Vidéo – Il n’y a pas une bulle de l’IA : il y en a deux !

On retrouve avec l’IA le même engouement déraisonnable qu’avec l’internet (crise des « start-ups »), mais il y a surtout la concurrence d’un autre « business model » plus efficace : la Chine qui fait tout cela pour bien meilleur marché, en consommant beaucoup moins d’électricité et probablement, le fait mieux !

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6 réponses à “Vidéo – Il n’y a pas une bulle de l’IA : il y en a deux !

  1. Avatar de Hervey

    En effet, les IA sont utilisées pour appâter de nouveaux entrants en bourse …
    alouette gentille alouette …
    … et Meta vient de confirmer la suppression de la publication :
    https://www.pauljorion.com/blog/2025/08/17/michael-wolff-le-president-trump-est-cuit/

    d’autorité.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Non, ce n’est pas le cas : la vidéo est toujours visible sur YouTube :

      J’avais pu signaler mon billet sur facebook sans le moindre incident et, à titre de test, je viens de signaler la vidéo sur facebook, là aussi sans incident.

      Alors svp, PLEASE ! Expliquez-nous ce que vous voulez dire exactement quand vous écrivez « …et Meta vient de confirmer la suppression de la publication ». Qu’a fait Meta, puisqu’elle relaie la vidéo et relaie mon blog signalant la vidéo ? qu’est-ce qu’elle a bien pu supprimer ?

  2. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    A propos de ‘bulle’ :
    https://www.tdg.ch/spar-le-detaillant-accepte-le-bitcoin-comme-moyen-de-paiement-240055562511

    ((Tant que ça reste helvéto-suisse…^$^…))

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      Un rappel pour les suisses qui nous lisent… (version mise à jour compte tenu de l’ « engouement » (on suppose qu’un citoyen normal « réalise » ses jetons tous les deux jours..) voici ce que répond ‘Bard’Gemini-IA à l’instant :
      +++++++++++++++++++++++++++++++++

      Q :  » Sur quoi de tangible repose une cryptomonnaie?  »

      R :  » Une cryptomonnaie ne repose pas sur un actif physique et tangible, comme l’or.
      Sa valeur est principalement déterminée par des facteurs intangibles.
      Bien qu’elle n’ait pas de valeur intrinsèque au sens traditionnel, sa valeur repose sur plusieurs éléments clés.

      Technologie et Utilisation

      C’est la base la plus solide. La valeur d’une cryptomonnaie repose sur la blockchain ⛓️, sa technologie sous-jacente.
      Cette technologie offre des propriétés uniques et recherchées, telles que :

      Décentralisation : L’absence d’une autorité centrale (comme une banque) réduit le risque de censure et de manipulation.

      Sécurité et immuabilité : Les transactions sont cryptées et enregistrées de manière permanente, rendant la fraude extrêmement difficile.

      Utilité : La valeur d’une cryptomonnaie est liée à son cas d’utilisation. Certaines sont des monnaies (Bitcoin), d’autres permettent l’exécution de contrats intelligents (Ethereum) ou de faire fonctionner des applications décentralisées (dApps). Plus l’utilité est grande, plus la demande est élevée.

      Rareté et Économie de l’Offre

      La rareté est un autre facteur crucial. De nombreuses cryptomonnaies, comme le Bitcoin, ont une offre limitée 📈. La rareté crée de la valeur, comme pour les métaux précieux. Par exemple, le nombre total de Bitcoins ne dépassera jamais 21 millions. Cette offre plafonnée permet d’éviter l’inflation massive souvent associée aux monnaies fiduciaires.

      Confiance et Spéculation

      La valeur d’une cryptomonnaie repose aussi sur la confiance de sa communauté d’utilisateurs et des investisseurs.

      Confiance du réseau : La force et la taille du réseau d’utilisateurs et de développeurs contribuent à sa valeur. Plus il y a d’utilisateurs qui font confiance au système, plus il est pertinent.

      Spéculation : Une grande partie de la valeur actuelle des cryptomonnaies est spéculative, c’est-à-dire que les investisseurs les achètent en espérant que leur prix augmentera à l’avenir. Le prix est donc fortement influencé par la loi de l’offre et de la demande.

      En résumé, la cryptomonnaie ne repose pas sur un actif physique, mais sur la confiance dans sa technologie, sa rareté programmée, son utilité et l’effet de réseau de sa communauté.  »
      +++++++++++++++++++++++++++++++++

      Complément-rappel utile : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_Ponzi

  3. Avatar de Khanard
    Khanard

    et bien mes chères, chers amis nous y sommes !!
    nous sommes face à la confrontation d’un fascisme pétrolifère occidental (mais surtout étasunien avec DT pout le moment) versus un éco socialisme autoritaire chinois .
    En Europe il ne nous reste plus qu’à compter les points ou bien aller brûler un cierge (pour les croyants ) .

    et comment se situe Pribor dans tout cela ? start-up ou pas satrt-up ?

    au plaisir

  4. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Un article très intéressant d’aurélien sur le libéralisme

    C’est ça?
    Il n’y a pas de « pourquoi » dans le libéralisme.
    Aurélien
    27 août 2025

    https://aurelien2022.substack.com/p/is-that-it

    Synthèse de GPT-5 de l’article d’aurélien

    Voici un résumé approfondi de l’article d’Aurélien intitulé *« Is That It? »*, suivi de mon analyse critique :

    ## 🧠 Résumé détaillé de l’article

    Aurélien propose une critique radicale du libéralisme contemporain, qu’il décrit comme une idéologie désormais dominante en Occident, mais fondamentalement vide de sens, destructrice et nihiliste.

    ### 1. **Le libéralisme comme forme sans contenu**
    – Il commence par une anecdote sur le droit de « jouir paisiblement » d’un logement, illustrant la manière dont le libéralisme transforme la vie en une simple jouissance passive de la propriété.
    – Selon lui, le libéralisme moderne ne propose ni but ni substance :
    il se résume à des processus abstraits, des protocoles et des procédures, sans finalité humaine ou morale.

    ### 2. **Absence de sens et désespoir généralisé**
    – Aurélien observe que le sentiment de vide existentiel est devenu structurel, et non plus une réaction individuelle comme chez les écrivains du passé (Camus, Eliot, Goethe).
    – Il affirme que le désespoir, le suicide et la perte de repères sont des conséquences logiques d’un monde libéral où la seule valeur est l’intérêt personnel rationnel.

    ### 3. **Critique de la croissance et du progrès**
    – Il rejette l’idée que le libéralisme vise la croissance ou le progrès :
    * les infrastructures se dégradent,
    * les systèmes éducatifs
    * les systèmes de santé s’effondrent,
    * les inégalités explosent.
    – Le progrès est remplacé par une régression assumée, où les élites ne cherchent plus à améliorer la vie des citoyens mais à maximiser leur propre richesse.

    ### 4. **L’éthique absente du libéralisme**
    – Le libéralisme, selon lui, refuse toute norme morale universelle. Cela conduit à une société incapable de fonctionner, où l’exploitation devient rationnelle et légitime.
    – Il cite l’exemple des vendanges en Champagne, où des migrants sont exploités dans des conditions proches de l’esclavage, sans que cela ne provoque d’indignation généralisée.

    ### 5. **L’humain réduit à une ressource**
    – Aurélien compare la logique libérale à celle des régimes totalitaires du XXe siècle (URSS, nazisme), où l’humain est traité comme une unité de production à utiliser puis jeter.
    – Il évoque :
    * l’obsession managériale,
    * les quotas absurdes,
    * la bureaucratie déshumanisante
    comme symptômes d’un système hors de contrôle.

    ### 6. **Le marché comme religion**
    – Il critique la croyance quasi mystique dans « le marché » comme entité omnisciente et autorégulatrice.
    – Il tourne en dérision les modèles économiques comme la « concurrence parfaite », qu’il juge absurdes et déconnectés du réel.

    ### 7. **Effondrement des institutions**
    – Les universités, les entreprises, les hôpitaux ne cherchent plus à remplir leur mission mais à suivre des protocoles et maximiser des indicateurs abstraits.
    – L’éducation, la santé, la sécurité sont sacrifiées au nom de l’efficacité et de la rentabilité.

    ### 8. **La liberté comme illusion**
    – Il démonte l’idée que le libéralisme défend la liberté : en réalité, il impose des contraintes juridiques et bureaucratiques massives, détruisant les libertés concrètes.
    – Il évoque le cas d’un influenceur mort en direct, pour montrer que même le consentement individuel est remis en question quand il dérange.

    ### 9. **La politique remplacée par la gestion**
    – Le libéralisme évacue le débat politique et moral, le remplaçant par une technocratie froide.
    – Les préoccupations populaires (immigration, pauvreté, insécurité) sont ignorées ou diabolisées comme « extrême droite », empêchant tout débat réel.

    ## 🧭 Mon analyse du texte

    Ce texte est une **charge puissante, érudite et provocante** contre le libéralisme contemporain.
    Aurélien mobilise une vaste culture historique, littéraire et philosophique pour démontrer que le libéralisme est devenu une machine sans âme, incapable de répondre aux besoins humains fondamentaux.

    Ce qui rend l’article particulièrement percutant :
    – Sa capacité à relier des phénomènes actuels à des dynamiques historiques profondes.
    – Son ton incisif, parfois ironique, qui évite les clichés et pousse à la réflexion.
    – Sa critique du langage managérial et des abstractions économiques, qui résonne avec le vécu de nombreux lecteurs.

    Cependant, on peut noter :
    – Une vision très sombre, presque apocalyptique, qui pourrait décourager plutôt que mobiliser.
    – Une absence de propositions concrètes ou de pistes alternatives, ce qui laisse le lecteur face à un constat sans issue.

    à suivre aurélien vs Jorion sur l’IA

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