Négos européennes : UNE STRATÉGIE D’INFLUENCE PAR DÉFAUT, par François Leclerc

Billet invité

Réunis ce soir en sommet, les dirigeants européens se retrouvent en pays de connaissance afin de poursuivre – et si possible conclure – leur grand marchandage pour les postes à pourvoir. Ils persévèrent – faute de mieux – dans leur stratégie d’influence, à la suite de l’élection de Jean-Claude Junker à la présidence de la Commission par le Parlement européen. Le candidat avait auparavant multiplié les ouvertures en direction des députés socialistes hésitants, mais nombre d’entre eux n’ont pas voté pour lui ou se sont abstenus.

Il avait pourtant annoncé un pactole de 300 milliards d’euros d’investissements privés et publics, qu’il se propose de réunir dans les trois ans à venir afin de stimuler l’économie. Mais, comme de coutume, cette somme destinée à faire impression est un trompe-l’œil. 80 milliards d’euros viennent de fonds structurels disponibles, 180 milliards d’euros pourraient provenir de la Banque européenne d’investissement après avoir été levés sur les marchés, et les 40 milliards restant proviendraient des project bonds de José Manuel Barroso, le président sortant. Le Président Juncker ne sort pas de l’épure dont il a hérité.

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