Billet invité.
L’amitié de Jean-Claude Juncker s’apparenterait-elle à un baiser qui tue ? Il n’a cessé de manifester son amitié aux Grecs et a joué lundi le grand air de la trahison, mais il n’en reste pas moins l’ancien premier ministre luxembourgeois qui a prétendu ignorer que son pays était un paradis fiscal. Se retrouvant président de la commission alors que son pays a été l’un des membres fondateurs de l’Union européenne, la boucle est bouclée.
La manœuvre de la journée a consisté à dévoiler un plan de la dernière chance, concocté semble-t-il avec Jeroen Dijsselbloem et peut-être Martin Schulz, le président du Parlement européen, qui a tout d’un argument électoral balancé dans la campagne du référendum. Jean-Claude Juncker a en effet proposé au gouvernement grec de signer un chèque en blanc et d’accepter le plan déjà rejeté, sans modification, en contre partie de quoi l’Eurogroupe pourrait apporter « une réponse aux besoins financiers du pays et la question de la soutenabilité de la dette » qui n’est pas plus précisée. De quoi faire tourner la tête aux plus têtus !
Angela Merkel a un peu attendu, au cas où, avant de faire savoir qu’elle n’était pas au courant de cette proposition, ses grandes oreilles l’ayant informée que l’affaire tournait court. Attendons la suite.
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