Une vidéo de combat, le 2 septembre 2022 – Retranscription

Retranscription de « Une vidéo de combat », le 2 septembre 2022

Nous sommes le vendredi 2 septembre 2022 et c’est un excellent jour pour une vidéo de combat. 

J’ai été interviewé il y a quelques jours – je ne sais pas quand ça va paraître – par La Voix du Nord [ça a paru le 6 septembre : voir ici] et on m’a demandé un programme du gouvernement. Alors, je l’ai offert. Ce n’est pas tous les jours qu’on vous demande un programme du gouvernement mais je n’ai pas hésité une seconde [… ignorant avec superbe le fait qu’il serait considérablement abrégé lors de sa publication 😉 ]. 

Et j’ai regardé ce matin le discours de M. Biden aux États-Unis. J’ai écouté soigneusement le discours de M. Macron il y a une semaine. Il nous a parlé de la fin de l’abondance et quand le journaliste Yannick Boucher de La Voix du Nord m’a demandé de parler assez longuement de ce que je ferais à la place de tous ces braves gens, je le lui ai dit. Et je lui ai dit en particulier – vous allez voir ça, je suppose que ça va sortir – que le moment n’est plus – je ne suis pas le premier à le remarquer – le moment n’est plus aux utopies. Le moment n’est plus à dire : « On va faire ceci et cela et tout le monde il est beau, et tout le monde il est gentil », malheureusement, on n’en a plus la possibilité. Pourquoi ? Parce que l’espèce humaine a endommagé de manière massive et de manière probablement irréversible la capacité de charge – comme disent les biologistes – de l’environnement par rapport à notre espèce et maintenant, il faut simplement… il ne nous reste plus qu’à gérer la catastrophe, l’effondrement, et essayer de colmater ça, essayer de limiter les dégâts en sachant que les choses ne sont pas parties pour s’arranger puisque nous continuons à augmenter la quantité de gaz à effet de serre dans notre environnement. Nous parlons de très belles intentions pour 2030, pour 2050, etc., mais il est déjà trop tard aujourd’hui donc il sera encore beaucoup plus… trop tard en 2030 et en 2050. 

Alors, que peut-on faire ? Il faut essayer de gérer. Personnellement, j’ai fait ce que j’ai pu depuis bien longtemps, depuis qu’on parle véritablement de ça. En 1970, je n’étais pas encore à avoir une influence quelconque avec ce que je pouvais dire autour de moi sur ce qui allait se passer mais de manière systématique depuis. Quand je dis 1972, je pense au rapport Meadows qui nous annonçait la catastrophe dans laquelle on est entrés. J’ai milité à tous les endroits où je pouvais. Je ne me suis jamais abstenu de dire ce que je pensais sur ce qui allait se passer. En 2016, j’ai publié ce livre « Le dernier qui s’en va éteint la lumière » et en 2020, avec Vincent Burnand-Galpin, on a écrit un livre programmatique qui s’appelle « Comment sauver le genre humain ». 

Mais on n’en est déjà plus là, à dire « Qu’est-ce qu’on peut faire ? » : il faut gérer ce qu’on a. Il faut le faire comme M. Biden l’a fait hier en disant : « Le danger pour le moment, c’est le retour du fascisme » et même dans des pays où un régime fasciste n’a pas encore existé véritablement ou, s’il a existé, il a été imposé essentiellement par une puissance envahisseuse, voilà, le danger est là. Pourquoi ? parce qu’il y a des gens, comment dire ? un peu bas de plafond qui considèrent que c’est de toute façon la faute des étrangers. Le nom des étrangers change, ou bien c’est les étrangers en général. « C’est certainement pas moi qui ai fait une connerie, c’est surtout pas moi qui peut changer le cap par une modification de mes comportements : c’est les Machin, c’est les Untel et la meilleure solution, c’est de les exterminer, les empêcher de parler, etc. » Biden a, pour la première fois véritablement au niveau d’un chef du gouvernement, alerté – il a commencé à le faire il y a quelques jours – à la montée du fascisme dans son propre pays. Il a appelé les choses par leur nom. Il n’a pas dit le mot « fascisme » – mais il l’avait fait il y a quelques jours – il ne l’a pas fait dans son discours d’hier mais il a parlé des Républicains de la tendance MAGA « Make America Great Again » : les partisans de Trump, en disant qu’ils représentent une véritable menace pour la démocratie à l’américaine. 

Alors, vous connaissez mon point de vue. Je ne pratique ni l’anti-américanisme systématique, ni l’admiration béate des États-Unis, pays où j’ai habité 12 ans d’ailleurs à la suite et où, comme je le fais partout dans les pays quand j’y vais : je me mêle de ce qui ne me regarde pas parce que je suis un étranger et je participe quand même à la politique locale. 

J’ai alerté depuis 2015, quand j’ai vu apparaître M. Trump comme un candidat sérieux à la primaire aux États-Unis, j’ai alerté sur le fait qu’il s’agissait d’un candidat fasciste. Je l’appelais « proto-fasciste » à l’époque mais je peux l’appeler « fasciste » maintenant puisque, ne serait-ce qu’hier, il a appelé à une action violente contre le gouvernement. Il a promis le pardon pour tous les participants à l’insurrection du 6 janvier de l’année dernière 2021 et donc on peut l’appeler véritablement un « dirigeant fasciste » aujourd’hui. J’étais un peu seul, il y avait M. Robert Reich qui faisait déjà ça en 2015, l’ancien Secrétaire d’État Démocrate, mais on n’était pas nombreux, vraiment. Maintenant, même M. Biden n’hésite pas trop à le dire : il y a une montée de fascisme dans le pays parce que ça apparaît comme la solution simple à tous nos problèmes, c’est-à-dire d’aller taper sur la gueule des autres puisque c’est sûrement eux qui l’ont fait. Bon, voilà, c’est le niveau, bien entendu, c’est le niveau cour de récré et ça n’a jamais fait avancer les choses. Si, ça a produit des catastrophes, des millions et des millions de morts si pas des milliards quand on fait le compte aujourd’hui. 

Que faut-il faire ? Si on ne peut pas se tourner entièrement vers les utopies de nouveau, il faut faire avec ce qu’on a, c’est-à-dire être réaliste et éventuellement être « réformiste » puisque la révolution, on en parle depuis pas mal de temps, on l’a fait quelques fois ici et là mais il n’y a manifestement pas dans le pays les forces révolutionnaires pour le faire. Il n’y a pas assez de gens qui veulent faire ça. Ceux qui veulent tout foutre en l’air, c’est essentiellement l’extrême-droite et pas l’extrême-gauche donc voilà, faire avec, faire avec. 

Alors, quand on me demande… bon, dans le bouquin avec Vincent Burnand-Galpin, on a parlé beaucoup de la planification. Ce n’était pas la première fois que je parlais de ça bien entendu. On est revenus sur le fait que la logique du profit nous plombe bien entendu et que tant qu’on essayera d’abord, je dirais, de gagner de l’argent par rapport à essayer de sauver le genre humain, on n’y arrivera pas. Il faudrait inverser les priorités. De toute manière, dans les crises, on revient toujours en arrière. On nous parle de 2030 – 2050 mais on va rouvrir bien entendu les centrales à charbon puisqu’on ne va plus recevoir de gaz venant de l’Union Soviétique qu’on appelle désormais… comment on l’appelle maintenant ? la « Fédération russe ». Euh, que faire ? comment faire ?

Alors, dans l’interview, vous allez voir ça [non, vous ne pourrez pas le voir : ce que j’ai dit a été condensé de manière drastique], je me mets à la place de M. Macron. M. Macron a été élu par une majorité qui n’est plus une majorité absolue mais enfin, bon, il a quand même toujours pas mal de gens à sa disposition je dirais au niveau de l’Assemblée Nationale, de centre droit / centre gauche. Ce n’est pas lui qui va pouvoir dire maintenant qu’on se rallie entièrement à un programme révolutionnaire. Il peut le dire, il le dit d’ailleurs et ça, c’est ce qu’on lui reproche essentiellement : chaque fois qu’il fait un discours – et puis il fait éventuellement d’excellents discours – il ne met absolument pas en pratique ce qu’il dit. Il tient un discours, je dirais, de personne raisonnable, écologiste, etc. et il a une politique de banquier. Une politique de banquier, c’est mettre à l’avant les bons résultats de la finance. Il le fait, je dirais, par déformation professionnelle. Il a pris des mesures tout à fait à l’encontre bien entendu de ce qu’il faut faire, comme en rejetant l’idée d’impôt sur les grosses fortunes, d’impôt sur le capital acquis et pas simplement sur l’argent qui rentre parce que l’argent qui rentre, en général, c’est quand même des gens qui ont travaillé pour l’avoir même dans le cas où les versements par salaire sont absolument démesurés, n’ont aucun sens, etc. Pourquoi ? Vous le savez, j’en ai parlé assez souvent depuis très longtemps, parce que désormais, les gains de la machine apparaissent comme des profits de l’entreprise : on ne voit pas que ce sont les robots. On ne voit pas que c’est le numérique, que ce sont les logiciels qui ont gagné de l’argent à la place des gens, en les remplaçant et on dit : « Ah ! c’est des gains inespérés ! Oh ! c’est des superprofits » : on ne sait pas du tout d’où ça vient, si ! c’est dans notre comptabilité : on ne tient pas compte du fait qu’il y a des machines qui remplacent des personnes parce qu’on ne les comptabilise pas comme des personnes parce que, bien entendu, ils ne vont pas payer d’impôts et des choses de cet ordre-là. Et ça apparaît comme des gains miraculeux, on ne sait pas d’où ça vient ! Si, ça vient du fait qu’on remplace les gens par des machines et que ça produit de la richesse comme les gens : une machine peut encore remplacer 10.000 personnes si ça se trouve, et ainsi de suite, et gagner autant d’argent que l’avait fait le travail de 10.000 personnes auparavant, voilà. 

Euh, que peut faire M. Macron en particulier ? Il peut quand même prendre des mesures même si elles n’ont pas l’air révolutionnaires. Alors, de quoi j’ai parlé à M. Yannick Boucher de La Voix du Nord ? Je lui ai dit qu’il fallait relancer la participation gaullienne. Alors, vous allez gueuler, ceux qui me connaissent, en disant : « Ouais, mais vous êtes socialiste ! Vous prétendez même que votre socialisme, il est plus à l’extrême-gauche que celui des marxistes, des partis communistes d’autrefois, etc. ». Oui, oui, je continue à le dire mais en même temps, je sais qu’il faut absolument gérer la catastrophe, l’effondrement et donc, il faut être réaliste et savoir que dire, voilà : « Les institutions européennes, en réalité, c’est formidable, simplement, il faut une majorité pour que ce soient des mesures de gauche qui passent plutôt que des mesures de droite ». Oui, c’est très vrai, c’est absolument vrai sauf que ces majorités de gauche, on ne les trouvera jamais, donc il faut faire avec ce qu’on a, avec le fait que les gens votent ce qu’ils votent : on ne peut pas les forcer à voter autre chose dans le cadre de la démocratie à l’européenne, à l’américaine, etc. et qui sont bien meilleures quand même à tout prendre que ce qu’on voit à certains autres endroits qui envahissent des pays voisins et se conduisent, contrairement à ce que dit Mme Ségolène Royal, qui se conduisent de manière absolument inhumaine et inacceptable. Bon, inacceptable et inhumaine.

Euh, où est-ce que j’en suis ? La participation gaullienne. M. Macron peut se permettre de faire revenir la participation gaullienne : ce n’est pas du bolchévisme avec le couteau entre les dents. : c’est une tentative du centre de concilier certaines valeurs du capitalisme et des principes fondamentaux du socialisme. Alors, vous me direz, la participation gaullienne, les partis de gauche, en France, ils n’ont jamais voulu de ça. Pourquoi ? Malheureusement, ça n’a rien à voir avec le fait que ce soit socialiste ou non. La participation gaullienne, c’est du socialisme à l’ancienne, comme celle du XIXe siècle qui n’était pas moins radicale que celle du XXe siècle mais comme c’est prôné par des gens que l’on classe à droite, c’est rejeté. Vous vous souvenez peut-être comme je m’étais fâché quand M. Sarkozy avait proposé une mesure de participation de type gaullienne, c’est-à-dire qu’on partage l’argent fait en plus, celui dont on vient de parler, celui qui part en dividendes extraordinaires, en surprofits, qu’on le partage avec les salariés. Bon, c’est un vieux principe socialiste mais évidemment, quand c’est M. De Gaulle et quand c’est M. Sarkozy qui le proposent, on commence par gueuler parce que c’est De Gaulle et Sarkozy sans faire attention à de quoi en réalité on parle. Il faut faire passer le socialisme même quand c’est des gens qu’on n’aime pas qui le proposent ! Il faut voter pour ! C’était quoi ? en 2009, j’avais parlé de ça longuement sur mon blog par des billets et par des vidéos. [Pour cela, il faudrait sans doute que des « Socialistes » reconnaissent le socialisme quand ils le voient, ce qui est apparemment trop demander].

M. Macron, il peut se le permettre. Il peut se le permettre parce qu’on ne va pas gueuler en disant : « C’est du bolchévisme couteau entre les dents ! ». Non, la participation gaullienne, ça va en tout cas permettre de redistribuer la richesse qui est produite dans les pays et ça va faire que ce système en haltères où on est maintenant, avec une grosse masse de riches, voilà, qui a accumulé de plus en plus d’argent qui est là et une grosse masse de pauvres qui ne reçoivent plus rien parce que ce sont les victimes de la numérisation et ils ne reçoivent que des clopinettes là-dessus, avec une barre extrêmement mince entre les deux. On ne peut pas organiser un pays qui ne devienne pas fasciste ou autoritaire, totalitaire, autoritaire d’une manière ou d’une autre si on a un système en haltères. On ne pourra pas réconcilier les deux trucs et qu’est-ce qui va se passer ? Ça va être le fascisme qui va l’emporter. En plus, les pauvres – comme on l’a déjà vu depuis pas mal de temps – ne trouveront pas d’autre issue que de voter pour des leaders autoritaires qui vont leur promettre que tout va s’arranger demain et que dès que eux seront au pouvoir, eh bien, leur vie à eux va s’améliorer. On l’a vu avec Trump, on l’a vu avec tous les dirigeants totalitaires auparavant : ce n’est pas comme ça que ça marche. Quelles sont les mesures principales qu’a prises Trump ? C’est d’enlever les impôts sur les richesses considérables. Ce sont ceux là bien sûr qui l’emportent chaque fois qu’un dictateur arrive au pouvoir : les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres ne reçoivent que des clopinettes ou alors des trucs purement symboliques pour les faire taire.

Alors, participation gaullienne, c’est une idée socialiste à la base à ne pas rejeter parce que ce sont des gens de droite qui, en général, l’ont prônée. De Gaulle, en réalité, il n’est arrivé nulle part avec ça parce qu’à l’intérieur de son parti, qu’il s’agisse – j’ai oublié les initiales – à l’époque de la Libération [Rassemblement du peuple français (RPF)] de son parti ou ensuite les partis de droite dont il a été le dirigeant, ça n’a jamais été accepté de manière unanime. Ça a toujours été vu comme une mesure prônée par la Gauche : la gauche de son mouvement. Et de toute manière, vous vous souvenez ou vous avez lu ça dans les livres d’histoire, quand il y a eu un référendum en 1969, on a parlé de la modification du Sénat, on a parlé également de la régionalisation, il y avait aussi la participation gaullienne. Ça a été retiré de la formulation du référendum à la dernière minute : on n’a même pas voulu mettre cela à l’intérieur même de ce sur quoi les gens allaient voter par référendum. 

Ce référendum, je vous le rappelle, a été perdu par le pouvoir et Pompidou a rapidement remplacé De Gaulle qui avait laissé entendre qu’il se retirerait si le non l’emportait à son référendum. Ce sont des idées qui sont là : M. Macron, vous pouvez faire passer la participation gaullienne, comme je le disais tout à l’heure, ce n’est pas la révolution : c’est une tentative de faire en sorte que des populations continuent à soutenir les démocraties à l’occidentale, à l’américaine, qui vont permettre à ce que, dans le cadre de ces mesures qui doivent être prises d’urgence pour essayer de gérer la catastrophe maintenant, on ne soit pas obligés d’avoir des régimes fascistes ou des machins à la Poutine qui ressemblent vaguement à l’ancienne Union Soviétique + quelques traits hitlériens ici et là, qu’on n’ait pas ça, qu’on puisse continuer dans un cadre qui ressemble à l’ancienne social-démocratie des Trente glorieuses.

Voilà, je vous l’ai dit : une vidéo un peu de combat. Dès que j’ai le texte imprimé de ce que j’ai pu dire à La Voix du Nord, je vous le communique également [j’imaginais à ce moment là que le texte qui serait imprimé ressemblerait davantage au « programme de gouvernement » que j’avais proposé, plutôt qu’aux quelques remarques incidentes qui ont été publiées]. En attendant, vous avez ici une petite vidéo où j’ai essayé de mettre ce qui me paraît important dans ce que j’ai pu dire par ailleurs et qui, quand on me demande, voilà, un programme, un discours de combat, soit à la hauteur des évènements et de leur urgence et du danger que représente la montée des systèmes autoritaires autour de nous. Vous le savez, je le dis depuis très longtemps, ce qui se passe aux États-Unis, c’est toujours simplement, avec une avance de 5 ou 10 ans, ce qui va se passer chez nous. Ça marche comme ça depuis le XIXe siècle. Il ne faut pas dire : « Ça, c’est des choses qui se passent là-bas et qui n’arriveront jamais ici ! », ça arrive toujours mais avec un décalage de 5 à 10 ans. Pourquoi ? Parce que les États-Unis, c’est l’Europe au carré : c’est essentiellement les Européens les plus combatifs qui sont allés là-bas, s’installer là-bas comme des colons, qui vivent là-bas et qui continuent. Les États-Unis, c’est une caricature, voilà, c’est une démultiplication, c’est le côté exponentiel de ce qui se passe en Europe. Ça nous annonce toujours ce qui va se passer chez nous. Faisons très très attention !

Voilà, allez, à bientôt !

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4 réponses à “Une vidéo de combat, le 2 septembre 2022 – Retranscription”

  1. Avatar de Fabrice
    Fabrice

    Paris New-York New-York Paris
    Dans 10ans comme la bas ici

    https://www.youtube.com/watch?v=PmQVmKttJBY

  2. Avatar de Tout me hérisse
    Tout me hérisse

    J.Biden prolonge d’une année l’application de la loi prohibant le commerce avec l’ennemi, ce qui laisse toujours Cuba classé par D.Trump parmi les ennemis des USA, en compagnie de la Corée du Nord, de la Syrie et de l’Iran.
    https://www.whitehouse.gov/briefing-room/presidential-actions/2022/09/02/memorandum-on-the-continuation-of-the-exercise-of-certain-authorities-under-the-trading-with-the-enemy-act-2/
    Curieusement, la Russie ne fait pas partie de ce classement, bien que ce pays soit de facto un ennemi contre lequel les USA se battent par ukrainiens interposés, lesquels reçoivent une aide des plus conséquentes…

  3. Avatar de Christian Brasseur
    Christian Brasseur

    Monsieur le Président Macron a dit: « Je suis socialiste, et je l’assume ». Il peut le faire, c’est tout ce dont on peut attendre d’un homme de parole.

    1. Avatar de Christian Brasseur
      Christian Brasseur

      Or, « tout est fait pour éviter la démocratie! Le verdict des urnes fait peur ! »(cf interview de Anne-Marie Le Pourhiet sur Sud-Radio publiée sur Youtube ce vendredi 9 septembre).

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