule au bénéfice de gigantesques implantations, pilotées par des groupes financiers et tournées vers les agro-carburants. Pollution, destruction des sols, problèmes de santé publique, corruption et omerta. Les finances gouvernementales sont totalement dépendantes des taxes payées par ce riche secteur.
Viva Peron ! Viva Evita ! Viva Isabel ! … Viva Kirchner ! Viva Cristina ! Viva Alicia ! Viva Maximo ! … Viva « Ax » ?
Viva les Mères de la place de Mai ! Viva Schoklender ?
http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2012/05/19/argentine-les-meres-de-la-place-de-mai-ebranlees-par-un-scandale_1704132_3222.html
http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2012/04/27/axel-kicillof-le-beau-mentor-de-cristina-kirchner_1691592_3222.html
Un coup d’épé dans l’eau.
Pour le cas précis de
http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2012/05/19/argentine-les-meres-de-la-place-de-mai-ebranlees-par-un-scandale_1704132_3222.html
Il est évident que les mères de la place de Mai ont été trompées par des assassins et escrocs
tout comme les bailleurs de fond.
Il n’y a rien là qui doive les déconsidérer en tant qu’organisation ou généreux
donateurs.
Ce n’est quand même pas la première fois qu’un grand coeur se trompe.
La réhabilitation n’est pas chose facile.
Pour le coup, je classe non cette info mais sa présentation tendancieuse
comme une tentative de déconsidérer les Mères de Mai et Cristina.
Sale besogne.
Cristina Kirchner est mal vue , à vouloir reprendre en main l’indépendance,
singulièrement éco., de son pays. Son discours à l’ ONU avait été
très incisif vis à vis des gardes-chiourmes de libéralisme.
J’ espère que Dilma est assez blindée, les attaques obliques ne devraient pas tarder. Elle procède du même esprit que Cristina.
L’espoir à gauche par les femmes, et sud-américaines de surcroit, qui l’aurait
espéré ?
Mais mon pauvre Daniel, bien plus que les mères de la place de Mai, c’est le régime Kirchner qui est en cause. Incurie, pour le moins, et corruption sont consubstantiels des régimes péronistes. L’exemple est édifiant dans la façon dont il illustre simultanément deux caractéristiques de la tradition péroniste : l’effet d’annonce populaire sous la forme du fait du prince – ici la place et le rôle donnés aux mères – et la corruption qui s’y greffe, l’accompagne irrésistiblement.
Relis les détails : « Subventionnée par le président péroniste Nestor Kirchner (2003-2007) et son épouse Cristina, qui lui a succédé, la fondation des Mères de la place de Ma est devenue une structure employant 6 000 personnes (université populaire station de radio, construction de logements sociaux). L’Etat a versé à la fondation 129 millions d’euros pour construire 5 600 maisons.
Une bonne partie des travaux avait été confiée à l’entreprise Meldorek, appartenant à Sergio Schoklender. Or Meldorek s’est avéré propriétaire d’avions, de yachts et de voitures de luxe. Le détournement de fonds s’élèverait à 50 millions d’euros.
L’affaire avait été révélée par la presse en mai 2011. Ancienne prisonnière politique sous le régime militaire, la députée Elsa Quiroz (Coalition civique centre-gauche) avait porté plainte contre M. Schoklender, pour abus de biens sociaux, en juin 2010. Mais il avait fallu un an pour que le dossier soit transms au parquet. »
PS : Même le jeune et ex ministre des finances vice-président Amado Boudou est sérieusement mis en cause depuis mars dans une histoire de trafic d’influence liée à du blanchiment d’argent (avec une entreprise d’impression de billets)…
@vigneron: « Incurie, pour le moins, et corruption sont consubstantiels des régimes péronistes. »
T’as des exemples de gouvernements argentins non péronistes ne répondant pas à ces critères? Juste pour être sûr que c’est bien le péronisme qui est la cause du problème.
C’est ça, des pourris congénitaux ces métèques mal finis de la pampa hein ? Tain qu’t’es lourd.
T’as beaucoup d’exemples de zigs par ici qui se pâment pas devant « l’intégrité et le courage » du pouvoir péroniste et nationalisant argentin ?
Il suffit de voir les statistiques de l’Argentine sur Google.
Le redressement de l’Argentine est incontestable ainsi que la diminution de la pauvreté, et la difference entre riches et pauvres….
La politique menée par les libéraux fut absolument catastrophique et c’est bien sur elle qui a mené à la misère les argentins de manière injuste. (Voir encore les stats…)
Vigneron est aveuglé par son idéologie…
Mon bon Vigneron
( « Pauvre » me va bien, mais je n’ose vous le retourner.
Vu les tarifs du Bordeaux et des vins de la région,
pauvre devrait être passablement inexact, et comme déja dit
je ne vous le reproche pas. , et comme également déja dit,
« bon » vous va très bien — un peu de pommade ne fait pas de mal- )
J’avais bien lu ce que vous répétez par copier-coller.
Et c’est précisément cette lecture qui me fait dire qu’il
s’agit d’une tromperie de la part d’escrocs, une tromperie
en chaîne. La tromperie emprunte le chemin de la confiance
en cascade. Rien d’extraordinaire.
Ceci dit , je ne comprend pas bien comment la responsable
ait pu placer sa confiance dans des assassins patentés.
Que l’affaire des mères de Mai ait pris une taille industrielle
me semble une preuve d’un dynamisme sympathique.
Pas un motif à critique. Vous ne croyez tout de même pas
que ce développement soit réservé à une société à bénéfices.
Tout cela prouve que le secteur associatif peut faire
de grandes choses. Et qu’une association ne soit pas
un piège à subventions, subventions à l’ exemple de celles
des entreprises du CAC40, serait une nouveauté…
Que le régime type péroniste soit corrompu, je veux
bien le croire mais cette affaire minable ne le prouve pas.
Je redis que dans le procès que les aboyeurs font à Cristina
cette affaire-là est surestimée. Ce qui justifie la suspicion
sur leurs valeurs journalistiques.
0,70 € Ht le frontignan de Bx en vrac mon riche Daniel, un demi litre de gas-oil, ça te parle ? 3,70 TTC départ cave en direct.
T’es vraiment indécrottable. De la chair à canons mélanchistes.
Ah ! quel dommage que JLM ne soit pas allé défier son alter ego, en GG et ex adhérent Ps passé à un autre front, et en passe de se faire élire député dans le Gard soutenu par des vignerons descendants de ceux que fit mitrailler Clemenceau, maître Collard bien sûr.
Il est vrai que lorsque l’on a pas même daigné venir pousser sa beuglante au congrès de la Fnsea… La Marine y a dit de grosses conneries comme f’hab mais au moins elle y était et s’est même permis de bousculer le parrain, le cracker Beulin.
Très bon Vigneron.
Le libéralisme a fait son temps.
On a essayé, on a constaté qu’il ne remplit pas son contrat.
La situation des USA le prouve plus que nécessaire.
Permettre aux Chinois enrichis ( nouveaux riches, comment ?)
de consommer du Bordeaux sans s’inquiéter
des conséquences ailleurs n’est pas un idéal indépassable.
Ce qui m’intéresse chez les Argentins et encore plus
au Brésil, c’est leur volonté de ne plus s’en laisser conter.
Mélenchon retient mon intérêt pour la même raison,
plus sa volonté d’en découdre, même s’il manque de subtilité.
Je fais avec, contraint et forcé, parce qu’il est seul.
J’y ajoute l’alter-égo grec de Mélenchon, digne et respectable.
Ils méritent mieux que des entourloupes journalistiques
prouvant la médiocrité des responsables aux ordres.
Du moins tant que la Démocratie est respectée. Le péronisme
pèse lourd à cet égard.
Quant à « votre » gueularde au congrès de la FNSEA,
je dirai que c’est votre affaire. Je vous plains.
Elle est compromettante et « vous » l’avez invitée.
Les agriculteurs traditionnels ont un lourd passé
de démagogie en congrès.
Certains ministres, je pense à Chirac, ont pratiqué
une forme de péronisme vis à vis des agriculteurs.
Richissime Daniel, trois candidats ont décliné l’invitation de la Fnsea, Poutou, Arthaud et JLM. Ok pour les premiers, pour l’autre, qui prétendrait gouverner, c’est tout simplement consternant, révélateur en tout cas.
ps : j’ai toujours refusé de répondre aux insistantes demandes d’adhésion de la Fdsea. J’ai maintes fois eu à en payer le prix, cher puis-je te dire, très cher même.
pêcheron, tu bois le vin que tu vends?
tu peux en dire plus de ton produit ? « Frontignan de Bx » j’ai pas compris.
@Germanicus
La grèce est une nation qui peut se doter d’une monnaie nationale
C’est un pays potentiellement riche (je dirais un pays où potentiellement les gens peuvent vivre heureux)
Elle a été dominée dans un passé récent par des gangster politiques
La Grèce et le Portugal ressemblaient en 2007 à des pays europeéns (?) prospères
@Pablo
Je manque de références sur le péronisme, le peu que j’en sais c’est que peu de gens savent ce que c’est. Par contre je sais ce qu’est l’omc et ses dérives. Je dis d’ailleurs « (pourrait mieux faire ou faire autrement? peut-être, ce n’est pas le problème…) » car ce n’est pas le focus de mon commentaire.
Je conseille la lecture des deux dernières notes du blog de Lordon, il explique mieux que moi. Que dis-je, il explique magistralement:
http://blog.mondediplo.net/2012-05-24-Euro-terminus
http://blog.mondediplo.net/2012-05-02-Front-national-memes-causes-memes-effets
Une pensée commune au deux notes à méditer:
@ Lazarillo
Dans mon commentaire j’ai voulu développer l’information, pas te reprocher le tien. Mais c’est vrai que, vu que les péronistes sont des populistes très démagogues et corrompus, je me méfie de leurs mesures économiques. Leur lourde histoire prouve que c’est une mafia politique redoutable. Je n’irai pas jusqu’à comparer le péronisme avec le nazisme comme Vargas Llosa l’a fait récemment mais je comprends que ça puisse faire peur à plus d’un. En tout cas, je suis sûr que ce n’est pas María Cristina Fernández qui sauvera l’Argentine (pourtant un pays très riche) du désastre économique.
À propos du péronisme, rappelons-nous qu’un autre grand écrivain, Borges, a parlé de « l’abominable dictature du général Perón », lequel, arrivé au pouvoir en 1946 s’est vengé de l’antipéronisme de l’ami Jorge-Luis en le virant de son emploi dans une bibliothèque municipale de Buenos Aires et en le nommant inspecteur des lapins et volailles sur les marchés publics.
« El premio Nobel de Literatura Mario Vargas Llosa culpó hoy al peronismo de la “autodestrucción” que, a su juicio, está llevado a Argentina al subdesarrollo, el empobrecimiento y el populismo y comparó su trayectoria con la que llevó al poder en Alemania a Adolf Hitler. […] Vargas Llosa se centró en particular en la situación de Argentina, que -dijo- era un país “del primer mundo” cuando “tres cuartas parte de Europa estaban en el subdesarrollo”, que fue la primera nación que acabó con el analfabetismo y que, hasta mediados del siglo XX, disfrutó de una prosperidad “envidiable”. El literato sostiene que esa dinámica se quebró de una manera “trágica” para Argentina y para los argentinos “sin que haya habido “ningún factor externo que conspire contra su desarrollo”, sino por la irrupción del peronismo, cuyas políticas están teniendo como consecuencia el “empobrecimiento” y la “barbarización” del país. “ Ese flagelo es un flagelo que se imponen los propios argentinos y que se llama peronismo. Bueno, no es el único caso en la Historia: los alemanes con Hitler hicieron una cosa parecida y, por lo menos han salido de eso. La tragedia de Argentina es que nunca ha salido de eso”, manifestó Vargas Llosa. El escritor peruano ha lamentado además que, hoy, el peronismo abarque todo el espectro político de un país que hace décadas era ejemplo por su clase media, por su modélico sistema educativo y por el gran nivel cultural de su sociedad civil. “Ahora tenemos un peronismo que es todo: es la extrema derecha, es el centro, es el centro izquierda, es la extrema izquierda, es la democracia y es el terrorismo, es la demagogia y es la insensatez… Todo es el peronismo”, denunció. Vargas Llosa describió a la presidenta argentina, Cristina Fernández de Kirchner, como “un ejemplo flagrante” de la “vocación autodestructiva” en la que, en su opinión, está atrapada Argentina desde hace años.
http://diario16.pe/noticia/16212-vargas-llosa-compara-al-peronismo-con-el-nazismo
@Pablo
Pas de problème je suis susceptible mais pas autant que ça 🙂 en plus ça fait avancer le schmilblik, c’est le but.
Je ne suis pas fan de la Kirchner et ne lui reconnais pas de vertus hors pair, en fait j’ai de sérieuses réserves. A un moment donné il faut se demander pourquoi ces gens sont au pouvoir, surtout lorsqu’ils y arrivent démocratiquement élus. C’est pour ça que je suggère la lecture de Lordon, en particulier « Front national mêmes causes mêmes effets » parce que bon, il n’y a pas que les Argentins qui en pincent pour le populisme, faudrait peut-être balayer devant notre porte….
En parlant de nazisme, dans une des chroniques de roberto centeno dans cotizalia que tu pointais l’autre jour il entre en matière en se basant sur les écrits d’ayn rand. S’ il ne sait pas qui elle il devrait se renseigner et s’il le sait tu ne devrais plus nous pointer vers lui. Je le dis en forme de boutade parce que ses analyses sont éclairantes mais le populisme il arrange le plus souvent une minorité qui sait ce qu’elle fait et qui s’adresse à un majorité qui ne le sait que trop tard. Si tu veux en savoir un peu plus sur rand et l’influence de ses idées sur le monde dans lequel nous vivons je te conseille Griftopia de Matt Taibbi -le chapitre consacré à Alan Greenspan son fils spirituel-, édifiant.
Pour en revenir à la plainte de l’ue auprès de l’omc, si une des conséquences de ce libéralisme mortifère est l’apparition de grains de sable qui enrayent la machine qui les a générés, c’est peut-être un premier pas vers le fameux changement de cadre qui ne se fera certainement pas sur la blogosphère.
Nous, petits-occidentaux-apprentis-sorciers-le- cul-dans-le-beurre-déchéants, avons de moins en moins de leçons de démocratie à donner. A ce rythme on pourra bientôt en recevoir et même en être reconnaissants au nom de la mémoire. Le temps de l’humilité et de l’introspection est peut-être venu.
@ Lazarillo
D’accord avec toi sur le populisme, sur Lordon, sur le libéralisme mortifère et sur les leçons de démocratie à ne pas donner. Quant à R.Centeno, moi quand je vais chez le médecin, je ne lui demande pas ses opinions politiques, mais un bon diagnostic. Et Centeno est l’économiste en Espagne qui donne les meilleurs chiffres (il est même meilleur que Niño Becerra – de gauche – que je cite souvent et qui avait vu venir la crise depuis 2004 et prévu beaucoup de choses qui arrivent aujourd’hui en Espagne). Centeno est de droite, c’est clair, mais avec un côté anarchiste (très espagnol) très fort: pour lui (comme pour beaucoup d’Espagnols lucides) le grand problème de l’Espagne est l’incompétence et la corruption de sa classe politique. Dans ses articles il dénonce la situation, mais il ne propose pas grand chose. En tout cas, moi ses solutions ne m’intéressent pas, c’est ses chiffres que je regarde parce qu’ils sont étonnement exacts. Quand il y a un an tout le monde parlait en Espagne d’un déficit 2011 de 6 % lui il donnait le chiffre de 9,2 %, qui paraissait délirant. Le dernier chiffre officiel qu’on a c’est 8,9 % (et à mon avis on trouvera encore des factures cachées). Il y a quelques mois, quand personne parlait de Bankia il dénonçait le scandale de ses faux chiffres et un trou abyssal d’au moins 50 Mds €. Aujourd’hui on en reconnaît un de 24 Mds, mais on attend la suite. Etc, etc, etc. Les gens (voir les réactions des lecteurs à ses articles) se moquent de son ton hystérique et même parfois apocalyptique mais quand on lit ses textes anciens on voit qu’il a eu raison avant tout le monde.
Goldman Sachs nous fait soit de la com’ soit ils préparent « the next wealth transfer vehicle ». Mais reste-t-il seulement encore quelque chose à transférer?
Goldman sets $40 bln clean energy investment plan
http://www.reuters.com/article/2012/05/23/goldman-green-idUSL1E8GMDPR20120523
Et la meilleure:
C’est vrai que le carbone c’est toxique…
Tant que l’oligarchie devra partager encore quelques ressources avec la plèbe, air et eau essentiellement, elle s’investira dans la préservation de ce bien « commun » 🙂 et nous incitera à faire de même.
Le jour où ils pourront respirer LEUR air et boire LEUR eau, vous verrez que la pollution ne sera tout d’un coup plus un risque pour l’humanité.
Railleries bien sur. Quoi que…
mais la guerre propre, humanitaire, …
n’a bien évidemment et toujours rien à voir avec les émissions de CO2 …
Pour les médicaments, je confirme ; c’ est pour leur facilité avant toutes choses.
Mermet a consacré une émission il y a peu à ce sujet ; voila une industrie qui ne connaît pas la crise.
J’ en prends pas mal des médicaments d’ ailleurs et mon médecin qui est pourtant quelqu’ un de relativement compétent et sérieux me les prescrit sans problèmes ; tout ça parce que je n’ ai plus le temps ni la patience de me soigner par d’ autres moyens, plus les moyens non plus et estime assez avoir nourri tout ce petit monde.
Donc les médicaments, à mes risques et péril.
Pour le Canada, no comments ; voila un pays qui avait une belle réputation de démocratie, mais ses dirigeants ont pensé que ce n’ était sans doute plus nécessaire tant de (démocratie).
Bien …
Sinon, voilà, je suis dans le Sud-Est de la France, j’ ai un peu laissé tombé internet et tout ce qui se fait, se dit, dans ce petit monde sans imagination, il y a du soleil et je guéris des maux habituels.
Un seul petit livre m’ accompagne, celui conseillé par vous, Appel d’ air d’ Annie Lebrun, je le considère presque comme un livre de méditation ; en tout cas il m’ aide à comprendre, le surréalisme et ma difficulté à vivre dans ce monde d’ idiots (depuis toujours). Bah, quelques médicaments, du soleil, un peu de nourriture, mon ami, le reste, ..
Le bonjour d’ Annecy donc et merci.
Pardonnez moi ma spontanéité.
Je comprends trop bien votre réclusion…
Signe des temps ?
Marchandises à bas coûts
Transports aériens à bas coûts
…..
Cette année, même l’Eurovision de la chanson est à Bakou
Olivier Deleuze(écolo) veut s’attaquer à la dictature financière.
Olivier Deleuze, coprésident d’Ecolo, veut limiter les salaires des patrons du secteur public mais aussi privé et faire payer la crise par ceux qui ont profité du capitalisme financier. Il veut aussi mettre fin à la dictature des banques et des grandes entreprises.
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_olivier-deleuze-veut-s-attaquer-a-la-dictature-financiere?id=7775501
Le rendement des obligations d’Etat en-dessous des 3%, une bonne nouvelle.
http://www.rtbf.be/info/economie/detail_le-rendement-des-obligations-d-etat-belges-passe-en-dessous-des-3?id=7775544
Ouais, Olivier Deleuze est une grande g…
Et un politicien professionnel, un cheval de retour.
« Il ferait noir où il se perdrait, celui-là » (Julos Beaucarne – en wallon dans sa chanson… 🙂 )
Dès qu’un Ecolo dit quelque chose qui va dans le bon sens, on dit, « c’est une grande g… ». Quand un libéral ou un socialo fait du vent, on se dit, « c’est normal »… et puis on vote pour lui !
Peut-être non sans rapport avec le départ d’Ecolo de Bernard Wesphael pour tenter de lancer un mouvement proche des idée du Parti de Gauche français. Ça met au moins un coup de pied dans la fourmilière d’un parti très « bobo », c’est-à-dire très centriste sur les questions économiques.
Du reste, la proposition de limiter les salaires de la fonction publique à 300 000 € est de Paul Magnette, PS.
Olivier B
Je ne me reconnais pas dans votre « on » de « on dit… » 🙂
Le malheur avec l’ecolo belge francnophone, c’est qu’ils ont mangé toutes les promesses de leurs débuts: exit le non cumul, exit la non personnalisation et le refus des photos de candidats sur les affiches électorales, exit le préalable de la fermeture des centres fermés, … ecolo a mangé son chapeau.
Javeau a été jusqu’à expliquer son choix pour les caleçons américains plutôt que les slips dans une enquête people de La dernière heure, il se déclare croyant, se montre royaliste, et on connaît son passé boy scout… Ça fait beaucoup d’obstacles à un changement de paradigme.
Les critiques d’ecolo par Wesphael sont justes, mais lui n’a pas d’autre métier que la politique et il s’y accroche de toutes ses dents – pas vraiment crédible, même si on doit se souvenir qu’il a été un des rares élus belges à se prononcer contre le projet de traité constitutionnel européen. Comme Dehousse et Fabius, eux aussi malheureusement pas très crédibles.
Ma lecture personnelle, partagée avec quelques amis, est que le placement historique d’ecolo est de verdir le capitalisme, avec quelques restes éthiques en accompagnement. Ils ont bien une Zoé Genot, très sociale, ils ont un député qui invite Paul Jorion à Bruxelles, mais ça ne définit pas la ligne politique du parti.
Et si avant d’interdire le cumul des mandats, il était déjà interdit du cumul des indemnités … ??
Fanatisme économique
“… la conclusion tirée par les libéraux européens tient que les contrariétés du réel s’expliquent moins par les excès de leur politique que par l’insuffisance de ses applications. “ (F. Lordon)
C’est à ça qu’on reconnaît une idéologie… Leur raisonnement équivaut à dire: si la voiture du capitalisme s’est cassé la figure contre le mur de la Réalité c’est parce qu’elle n’allait pas assez vite. Si au lieu de à 300 km à l’heure elle était allée à 1000 km à l’heure elle serait passée sans problèmes.
Oui, par effet tunnel ça peut passer, il y a une solide chance sur 10e50 !
@sp
Oui : surement, mais l’on peut dire alors que le e n’est pas muet?!
http://www.24heures.ch/vaud-regions/nord-vaudois-broye/electrocution-reste-muet-2ans/story/31317741 (Apparemment,disent pas s’il prend du cipralex!!!!).
Oui, le problèmes ne sont pas dus au libéralisme, mais au manque de libéralisme.
Les eurocrates disent pareil avec leur notion de « coût de la non-Europe ».
L’U.E. n’est pas le problème, c’est le manque d’U.E., le problème.
Comme conseillait Bison Bourré: « Foncez ! »
Même situation dans une crise plus ancienne: voyez le chap 12 de « La grande transformation » de Polanyi.
‘Le monde de la finance’ a bien un visage, enfin des visages…
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/GEUENS/47653
40 ans plus tard, Dennis Meadows toujours convaincu des limites de la croissance
http://www.boursorama.com/actualites/40-ans-plus-tard-dennis-meadows-toujours-convaincu-des-limites-de-la-croissance-63c2c371bdc05d512da3de5b350f4454
Nous sommes dans le noir le plus total, l’incertitude est au maximum, aucune visibilité devant nous, nous sommes en proie au grand Hasard. Tout est possible même l’impossible. Aucune prédiction n’est crédible au sein d’un système devenu aussi complexe. La boîte à outils des économistes, des statisticiens et autres « experts » est vide.Sans doute l’a-t-elle toujours été finalement … Seuls les philosophes pourraient nous aider mais ils semblent eux aussi anesthésiés. Certains crient à la catastrophe mais rien ne semble vraiment éclairer l’avenir. La volonté de faire naître un monde meilleur pour le plus grand nombre, le courage, l’humilité font défaut. De bricolage en bricolage, vers où allons-nous ? Seule la volonté de puissance semble guider le monde avec un risque énorme de le détruire. Affolant. Je vais dans l’immédiat m’occuper des roses de mon jardin.
Foule survoltée aux 31e manifestations nocturnes à Montréal:
Malgré les arrestations de la veille, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues, pour une manifestation nocturne déclarée illégale avant le départ. Cette fois, la foule était survoltée, et pacifique.
http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201205/25/46-1-foule-survoltee-aux-31e-manifestations-nocturnes.php/e93abf08dd534b36b22014a51b9e20c3
http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201205/25/46-1-grand-tintamarre-a-montreal.php/8ce5eb7626694060aff7d5a68fa5dc99
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/05/25/001-concerts-casseroles-conflit-etudiant-popularite.shtml
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/05/24/004-etudiants-manifestation-nocturne.shtml
Le Monde 12h15 25 mai2012
« Je crois et j’espère que les Européens, également les plus teutons d’entre eux, s’abstiendront de prononcer des diktats. Et j’espère que les Grecs vont réfléchir et
en tirer des conclusions »
Le président du conseil italien, Mario Monti, a encouragé jeudi la Grèce à tenir strictement ses engagements financiers et ses partenaires à éviter les « diktats » à ce pays, dans une allusion transparente à l’Allemagne. « Il est clair que si l’Union européenne disait [aux Grecs] ‘nous vous réduisons les engagements que vous avez pris’, ce serait une prime aux partis les plus extrêmes (…) Alors d’autres comme le Portugal pourraient prétendre à la même chose », a-t-il observé. Pour expliquer la radicalisation de l’opinion grecque, le chef du gouvernement italien a relevé « l’humiliation démente » qu’ils ont subie : « La Grèce a perdu sa souveraineté : ils sont soumis aux conditions du Fonds monétaire, de la Banque centrale, de la Commission européenne ». Ces dernières années, selon lui, l’Europe « s’est trompée en ayant réclamé un ajustement trop rapide » à Athènes: « introduire la concurrence, la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption et la réduction du déficit public en deux-trois ans (…) signifie un changement culturel et politique extrêmement profond. Il faut une génération », a-t-il expliqué. Le DG de l’organisation bancaire mondiale IIF, Charles Dallara, juge qu’une sortie de la Grèce de l’euro « déstabiliserait » l’économie mondiale et appelle l’Europe à se doter d’un mécanisme de garantie des dépôts bancaires, vendredi dans Il Sole 24 Ore.
Je crois qu’il y a des dingues autour de Merkel pour croire que l’UMP pourrait gagner les législatives. Alors ils rejouent le scénario de la Présidentielle. Le Conservatisme est vraiment une maladie de vieux, neurologique et dégénérative.
Il est vrai que l’Italie ne souffre en aucune manière de ces maux. Le président du conseil italien est donc tout à fait qualifié pour donner des leçons dans ces domaines. D’ailleurs à ce sujet il y a peu, je regardai Gomorra sur Arte, ce film tiré du roman de Roberto Saviano…
Nulle part, quels sont les bâtiments soumis à la fureur populaire en Italie depuis qu’on a viré Berlu et sa bande ? Les perceptions et recettes fiscales.
Quel est le parti qui a émergé et fait des scores à deux chiffres lors du premier tour des élections locales de ce mois ? Le parti poujadiste du clown Grillo. Z’êtes au courant des redressements fiscaux en Italie ces derniers mois ? 150 milliards qui manquent à l’appel tous les ans en Italie, ok, y’a d’la marge, mais apparemment le peu de taf qu’a fait Monti sur le coup, ben ça déplaît à la rue didonc…
D’aprés vous le clown c’est Grillo ou Monti?
Au moins, il y en a un qui est drole…
C’est déjà ça…
Enfin, chacun son humour, hein?
C’est ceux qui sont dans la rue qui fraudent le fisc pour au moins 150 milliards d’euros chaque année ou bien ce sont ceux qui envoient ceux qui sont dans la rue? Ça me fait penser aux grèves de routiers quand ils trouvent le gasoil trop cher. Les mêmes qui se font péter à coup de barre à mine lorsqu’ils émettent la moindre velléité d’augmentation de salaire ou de respect du droit du travail sont envoyés pour bloquer les routes quand le patron décide que son droit à polluer est devenu trop onéreux.
Cela dit en France c’est pas mieux. Apparemment 600 milliards d’euros français en Suisse. Et avec la bénédiction des administrations concernées s’il vous plaît. Appartiennent ils à la rue ces euros là aussi? J’aime bien aussi l’histoire de caisse noire de ce truc qui se fait discret appelé UIMM. Les mêmes qui défilent à la queue leu leu dans les médias à longueur d’année en gémissant que ça y est c’est plus possible parce qu’ils sont pris à la gorge à cause que les « charges » sont trop élevées gnagnagna, ces mêmes là qui de leurs propres dires sont si exsangues qu’ils ne peuvent plus payer les cotisations trouvent le moyen de foutre 600 millions d’€ de côté pour régler leurs petites affaires dont le brisage de grève fait partie. Rien que ça. Enterrement médiatique de première classe suivi d’aucune décision de justice.
Les mafieux nous donnent des leçons et nous devrions les écouter?
Nulle part, demande à Grillo, apparemment il préfère les mafieux : « La mafia n’étrangle pas, l’Etat et les partis politiques, si »
Un membre de son parti Cinque Stelle vient d’être élu maire de la très droitiére et bourgeoise Parme, 60% au second tour.
Je me suis tapé les 2 heures d’émissions avec Monti: il n’a rien de mieux à proposer que le remboursement des dettes (l’émission a donné l’exemple de l’Islande refusant de le faire) et la compétitivité qui permet de retrouver la croissance (tout l’arsenal des mesures habituelles y passe.)
Il a l’avantage de succéder à Berlusconi visiblement incapable de mettre en oeuvre la politique qu’il préconisait et d’avoir en face de lui des italiens qui peuvent constater que si le dit Berlusconi en a profité c’est maintenant à eux qu’il revient de régler la note.
La Grèce lui sert d’exemple pour justifier qu’il faut du temps pour rattraper les erreurs du passé (impôts, chasses gardées professionnelles, etc) et amener l’Italie à être compétitive et en effet sa politique ne pourra se poursuivre que grâce à la patience des italiens, de Bruxelles, des allemands … et des marchés. Il ne semble pas spécialement convaincu de l’obtenir mais le plaidoyer pour la défense de son action dans les livres d’histoire semble fin prêt.
JP Morgan et les autres
J’ai de plus en plus le sentiment que le DSM V a été écrit en observant les moeurs des financiers. Alors, autant barrer ce titre sur la couverture et y écrire Banquiers et Financiers Psychopathologies !
Il sera alors plus rapide de les soigner, les lois existent déjà pour leur passer la camisole chimique……
l’accumulation et la rétention des richesses ne suffisent pas , les addictions finissent toujours en boucle de rétroaction positive (satisfaction instantanée & manque amplifié ):
un tel degré de désorganisation , les comportements actuels des financiers ne s’expliquent que par l’abus d’une fantastica aux effets bien connus ,la cocaïne .
c’est d’ailleurs assez significatif de voir que des empires sont toujours défaits à cause de l’ingestion d’une subtance prisée par son élite , voir les califats , les empires moghols et indiens etc ..
Et oui, la philosophie des libéraux,
comme didier Reynders le belge (vice truc) parmi tant d’autres qui propose de réduire les allocations chômage progressivement pour inciter les gens à retourner au travail.
Allons plus loin, supprimons toutes les allocations existantes et même la retraite, il n’y aura plus de déficit.
A croire que le travail courre les rues mais que les gens se cachent pour ne pas être attrapés ou plutôt pour ne pas l’attraper (maladie). Et les vieux, je suis certain qu’ils font spécialement le choix de ne pas mourir plus vite, rien que pour nous faire chier.
Moi, je propose l’euthanasie des chômeurs, cela irait plus vite….C’est vrai que c’est de circonstance ?
Encore, faudrait-il que l’offre existe ? De toute façon, « lui » n’aurait pas besoin de travail au vue de ce qu’il a accumulé.
Nous avons ainsi un combat entre l’armée de réserve industrielle et l’armée de réserve politique.
Oui, il y a des gens qui dans leur enfance, ont choisi sur la carte du grand restaurant de l’existence: « Devenir précaire, mal payé, inutile, angoissé, frustré, et surtout: assisté. »
D’autres ont demandé le plat: « Courageux, travailleur, responsable, intelligent. »
Les difficultés des premiers sont de leur responsabilité, qu’ils paient. Les réussites des seconds résultent de leurs mérites, qu’ils soient récompensés.
Telle est la base de la psychologie pratique du libéralisme et des médias main stream.
« Faites seulement attention de ne pas tomber dans le premier ». A croire que les second donneraient ce qu’il y a de meilleur dans l’existence (conso responsable, justice, solidarité, respect,…). Ils sont tellement intelligents que l’on peut voir le monde tel qu’il est. . Ils ont surtout oublié que dans ce modèle « les chiens ne font pas de chats ». La richesse de générations en générations, étonnante, non? C’est comme cela que l’on retrouve leur égoïsme, leur arrogance et leur illusion….Méfiez-vous, vous allez finir dans un paradis fiscal !
Merci Mr Jorion pour cette vidéo.
Attention à ces pilules du bonheur, ça vous embrouille l’esprit mais c’est vrai que ça soulage.
Quand on a perdu l’espoir en ce que l’homme devienne adulte, en prend soit même les petits bonbons pour rester sage.
Je n’y comprends pas grand chose en économie, bien que je sois un visiteur assidu de votre blog, je n’entrevois que la surface de l’iceberg (un iceberg, c’est de l’eau gelée qui finit par fondre non?) et cela me conforte sur la nature humaine.
Mr.Jorion,
Je ne comprends pas pourquoi vous dites encore à la semaine alors que le système est en train de foutre le camp
Le Systeme, ce n’est pas l’univers entier…
Jadis on se disait que si le capitalisme sombrait, on pouvait toujours devenir communiste…
Le résultat ne fut pas folichon…Mais cela veut dire qu’il y a toujours d’autres Systèmes possibles.
Le problème: On tient à nos vieux principes, comme le chien de Pavlov…
C’est humain non? (gag)
Croire qu’il n’y a qu’ Une Civilisation possible, c’est une histoire de fou…
Nous ne sommes pas des insectes dans une ruche…
Enfin, comme disait l’Autre: Il faut croire en l’Homme…
Mon texte vaut mieux qu’une pilule! Non?
Ouaf!
Tout est dit. Extrait du chaos, comme la pierre la plus pure, dure et limpide de sa gangue de boue et de roche.
Si seulement…………que cela soit!
Quebec, CDU etc..
Je suis toujours curieux de voir que jamais l’on regarde pourquoi les Sociétés adoptent tel système économique et politique plutôt qu’un autre. Pourquoi les cultures Protestantes génèrent une société Libérale ou Néo libérale alors que les culture plutôt Catho prèfèrent plus la protection collective.
Qu’est-ce que veut la Société Québecoise de culture catho sinon garder ses systèmes de solidarité collective enseignement et santé contre une culture protestante néolibérale qui tente de s’insinuer partout par l’économie pour imposer une autre culture très individualiste. Les étudiants contestent le mode de gestion de l’Université qui conduit à leur faire payer les dépenses voulues par le « investisseurs », les séniors disent pourquoi avons nous profité de l’enseignement gratuit et pas eux ? Et les Québecois de réaliser que la bascule allait se faire insidieusement.
N’est pas le même processus à l’oeuvre dans la CDU-CSU entre Protestants pour une Allemagne individualiste et Riche et les Catho pour continuer l’oeuvre de construction de l’Union ?
L’acidification des océans est plus rapide que lors de l’exctintion du Permien (environ 95% de la vie a disparu).
Le réchauffement climatique créer un emballement très dangereux pour la chimie terrestre, la relation atmosphère/océan s’en trouve bouleverser aux niveaux des émissions carboniques. C’est aussi ce qu’on appelle les zones mortes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_morte), la dénomination du problème au niveau océnanique étant très clair.
La source
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3372_acidifcation_oceans_CO2.php
La rapidité du réchauffement climatique actuel provoquant une extinction massive des espèces dans les océans n’a pas été constaté depuis 300 millions d’années. Depuis le Permien qui a provoqué l’éradication de 95% des espèces dont les espèces marines, ce qui est très important comme indicateur de santé de la planète.
Dr Candace Major, responsable de programme océanographique à la National Science Foundation :
« L’acidification des océans à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés est sans précédent, » souligne-t-elle, « même si on la considère à l’aune des dernières 300 millions d’années, et elle est le résultat d’une accélération propre à altérer la chimie de l’atmosphère et des océans. »
Il y a donc un problème écologique provenant d’une surproduction, sans oublier les chiffres des gaspillages alimentaires (55% de perte) et énergétiques (53% de perte) qui ne sont pas négligeables dans l’économie moderne.
Les capacités naturelles ne peuvent supporter ce rythme de surproduction d’une grande rapidité qui à son tour se répercute rapidemment sur l’écosystème mondial.
Bonjour,
Une fois que les humains auront intégrés qu’ils ont transformé leur seule et unique planète en une boite de Pétri alors un début de solution sera envisageable.
Cordialement.
Voici les derniers mots de Paul Jorion aujourd’hui :
Le problème, c’est que si il ne reste plus rien, je ne vois pas comment l’humanité va s’en sortir. Elle est la plus fragile des espèces en voie de disparition, parce que la plus dépendante de son environnement (parce que la plus complexe). Il faudrait donc, de préférence, qu’il reste encore de la richesse à réinjecter avant que le système se termine, mais à réinjecter dans un autre « système ».
Et donc, pour vous répondre, selon moi, une fois que les humains auront intégré qu’ils ont transformé leur seule et unique planète en boîte de Pétri, alors il sera trop tard.
Mais pour moi (à cause de mon optimisme indécrottable d’être humain, sans doute), l’humanité, tant qu’elle sera encore représentée dans cette boîte de Pétri, pourra y injecter de la richesse, la richesse de sa propre inventivité.
Cordialement.
Faut arreter avec la propagande du GIEC…
Il y a réchauffement climatique certes, mais cela a existé aussi dans le passé…
Les romains battirent leur empire en jupettes et sandales…Parcequ’il faisait chaud…
Ensuite le climat c’est refroidit jusqu’au XVieme siécle, pour se réchauffer ensuite….
Par exemple le Green Land, Groenland était habitable jusqu’au Moyen-Age.
Désormais nous sommes dans un extremum et des scientifiques pensent qu’au contraire nous risquons une ère glacière dans quelques centaines d’années…
Bref tout le contraire!!!!
Eliminons cette anerie: Ce n’est pas le CO2 qui réchauffe la planète, c’est seulement le résultat du réchauffement des océans: En effet, le CO2 contenu dans l’eau est libéré. (Sur Mars il y a 90% de CO2 et pourtant il y fait très froid: Aucun effet de serre du à cette molécule.)
Ultra classique. Phénomène observé depuis des centaines de millions d’années…
Le nombre d’aneries proférées par le GIEC et de pseudo climatologues est effarant…
C’est comme chez les économistes libéraux…
J’y renonce.
Voyez le très bon site: http://www.pensee-unique.fr/
Extraits:
Parmi beaucoup d’autres, voici encore trois nouvelles observations qui contredisent les affirmations alarmistes :
-Au Groenland, la situation est beaucoup moins dramatique que les alarmistes l’avaient anticipée. La contribution des glaciers à la hausse du niveau des mers sera très limitée.
-Contrairement aux supputations, les variations du niveau des mers dans le Pacifique tropical sont d’origine naturelle. On n’y distingue pratiquement pas de signature des gaz à effet de serre d’origine anthropique.
-Contrairement aux affirmations alarmistes qui suggèrent une augmentation des événements climatiques extrêmes en cas de réchauffement, on n’observe pas de variation détectable dans la fréquence et l’intensité des précipitations depuis plus de mille ans, au moins en Europe où l’étude a été effectuée.
Idéalement les scientifiques qui s’intéressent au climat ne devraient être mus que par la curiosité ou à la rigueur par l’envie de gloire scientifique.
C’est évidemment pas possible puisque le climat fait intervenir tellement de phénomènes mal connus ou pas connus du tout que ça nécessite un grand nombre de données difficiles à acquérir et beaucoup de monde pour les étudier. Il est donc clair que provoquer l’inquiétude est un moyen efficace d’avoir les crédits nécessaires et que ça influe forcément sur la manière de présenter les résultats.
A mon avis faut faire avec et ne pas oublier que s’il y a des preuves (ou même seulement des soupçons fondés) permettant de ne pas s’inquiéter, ceux qui les avanceront ne manqueront surement pas de soutiens pour les faire connaître !
Finalement c’est faire l’état des lieux qui coûte cher et c’est une précaution qui n’a rien de déplacée même si la conclusion s’avère être que les activités humaines n’ont qu’une influence négligeable…
@ Olivier B 25 mai 2012 à 21:49
Tout à fait d’accord avec vous. C’est très bon de rappeler l’image de la boîte de Pétri et de souligner la ressource que constitue l’inventivité.
Il n’empêche que même si l’invention peut d’abord exister à l’état virtuel dans l’esprit de celui qui l’élabore, il vient un temps où pour être concrétisée et utile, il est nécessaire de faire appel à une richesse plus matérielle, préalablement constituée et disponible, une réserve, un capital.
Avant de pouvoir exploiter une nouvelle richesse, il faut avoir les moyens de vivre. Il faut disposer de l’énergie nécessaire pour franchir une succession de phases qui demandent du temps, des ressources, de l’argent, c’est à dire de l’énergie. Il faut enchaîner les phases de conception, de validation, de mise au point, de qualification, d’industrialisation et de diffusion, pour qu’enfin cela devienne rentable et amortissable.
Certains, tels Paul Chefurka, pensent que l’humanité a trop attendu pour s’attaquer au problème majeur de la transition énergétique.
http://www.countercurrents.org/chefurka201109.htm
Parce qu’un peu comme vous, j’ai jusqu’alors, toujours su transformer mes craintes en redoublement d’efforts pour vaincre les difficultés qui se présentaient, je me refuse à croire à une fin accélérée de l’aventure humaine. J’estime par contre indispensable que les hommes aujourd’hui les plus éclairés, s’emploient à aider leurs semblables à bien comprendre le problème fondamental auquel l’humanité est confrontée.
Pour moi, c’est surtout une question de consommation excessive, prématurée et accélérée des richesses disponibles qu’il faut stopper. C’est cet excès manifeste d’aspiration à consommer, maintenant, de manière stupide, irresponsable et égoïste, l’énergie fossile et les métaux, qui risquent de nous faire défaut demain, à nous, à nos enfants, et à nos petits enfants. Ces richesses nous seront indispensables pour opérer notre reconversion énergétique, laquelle ne pourra se faire sans passer par une phase de restriction de nos consommations actuelles et des niveaux de vie qui y sont associés.
Faute de pouvoir faire plus, je m’emploie à sonner le tocsin en profitant de toutes les opportunités, y compris celle que vous m’avez offerte en vous exprimant sur l’excellent blog de Paul Jorion. Merci de vous être exprimé et à l’équipe du blog de m’avoir permis de vous relayer.
Il me semble Jducac que vous jouez au pompier pyromane
Travailler beaucoup comme vous le rabâchez depuis des années sur ce blog, suppose utiliser beaucoup d’énergie, mais dans le même temps vous criez halte « aux ressources disponibles qu’il faut stopper ».
Travailler beaucoup pour produire beaucoup, suppose de trouver des clients goulus pour absorber votre immense production, ceux là mêmes que vous critiquez.
Enfin, vous qui prônez le fait que la jalousie (des pauvres) oppose des personnes contres d’autres (les riches) vous faites par là même ce que vous dénoncez.
Et pour finir, vos claquements de bottes contre tout ce qui n’est pas blanc et fort relève d’un manque d’humanité, ce que vous confirmez dans votre concept de spermatozoïde capitaliste.
@ Plouf 26 mai 2012 à 13:23 !
Réfléchir, n’est-ce pas travailler à l’aide de son cerveau? Alors êtes-vous opposé à ce que nous réfléchissions (travaillions) beaucoup et bien avec nos cerveaux, tout en consommant le moins possible ?
Dès lors que l’on vit, ça n’amène pas à consommer beaucoup plus d’énergie que de ne rien faire. Faire travailler davantage nos cerveaux en les amenant à sélectionner nos idées par une confrontation critique de nos arguments au lieu de dévier du sujet et de chercher à dévaloriser leurs auteurs, voila ce qui me semblerait positif. Y êtes-vous opposé ?
Pouvez-vous me dire, ce qu’a à faire ici, cette allusion détestable
Ceux qui essaient parfois de masquer l’indigence de leurs idées et leur faiblesse argumentaire en faisant dériver les échanges sur de tels thèmes, me semblent se fourvoyer et consommer inutilement de l’énergie. En tous les cas ils ne se grandissent pas à mes yeux.
je préconiserais « grand chambardement climatique » plutôt que « réchauffement climatique »
Une fois de plus, merci Paul pour votre indispensable billet.
Je n’ai pas la télé, alors je rêve naïvement de voir apparaître votre » Le temps qu’il fait » sur une télé comme arte, le vendredi, avec une version en Flamand, en Allemand, en Anglais…
La vie en 873 photos et une minute:
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/05/25/actualidad/1337943102_734504.html
Sur Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=E7xc7J8bdsU
Tous les Etat-Nations historiques se sont fait par le fer et par le feu.
Pourquoi en irait-il autrement d’un hypothétique Etat européen ?
Le Hic, c’est que parmi les derniers en date: ni Napoléon et ses grognards, Ni Hitler et ses panzers n’ont réussi.
La finance et le marché penseraient-t-ils réussir là où ces aventuriers impérialistes ont échoué ?
La police québecoise avait demandé l’itinéraire de la manif de mercredi aux étudiants. Et elle l’a reçu:
http://www.lavanguardia.com/internacional/20120525/54299898407/ruta-manifestacion-estudiantes-montreal-policia.html
Je n’ai pas compris cette phrase : » La tête fait bien davantage que ce que le corps lui dit. »
Moi qui croyais que la tête faisait partie du corps.
Non : « La tête fait bien davantage ce que le corps lui dit ».
À l’intention de ceux qui imaginent que le corps fait ce que la tête lui dit.
oups pardon, mal entendu.
Vu autrement, le corps -les processus inconscients- font faire bien davantage que ce que la tête croit dire au corps, non ?
Mais alors, cette image d’une Ferrari (néocéphale), qui piloterait notre brouette (paleocencephale) – Monod -; ne conviendrait-il pas, je crois et avec Laborit, d’en renverser la métaphore? Notre brouette neoencéphalique a bien du mal à couvrir les vieux rugissements, acquis, de notre Ferrari paléoencéphalique , quand celle-ci pousse au travers, d’un langage en mode automatique, les cris de « propriété » « liberté « égalité » etc. ?
@ Jean-Luce Morlie
Histoire d’apporter un peu de contradiction à Laborit, voici une citation à ce sujet. Devinez son auteur et son époque. Google n’a pas le droit de jouer.
« La conscience. – Le conscient est l’évolution dernière et tardive du système organique, et par conséquent aussi ce qu’il y a dans ce système de moins achevé et de moins fort. D’innombrables méprises ont leur origine dans le conscient, des méprises qui font périr un animal, un homme plus tôt qu’il ne serait nécessaire, « malgré le destin », comme dit Homère. Si le lien conservateur des instincts n’était pas infiniment plus puissant, s’il ne servait pas, dans l’ensemble, de régulateur : l’humanité périrait par ses jugements absurdes, par ses divagations avec les yeux ouverts, par ses jugements superficiels et sa crédulité, en un mot par sa conscience : ou plutôt sans celle-ci elle n’existerait plus depuis longtemps! »
@Cadavre exquis.
Les propos de l’auteur que vous citez ( sans google, je ne l’identifie pas, Rostang ? ) ne contredisent en rien la conception de Laborit relativement aux instincts, de type « territoire » , « propriété » , « dominance », lesquels ne sont pas des « instincts », mais des constructions de la socioculture , ancrées dans des modalités provisoires d’utilisation de la circuiterie cérébrale. En ce sens nous sommes encore « inachevés »… de plus
est tout à fait dans le ton de « notre anticonformiste », tel qu’il se définissait lui-même.
Voulez-vous participer à un groupe de travail qui présenterait l’apport de Laborit à une constitution pour l’économie ?
A+
Il n’y pas que Laborit mais aussi Reich…
L’interférence entre le corps et le cerveau est bien démontrée…Je veux dire que le corps est lui aussi capable de donner des ordres au cerveau!
Mais de la à croire au Docteur Jekyll et Mister Hide…
@Izarn
Pour Bateson, le changement de cadre serait, par exemple, de « dépasser » le préjugé de la prééminence de l’esprit sur le corps en passant au préjugé inverse, la prééminence du corps sur l’esprit.
Par contre, le changement de contexte, c’est-à-dire, l’apprentissage de contexte, le deuterolearning, serait d’abandonner le préjugé d’une différence entre le corps et l’esprit. Dans le cas qui nous occupe, l’idée qu’il se puisse séparer nos modalités de fonctionnement cérébral de nos modalités de fonctionnement politico-économique.
La fin ridicule de la tentative de W. Reich, de lier la psychanalyse au politique, ne devrait pas servir la séparation de nos motivations inconscientes et de la politique ; ainsi la crise grecque est une crise d’une société tout entière construite, comme la Belgique, sur le clientélisme particratique(1). Comme les instances Européenne fonctionnent de la même façon, l’aide européenne à Grèce, ne peut aller que dans les éternelles mêmes poches.
Je ne crois pas que la Grèce puisse faire son autoanalyse sauvage, l’accent est trop porté sur la faute des politiciens du Passos et de la Nouvelle Démocratie. C’est comme de demander à un Belge de se rendre compte qu’il est entièrement client dans l’âme et dans ses moindres gestes. L’ennui, pour la Grèce et bientôt pour l’Europe, c’est que les formes d’économies déviantes vont incessamment trouver un terrain de conquête sans défense, et livré par « zones économiques spéciales ».
1) Je me réfère à l’analyse de Georges Contogeorgis « «Le malade, c’est l’État, et non l’économie et la société grecques» ; par contre j’y ajoute mon expérience de Carolorégien, ayant vécu depuis 65 ans à l’épicentre du clientélisme belge et qui, aujourd’hui constate que lorsqu’un système clientéliste s’effondre il renaît, car (pour faire court) « tout le monde en redemande ». L’effet secondaire, d’une vie de province, c’est de finir radoteur, j’assume.
@ Jean-Luce Morlie
Il s’agit de Nietzsche ( Le Gai Savoir, 1882 ! ) qui n’était pas seulement un bon marcheur et un excellent pianiste, mais était très au fait des recherches scientifiques de son époque.
Un groupe de lecture sur ces questions neuro-psycho pourrait être passionnant, mais je serais prudent sur trois points. 1) l’aspect chronophage d’un tel travail. 2) je connais assez peu Laborit. Etant de la génération suivant, je suis passé directement aux chercheurs contemporains, qui ne volent pas leurs salaires, ce domaine est en pleine ébullition. 3) tirer des conclusions politiques de ces travaux scientifiques est un pas que je ne suis pas prêt à franchir … Pour l’instant.
Sous ces trois réserves, si vous montez un tel groupe, je serais interessé de vous lire et pourquoi pas de participer ponctuellement.
encore accord, en corps à corps
Faut-il comprendre que les garanties ont été activées et que ces 45 milliards sont sortis des caisses publiques des trois pays?
Dexia demande le relèvement du plafond des garanties d’Etat
BELGA
Mis en ligne le 25/05/2012
Les États belge et français devraient relever de 45 à 55 milliards d’euros le plafond de la garantie accordée à Dexia, touchée par les tensions provoquées ces dernières semaines sur les marchés par la perspective d’une sortie de la Grèce de la zone euro.
Selon le quotidien français Le Figaro, les dirigeants de Dexia, Pierre Mariani et Jean-Luc Dehaene, ont informé en début de semaine les gouvernements belge, français et luxembourgeois de la situation. Selon le quotidien, concrètement, les marges de manoeuvre de Dexia sont aujourd’hui proches de zéro.
La suite sur le site de Lalibre.be.
Leboutte, non les garanties ne sont pas activées et ne peuvent évidemment pas l’être. C’est 90 milliards les garanties belgo-françaises prévues et signéés à ce jour. Il faut une rallonge, point.
Je sais que Dexia avait besoin de personne pour l’aider dans son vautrage en bonne et due forme, mais quand j’entends dire que la dette grecque a rien coûté aux banques… 105 milliards et Dexia compté Knock-Out pour le compte…
Jorion nous montre comment « les lignes bougent ». Toujours aussi remarquable et indispensable.
Les lignes bougent, mais pas toutes dans le même sens.
Scandaleux
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/05/25/20002-20120525ARTFIG00580-zone-euro-le-plan-de-berlin-pour-soutenir-la-croissance.php
ou comment dépecer un pays encore plus vite….
Il n’y a pas que JP Morgan Chase: « Banque du Vatican : scandales en série ».
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/24/banque-du-vatican-scandales-en-serie_1707138_3214.html
AU QUÉBEC.
Moins de casseurs
Plus de casseroles
Mort la peur
On rigole
Et l’itinéraire….aux itinérants.
« la porte-parole de la Ville de Québec, Sandra Dion, estime que, banane ou pas, les policiers doivent faire leur travail »
Le panda aussi est très populaire.
Les historiens futurs diront de ce mouvement: « leurs principaux leaders étaient une banane et un panda ». Ils concluront : « la notion de représentativité fut bouleversée par les étudiants : on passe d’un représentant-leader-dirigeant à un représentant-mascotte-icône ».
de l’autre côté, je n’a’ai entendu dire et redire que de la loi « matraque »
Bankia demande à l’État espagnol 19 Mds € (en plus des 4,3 Mds € déjà donnés).
http://economia.elpais.com/economia/2012/05/25/actualidad/1337956397_726943.html
19 + les 13 de la Catalogne: 32 Mds € dans une seule journée ça fait un petit peu beaucoup…
Bonjour, monsieur Jorion.
Vous dites …/… on va de plus en plus vers des élections en Grèce où les partis qui sont contre les accords …/… alors si la Grèce se retire …/…
Vous posez l’équivalence entre la dénonciation du mémorandum et la sortie de la zone Euro.
Alexis Tsipras, de passage à Paris cette semaine, est le représentant de ces « partis qui sont contre les accords ». Il dit tout autre chose. Notamment dans son entretien avec Arlette Chabot sur Europe 1 le 22 mai…./…mènera le combat à l’échelle européenne contre l’austérité…/…l’avenir de l’Europe c’est la cohésion sociale, c’est la démocratie…/…
A la question de la sortie de l’Euro de la Grèce il répond « pas du tout »
Tsipras obtiendrait une restructuration de la dette de la Grèce, sans vouloir bénéficier parallèlement d’une dévaluation du drachme ressuscité ?
Je vais aller écouter cela toutes affaires cessantes. Je vous reviens aussitôt après.
le « pas du tout » est à la minute 2:09
J’ai donc écouté l’entretien. Comme cela mérite d’être entendu par tout le monde, je commence par le mettre ici.
Première remarque, il est vraiment dommage que les journalistes qui interviewent Tsipras soient si peu au fait des questions sur lesquelles ils l’interrogent : ils tombent des nues à chacune des réponses qu’il fait, ça ne fait pas très professionnel.
Deuxième remarque, Tsipras adopte vis-à-vis des affirmations de François Hollande durant sa campagne, la même attitude que j’ai eue vis-à-vis du discours de Toulon : « Vous avez dit ceci. Si vous avez changé d’avis depuis, ayez l’amabilité de le faire savoir ». Le fait que personne au gouvernement n’ait rencontré Tsipras, leader du deuxième parti grec, à l’occasion de son voyage en France, résulte probablement d’un malheureux malentendu.
Troisième remarque, Tsipras se tient sur la ligne : « Tous dans le même bateau ». C’est cohérent : « Vous avez affirmé croire en l’Europe », dit-il aux marchands qui ont mis sur pied l’Europe qui leur convenait, « le moment est venu de le prouver ! ». Ses interlocuteurs qui se sont bien remplis les poches jusqu’ici lui disent : « Ah non ! maintenant cela nous coûterait ! »
Cela me rappelle un souvenir d’enfance : mon père revenant d’une réunion, « On a fait les calculs : à partir de 1960, le Congo nous coûterait plus cher que ce qu’il nous rapporte [nécessité de construire des infrastructures importantes] : on lui accorde son indépendance ! » (Je précise qu’il rapportait cela avec indignation).
il était là
http://www.pauljorion.com/blog/?p=37262#comment-323561
commentaire 8
__________
votre emploi du mot « malentendu »
à quel degré faut-il l’entendre ?
votre invité Panagiotis Grigriou
http://www.pauljorion.com/blog/?p=37392
est on ne peut plus clair sur l’attitude des « socialistes » français.
Quel type admirable. J’envie les grec d’avoir un type de cet qualité pour porter une parole politique aussi claire et apaisée. La comparaison est cruelle pour beaucoup.
Voila qui met à mal bien des fantasmes.
(D’un calme marquant le Tsipras)
« votre emploi du mot « malentendu » à quel degré faut-il l’entendre ? »
X > 1
X < 3
Ah ! le doux euphémisme..
Reliez cette notation de Paul, que je partage et généralise
sans grand risque avec le message remarquable d’ Agnès
( http://www.pauljorion.com/blog/?p=37378#comment-324854 )
Une idée de lien ? Par exemple on ne peut pas jouer à la Pravda
et être professionnel en même temps.
Grace à Agnès et sur un exemple pratique signalé par Paul, les yeux s’ouvrent
sur « notre » presse garde-chiourme-aboyeur du libéralisme.
Au risque de jouer à l’ Acrimed : et si l’état de la Pressse courant principal
était représentatif de la décrépitude du capitalisme libéral ?
Ils ont décollé ensemble, l’un supportant l’autre, il s’écraseront ensemble…
Sérieux Paul, comment imaginer un membre du gvt Hollande sans parler du Ps rencontrer officiellement le leader d’un parti qui taille des croupières au parti frère Pasok à un mois des élections grecques (et françaises) ? Même le SPD n’a pas reçu Tsipras. Y’a pas de malentendu, tout ça était bien entendu et bien prévu au contraire. C’était gagnant-gagnant pour Tsipras quoi qi’il arrive et perdant-perdant pour le Ps.
Le dernier billet de Jean-Luc Mélenchon, avec pour thème notamment, la venue d’Alexis Tsipras à Paris. Le style est différent, le fond est très proche, ce qui est de loin le plus important.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/23/je-marche-camarade/#more-12370
En effet, mais le contraste reste saisissant et on se sent du coup obligé de poser la question : cette véhémence est-elle productive, ne détourne-t-elle pas des idées exprimées certains électeurs qui ne se reconnaissent pas dans toute cette agitation ? La question que je vous pose alors Nicks : selon vous, combien de votes recueillerait en France un FdG dirigé par une personne aussi posée et réfléchie que Tsipras ?
A propos du FESF voila ce qu’en dit « Thomas le Cimbre »:
Le FESF, société anonyme luxembourgeoise de droit privé, dérégulé avant même qu’il n’ait une réelle existence n’est rien d’autre qu’une entité ad hoc, un SPV – Special Purpose Vehicle selon le Sénat dans son Projet de loi de finances rectificative pour 2010. Le FESF est un outil systémique pyramidal Madoff-Ponzi qui prétend garantir des produits financiers toxiques et pourris…
…Le FESF n’est rien d’autre qu’un SPV – Special Purpose Vehicle, un Fonds Commun de Créances (FCC), qui est mis en œuvre dans une opération ad hoc de déconsolidation via des techniques de titrisation de bundles de certains actifs des bilans des sociétés. Le FESF est créé pour vendre des produits financiers titrisés dérivés des dettes des États adhérents à la Zone-Euro et bientôt directement de leurs banques. Déconsolider signifie enlever les charges d’un investissement lourd qui pèsent dans un bilan comptable d’une entreprise. Le FESF applique aux finances de l’État une technique managériale de Project Finance – Financement de Projet….
…Depuis 2008 ces dettes publiques sont créées pour renflouer les banques en faillite technique ce qui crée un transfert de la dette privée vers la dette publique dont la courbe monte verticalement. Sur ces 440 milliards, 200 milliards sont déjà promis pour paiement par tranche à l’Irlande, au Portugal et à la Grèce.
…Ces Bons du Trésor de certains États européens, qui sont actuellement pourris et leurs nouveaux Bons du Trésor ayant une fausse valeur dès l’émission sur le marché, un faux market value parce qu’ils sont garantis par le FESF, sont censés rapporter des intérêts aux investisseurs. Mais la faillite des banques et des assurances des pays qui émettent ces Bons du Trésor va entrainer la banqueroute de ces États qui dilapident leurs finances pour les sauver….
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…Le FESF ne sera pas en mesure de garantir ou de rembourser et se trouvera en faillite comme la Bear Stearns, la Northern Rock, la Lehman Brothers parce qu’il a trop utilisé l’effet de levier. Le FESF prêtera aux États comme les banques ont prêté aux particuliers avec des Subprime. Comme pour les subprimes, la faillite est prévue dans un certain horizon temporel avec l’espoir qu’elle ne soit pas trop systémique.
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http://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?post/2011/10/26/Le-FESF-Fonds-Europ%C3%A9en-de-Stabilit%C3%A9-Financi%C3%A8re-est-un-SPV-Special-Purpose-Vehicle-comme-ceux-qui-ont-fait-chuter-Lehman-Brothers
Et pour finir:
Depuis 2008 on dit que la Deutsche Bank est une bombe. Son bilan de 2283 milliards d’euros dépasse le PIB de la Grèce qui est de 343 milliards d’euros. En réalité le pays le plus en danger de la Zone-Euro est UNIQUEMENT l’Allemagne. Depuis 2008 la DB se maintient car c’est principalement à travers elle que sont négociés tous les Bons du Trésor de tous les pays de la planète. Mais depuis 2008 la Deutsche Bank n’a pas profité, pour consolider son bilan, du carry trade international et européen et des trillions qui lui sont prêtés par les banques centrales à un taux voisin de zéro et qu’elle reprête à un taux énormément plus élevé. A elle seule, la Deutsche Bank détient au moins la moitié des dettes des PIIGS détenues par les banques allemandes, ce qui veut dire que sa value to market est négative et qu’elle est déjà rien que pour ceci en faillite technique. Avec la bulle des CDS / CDO et autres actifs pourris et en pourrissement, elle est de toute façon en faillite. Il n’y a pas de crise de l’euro.
Hé non! C’est toujours la crise financière qui n’a jamais été résolue…Et qui plombe le Capitalisme…
La dette publique c’est pour les gogos…
Rectification:
Le message d’ Agnès 25 mai 2012 à 12:53
http://www.pauljorion.com/blog/?p=37378#comment-324638
Foutu Tsirpas, pas énervé pour deux sous, pas grande gueule, pas agitateur d’index comminatoire, calme et limpide, rappelant le droit communautaire. Foutu problème pour Vigneron : comment lui tailler le costard de démago-populisme qui est sa meilleure feuille? Obligé de la boucler, mec, en attendant la faute, c’est ça?
La « sortie de l’Euro », rabâchée sur les ondes et ailleurs ne s’apparente-t-elle pas à l’instrumentalisation de la dette en ce sens qu’elle est mise sur le devant de la scène pour entretenir un climat de peur et pour une injonction à ne pas sortir de la doxa néolibérale ?
Cette instrumentalisation est tellement forte que certains ici même semblent en perdre leur latin . . . ce qui ne veut pas dire que le risque est nul . . .
Pauvre MélAnchon. Rien ne lui sera donc épargné ici comme ailleurs. Désormais repeint en agité du bocal à l’aune de Tsipras l’Affable qui sera lui aussi transformé en gorgone d’ici peu n’en doutons pas.
Quand la critique sur la forme prend le pas sur le fond la mauvaise foi n’est jamais très loin qui masque les dissensions difficilement avouables.
Remarquable ! merci de l’avoir mis en ligne.
J’approuve entièrement la remarque de Paul.
Un discours tel que celui de Tsipras se suffit à lui-même car sa radicalité est dans le fond et il va se faire très bien comprendre grâce l’aisance calme qu’il montre. Je suis convaincu que le ton de JL Mélenchon est contre-productif et nuit à son discours qui en devient parfois inaudible aux « masses » aude là des ses partisans. En réalité tout le monde commence à comprendre par bribe ce qu’est le système (cf. la vidéo de Paul). Il est donc clair que des discours doivent être le plus pédagogiques possible -inutile de crier – comme on le voit sur cette magifique intervention de Tsipras.
@Au sud de nulle part
Quand la forme ne tend pas le baton, elle oblige à parler du fond. La mauvaise foi consiste à le nier, me semble-t-il.
Joli, Mathieu. On pouvait répliquet plus simple, en paraphrase directe («quand la forme prend le pas sur le fond, la mauvaise foi n’est jamais très loin…») mais la forme est bien tournée…
Cela fait un petit paquet de temps que certains le disaient (Panagiotis Grigoriou, okeanews, …).
« le problème n’est pas grec, il est européen » : c’est clair, c’est net.
En gros, ‘nous allons bouger, qu’allez-vous faire : bouger avec nous ou risquer l’effondrement de l’euro ?’
Sur la forme, pas photo, effectivement.
Sur le fond, grosse différence d’avec le FDG et ce alors même que la situation vécue en Grèce est 10, 100 fois pire qu’en France : un européisme puissant, malgré la Troïka, pas un appel à la nation comme on a pu l’entendre dans certains discours de JLM.
Grosse, grosse différence.
Grosse différence aussi, politiquement : Tsipras accepte de prendre appui même sur des politiques timides, comme peuvent l’être celles d’Hollande en matière européenne. Tout ce qui est bon à prendre en termes de transformations des politiques européennes sera pris.
Enfin, il a très bien analysé la distinction entre Hollande et Fabius, qui dirige en France et qui a pris des engagements avant les élections.
Sur la question du ‘malentendu’ de l’absence de contacts, je ne crois pas qu’il s’agisse de malentendus.
Hollande ne peut pas se payer le luxe, stratégiquement, de prendre contact avec la Syriza alors même qu’il essaye de rameuter des forces en Europe contre l’ordolibéralisme à l’allemande : ce serait suicidaire. Si des contacts doivent être pris, ils le seront secrètement (si ce n’est pas déjà le cas …), en attendant la légitimité des élections.
Je ne vois pas comment Hollande pourrait faire autrement, vu la situation politique européenne actuelle.
et si la sortie de la grèce prouvait simplement qu’il y a une vie en dehors du système ?
la démonstration serait fatale.
ceux qui affirment qu’une sortie serait sans conséquence se plantent probablement.
@ Paul JORION
Cher Monsieur JORION,
Je voulais vous alerter sur la nature de la perte de mémoire qui vous a affecté après la prise semble-t-il d’un tranquillisant en pré ou post-anesthésie, probablement une benzodiazépine (BZD) ou une drogue apparentée. Doc Knock sur le blog a aussi repéré le problème, en donnant une explication pertinente mais sur le contexte seulement (hospitalisation trop brève), pas sur le mécanisme neurologique. Selon moi, vous semblez avoir été victime d’un « black out », d’un « trou » dans la mémoire, dont on peut se rendre compte après coup, mais pas toujours semble-t-il. Cela n’empêche pas, heureusement, le sujet de se comporter normalement. Simplement, il ne mémorise pas ce qu’il a fait. Il va sans dire que cela peut avoir des conséquences médico-légales (signature d’un chèque, déclaration, engagement verbal, etc…). Le fait remarquable est que ces troubles – qui ne sont qu’un exemple des nombreux effets indésirables de BZD et pas seulement sur la mémoire – ont bien entendu été passé sous silence pendant des années par les fabricants mais également minimisés par les médecins. C’est une chose curieuse quand on les interroge sur le sujet : ils connaissent le problème (c’est en partie faux) et ils le déclarent bénin, bénin signifiant « pas grave » pour la plupart des victimes, les cas « graves » étant tenus pour des exceptions. Leur seule excuse : ces médicaments sont à peu près incapables de tuer un suicidant et ils ont avantageusement remplacé les barbituriques qui vous expédiaient dans l’au-delà à la moindre overdose. Je reste à votre disposition sur le sujet, hors blog bien entendu, déontologie oblige. Dr Pierre JOPPART, ancien neuropsychiatre (belge, résidant en France).
il y a aussi le laroxyl mais encore l’excès d’alcool, qui peuvent provoquer de sérieux trous de mémoire,
cela sans dire de ttes ces nvelles drogues,
qui seraient soit disant de la « cocaîne »….,
mais qui laissent visiblement sufisamment de jeunes tellement « perchés », qu’ils en sont directement orientés directement en hopital psychiatrique, …
que même Freud
-qui abandonne de fumer ses feuilles de coca, après en avoir dit le plus grand bien, parce qu’il constate que c’est pas ça …..-
supposerait comme moi, que …..
Mais bon, il n’y a que le laboratoire Servier a être inquiété,
comme si, il n’était pas notoire de savoir que pour se voir prescrit des amphétamines, il fallait quémander d’un coupe-faim,
alors que déjà dans les années 1977 ou 78,
il y avait l’arthane (un antidépresseur hallucinogène), le timergix (une gellule renommé pour le flash ), l’adipertrol (des amphétamines prescrites comme coupe-faim), le captagon (des amphétamines), …..
je ne parle même pas des BZD, ni du valium, ni du témesta, ni du tranxtème, ni de ttes ces drogues pharmaceutiques, prescrites à hue et à dia de cette époque ..;
depuis la pharmacie a encore progressé …
et bref, il faudrait peut-être s’inquiéter de voir entre cette progression de la pharmacopée psy et celle de ces violences « gratuites »…;
Ironies de l’Histoire: la Catalogne demande une aide urgente au gouvernement central pour payer ses dettes le jour où les supporters catalans du Barça (et les basques de l’Athlétic de Bilbao) vont siffler l’hymne espagnol dans la final de la Copa de España qui aura lieu ce soir à Madrid.
Même en train de couler, en pleine débâcle économique, les Espagnols s’occupent d’abord à se taper sur la figure – comme le tableau de Goya « Duelo a garrotazos » (Duel à coups de gourdin) le montre si bien (les types sont enfoncés dans la boue):
http://www.espanolsinfronteras.com/im%C3%A1genes/AHIS/FranciscodeGoya-Dueloagarrotazos.jpg
Comme le disait José María Blanco White (mort en exil à Liverpool en 1841) “España es incurable.”
je ne connais pas tant grand chose de la Catalogne, sauf :
l’estaca, le « pieu » de Lluis Llach
une chanson que vraiment, je vous conseille d’écouter
(même si on a pas apprsis l’espagnol, on comprend bien de ce comment et pourquoi il se fera que bientôt ce pieu ira de « tomba, tomba, tomba…),
hors s’il me semble bien que Franco soit mort, on en ai tjrs à peut près là, dans un autre style, celui de TINA, mais …
@ Cécile
« je ne connais pas tant grand chose de la Catalogne ».
Non, ça c’est sûr.
« une chanson que vraiment, je vous conseille d’écouter »
Je la connais depuis mon adolescence, donc depuis à peu près 38 ans. J’ai entendu Llach la chanter en direct en 1978 dans un palais de sport chauffé à blanc devant 10 000 spectateurs. Et j’ai sa discographie complète (plus de 30 cds) et son livre « Poemes i cançons. ».
« même si on a pas apprsis l’espagnol, on comprend bien de ce comment et pourquoi »
Je vous signale que la chanson est en catalan et que Llach n’a jamais chanté en espagnol.
« il me semble bien que Franco soit mort ».
Oui, je vous le confirme. Depuis 36 ans et demi.
« on en ai tjrs à peut près là »
Là vous avez tout faux. Il va falloir acheter une bonne « Histoire de l’Espagne contemporaine » et la lire avec attention, parce que c’est une période compliquée.
P.S. La plus belle chanson de Llach est « Viatge a Ítaca » (sur le poème de Kavafis).
http://www.youtube.com/watch?v=Gt7eEbp-D4Y&feature=related
Paroles de « Voyage à Ithaque »:
Quan surts per fer el viatge cap a Ítaca,
has de pregar que el camí sigui llarg,
ple d’aventures, ple de coneixences.
Has de pregar que el camí sigui llarg,
que siguin moltes les matinades
que entraràs en un port que els teus ulls ignoraven,
i vagis a ciutats per aprendre dels que saben.
Tingues sempre al cor la idea d’Ítaca.
Has d’arribar-hi, és el teu destí,
peró no forcis gens la travessia.
És preferible que duri molts anys,
que siguis vell quan fondegis l’illa,
ric de tot el que hauràs guanyat fent el camí,
sense esperar que et doni més riqueses.
Ítaca t’ha donat el bell viatge,
sense ella no hauries sortit.
I si la trobes pobra, no és que Ítaca
t’hagi enganyat. Savi, com bé t’has fet,
sabràs el que volen dir les Ítaques.
II
Més lluny, heu d’anar més lluny
dels arbres caiguts que ara us empresonen,
i quan els haureu guanyat
tingueu ben present no aturar-vos.
Més lluny, sempre aneu més lluny,
més lluny de l’avui que ara us encadena.
I quan sereu deslliurats
torneu a començar els nous passos.
Més lluny, sempre molt més lluny,
més lluny del demà que ara ja s’acosta.
I quan creieu que arribeu, sapigueu trobar noves sendes.
III
Bon viatge per als guerrers
que al seu poble són fidels,
afavoreixi el Déu dels vents
el velam del seu vaixell,
i malgrat llur vell combat
tinguin plaer dels cossos més amants.
Omplin xarxes de volguts estels
plens de ventures, plens de coneixences.
Bon viatge per als guerrers
si al seu poble són fidels,
el velam del seu vaixell
afavoreixi el Déu dels vents,
i malgrat llur vell combat
l’amor ompli el seu cos generós,
trobin els camins dels vells anhels,
plens de ventures, plens de coneixences.
Traduction française de Montserrat Prudon:
I
Quand tu entreprendras le voyage à Ithaque
prie pour que le chemin soit long,
plein d’aventures, plein de découvertes.
Prie pour que le chemin soit long,
et nombreux les matins où tes yeux découvriront
un port ignoré,
et nombreuses les villes où tu chercheras le savoir.
Garde toujours au coeur l’idée d’Ithaque.
Tu dois l’atteindre, c’est ton destin,
mais ne force pas la traversée.
Mieux vaut qu’elle dure longtemps
et que tu sois vieux quand tu jetteras l’ancre,
riche de tout ce que tu auras amassé en chemin
sans en attendre plus de richesses encore.
Ithaque t’a donné le beau voyage,
sans elle tu ne serais pas parti.
Et si tu la trouves pauvre, ce n’est pas que tu
te serais trompé.
Le sagesse que tu as acquise te permet
de comprendre le sens des Ithaques.
II
Plus loin, vous devez aller plus loin
que les arbres qui vous emprisonnent
et quand vous les aurez dépassés
tâchez de ne pas vous arrêter.
Plus loin, allez toujours plus loin plus loin
que le présent qui vous enchaîne encore
et quand vous serez délivrés reprenez
la route à nouveau.
Plus loin, toujours, beaucoup plus loin, plus loin
que le lendemain qui s’approche,
et quand vous croyez être arrivés,
sachez trouver de nouveaux chemins.
III
Bon voyage aux guerriers
qui sont fidèles à leur peuple.
Que le dieu des vents soit favorable
la voilure de leur vaisseau
malgré leur vieux combat qu’ils trouvent
le plaisir des corps
les plus aimants.
Emplissez les filets d’étoiles convoitées
plein de félicités,
pleins de connaissances.
Bon voyage aux guerriers s’ils sont fidèles
à leur peuple.
Malgré leur vieux combat que l’amour comble
leur corps généreux qu’ils trouvent les chemins
des vieux désirs pleins de félicités,
pleine de connaissances.
Dans les « petites nouvelles » qui nous arrivent tous les jours, en vl’a une bien bonne ! 😉
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/374432/fuites-au-vatican-le-majordome-du-pape-arrete.html
Y’a décidément plus de saisons ….
Lecteur assidu de ce blog (et modeste contributeur financier) je commente rarement les articles et me contente d’essayer d’apprendre le plus possible. Cette fois, étant donné qu’on parle de mon pays, je me permet une petite intervention.
Dans le cas de dinar serbe il est notoirement surévalué et son cours ne reflète en rien les performances économiques du pays. Il a été artificiellement gonflé ces 10 derniers année (depuis des changements « démocratiques ») par une explosion de la dette, privé comme publique et par une arrivé de capitaux suite a des privatisations massives. Ces deux sources étant en train de se tarir, le pays est désormais considéré comme trop endetté et il ne reste plus grand chose a vendre des entreprises publiques rentables, la monnaie nationale serbe va devoir dévaluer ce qui ne manquera pas de provoquer une série de conséquences négatives. Les mêmes causes produisant les mêmes effets on peut s’attendre dans les années a venir a voir se répéter le scenario argentin au moins dans la Serbie et peut être dans la région entière par effet domino (la Serbie ne sera pas obligatoirement la première a tomber).
Quand a l’élection de nouveau président, c’est juste un opportuniste fidèle a Bruxelles et Washington. Son élection ne change strictement rien, un peu comme en Grèce Papandreu et Papademos il fera la même politique que son prédécesseur.
merci pour les nouvelles, nous ne savons rien de la Serbie…
(alors que du Kosovo, nous entendons et des ci et des là et blablablasp
néanmoins pour avoir traverser plusieurs fois la Yougoslavie
c’était il y a carrément longtemps, carrément avant 1980, le dinar yougoslave était déjà carrément « surévalué »,
pour un français, simple touriste de seulement vouloir payer en dollars ça divisait grosso-modo la note par deux, tellement la Serbie manquait de devises
certains chauffeurs de poids lourds français se trafiquaient tout un binz avec le plein de gazoil fait en Turquie dont la facture pour remboursement était refaite en Yougoslavie
mais que voulait tant dire ce « surévalué », sinon que du biais imposé entre la valeur du dollar et du baril de pétrole …. )
Un bon politologue sur la situation au quebec
http://www.youtube.com/watch?v=OXx7-eUP84I
Merci, vu l’intégrale, j’ai ris aux larmes et en plus c’est sérieux !
Genial!
clap-clap-clap …
Pur sucre, mais de la bonne raffinerie.
Bonjour,
Lorsque vous dites que les gens au sommet construisent des radeaux – très bonne image ! – vous voulez dire qu’ils ne contrôlent pas la situation, mais la subissent. Plutôt qu’une oligarchie qui déciderait selon son bon vouloir, ce sont des gens qui détiennent un certain pouvoir discrétionnaire mais qui sont surtout soumis à l’influence des institutions qui les entourent. Ce n’est pas l’oligarchie qui est le problème, mais le système. C’est ça ?
C’est tout à fait l’approche de l’école des choix publics en économie, qui considère que les acteurs politiques et administratifs agissent « rationnellement » dans leur intérêt, à l’intérieur des règles et des contraintes qui s’appliquent à eux. Autrement, cela revient à utiliser la méthode du raisonnement économique, et l’individualisme méthodologique, et à l’appliquer au monde politique et administratif. Je dis cela avec une pointe d’ironie car vous ne portez pas cette méthode dans votre coeur, et pourtant ici vous semblez vous en approcher.
L’intérêt de cette réflexion est qu’elle nous débarrasse de certaines illusions. En caricaturant, on arrive à la conclusion que c’est la fonction qui fait l’homme et non l’inverse, Contre le mythe de l’homme providentiel. C’est un peu caricatural, car il existe heureusement des différences entre les gens et un individu peut faire la différence. Mais nous avons trop tendance à attribuer ses actions et leurs conséquences à sa personnalité, à ce qu’il est, et à négliger l’influence de l’environnement. Les psychologues parlent d’ « erreur fondamentale d’attribution » : quand on parle des autres on attribue souvent leurs choix à leur libre arbitre, mais quand on parle de soi on justifie souvent ses choix par les contraintes et les circonstances. Les deux sont importants.
Tout ceci doit nous amener à moins juger les individus, et à nous intéresser un peu plus aux « institutions » au sens large. A sortir du discours moralisateur « s’il y a des problèmes c’est que les individus sont égoïstes et prédateurs », et à se demander si ce ne sont pas les règles qui causent, ou en tous cas qui aggravent, ces comportements. Le pouvoir absolu corrompt absolument, disait Lord Acton. Chacun utilise tout le pouvoir dont il dispose, disait Thucydide.
Quelles sont les incitations induites par les banques centrales ? Le pouvoir de créer de la monnaie en quantité illimitée, innovation récente dans l’histoire de l’humanité, est un nouveau pouvoir. C’est une institution formidablement puissante, mal comprise par l’homme de la rue, et il ne fait aucun doute que cela change les règles du jeu. Et quand les règles changent, les gens jouent différemment.
Quelques citations qui soulignent ce point, sous un angle économique, politique ou plus littéraire :
Lénine avait certainement raison : « Il n’y a pas de moyens plus subtils, plus sûrs de miner les bases existantes de la société que de vicier sa monnaie. Le procédé engage toutes les forces cachées des lois économiques dans le sens de la destruction, et il le fait d’une manière qu’aucun homme sur un million ne peut déceler. » – J. M. Keynes
L’inflation favorise une concentration extrême du pouvoir – J. Attali
J’ai vécu quatre ans dans une société sans monnaie, et je n’ai jamais senti que cette absence adoucissait l’injustice. Et je ne peux oublier que l’idée même de valeur avait disparu. Plus rien ne pouvait être estimé – j’aime ce mot à double sens, car compter n’est pas forcément mépriser ou détruire – à commencer par la vie humaine. – Rithy Panh
Gus, qu’on voit venir à cent lieues gros comme les oeuvres complètes de l’école autrichienne, de quelle inflation parles-tu – depuis près de trente ans veux-je dire, allez disons même depuis Volcker à la Fed ?
Il cherche juste à vendre sa soupe. J’ai bien réfléchi sur la question et je ne le crois pas de bonne foi: trop d’absurdités « favorables » et pas de réponse quand on les révèle.
Son objectif est uniquement de faire connaître les théories néo-libérales, pour attirer le chaland. Il fait ça sur un maximum de sites. Tu parlerais de tes ceps qu’il arriverait encore à placer le nom de Mises ou Rothbard dans le texte. Peu importe qu’on démolisse les théories qu’il expose, il atteint son but dès qu’il fait connaître ces noms et ces théories ici (d’où le fait qu’il répond jamais à un post mais place son laïus bien à la fin, question visibilité). Les libertariens sont sur-représentés sur le net, t’avais jamais remarqué? C’est là qu’ils concentrent leurs efforts: public jeune, éduqué…
L’Opus Dei emploie les mêmes techniques sur les campus.
Mais non Moi, Gus mène une guerre sainte. Tu sais bien que les infidèles socialo-keynéso-statistes tiennent toujours (en sous-main les rascals…) Jérusalem, i.e : le Pentagone, le Fmi, la Maison-Blanche et Bruxelles !
@Gu SI Fang!
Une bonne fois, veuillez bien dresser la liste des valeurs qui ne trouvent contre-valeurs en argent!
Ensuite deviendra cohérent, étendre le champs des territoires à investir avec l’argent, alors éventuellement sauver l’expansion nécessaire du capitalisme.
Si vous vous prêtiez au jeu, par quoi commenceriez-vous?
La Morale?
[…] Source: http://www.pauljorion.com […]
On a montré une vidéo de M. Tsipras.
En voici une autre où l’on voit un autre brillant jeune homme qui exprime avec pondération et clarté le sens de la lutte des étudiants québécois, Gabriel Nadeau-Dubois :
http://www.rue89.com/zapnet/2012/05/26/gabriel-nadeau-dubois-talentueux-porte-parole-des-etudiants-quebecois-232485
Les graines sont semées… leurs cultivateurs ont leur vie devant eux. Ça fait plaisir à voir et espérons que grâce à eux la Grande Perdition serafinalement le préambule du Grand Tournant..
Bonjour M. Jorion,
Je pense qu’il serait bon dans nos pays dits civilisés, de droit et de justice, que quelqu’un fasse un petit relevé des moyens qu’a la justice de lutter contre les criminels en col blanc.
Lorsqu’on voit la rapidité et les moyens (légaux et illégaux) mis en oeuvre contre ce qui appelé terrorisme ou par exemple dans le cas assez suivi dans le monde IT du propriétaire de MegaUpload (voir arstechnica.com/tech-policy/2012/05/kim-dotcom-lawyer-blasts-us-governments-pattern-of-delay/)
On se demande à quel point est gangréné le système moral, juridique et pénal dans nos pays.
Les exemples sont tellement nombreux de ce genre de dérives que cela ne présage rien de bon (les accords portant atteinte à la vie privée des voyageurs en direction des US vient aussi à l’esprit).
Merci pour votre blog et bonne continuation.
@++
mais très sincérement cela interesse t’il quelqu’un?
a en juger par l’importance accordée par les électeurs à ceux qui dans leurs programmes mettaient en avant une stricte séparation des pouvoirs et une lutte sans faille contre tous les scandales et dérives de ces dernières années….je n’ai malheureusement pas l’impression que ce soit la préocupation des Français.
Or la fraude, la prévarication, l’évasion fiscale -l’optimisation fiscale pour employer un terme à la mode c’est le péquin moyen avec ses impôts, l’artisan ou le commerçant qui vont payer pour les autres…mais qui vont voter pour ceux là même qui les spolient.
Vous m’avez quelque peu inquiété au début de votre intervention (hebdo) mais j’ai très vite pu constater que vos neurones sont restés intacts.
1. Thème santé et anthropologie
Faisant suite aux 2 volets précédents consacrés aux plantes, Terre à terre donnait ce samedi matin la parole à un médecin généraliste qui bien qu’ayant pratiqué les services d’urgence a exploré de vastes territoires des médecines alternatives.
« Avec Aline Mercan, médecin généraliste à La Grave autour de la phytothérapie, de la médecine tibétaine, de l’ethnobotanique »….
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-cultures-sante-societes-2012-05-26
L’anthropologie, à mon grand étonnement, n’est pas absente des explorations de ce médecin pour le moins très curieux et méthodique.
« Les facteurs sociaux et culturels ne sont pas neutres, chaque individu évoluant dans un certain milieu…. »
« Comme en anthropologie il faut échanger avec les gens, collecter les connaissances des anciens, les usages locaux, les savoir faire, …. »
Aline Mercan nous alerte aussi sur le danger des cueillettes d’abord locales et artisanales qui deviennent marchandes au risque d’une prédation des ressources naturelles qui se raréfient et s’épuisent.
2. « L’univers très secret des banques » tel était le thème de l’excellente émission de France Culture « Le secret des sources ».
A la question « Comment le journaliste peut il percer l’univers très secret des banques, Marc Roche nous révélait un peu les « champs de mines » à affronter face à la puissance des gros.
GS répond le mieux aux questions….techniques mais pas aux questions fondamentales. Seuls les hommes du système, à condition qu’ils ont des comptes à régler, vendent parfois un bout de la mèche, à utiliser avec précautions cependant.
http://www.franceculture.fr/emission-le-secret-des-sources-l-univers-tres-secret-des-banques-2012-05-26
3. Eva Joly et la finance.
Profitant d’un bref passage dans le nord de l’Alsace j’ai eu l’opportunité de pouvoir assister à un metting d’EELV et de me retrouver ainsi face à quelques « têtes » régionales et cerise sur le gâteau, une session parlementaire européenne aidant, Sandrine Bélier et Eva Joly sont venus en soutien de la candidate strasbourgeoise, Sandra Regol.
Comme je venais d’apprendre la veille par un article du Monde qu’Eva venait de définir son futur rôle politique au sein du gouvernement (haut commissaire à la réforme financière), je n’ai pu résister à l’envie de l’interroger à ce sujet afin de savoir si elle allait solliciter la contribution d’experts tels que Paul, Frédéric Lordon, Jean Ziegler.
Je venais d’entendre ce dernier quelques jours avant présenter l’essentiel du thème de son dernier livre.
Eva cite d’autres experts dont je n’ai pas retenu les noms.
Sur le sujet finance elle nous a expliqué qu’elle avait un jour tiré un de ses fils et découvert que l’intérêt général n’était peut être pas le principal moteur de cette activité.
Elle conseille vivement le film « Margin Call », aborde les hedges funds, les fonds de pension, nous rappelle qu’en France comme aux USA 1% de la population détient l’essentiel des richesses, puis dénonce les paradis fiscaux.
Une autre intervenante, lectrice de Pascal Canfin, poursuit l’interrogation au sujet des banques.
Le temps étant une ressource rare nous n’avons pas abordé les trusts et la spéculation.
Au passage, 11 films sur la finance.
http://www.cafedelabourse.com/dossiers/article/quand-la-finance-fait-son-cinema#
4. Ca se déglingue, on découvre le système
Je pensais avoir quelque peu commencé à comprendre la géopolitique depuis mes lectures récentes du Diplo, des articles du Monde, quelques documentaires éloquents.
Il a fallu que Taddeï aborde avec une sacrée brochette d’experts le sujet de l’OTAN ce mardi dernier pour que j’aille d’étonnements en surprises.
En résumé, pour savoir à quoi cela sert, ne pas écouter ce qui se dit ni ce qui se fait mais les seuls réalisations/résultats concrets et sur le long terme.
J’ai découvert Anne Niva et Michel Collon, remarquables, les autres aussi, de quoi frémir et se poser bien des questions.
« Il abordera ensuite la question de l’OTAN avec Michel Collon (Journaliste), Donald Morrison (Journaliste), Anne Nivat (Journaliste), Laurent Artur du Plessis (Journaliste et essayiste), Aminata Traoré (Anciennne ministre de la culture malienne et écrivain), Thomas Rabino (Historien), Catherine Grandperrier (Géopoliticienne), Slobodan Despot (Editeur et écrivain). »
A partir de la minute 47
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1565
Jean Ziegler est Suisse et je suis Belge, nous n’avons donc pas notre place au gouvernement français. Ceci dit, j’encourage les lecteurs français du blog à intervenir ici sur le même thème : « Mon futur rôle politique au sein du gouvernement (titre du poste que je m’envisage) ».
Bah ! Paul, en certains temps incertains , bien que plus suisse ou allemand que français, vrai banquier et écrivain à succés bien plus qu’homme de cour, en tout cas franchement protestant et donc interdit de gouvernement, le bon père de Mme de Staël, un certain Necker fut bien appelé à la rescousse, lui, non ?
Maréchal de France !
Quelques illustres étrangers ont servi la France et en ont eu titre officiel : Bertrand du Guesclin (bien qu’il ait été jugé comme ‘traître’ rétrospectivement par les nationalistes bretons), Turenne, Maurice de Saxe, Poniatowski, …
Rien qu’avec ceux-là, la France doit une fière chandelle aux étrangers.
Ziegler : premier ministre en France !
Lordon : ministre de l’économie en Belgique !
Jorion : ministre des finances en Suisse !
Qu’attendent-ils pour enfin sortir du cadre ?
Et François Leclerc ministre du Redressement productif en Espagne !!
Trève de plaisanteries, il y a des visiteurs du soir qui sont écoutés à en croire la déclaration récente de l’un d’entre eux.
Et l’Europe, bon sang (bleu) de bonsoir ?
C’est bien vrai ça!
Comme l’homme providentiel attend son après-guerre pour se révéler après coup, il ne reste plus qu’à attendre que la guerre ne soit plus un motif, autant se cachera-t-elle assez longtemps en tels inquiétants motifs.
Quant aux sachants et savants, experts et sapiteurs, au XVIII°, au XIX°, ils pouvaient encore être protégés et productifs suivant leur genre de noblesse….Ils investissaient depuis la grâce de leur fortune, et menaient leurs recherches…
Paul Jorion recourt à la méthode, suivant appel au peuple, malgré la distance temporelle!
On reproche au chercheur de ne pas être un trouveur…
Que va-t-on reprocher au trouveur?
J’ai mené l’enquête:
On reproche au trouveur de ne pas être compréhensible, pas plus que beaucoup de grosses têtes à qui on délègue tout (l’élite…?), et donc que l’on le rejette puisque le présent présente…
What about Law le bien nommé or Arthur Chester Millspaugh ? … les exemples seraient légion. Les Ponia… ont essaimé jusqu’à Marc Lavoine, quant à ritalité française, sans remonter aux mazarinades, Ettore Gotti Tedeschi… Tedeschi, Tedeschi, ça me dit quelque chose, mais quoi ? Tudieu !
Comme d’habitude, je ne sais pas où poster le lien suivant, ni si il a déjà été indiqué ici :
http://epistemofinance.hypotheses.org/388
Son titre est : Le pouvoir démiurgique des mathématiques financières
Il se rapproche en bonne partie de la critique qui est faite ici des modèles mathématiques. Dans cet article, c’est pas tellement l’imperfection des modèles qui est visé que le fait que ces modèles ne représentent pas la réalité (même imparfaitement), ils l’a « modèlent », à savoir la crée.
Intéressant.
Christian Walter était mon hôte au séminaire « Finance, éthique et société« , en décembre dernier. Comme il est expliqué par Christian à cette occasion, nous avions vainement tenté au milieu des années 1990, lui, Philippe Jeanne et moi, de créer un séminaire de réflexion sur la finance dans le cadre de la Maison des Sciences de l’Homme à Paris.
Si nous avions réussi, nous aurions certainement mis hors d’état de nuire un certain nombre d’instruments financiers mortifères. Les dieux en ont décidé autrement (pour une raison perverse qu’eux seuls connaissent).
Monsieur Jorion , je pense que vous développer cette idée que sans oligarchie purement définie et identifiable , il existe néanmoins des intérêts communs aux différentes personnes de pouvoir qui , au moins tacitement , agissent de manière à faire perdurer le système actuel.
Et forcément les politiciens jouent ce jeu car comme vous le dites chacun veut sauver sa peau .
La crise morale et l’exacerbation de la réussite individuelle mesurée par le nombre de zéros du compte en banque me semblent les éléments fondateurs de la dérive actuelle.
Effectivement, visiblement, vous étiez encore sous l’effet des produits que l’on vous a injecté. Vous étiez un peu euphorique, bougiez beaucoup plus que d’habitude la tête et le corps, et vous utilisiez des termes un peu moins policés que d’habitude, surtout dans la première partie de votre intervention.
Vous étiez également un peu plus difficile à suivre je trouve.
Mais pas de quoi fouetter un chat, et les propos tenus étaient comme d’habitude intéressant. Merci