Email a copy of 'UN MONDE MEILLEUR N’APPARAÎTRA PAS DE LUI-MÊME, par AncestraL' to a friend

* Required Field






Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.



Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.


E-Mail Image Verification

Loading ... Loading ...
UN MONDE MEILLEUR N’APPARAÎTRA PAS DE LUI-MÊME, par AncestraL – Blog de Paul Jorion

E-Mail ‘UN MONDE MEILLEUR N’APPARAÎTRA PAS DE LUI-MÊME, par AncestraL’ To A Friend


Partager :

107 réponses à “UN MONDE MEILLEUR N’APPARAÎTRA PAS DE LUI-MÊME, par AncestraL”

  1. Avatar de Samuel
    Samuel

    Bon faut être honnête (c’est-à-dire au delà de ma perception, de mes choix, de nos parents, etc…), je suis plutôt d’accord avec Dennis Meadows, y à une voiture qui est lancé dans le vide et ça sert à rien d’appuyer sur la pédale de frein, mais je crois qu’il y a plusieurs voitures (une part du climat est foiré, mais on peu agir, une part des médias est naze, mais y à internet, une part de la finance est out, mais au quotidien vous trouvez des personnes qui au delà de leurs status s’offusquent, etc…), alors s’engager, oui, mais sans qu’une structure soit l’unité, laissons à chacun déterminer, quel voiture il ce doit défendre! (quelque soit l’échelle et l’influence).
    fin des grands soirs, vive les petits matins 🙂 .

  2. Avatar de selene
    selene

    Acceptez, je vous en prie, que je vous félicite pour votre style, cher Ancestral.. Ce fut un plaisir de vous lire.

    Cependant, il y a un manque évident dans votre récit: Un mot important, vital, celui qui « donne du sens à la vie », celui qui permet d’avancer, celui là est oublié: il s’agit du mot « Progrès ».

    La communauté des Hommes a suivi, depuis l’origine, un lent cheminement vers le progrès: progrès de la connaissance, progrès de la connaissance de la connaissance, progrès de la maîtrise de ses conditions de vie. Ceci est effectif, malgré les turpitudes, les ornières, les chutes douloureuses, les guerres, les mauvaises gens.

    Cette épopée semble se poursuivre, du fait même du poids de la multitude.
    L’accélération du progrès semble liée au nombre d’individus présents sur notre planète plus qu’à toute autre chose.
    Il n’y a pas de vraie raison pour que les « anormaux », les voyous, les pervers, triomphent sur la durée, pas plus qu’ils n’ont réussi, dans les siècles passés, à imposer définitivement leur emprise sur la terre.

    1. Avatar de Subotai
      Subotai

      Il n’y a aucun progrès de l’Humanité.
      Elle reste toujours de la même bêtise et de la même ignorance, aucune expérience ne servant à ceux qui ne l’ont pas vécue.
      Les évolutions technologiques ont jusqu’à maintenant conforté l’objectif de nos gènes: la perpétuation de l’espèce.
      Il reste à savoir si nos gènes seront capables de nous faire savoir jusqu’où ne pas aller trop loin…
      Quand aux « anormaux » voyous et pervers, ils font partie du projet de perpétuation de l’espèce et en cela il est illusoire d’espérer autre chose.
      Et comme disait San Antonio, on est toujours le con de quelqu’un…

      Mais comme ça part d’un bon sentiment, essayez déjà d’éviter de l’être vous même.

    2. Avatar de toff de aix
      toff de aix

      « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »…

      Le progrès comme alibi, sans une conscience claire des autres Êtres comme faisant partie d’un tout, ça n’a plus aucun sens : c’est même légèrement destructeur. Pour la planète, pour les autres espèces, pour l’Humanité in fine. Je ne me lancerai pas dans la longue litanie des pires horreurs (Fukushima?)que ledit « progrès » sans aucune conscience derrière autre que celle de l’ego, a pu engendrer.

      Car permettez-moi de vous le dire sans aménité : vous n’êtes pas différente de cette « lie de l’humanité » que vous mettez en opposition face aux « progressistes ». Non; nous sommes tous pareils. seuls ceux qui arrivent à prendre le progrès, la science, les avancées technologiques pour ce qu’elles sont (càd un formidable moyen, mais surtout pas une fin) auront franchi le cap.

      Comprenez : il ne s’agit pas de la valeur intrinsèque de l’être Humain au départ, comme vous semblez vouloir le dire.
      Chacun est un pervers, un voyou, un meurtrier , un « monstre » en puissance si il n’a pas cessé de s’identifier à son ego, à son mental. C’est ceci qui fait que des gens « normaux » comme vous et moi peuvent s’entretuer au nom de la religion, ou pour une simple queue-de poisson sur l’autoroute…souvenez vous de l’affaire de la petite Marina, récemment. Des gens comme vous et moi… »normaux ». Cette affaire a bouleversé l’opinion parce que confusément chacun a senti que le monstre est en chacun de nous.

      Le « progrès »? Je le répète : une vaste blague, à l’heure actuelle, dans sa forme actuelle ;c’est une bagnole lancée à 200 km/h face au mur, pied collé au plancher et on accélère, les yeux fermés. Il est temps de les ouvrir. Le seul vrai progrès est devant nous, il est vital, c’est une condition sine qua non de notre survie en temps qu’espèce : un saut dans la Conscience. Sinon nous ne passerons pas le prochain siècle, grâce aux « progrès » de la Science dans l’armement, notamment, soyez sûre que ça ne fera pas un pli.

      1. Avatar de Mor
        Mor

        Le progrès une vaste blague ? Tout dépend de ce que vous appelez progrès. Vous mettez sur la balance tout le poids de la destruction de la planète, très bien. Je pose dans l’autre plateau, les avancées de la médecine, des communications et des conditions de vie générales de l’humanité. Bien sûr que l’on vivait mieux avant, mais nous étions singulièrement moins nombreux. Alors où est-elle cette conscience vers laquelle nous devrions sauter ? Je pose la question avant de me ramasser un gros gadin car il me semble qu’elle n’est pas accrochée dans les nuages, cette conscience. Elle est plutôt dans les bides herniés des gosses squelettiques attendant la mort dans les contrées où la conscience a taillé la route depuis longtemps.
        Pour reprendre le langage de Stiegler, le progrès est incontestablement un pharmakon, une force composée de deux vecteurs contradictoires et que l’on ne peut contrôler que dans le mouvement – l’évolution du système – qui, de la même manière qu’il permet au cycliste de conserver l’équilibre sur deux petits bouts de caoutchouc, permet au système de conserver un équilibre dynamique entre la chute vers le désordre entropique – mort par dispersion, désagrégation – et celle vers l’ordre statique – mort par concentration, condensation de la matière.
        C’était juste pour réhabiliter un peu la notion de progrès. Personnellement, j’en ai besoin pour éviter l’écueil, si tentant parfois, du cynisme et du sophisme.

      2. Avatar de Jérémie
        Jérémie

        Le progrès une vaste blague ?

        Non pas une vaste blague, mais peut-être quelque chose qui pourrait se révéler.

        Tout dépend de ce que vous appelez progrès.

        Tout dépend aussi de l’idée que l’on préfère se faire de l’histoire.

        Vous mettez sur la balance tout le poids de la destruction de la planète, très bien. Je pose dans l’autre plateau, les avancées de la médecine, des communications et des conditions de vie générales de l’humanité.

        Certes sur le moment, mais si demain les avancées de la médecine se plantaient au niveau des vaccins, des médicaments, auriez-vous le même raisonnement ? Vous savez je suis pas totalement contre le progrès.

        Si demain l’excès de communication mondial n’amenait pas plus un meilleur changement des mentalités, auriez-vous le même propos à faire entendre envers votre prochain ?

        Si aujourd’hui les conditions de vie générales de l’humanité devaient nous renvoyer un plus grand coup de baton à la figure, seriez-vous toujours partant pour le progrès plein gaz, non certainement pas à mon avis tant pour vous même que pour vos petits enfants.

        Tant que le produit marche bien aucune plainte envers le fabricant. Hélas comme la qualité n’est pas toujours plus présente dans les choses.

        Bien sûr que l’on vivait mieux avant, mais nous étions singulièrement moins nombreux.

        Je sais pas si l’on vivait mieux avant, non à mon avis cela devait être bien plus dur matériellement. Et vous avez bien raison de le souligner, c’est vrai ils étaient moins nombreux, voire bien plus bourrins et sauvages que nous autres en société, mais peut-être aussi qu’ils avaient bien plus de tripes que la plupart de nos contemporains préférant davantage ( relire le billet du fil )

        Alors où est-elle cette conscience vers laquelle nous devrions sauter ?

        Elle ne pourrait se présenter envers une personne qui préférerait plutôt l’écarter d’un simple revers de main.

        Je pose la question avant de me ramasser un gros gadin car il me semble qu’elle n’est pas accrochée dans les nuages, cette conscience.

        Vous savez tout ceci et cela dans le monde, ne permet pas toujours mieux aux êtres d’en prendre le recul, en espérant ne pas être trop dans les nuages en vous disant cela ainsi.

        Personnellement, j’en ai besoin pour éviter l’écueil, si tentant parfois, du cynisme et du sophisme.

        Je comprends votre raisonnement, mais si demain toutes ces choses devaient partir en couilles, ce n’est pas non plus une chose à écarter, tant au niveau du marché, du commerce, de la médecine, du nucléaire, de l’armement, comment pourriez-vous mieux vous opposer au sophisme ou à mon cynisme. Non je suis pas comme ça c’est juste que je crois ne pas être le seul à m’en alarmer, et cela au fur et à mesure des choses comme Fukushima.

      3. Avatar de Mor
        Mor

        Et si demain on découvrait comment obtenir et consommer de l’énergie proprement et sûrement, on pourrait mettre la terre en bouteille. Et si demain les elohim nous visitaient, finis les problèmes. De demain en demain, je relance parce que j’ai la main. Aujourd’hui, le problème est pire qu’hier, on attend demain ?

        Si vous n’y comprenez rien, ce n’est que justice. Je n’ai rien compris à votre interprétation du progrès.

      4. Avatar de toff de aix
        toff de aix

        le progrès « dans sa forme actuelle » relisez-moi svp, et oui, c’est une vaste blague. Car je le répète sans conscience -de soi, des autres, que l’autre est semblable à nous, que nous ne faisons qu’un, tous partie du tout- sans cette conscience-là, qui naturellement fait que vous appliquez au quotidien des valeurs considérées souvent comme de la faiblesse par la majorité, par l’opinion : altruisme, compassion, don désintéressé, respect de la vie sous toutes ses formes, donc sans cette Conscience-là, nous courrons à notre perte. Car ce même progrès a démultiplié nos capacités de nuisance, aussi bien que les belles choses dont nous sommes capables-et que vous citez à raison- justement, quand nous agissons en Conscience, c’est à dire en respectant notre Être profond et véritable.

        Oui, il y a à faire; non, ça n’est pas gagné. Mais il ne s’agit surtout pas de cynisme, ni de sophisme ou que sais-je; il s’agit juste de reconnaître que nous ne sommes pas parfaits, loin de là, et d’ouvrir les yeux pour s’apercevoir que nous prenons la mauvaise direction, mais que nous avons toujours le pouvoir de changer les choses. Et ça commence par le changement individuel.

    3. Avatar de Youbati
      Youbati

      Je suis bien d’accord avec les réponses précédentes qui parlent de la relativité de la notion de progrès, surtout quand elle s’adosse uniquement à une sorte de surenchère technique censée résoudre magiquement les affres de notre humanité.

      Pour considérer factuellement ce qu’il en est du progrès, considéré comme tel par les les économistes et compagnie, je me rappelle avoir lu il y a quelque temps un article d’un chercheur américain qui avait constaté que le nombre de brevets déposés (mondialement, ou pays de l’ocde, je ne sais plus trop) avait connu un pic dans les années 1980 au plus tard (exactement comme n’importe quelle courbe d’extraction de ressources).

      Si on accepte les brevets comme proxy raisonnable du progrès par l’innovation (en faisant abstraction du côté éthique/moral), alors non, le progrès n’est plus en progression depuis longtemps. Même d’un point de vue purement « chiffriste ».

      1. Avatar de Youbati
        Youbati

        Le hasard fait bien les choses, je viens de tomber sur un commentaire sur un autre site qui parle exactement de ce que je disais au dessus :

        http://www.theoildrum.com/node/9292#comment-903244

        Le commentaire en question sera le premier en haut de la page.

  3. Avatar de Marlowe
    Marlowe

    Le monde est chaque jour pire que la veille et ça s’accélère.

    L’accélération comme nouvelle forme de totalitarisme.

    « L’hypothèse que je voudrais défendre ici est que, en réalité, l’accélération sociale est devenue une force totalitaire interne à la société moderne et de la société moderne elle-même, et qu’elle doit être critiquée comme toutes les formes de domination totalitaire. Bien sûr, je n’utilise pas ici le mot « totalitaire » comme je le ferais pour me référer à un dictateur politique ou à un groupe, une classe ou un parti politique ; dans la société moderne tardive, le pouvoir totalitaire consiste plutôt en un principe abstrait qui assujettit néanmoins tous ceux qui vivent sous sa domination. Je suggère que nous puissions considérer comme totalitaire un pouvoir lorsque a) il exerce une pression sur les volontés et les actions des sujets ; b) on ne peut pas lui échapper, c’est à dire qu’il affecte tous les sujets ; c) il est omniprésent, c’est à dire que son influence ne se limite pas à l’un ou l’autre des domaines de la vie sociale, mais qu’elle s’étend à tous ses aspects ; et d) il est difficile ou presque impossible de le critiquer et de le combattre. »

    Hartmut Rosa. Aliénation et accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive. La Découverte.

    1. Avatar de Jean-Luce Morlie
      Jean-Luce Morlie

      Sur quels mécanismes concrets pourrait bien reposer cette « accélération sociale » en tant que « force totalitaire interne ». Il me semble que ce totalitarisme repose, en définitive, sur la propriété des fonctions exponentielles d’être à elle-même leur propre dérivée. L’exponentielle du prêt à intérêt composé est devenue la façon dominante de représentation de l’avenir : « toujours plus », « les sous font des sous », l’augmentation du prix de ma maison paiera mon crédit, etc.

      Cette représentation, cette abstraction, cette croyance en ce que « ça durera toujours « ( du moins sur le papier des économistes) a pour défaut de rencontrer les limites matérielles du domaine dans lequel le modèle de l’exponentielle génère des dispositifs concrets; l’épuisement des ressources est nécessairement au bout. De plus la consommation du substrat énergétique croit pour assurer la reproduction de la structure, c’est le problème de la nappe de lentilles d’eau qui se multipliant par deux toute les 24 h, consomme la moitié de l’oxygène disponible la veille et, étouffe l’étang le lendemain, pour de façon allégorique ; en crever le surlendemain.

      C’est pourquoi , ma cousine, « il nous faut la croissance », à défaut d’imaginer d’autres mécanismes de reproduction d’une structure sociale stable. De leur côté, les décroissants régressent vers la forme cyclique qui fit les beaux jours de sociétés archaïques et traditionnelles, tandis que les individus néonomades, recherchent l’équilibre par le surf sur la variété nécessaire. de son côté, le capitalisme tente de nous vendre la stabilité de son exponentielle vitale en promotionnant le surfing sur l’emploi comme « flexisécurité ».

      Sur quel modèle de stabilité, les « révolutionnaires » imaginent-ils l’avenir ?

      A+

      1. Avatar de Marlowe
        Marlowe

        L’avenir ?
        Pas d’avenir !
        Sauf à ressaisir le temps.

      2. Avatar de Jean-Luce Morlie
        Jean-Luce Morlie

        Je voulais juste sous-entendre que la vacuité de « l’avenir radieux » et des « lendemains qui chantent » montre que la nécessité d’une représentation de l’avenir était posée, et qu’elle se pose encore.

      3. Avatar de Kercoz
        Kercoz

        @Jean Luce Morlie :
        ///// Sur quel modèle de stabilité, les « révolutionnaires » imaginent-ils l’avenir ? //////

        Je ne suis pas révolutionnaire ….du moins a plus de 500 m de chez moi ,mais je peux répondre :
        -La conjecture de l » avenir est contrainte par l’ énergie disponible et l’ évantail probable de son exploitation ( renforcée par l ‘acces au mat.prem.)
        Cette conjecture donne une palette de possibilités variées mais non infinies de modèles societaux ( pyramide societale )
        -Pour la décroissance , il faut visualiser ce que la quantité moyenne d’ énergie /individus peut nous offrir (en laissant de coté les variantes de pentes societales, ce qui optimise le système a son idéal) ……….cette quantité peut dépasser ce qui est nécessaire a produire l’ indispensable ….et donc offrir un quota de modernité , …par ex Mach.a Lav, eau au robinet , 10A au compteur , …internet …….suivant un ordre décroissant de priorité .
        Ce n’est pas « là « , un choix de société , mais l’ optimisation de ce qui sera l’avenir .
        A regarder le début actuel du process , on glisse plutot vers l’ obscène : 100% « on change rien » Pour un quota qui se réduit ts les ans …….et on élimine la « demande » necessaire par l’ élimination des autres ……avec un interface kaki obligatoire et de + en +de cameras .

        La « décroissance » c’est juste un synonyme d’ équité face a une réalité inéluctable .

  4. Avatar de toff de aix
    toff de aix

    Le « connais-toi toi-même » est l’essence, il est la clé.

    L’auteur de ce billet (que je salue) l’a bien compris : ou nous commençons par nous changer nous-mêmes, et vite…ou notre espèce disparaitra, et je pense beaucoup plus rapidement que ce que l’on croît.

    Tout ceci pour dire que le tout est de prendre conscience , c’est ça le plus important! Cette prise de conscience salutaire (au lieu de rester englués dans les méandres du mental, de l’ego et de sa négation de l’Etre) fera que nous pourrons « sauter le pas » pour construire quelque chose de meilleur, de plus équilibré, sur les ruines de l’ancien. Pour l’auteur, elle a semble-t-il passé par la naissance de son enfant -c’est souvent le cas, mais souvent aussi, on assiste à un repli sur soi, quand on devient parent, et ça la société de consommation actuelle l’encourage…

    Pour d’autres, les « accidents de la vie » font que d’un coup, l’on va s’éveiller peu à peu à cette Conscience qui fait partie de notre Etre, et se désidentifier progressivement du mental consumériste actuel-c’est mon cas.

    Quelle que soit la manière dont cela arrive, l’époque y est propice : les grands bouleversements amènent toujours de changements sur tous les plans. Et il est plus que temps.

    Pour paraphraser un certain petit bouquin : « indignez-vous!……mais pas que. Agissez! Soyez! Vivez!

    1. Avatar de AncestraL
      AncestraL

      La prise de conscience est le premier électrochoc.

      Mais une fois que l’on a conscience, que l’on sait, si l’on veut être honnête avec soi, il faut prendre sur soi, il faut prendre du courage, oser prendre des risques : c’est le second électrochoc.

      Avoir conscience ne suffit pas.
      Comme aimer u enfant ne lui suffit pas : il lui faut une éducation.

  5. Avatar de lephenix
    lephenix

    Merci pour cet acte de foi – la création de ce blog hautement nourricier et cette contribution vibrante…
    Ceux qui ont vécu une jeunesse aussi démunie que la vôtre ne seront pas désarmés face au tsunami – ils ont déjà appris à se passer de l’inessentiel et ne laisseront ni anesthésier ni piéger par un confort factice acheté à crédit : « on est possédé par ce qu’on possède »…
    maintenant que nous en sommes là, les lecteurs pourraient s’organiser d’abord sur leur territoire (groupe territorial, coopérative, association ou toute initiative informelle répondant à des besoins fondamentaux non pourvus comme le logement) : y a-t-il par exemple des lecteurs à strasbourg déterminés à « rendre le monde meilleur », à « embellir la vie » à partir d’actes simples?
    un premier acte simple est le soutien aux éditions du croquant.

  6. Avatar de Cassiopée
    Cassiopée

    Les solidarités sont tout de même un véritable problème dans la société moderne, il y a plusieurs segments dans la société qui ne s’intéressent plus les uns aux autres, s’ignorent ou ne pensent plus qu’à leurs propres profits.

    Les jeunes qui sont toujours considérés comme le socle de la société sont littéralement balayés par le capitalisme moderne. Ils ne peuvent plus compter que sur eux ou sur l’aide de leurs parents pour vivre déçament. Ils sont exclus du système dès leur entrée, par des prix pour se loger ou se nourrir, irréalisable par rapport aux contrats précaires ou à titre gratuit qui leurs sont proposés en masse pour tenter de s’intégrer, sachant qu’ils n’ont pas la sûreté de l’emploi par des types de contrats à durée déterminé et sous pression de résultats, avec des revenus très faibles.

    La société a muté pour les jeunes, ils doivent dès le départ sous peine d’être exclu directement avoir une ligne internet, un ordinateur, avoir un moyen de déplacement (avec l’emploi à distance), les assurances pour les primo-accédants très élevés par rapport aux anciens, un logement avec des loyers très élevés par mois, des études de plus en plus coûteuses, et les paiements des taxes diverses. Pour entrer dans une société ce sont des revenus trop hauts qui sont exigés, pour ceux qui ont la part des revenus les moins rémunérateurs et les plus inadaptés pour s’intégrer en société.

    Les plus âgés pensent surtout à leurs retraites, et ont eux aussi peur de l’avenir. Tenter de ne pas perdre le peu qu’ils ont accumulés sur des décennies de travail, que le capitalisme n’exclue pas comme moyen de faire des profits. Ce sont ses générations plus anciennes, qui aussi travaillent dans la tranche d’âge en dessous de la retraite jusqu’au jeune, qui font office de solidarité, sinon c’est l’exclusion pur et simple ou des difficultés pour tenter de stabiliser dans des conditions de vie précaires.

    Les dirigeants de la finance, de l’économie et des grandes entreprises sont bien loin de ses réalités, avec des sommes d’argent si faramineuses, que la question de la redistribution devraient se poser. Ce qui même s’il y a débat, n’amènera pas vers une redistribution réelle. La vision d’une société bon marché n’a plus de réalité mais celle du bénéfice à tout prix. Ce sont des classes sociales qui s’appauvrissent, et qui tentent de survivre dans un espace capitaliste en constante hausse des prix.

    C’est une société complètement éclatée, devenu parfois individualiste par le type de vie proposé, avec des solidarités que les jeunes apprennent de moins en moins à transmettre, à cause d’un niveau de vie de plus en plus élevé.

Contact

Contactez Paul Jorion

Les livres de Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta