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38 réponses à “Nous n’irons plus au bois… les forêts sont brûlées ! par Yves Nyssen”
Reste à établir la relation entre la température globale de la planète et l’oscillation nord-atlantique qui règle le régime de l’alternance des périodes sèches et humides en Europe.
http://apollo.lsc.vsc.edu/classes/met130/notes/chapter10/graphics/nao.jpg
En complément, la problématique multidécennale de l’oscillation atlantique :
http://www.meteofrance.fr/documents/10192/44373/2010-03-11.pdf/
J’anticipe sur Vigneron. Le nombre d’incendies, les surfaces, leur impact, les réponses apportées, sont sujettes à caution :
http://www.liberation.fr/futurs/2017/07/26/le-nombre-d-incendies-de-forets-est-il-en-hausse-en-france_1586042
Ni en Californie, ni au Portugal.
Et il y a lurette que les méthodes de lutte contre les incendies de forêts aux USA se sont écartées de la « guerre totale », i.e on laisse cramer mais on évite de mettre le rifle si c’est pas utile ou nécessaire… contrairement à quelques grands anciens…
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Fire_ecology
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Native_American_use_of_fire
Dassault pourrait faire un bon sponsor…
mais sans doute les « Canadair » ne sont pas assez high-tech !
La reconversion de ses ingénieurs de haut vol seraient pour eux, une remise au tapis…
Une petite série de rafales sur les braises, et hop, ça repart, pour la plus grande joie de Mars.
Co-dépendance, co-responsabilité :
Revisiter nos imaginaires du progrès
« Mais le rapport se montre percutant quand il entend réviser la notion de progrès : « La notion de progrès jusqu’ici assimilée à une maîtrise croissante du vivant se doit d’être questionnée. La mise en œuvre du « principe de précaution » ou de la « compensation écologique » fait souvent l’économie d’une réflexion sur la dynamique des processus naturels et l’intérêt à moyen et long terme d’une démarche de coévolution limitant l’altération de ces processus ».
« Les rapporteurs insistent : « Le développement de l’humanité ne peut se faire au prix de perturbations mettant en cause les capacités d’adaptation et d’évolution des écosystèmes et des espèces. Il doit privilégier le concept de sa coévolution avec le vivant ». On reconnaît ici la pensée développée par la philosophe Cynthia Fleury notamment dans le livre collectif qu’elle a coordonné avec Anne-Caroline Prévot « Le souci de la nature ». Un effort pour dire combien l’expérience de nature (relation et non connexion) peut transformer les politiques publiques.
Il s’agit là de considérer les conditions de vies des organismes dont le potentiel est totalement dépendant de leurs insertions. Bernard Chevassus-au-Louis et Gilles Pipien racontent cela parfaitement : « Si la description de la biodiversité en termes d’entités constitue une approche légitime […], un individu d’une espèce ne peut exister que s’il tisse, dès sa naissance, de multiples relations avec d’autres individus de son espèce ou d’autres espèces, relations qui vont déterminer à la fois son propre devenir et le rôle qu’il va jouer dans le fonctionnement des écosystèmes : la biodiversité, c’est d’abord une affaire de relations ! » (voir Chevassus-au-Louis B. et Pipien G. (2014). La biodiversité, du « grand inventaire » à la « toile du vivant », Humanité et biodiversité n°1, 15-24. »
http://www.up-magazine.info/index.php/bio-innovations/bio-innovations/6706-il-faut-abandonner-l-utopie-d-une-nature-asservie-par-l-humanite
« L’une des causes (des incendies de forêts) est le réchauffement climatique qui apporte de grands changements dans le régime des pluies durant le printemps et l’automne : les sols s’assèchent, ce qui se répercute sur la qualité du couvert forestier, lequel devient beaucoup plus inflammable et reste à la merci de la moindre imprudence d’un quelconque promeneur, ou d’un impact de foudre pour ce qui concerne les causes naturelles. »
C’est faux.
C’est parce que d’une part les résidus ne sont plus mis au contact du sol par mes grands herbivores qui ont été massacrés et d’autre part par l’exploitation du sol par l’urbanisation et l’agriculture industrielle réduisant à sa plus simple expression l’évaporation des plantes qui crée les circuits courts des pluies.
La pluie ne vient pas de la mer!!
Il faut faire pousser des végétaux pour qu’il pleuve!!
http://agriculture-de-conservation.com/spip.php?page=tribune-article&id_article=2005
S’il vous plaît
Arrêtez de nous bassinez avec votre réchauffement climatique, allez cultiver votre potager. (Pas que le blog de Paul Jorion)
« Il faut faire pousser des végétaux pour qu’il pleuve!! »
Et lycée de Versailles…
Et même en Normandie, la pluie n’est plus ce qu’elle était…! 🙂
C’est pareil
Voilà le vrai problème
« Si on accélère et favorise le drainage et le ruissellement vers l’océan au détriment de l’infiltration et de l’évaporation, on défavorise les « petits » cycles au profit des « grands » cycles. Au niveau local, l’assèchement du sol favorise la montée en température de l’atmosphère, ce qui signifie que l’eau évaporée va monter plus haut et ira plus loin, précipitant l’assèchement de la zone et la transformant en « point chaud », refouloir à nuages. »
Il faut des incendies de forêts pour que les graines des séquoias puissent se disperser. Depuis que je le sais, je n’ai plus pitié des Californiens qui ont été s’installer en pleine nature.
Quand à nous, je me souviens vers 1980, peut-être bien en 1976, nous revenions de vacances avec mon père, fumeur invétéré. Quelque part en Haute-Marne ou en Haute-Saône, lors d’une pause, il a failli faire crâmer un bout de forêt avec un mégot. Heureusement nous avons vu les flammes avant de repartir.
Vers 1990, des collègues me soutenaient que la lutte contre le trou d’ozone aux pôles, c’était tout bon pour la grande industrie et ses propriétaires qui allait devoir remplacer tous les frigos en service à cette époque.
Et je commence à penser que le réchauffement climatique, c’est ce qu’on a trouvé de mieux pour nous alerter sur le fait que les ressources en énergies fossiles ne sont pas éternelles, et qu’il faut développer d’autres pistes. Après tout, il faisait plus chaud il y a 6000 ans et le Sahara était vert. Oui, je sais, il y a le problème de la vitesse du réchauffement actuel qui ne permet pas à la nature de s’adapter. Ah bon?
Climat du Sahara. De la contradiction entre les données de terrain et les modèles informatiques. Un article de Sylvestre Huet, pourtant pas connu comme étant un climatosceptique:
http://www.liberation.fr/sciences/1999/03/02/il-y-a-8-000-ans-le-sahara-etait-vertpourtant-la-terre-etait-en-moyenne-plus-chaude-de-2-oc_266431
Il y a une énorme enjeu scientifique autour la compréhension des interactions entre températures globales et climats locaux (ce qui nous importe le plus au final). Tout est à faire, rien n’est définitif.
@Yves Nyssen,
Au Portugal, c’est le business juteux de l’eucalyptus qui est la cause essentielle de ce désastre et d’autant de vies humaines perdues.
https://www.marianne.net/monde/incendies-meurtriers-au-portugal-le-business-de-l-eucalyptus-et-l-austerite-europeenne-accuses
Arrêtez donc avec votre « réchauffement-climatique » comme alpha et oméga de toutes les catastrophes naturelles en cours ou à venir.
Eh oui !
« On sait maintenant, parmi les pins qui peuplent les forêts méditerranéennes, lesquels sont les mieux armés pour survivre. Ce classement a été établi dans le cadre du projet Fire Paradox impliquant largement les chercheurs avignonnais.
Le pin des Canaries, le pin maritime et le pin parasol (ou pin pignon) se partagent le podium des survivants. Par exemple, le pin pignon peut survivre avec plus de 80 % de son feuillage roussi ! Suivent le pin d’Alep et le pin radiata, espèces sensibles mais qui tolèrent bien des feux de faible intensité et qui ont une capacité à se régénérer très forte.
Ce classement permet d’orienter les choix des forestiers quand ils doivent sélectionner des arbres à conserver après le passage du feu ou dans le cas d’aménagement préventif de coupure de combustible en optant pour les essences qui ont le plus de chances de survie. »
http://www.inra.fr/Grand-public/Ressources-et-milieux-naturels/Tous-les-dossiers/Incendies-de-foret/Regeneration-des-forets-apres-incendie/(key)/5
« Mais une chose est sûre : l’avenir ne ressemblera pas au passé. »
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2015/11/impact-rechauffement-climat-foresterie/index.html
@Vigneron, la conclusion de votre lien n’est pas alarmiste :
« La hausse prévue des températures aura aussi un impact positif sur la forêt. La saison de croissance des arbres augmentera, de même que la production de bois et l’absorption du carbone. L’habitat pourrait même devenir favorable à 41 nouvelles espèces qui ne sont pas présentes actuellement au Québec. »
@ Sapristi
C’est toujours la même chose avec les médias. A partir d’un article scientifique sérieux, certaines hypothèses sont mises en avant, voire transformées en affirmation dans un gros titre, d’autres reléguées en fin de page en petits caractères ou en encart en fonction du message politique à faire passer. Comme l’a si bien Ecodouble récemment : aller à la source, la publication originelle.
L’allongement de la saison de croissance en raison des hausses de températures, ça peut théoriquement être positif pour la croissance en forêt boréale, mais il faut tenir compte du fait que l’espèce la plus abondante, l’épinette noire (cousine de l’épicéa), est adaptée aux climats froids. Des études ont déjà montré une baisse de sa productivité dans les dernières décennies, non-seulement dans les zones intérieures (sèches) de l’Alaska, ce qui est logique, mais également sur la Côte-Nord du Québec, ce qui est plus étonnant (car c’est une zone peu susceptible à la sécheresse).
D’ailleurs dans le dernier rapport du GIEC, leur conclusion est que l’effet déjà observé des changements climatiques sur la croissance des forêts est, si on fait une moyenne mondiale, globalement négatif.
Tout ça pour dire que les forêts compenseront probablement de moins en moins nos émissions, et ce sans même tenir compte de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des feux qui, oui, toutes choses égales par ailleurs, devraient fatalement être plus élevés dans les zones où les épisodes de sécheresses vont se multiplier, comme le bassin méditerranéen.
Certes, de nombreuses espèces d’arbres sont adaptés aux feux récurrents, mais à défaut de faire disparaître les forêts cela joue néanmoins sur leur bilan carbone (notamment pour la forêt boréale où les vieux peuplements stockent beaucoup de carbone dans leurs sols).
Et oui les séquoias adultes résistent aux feux, et en ont même besoin pour éliminer la compétition du sous-bois et laisser la place à leurs semis. Mais ces semis périront aussi si les feux sont trop fréquents… Comme souvent dans la nature, tout est affaire d’équilibre.
Excusez-moi pour ce pavé, je voulais juste préciser certaines choses 😉
Pour le Québec quand on voit qu’on arrive à près de 8 millions d’hectares d’épinettes plus ou moins défoliées par suite de la dernière épidémie de tordeuse des bourgeons débutée il y a 25 ans, soit 10% de la superficie totale des forêts québécoises… on comprend pourquoi la productivité tend à baisser…
On se dit aussi qu’on n’en est pas au pic de 1975 où 32 millions d’hectares avaient été touchés…
https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.mffp.gouv.qc.ca/publications/forets/fimaq/insectes/tordeuse/TBE_2016_P.pdf&ved=0ahUKEwjv7JzU7KnXAhVDGsAKHT5kCxEQFggjMAE&usg=AOvVaw1gilPXiym00tmwklLk2cL5
J’avais cru comprendre que les séquoias ont besoin des feux pour que les cônes contenant les graines s’ouvrent et que celles-ci puissent être dispersées. C’est pourquoi l’écorce des séquoias adultes est faite d’une sorte de carton ignifuge. Ce doit être connu depuis longtemps des botanistes. Le sachant, iriez vous habiter au milieu d’une forêt californienne?
En terme de climat l’avenir ne ressemble jamais au passé.
http://tristan.ferroir.fr/wp-content/d18O_figure41.jpg
Il est plus qu’urgent d’entreprendre des opérations de reboisement. Pour stabiliser les sols, faciliter la production d’humus, apporter de la fraîcheur, développer la biodiversité, apporter de l’eau etc…
Voir le film de Wim Wanders et Juliano Ribeiro Salgado : » Le sel de la terre « . On y apprend que Sebastiao Salgado et sa femme ont replanté des millions d’arbres dans le Minas Gerais ( Brésil ) et obtenu des résultats remarquables.
Mais planter aujourd’hui exige d’être patients avant de pouvoir profiter de son travail. Impossible de compter sur des investissements privés.
Les citoyens doivent faire pression sur les collectivités quelles que soient leur taille pour réaliser ces opérations urgentes.
« Voir le film de Wim Wanders et Juliano Ribeiro Salgado : » Le sel de la terre «
…
Par pure coïncidence (?), j’allais proposer un détour par ce film à Paul Jorion dans sa démarche pour rendre ses olives comestibles.
Ce « sel » et ses arbres sont décidément bien nécessaires pour contrebalancer l’amertume actuelle !
Voir Apocalypse 8:10 !
Ils sont fortiches ces arbres quand on leur laisse le temps de pousser 🙂
http://www.radel-blog.de/wp-content/uploads/2014/02/Baum-frisst-Rad.jpg
Dans le même genre 84 cas de résistance acharnée :
https://www.boredpanda.com/this-tree-that-refuses-to-die/
Quelques années après lecture de « Effondrement » de Jared Diamond, ce qui reste en premier dans mes souvenirs est que la fin des civilisations est toujours liée à la déforestation. Un des exemples c’est d’ailleurs les Vikings au Groenland. Après il paraît que la forêt gagne du terrain en France. C’est bon signe, docteur?
Plus facile de reboiser le Minas Gerais que l’Islande, plus grand désert européen 100% made by Vikings…
Comment remédier au désastre du barbare viking en Islande (de belles photos) : https://www.nytimes.com/interactive/2017/10/20/climate/iceland-trees-reforestation.html
Île morte. Laisse tomber.
http://adrastia.org/
anticiper et préparer le déclin de la civilisation thermo-industrielle
[début de citation]
Une lettre manuscrite de Napoléon…
Une lettre manuscrite de Napoléon, relevée chez un notaire des Bouches du Rhône.
Napoléon par la grâce de Dieu, et la volonté nationale, Empereur des Français,
Au Préfet du Département du Var
Monsieur le Préfet,
J’apprends que divers incendies ont éclaté dans les Forêts du Département dont je vous ai confié l’Administration.
Je vous ordonne de faire fusiller, sur le lieu de leur forfait, les individus convaincus de les avoir allumés.
Au surplus, s’ils se renouvelaient, je veillerai à vous trouver un remplaçant.
Fait à Schoenbrunn le 21 août 1809.
Napoléon Empereur. (Signé de sa main)
[Fin de citation]
Cette lettre serait un faux ; si vraie, certainement pas de sa main, inutile d’en appeler à un grapho-spécialiste.
En tout cas, il y a des régions qui appellent l’incendie depuis une éternité et d’autres mystérieusement quasi- indemnes. En fait, cette préservation coïncide plus ou moins avec celles de fortes productions laitières, non que les vaches protègent. A contrario, les caprins et ovins ont certainement fait au moins autant de mal aux forêts des îles et pourtours méditerranéens que le feu, ou ont aggravé ses effets.
Une illustration:
Ici, il fait froid et humide: un vent du nord-est et une pluie fine persistante. Les 70 laitières du voisin sont toutes à leur affaire dans leur pré: elles broutent allégrement. Et , à ma connaissance, pas d’incendie des forêts toutes proches au cours de 35 dernières années.
Restons calmes. La Protection Civile trouvera bien une solution, aussi coûteuse soit-elle. Et nous progressons:
« LES INCENDIES DE FORETS DANS LES ALPES MARITIMES
1919-1939 »
https://www.departement06.fr/documents/A-votre-service/Culture/archives/recherches-regionales/rr96-1986-03.pdf
Une fois n’est pas coutume, un article de vulgarisation scientifique d’un grand média national se montre rassurant en ce qui concerne les îles du pacifique et la montée des eaux :
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/les-petits-atolls-du-pacifique-resistent-a-la-montee-de-l-ocean_118008
A moins que les chercheurs en question et la dite revue soient des suppôts des lobby pétroliers. Allez savoir.
Réchauffement climatique et sécheresses.
En guise de conclusion, quoi de mieux que de se référer au rapport du GIEC.
Extrait du thème 1 Les changements et leurs causes, chapitre 1.4 Phénomènes extrêmes :
« Les tendances observées à l’échelle du globe concernant les périodes de sécheresse bénéficient d’un degrés de confiance faible en raison du manque d’observations directes, du fait que les tendances inférées dépendent de la définition de la sécheresse retenue et d’incohérences dans ces tendances. Le degrés de confiance est également faible s’agissant de l’attribution de la modification des périodes de sécheresse sur les terres émergées du globe depuis le milieu du XXe siècle, à cause des mêmes incertitudes qui entachent les observations et de la difficulté de dégager la variabilité décennale des tendances à long terme. (GT I tableau RID. 1,2.6.2.3., 10.6, figure 2.33, GT II 3.ES, 3.2.7)
Changements climatiques 2014, Rapport de synthèse, GIEC (180 p), p.56.
En bonus une petite perle (même chapitre):
« Le réchauffement observé a augmenté le nombre de décès dus à la chaleur et diminué le nombre de décès dus au froid »
Défense de rire, il y a des gens qui bossent, quand même !
Je trouve qu’il serait bien que certains « écologistes » sensationnalistes et catastrophistes prennent au moins la peine de lire le Saint Ouvrage auquel ils prétendent se référencer avant d’écrire billets et commentaires.
Nan sérieux, t’as lu le rapport du GIEC ? Des milliers de pages ? Autant que La Sainte Bible. D’ailleurs en passant pourquoi utilises-tu ce terme de « Saint Ouvrage » Arkao ?
Un condensé rapide pour nous les neuneus :
http://leclimatchange.fr/questions-reponses/
En quoi c’est être sensationnaliste et « catastrophiste » de s’alarmer ?
@ CloClo
Merci pour le lien. Déjà lu, comme beaucoup d’autres. Je lis beaucoup, pour tenter de me faire un avis personnel.
Si vous aviez lu la référence bibliographique à la suite de l’extrait, vous ne me poseriez pas la question concernant le rapport du GIEC. Le document cité est le rapport de synthèse de 180 pages en français (un peu plus développé que celui destiné aux décideurs). Les notes en référence au bas de chaque alinéa renvoient aux volumineux rapports de base que je n’ai pas (encore) lu. Cela dit, si les articles ne sont accessibles qu’en anglais, mes connaissances limitées dans cette langue vont vite être un obstacle.
En passant, « Saint Ouvrage » est une boutade destinée à ceux qui préfèrent croire plutôt que savoir.
S’alarmer est une chose tout à fait louable, mais tant qu’à faire autant s’appuyer sur des bases scientifiques solides, sinon il y a perte de crédibilité. Aussi, il m’est apparu important d’informer les lecteurs de ce billet que cette synthèse du rapport du GIEC de 2014 ne certifie pas de façon absolue (en l’état actuel de la recherche) une relation entre réchauffement climatique, sécheresses et incendies de forêt. Ni plus, ni moins (pour l’instant).
Carbonisation ensuite Noyade
Ceci ne pouvait marcher que dans ce sens .
Tout le monde dans les bois, ensemble, faisons la danse de la pluie .
Ah oui, enlevons le béton, les pavés et le goudron du sol aussi .
Nous avons tous notre avis sur le changement climatique et ses conséquences. J’ai malheureusement la désagréable sensation que cela devient un business et nous entretenons le sentiment de peur auprès de la population pour surement détourner son attention.
Un fait est certain selon moi c’est que nous avons été trop loin, nous devons nous reconnecter à la nature et en prendre soin en consommant mieux et moins. Cette prise de conscience est indispensable à présent. Au travers de ma société, je tente justement d’éveiller les consciences en discutant. Ce qui me rassure c’est que de plus en plus de monde se rende compte que la société de consommation rend plus malheureux qu’heureux.
Billet rédigé en 2017, quoi de neuf depuis ?
Ça brûle de plus en plus : 6000 hectares de forêts brûlés en 2022, contre 400 hectares à la même époque l’an dernier, les bombardiers d’eau sont utilisés à plein (11/12 CL-415 et 2 Dash 8), actuellement, il n’y a en commande que 4 Dash 8 dont la livraison est étalée sur plusieurs années, quant au Canadair nouvelle version CL-515, elle est fabriquée par Viking au Canada, mais la France n’a pas encore passé commande alors que l’obsolescence des CL-415 est bien là, qu’attend-t-on ?