Pourquoi est-ce que je ne parle pas de M. Bayrou ?

Quelqu’un me demande : « Pourquoi ne parlez-vous pas de Bayrou ? »

C’est une excellente question : « Pourquoi est-ce que je ne parle pas de M. Bayrou ? »

Et je m’aperçois qu’il s’agit en fait d’une question très ancienne : nous sommes dans la dix-neuvième année de ce blog et à aucun moment je n’ai éprouvé le besoin de parler de M. Bayrou.

Il doit y avoir une raison. Une certaine idée de la France, je suppose. Une certaine idée de l’homme politique, sans aucun doute aussi.

Partager :

78 réponses à “Pourquoi est-ce que je ne parle pas de M. Bayrou ?

  1. Avatar de CloClo
    CloClo

    Meilleure réponse de l’année ça ! 😀

  2. Avatar de PAD
    PAD

    « Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l’assentiment du président de la République, je l’ai voulue », a-t-il déclaré.

    source RFI

  3. Avatar de Khanard
    Khanard

    J’aurai répondu à cette personne : «à quoi bon parler du néant puisque c’est le néant » 🥳 🤣 😂😂

    in mémorandum @Mango

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      @Khanard 08/9 à 18h42

      Vraie question… :  » … in memorandum @Mango  » ??

      1. Avatar de Khanard
        Khanard

        @otromeros

        vous ne vous souvenez pas de Mango , chantre de F. Bayrou ? Qui venait ici sur ce blog nous vanter les mérites de son idole ? C’est maintenant que j’aimerai discuter de son bilan !

        1. Avatar de Otromeros
          Otromeros

          C’est votre « memorandum » …j’ai cru lire « in memoriam » …^!^…

    2. Avatar de dni_br
      dni_br

      @Khanard
      Exactement, « le néant » ! Sauf que Bayrou, c’est du néant sans l’intelligence de John Cage. Cage au moins, quand il faisait sa « Lecture on Nothing », il créait quelque chose avec le vide.
      https://www.youtube.com/watch?v=ZpwBp0IbjWY
      Bayrou, c’est juste du vide bavard. Cage transformait le silence en présence, en savoir, Bayrou transforme les mots en bruit de fond.
      Si nos politiques avaient le dixième de la lucidité d’un Cage sur le monde, on ne se traînerait pas ce genre de fantôme depuis 30 ans.

  4. Avatar de CloClo
    CloClo

    Y en a quand même 194 qui lui ont voté la confiance… 😀

    Bon au moins Macron a pu compter ses soldats aux ordres. Si il se décale un peu sur la gauche sans perdre toute sa droite, il peut réussir à trouver son équilibre le temps de finir son quinquennat.

    Sondage : A qui pensez-vous ?

    1. Avatar de François Corre
      François Corre

      Oui Cloclo, mais les soldats d’en face cest plutôt dans le désordre.
      😐

  5. Avatar de CloClo
    CloClo

    Euh mon emoticone rigolo était de l’ironie hein (au cas où) …

  6. Avatar de Jean-Luc Mercier
    Jean-Luc Mercier

    Bayrou part la dette haute… 😅

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      …^$$^…

  7. Avatar de Pascal
    Pascal

    Avec les municipales dans 6 mois, Manu va peut-être nous refaire le coût de la vacance gouvernementale ? La gouvernance par décret devient très à la mode !

  8. Avatar de arkao

    Pas besoin d’en parler en effet et fêtons simplement son départ.
    https://x.com/search?q=pot%20de%20d%C3%A9part&src=typed_query

  9. Avatar de ThomBillabong
    ThomBillabong

    Urgent – Relire le Prince de Machiavel – Urgent !

  10. Avatar de Piquebouzic modifié
    Piquebouzic modifié

    Élégie de circonstance, approuvée par Pierre-Édouard Stérin.
    https://youtu.be/daeS3bfRFqc?si=DoxFzbE32TI1ruqz

  11. Avatar de Thomas jeanson
    Thomas jeanson

    Ce billet aurait pu s’appeler :

    Rien à dire, parlons-en !

    ( Une émission radio de P Dac )

    Sur le vote , à noter que la seule de la majorité à ne pas avoir voté « pour », est celle qui s’est approché le plus de Bayrou en étant rapporteuse de la commission sur Betharam.

    En résumé : Beurk.

    1. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
      Pierre-Yves Dambrine

      Je pense aussi que Bétharram a été fatal pour Bayrou.
      Le peu de crédit politique qu’il lui restait dans l’opinion publique s’est envolé à ce moment là. IL aurait pu faire son mea culpa, mais il a préféré rester dans le déni. Ou plutôt il est resté dans le déni à cause d’une ambition dévorante et sans doute à cause de quelque chose qui a cloché à un moment donné dans son histoire personnelle. La dissonance entre les mots et les actes est tellement flagrante. Alors son discours obsessionnel sur la dette qu’il présente comme une affaire morale cela sonne faux, ce n’est tout simplement pas crédible ! Quand bien même l’argumentation technique serait parfaite, le cas échéant.
      Curieusement, sauf erreur de ma part, aucun commentateur politique des médias meanstream n’a devant Bayrou mis en exergue cette contradiction, l’écart abyssal entre un discours moralisant sur la dette et la réalité de son propre comportement. Bayrou n’avait-il pas une dette à régler, au moins mémorielle, envers tous les enfants de Bétharram abusés ?

      Dans une interview datée du 6 septembre Bayrou est revenu sur l’affaire, il a encore accusé la commission d’enquête parlementaire d’avoir été un tribunal politique. Pourtant rien de tel, les questions posées étaient précises, et il n’encourait aucune condamnation pénale. Il jouait seulement sa réputation, mais dans une affaire aussi grave il y avait de quoi. Une lanceuse a bien existé, mais il a préféré salir la réputation de celle-ci. Et surtout il a menti. En séance à l’assemblée nationale, il a dit qu’il n’était au courant de rien. Mensonge.

      https://www.lepoint.fr/politique/pour-ma-famille-ca-a-ete-degueulasse-francois-bayrou-qualifie-l-affaire-betharram-de-terrible-injustice-07-09-2025-2597930_20.php

      Dans une interview au Point le 6 septembre il s’est présenté une énième fois en victime. Pourtant personne ne l’a accusé d’être coupable d’agressions sexuelles à Bétharram, il a seulement été accusé de n’avoir pas eu un comportement responsable.

      La rapporteuse Violette Spillebout à laquelle tu fait allusion s’est exprimée ce week-end dans la Voix du Nord :

      « …. les propos de François Bayrou sont « une double insulte : une insulte aux victimes, dont la détresse m’a bouleversée tout au long des 4 mois d’auditions. Et une insulte aux députés qui ont voté à l’unanimité la création de la commission d’enquête sur les violences scolaires et, quasi-unanimement son rapport et ses recommandations. » « Des milliers d’enfants, pendant plus de cinquante ans, ont subi ces violences dans le silence » rappelle-t-elle, avant de cingler le Premier ministre : « Diriger un gouvernement nécessite une empathie envers nos concitoyens…. »

      https://www.lavoixdunord.fr/1622513/article/2025-09-08/ses-propos-sont-une-double-insulte-la-deputee-nordiste-violette-spillebout

      1. Avatar de dni_br
        dni_br

        @Pierre-Yves Dambrine
        Tout à fait d’accord sur Bétharram et cette dissonance flagrante entre discours moral et comportement réel.
        Mais cette question de la dette morale des politiques ne s’arrête pas là. Quand Bayrou moralise sur la dette publique, il y a une autre dissonance : cette dette, c’est le produit de 50 ans de choix politiques. Dans un pays qui collectivise 52% du PIB, elle résulte directement des arbitrages, promesses électorales et stratégies de court terme de toute une classe politique.
        Il y a quelque chose de troublant à voir ceux qui ont construit ce système de dépenses publiques croissantes se poser aujourd’hui en moralisateurs de la rigueur budgétaire. C’est une forme de dette intellectuelle et politique qu’ils ont contractée envers les citoyens : celle d’assumer leurs responsabilités dans la situation actuelle plutôt que de renvoyer la charge morale sur la société.
        Cette contradiction traverse d’ailleurs tout le personnel politique, pas seulement Bayrou.

        1. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
          Pierre-Yves Dambrine

          Sans parler de la dette écologique, la dette la plus lourde de toutes, et de très loin.
          Concernant les dépenses publiques, ce ne sont pas ces dépenses en elles-mêmes qui posent vraiment problème, mais leur affectation. (Des dépenses bien pensées, bénéficient à toute l’économie, a contrario des dépenses qui bénéficient à l’industrie du luxe (merci à LVMH notre champion national ! ;-), si elles génèrent quelques emplois, n’ont aucune utilité sociale, elles permettent seulement aux riches de montrer des signes extérieurs de richesse, et de dépenser l’argent dont il ne savant pas quoi faire. Et je ne cite même pas toutes ces dépenses publiques aux externalités négatives criantes. L’Etat Français continue par exemple de subventionner l’industrie pétrolière.
          Cet article explique pourquoi les Etats continuent de subventionner, une des raisons est que cesser de subventionner renchérit le prix du pétrole pour les consommateurs, ce qui est générateur de troubles et électoralement n’est pas bon. Autrement dit il faudrait que le politique explique aux électeurs que l’on va devoir changer de modèle économique et social, ce qui implique un changement de mode de vie. Aucun politique ne veut annoncer la couleur, si un peu les écolos, mais ils font comme si tout continuerait comme avant, au lieu d’expliquer ce que serait une économie écologiquement viable en entrant dans les détails. Autrement dit ils ont l’’écologie honteuse.

          La politique du centre et de la droite est une politique économique de l’offre, mais c’est une politique de l’offre à courte-vue, à court terme car les investissements ne sont pas fléchés vers les vrais besoins sociaux, écologiques. Il est vrai la gauche de gouvernement on n’a pas brillé non plus demeurant elle dans l’optique redistributive sans véritable plan.

          1. Avatar de dni_br
            dni_br

            @Pierre-Yves Dambrine Exactement. Et tant que ces fractures ne seront pas résolues, il n’y aura pas d’adhésion.

            Il faudrait d’ailleurs ajouter une dette démocratique : le référendum de 2005 ignoré, les nominations de Barnier, Bayrou… Difficile de demander des efforts aux citoyens quand on piétine leur expression démocratique.

            Sur la gauche de gouvernement, elle n’a effectivement pas fait mieux. Elle sert ses propres clients : les classes moyennes éduquées, les fonctionnaires, une partie des professions libérales. Souvent les mêmes que la droite d’ailleurs – ceux qui votent et ont une voix politique.

            Pour le reste, c’est la mise sous tutelle : redistribution qui maintient la dépendance plutôt que d’émanciper, nucléarisation sociale qui fragmente et isole. La gauche parle d’émancipation mais pratique l’assistance, qui est une forme subtile de contrôle social. Au final, même logique clientéliste que la droite, avec un habillage moral différent.

        2. Avatar de Rafio
          Rafio

          @dni_br
          Le PIB n’est pas une somme de dépenses. C’est une somme de valeurs ajoutées.
          Ecrire « dans un pays qui collectivise 52% du PIB […] » c’est écrire une connerie. Je sais que vous l’entendez ou le lisez dix fois par jour dans vos médias préférés, mais c’est quand même une connerie.
          Dire que la somme des DEPENSES publiques en France représente 52% de la somme des VALEURS AJOUTEES produites en France ne veut strictement rien dire.
          C’est un peu comme dire que les dépenses publiques en France représente 75% de la fortune de Mark Zuckerberg. Oh mon Dieu ! Pauvre Mark ! L’Etat français le prive de 75% de ses revenus ? C’est un véritable scandale !! Non non rassurez-vous, Mark ne verse pas un rond à l’Etat français.
          Cette formule que vous entendez partout n’est évidemment pas innocente. Elle a été inventée et vous est répétée en permanence pour vous « suggérer » que cet ogre insatiable qu’est l’Etat ne vous laissait que 48% de vos revenus à dépenser librement. Comme si Dépenses Publiques + Dépenses Privées = PIB. Mais c’est faux, car je le répète, le PIB n’est pas une somme de dépenses, mais bien une somme de valeurs ajoutées.
          Pour info, et tant qu’à comparer des navets et des carottes, sachez que la dépense privée en France représente… 130% du PIB. Minimum. (ordre de grandeur, l’INSEE ne la calcule pas).
          Notez par ailleurs que l’essentiel de la dépense publique n’est qu’un transfert d’une poche (privée) à une autre (privée). La dépense publique proprement dite (fonctionnement des administrations et investissements de l’Etat ou des collectivités locales) représente 12% (environ) du total des dépenses dans notre beau pays dit « communiste ».
          Quand vous lisez ou entendez : « la dépense publique représente 52% du PIB », vous lisez ou entendez de la propagande libérale. De la merde.

          1. Avatar de timiota
            timiota

            En effet, ce n’est pas la dépense qui a augmenté (demandez au prof des écoles et autres enseignants), c’est les recettes qui ont été taries, plus de taxe d’habitation, etc. et les fameux 211 MDs d’aides aux entreprises aux effets fort peu évalué (ce que ne semblait pas vouloir savoir le dénomme Antoine Bosio de l’IPP qui officiait ce matin à FCulture, pourtant Marie Viénot fait du bon boulot d’habitude, elle l’a laissé dérouler le fait à mon avis contestable que les stats diraient que ce n’est qu’une sous-catégorie de « très riche » qui bénéficie des remises de recettes, et que le gros de la classe moyenne en aurait profité (la taxe d’habitation…). Mais elle n’en profite pas vraiment puisqu’on éduque ses gamins aux lance-pierre, ce ne sont que les classes supérieures qui se payent du privé pour compenser, on l’a documenté, on sait que le privé filtre, en donnant le change par un matelas de gens socialement aidé mais pas dans les proportions de leur bassin de recrutement, dans des proportions qui « font joli » quand on veut présenter une belle carosserie…

            Pour un bilan Bayrou, je crois que son seul moment intéressant aura été d’être contre Sarko assez vivement en 2007, mais n’est-ce pas justement par ambition plus que par rectitude ? Ou parce que Sarko représentait, anthropologiquement, le contraire du conservatisme catholique par son penchant à l’affairisme (et même si Sarko est l’auteur d’une phrase fumeuse sur l’apport du curé supérieur à la vitesse du vent) ?

            1. Avatar de Ruiz
              Ruiz

              En 2007 son opposition à Sarkozy s’appuyait aussi sur son profil intéressant d’avoir outre une formation un vrai métier d’enseignant et d’éleveur de chevaux, donc une connaissance des milieux de fonctionnaire et d’indépendant, mais peut-être lui manquait il déjà le savoir faire politique pour entraîner et dealer, voire faire rêver -comme Trump, de Gaulle ou Zelensky-, ce qui ne lui a pas permis de conclure un accord avec Ségolène entre les 2 tours, dont il s’est vengé en se ralliant à Hollande 5 ans plus tard, ce que certains ne lui pardonnent pas.
              Il a réussi à être Premier Ministre et s’en trouve satisfait et heureux, mais il ne semble pas avoir su faire avancer le schmilblic et son départ scénarisé ne convaincra pas Cohn-Bendit qu’il puisse devenir Président (en 2027).
              Maintenant Macron s’est débarassé d’un marche-pied encombrant et inutile qui s’était imposé à lui l’année dernière et se retrouve façon Sarkozy avec un collaborateur à Matignon pour exercer lui-même le métier de premier ministre après s’être fait élire à la Présidence, alors qu’au bout de 8 ans sa Macronomie de l’offre ne donne pas les résultats espérés !

          2. Avatar de dni_br
            dni_br

            Vous avez raison pour ce raccourci technique, merci pour la correction nécessaire.
            Cela dit, votre propre analyse confirme le problème : quand vous écrivez que « l’essentiel de la dépense publique n’est qu’un transfert d’une poche privée à une autre », c’est précisément là que se situe l’enjeu politique. Ces poches sont soigneusement choisies.
            L’État orchestre ces transferts selon des logiques clientélistes : aspiration sur les revenus du travail et la consommation, redistribution vers les secteurs politiquement stratégiques. Les exonérations de charges patronales, le CICE, les niches fiscales illustrent parfaitement cette mécanique : transfert des cotisants vers les entreprises, habillé en politique de l’emploi.
            Si l’État ne « consomme » effectivement que vos 12%, il organise néanmoins cette redistribution massive. C’est cette machine d’aspiration/transferts que Bayrou et ses pairs ont alimentée pendant des décennies, avant de venir moraliser sur la dette qui en résulte.
            La formulation technique était bancale, vous avez raison. Mais elle pointait une réalité : une redistribution politique massive, pas selon des critères de solidarité ou d’efficacité économique.

          3. Avatar de dni_br
            dni_br

            Cela dit, quand j’écrivais « collectivise 52% du PIB », c’était dans le sens « collectivise [l’équivalent de] 52% du PIB » – comme un « = » en code qui signifie « prend pour valeur ».
            Et d’ailleurs, les chiffres officiels confirment que c’est même 57,3% en 2024.

            [Source INSEE : 57,3% du PIB en dépenses publiques 2024 – https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381414%5D

              1. Avatar de Rafio
                Rafio

                Mais c’est tout aussi trompeur que de dire que l’Etat collectivise 75% de la fortune de Mark Zuckerberg.
                Ah pardon ! L’équivalent de 75% de la fortune de Mark Zuckerberg.
                Et quel rapport entre les 2 sommes, si ce n’est qu’elles sont exprimées dans la même unité (euro ou dollar, je vous laisse le choix) ?
                Aucun.
                Il s’agissait juste de vous tromper sur le triste sort fait à Mark par l’Etat français.

                1. Avatar de dni_br
                  dni_br

                  @Rafio Votre analogie avec Zuckerberg est complètement bancale et révèle une posture idéologique déguisée en rigueur technique.
                  Il y a bien un lien direct entre dépenses publiques et PIB : les premières sont financées par des prélèvements sur le second. Quand un Français produit de la richesse (PIB), une part significative est prélevée pour financer ces dépenses. Votre Zuckerberg, lui, ne produit pas en France, n’est pas taxé ici, ne finance pas l’État français. L’analogie est grotesque.
                  Si l’INSEE publie ce ratio depuis des décennies, si l’OCDE et Eurostat l’utilisent pour comparer les pays, c’est bien que ça a un sens économique. Pourquoi ? Parce que ce ratio mesure la part de la richesse nationale qui transite par la sphère publique. Il permet de comparer les modèles économiques : un pays à 35% révèle un État minimal, un à 57% comme la France révèle un État redistributeur massif. C’est un indicateur de l’intensité de l’intervention publique dans l’économie.
                  Le problème n’est pas que de l’argent soit redistribué, mais comment. Quand l’État fléche 57% du PIB, la question cruciale c’est : selon quels critères ? Pour quels bénéficiaires ?
                  Les exonérations de charges patronales, le CICE, les niches fiscales : tout ça révèle que cette redistribution massive suit des logiques clientélistes, pas des critères de solidarité ou d’efficacité économique. L’État choisit qui gagne et qui perd dans cette redistribution.
                  Votre purisme comptable cache mal l’idéologie : plutôt que de débattre du fond – cette machine d’aspiration/redistribution de 57% du PIB et ses logiques clientélistes – vous vous réfugiez dans la technique pour éviter la question politique.
                  C’est exactement ce que fait Bayrou : se draper dans la morale budgétaire pour esquiver sa responsabilité dans ce système qu’il a contribué à alimenter pendant des décennies. Votre technique comptable évite soigneusement cette question politique : qui décide de ces flux et selon quels intérêts ?

                  1. Avatar de Rafio
                    Rafio

                    « Ce ratio mesure la part de la richesse nationale qui transite par la sphère publique »
                    « L’Etat flèche 57% du PIB »
                    « Cette machine d’aspiration/redistribution de 57% du PIB »

                    Toutes ces affirmations sont fausses. Vous dites que je me réfugie dans la techniques pour éviter la question politique. Mais tout mon propos est de dire que ces affirmations -ces slogans devrais-je dire- sont DEJA une question politique, et plus qu’une question, une ARNAQUE politique. Non l’Etat ne flèche pas 57% du PIB. Et si l’on vous martèle ce slogan c’est pour vous inviter à penser qu’il n’en laisse que 43% à notre discrétion. CE QUI EST FAUX. Complètement faux. Comment voulez-vous débattre du fond à partir de constats non seulement faux mais en plus lourdement biaisés idéologiquement ? Que l’INSEE se laisse aller à cette propagande est à mes yeux un signe de la profondeur du mal, pas de la soudaine et miraculeuse justesse d’un slogan inepte. Si vous gobez le slogan vous en arrivez mécaniquement à la conclusion recherchée par ses promoteurs : il faut baisser la dépense publique. Et la dépense publique deviendra une dépense privée. Effet sur l’économie ? Néant. Que l’infirmière qui vous soigne soit de la fonction publique hospitalière ou infirmière libérale ne change strictement rien à la valeur « soin » produite par l’infirmière en question.
                    Bayrou ne se contente pas de se draper dans la morale budgétaire pour esquiver sa responsabilité. C’est plus grave que ça. Bayrou ne comprend rien à l’économie. Et il n’est pas le seul. On va donc baisser la dépense publique. Et continuer droit dans le mur.

                    1. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      @rafio 21h21 et précédents..

                      Je relis votre PLUS qu’intéressant  »  » échange  »  » avec @dni_br

                      Je pense que vous perdez votre temps… C’est comme ça qu’ « on » (en ‘orthodoxie’ ) « leur » apprend…. et « ils » ont intérêt à ânonner dans l’ordre et ‘par coeur’ s’ « ils » veulent réussir leur examen..
                      Ensuite, il est de mauvais ton de « polluer » le débat public dominé par les ‘gagnants’..

                      Si, en plus, vous voulez vous faire un nom dans la périphérie de l’ économie (e minuscule) ‘dominante’ …voire réussir à trouver un job parallèle au système…vaut mieux la boucler.7

                      Même Thomas P. , aujourd’hui, se la joue profil « moyen »… Il trouve quand même une place médiatique, mais à quel prix..

                      (( C’est là où notre hôte devrait peut-être rappeler certains de ses billets/commentaires..mais ça le forcerait à sortir de sa bulle ‘I.A.’ …voire à se voir mettre des bâtons dans ses roues ‘matricielles’ ..!!
                      A mon HUMBLE avis…^!^…))

          4. Avatar de Piquebouzic modifié
            Piquebouzic modifié

            Tournez ça comme vous voulez mais la dépense publique, hors déficits évidemment, est forcément prélevée sur de la Valeur Ajoutée, donc sur du PIB (voire plus précisément du Revenu National Brut) qu’il s’agisse d’impôts et taxes prélevés sur les revenus, bénéfices et consommation (Taxe sur la VALEUR AJOUTÉE) ou de cotisations et contributions sur salaires ou bénéfices, des revenus propres et dividendes des administrations publiques, ou même impôts fonciers, droits de mutation, IFI ou impôts sur la production.
            Valeur ajoutée —> revenus —> prélèvements —> dépense publique/redistribution.
            Le seul argument véritablement opposable au sempiternel ratio dépense publique/PIB est de rappeler AUSSI le poids considérable de cette dépense publique/redistribution dans la CRÉATION de valeur ajoutée, de PIB.

            1. Avatar de Rafio
              Rafio

              « Tournez ça comme vous voulez mais la dépense publique, hors déficits évidemment, est forcément prélevée sur de la Valeur Ajoutée, donc sur du PIB »

              Ben non.
              Mais bon, je renonce.

              1. Avatar de Piquebouzic modifié
                Piquebouzic modifié

                Vous faites bien.

                1. Avatar de Otromeros
                  Otromeros

                  Non.
                  Intellectuellement s’entend..

                  Pragmatiquement, l’histoire s’est toujours vue écrite par le(s) gagnant(s)… Donc …
                  Bon vent quand même puisque tous sur le même bateau droit sur (le bord immergé de) l’iceberg.

              2. Avatar de dni_br
                dni_br

                Le débat est sans doute parti dans tous les sens parce que j’ai utilisé le mot « collectiviser » de façon un peu provocante, je le reconnais. Le terme est chargé, et il a été interprété comme une reprise de la rhétorique libérale classique – celle qui voudrait que tout ce que l’État touche est forcément une spoliation de la richesse privée.

                Or ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Je ne pense pas que seule l’économie privée crée de la valeur, ni que l’État soit un parasite budgétaire. Au contraire : je suis bien conscient que l’État produit aussi de la valeur ajoutée, qu’il organise des services essentiels, et que la distinction public/privé en matière de production est avant tout une question d’organisation politique, pas une vérité économique.

                Ce que je voulais dire, plus simplement, c’est ceci :
                Quand on dit aujourd’hui que « la dette est trop élevée » ou que « l’État dépense trop », on oublie de dire qui a fait ces choix.
                Ce sont précisément ceux qui ont organisé la redistribution à leur profit – via des exonérations, des niches fiscales, des subventions ciblées – qui viennent aujourd’hui faire la morale au nom de la rigueur.
                Le système de transferts existe, c’est un fait. Mon propos portait sur la manière dont il est orienté, à qui il profite, et qui en assume la responsabilité politique.

                Donc oui, le mot était sans doute mal choisi, ou trop chargé, mais il visait à désigner cette hypocrisie – on parle de Bayrou là- : ceux qui se présentent comme les gardiens de la morale budgétaire sont souvent les mêmes qui ont contribué à faire de l’État un outil de redistribution politique au bénéfice de certains groupes d’intérêts.

            2. Avatar de ilicitano
              ilicitano

              Si mes souvenirs sont exacts ???

              Il me semble que les soins hospitaliers publics sont intégrés dans le PIB
              dont la valeur ajoutée est calculé au coût des facteurs de production en ajoutant
              *Salaires du personnel hospitalier
              *Consommations intermédiaires (médicaments, matériel, énergie…)
              *Amortissement du capital fixe (bâtiments, équipements)
              *Impôts sur la production, nets des subventions

              C’est utilisé dans les comptes nationaux pour calculer la valeur ajoutée des hôpitaux publics

              https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2023-09/CNS23-Fiche%2004%20-%20Les%20soins%20hospitaliers.pdf

              ********
              Il y a même une tarification des actes avec T2A utilisés par le public et par le privé

              Chaque acte est codé et associé à un tarif, utilisé pour la facturation et le remboursement.

              Il suffit de voir le bilan chiffré qu’on peut recevoir après un acte chirurgical.

              *************

              Il me semble aussi que les services régaliens et l’éducation nationale sont intégrés dans le PIB comme service non-marchand ?????

              1. Avatar de ilicitano
                ilicitano

                Je pense qu’un moment on mélange un peu tout.

                A ce jour les services publics représentent environ 20% de la somme des VA du PIB
                comme production des services publics indiqués ci dessus :
                * soins hospitaliers publics
                * services régaliens ( police , défense, ..)
                * éducation nationale

                ************
                A ne pas confondre avec les dépenses publiques globales dont la valeur représente l’équivalent de 57% du PIB mais intègre aussi les retraites , les allocations , les subventions , les investissements publics, etc , etc ….

                Pour rappel , par exemple , les recettes des retraites sont visibles sur la fiche de paie
                * participation du salarié sur son salaire brut
                * participation de l’entreprise

                En gros 1000€ de salaire net représentent environ 1800€ pour l’entreprise

              2. Avatar de Dni_br
                Dni_br

                @Rafio @Piquebouzic @ilicitano
                Rafio, vous vous contredisez. Vous admettez que « l’infirmière publique ou libérale produit la même valeur » – c’est exactement ce que je dis depuis le début ! La production de richesse ne dépend pas du statut public/privé.

                Mais alors, si la valeur produite est identique, QUI décide des allocations ? L’État choisit bien s’il finance 200 000 infirmières hospitalières ou s’il aide financièrement 200 000 libérales. Ces arbitrages budgétaires orientent concrètement l’organisation du système.

                @ilicitano confirme que les services publics sont comptés dans le PIB via leurs coûts de production. Donc votre distinction « valeur ajoutée vs transferts » s’effondre.

                Piquebouzic a raison : la dépense publique est forcément prélevée sur la richesse produite. Et cette richesse, l’État la redistribue selon ses choix politiques – CICE aux entreprises, allocations aux ménages, subventions à tel secteur plutôt qu’à tel autre.

                Vous ne pouvez pas simultanément dire « même valeur économique » et nier que l’État organise massivement ces arbitrages. 1500 milliards d’euros d’allocations budgétaires, c’est 1500 milliards de choix sur les priorités nationales. Nier cette dimension politique relève du déni idéologique.

              3. Avatar de ilicitano
                ilicitano

                Pour info , il y a 3 façons de calculer le PIB

                * Par la production : somme des valeurs ajoutées + impôts sur les produits − subventions.
                * Par les revenus : salaires + excédents bruts d’exploitation + impôts − subventions.
                * Par la demande : consommation + investissements + exportations − importations

                La dépense publique n’est pas uniquement que de la redistribution , elle finance et produit de la production.
                Quand on parle de 57% d’allocations budgétaire il faut entrer dans le détails et visualiser des différents postes de dépenses associés

                En gros dans les finances publiques il y a 3 postes:
                2025
                * Budget Etat : 589 mds€ financés par les recettes + de l’emprunt pour combler le déficit
                * Budget Sécu : 666mds € financés par les cotisations sociales diverses (CSG , CRDS , cotisations retraites au régime général + AGIRC ARCOO , cotisations chômages , etc etc ,…) . Voir la fiche de paie
                https://www.budget.gouv.fr/reperes/finances_publiques/articles/loi-financement-securite-sociale-2025
                * Budget collectivités territoriales

                L’ensemble de ses budgets crée de la VA ou finance de la VA de production d’entreprise.

                Quand une collectivité territoriale refait faire une route ou construit une école , elle fait tourner les entreprises de voirie et du bâtiment .
                Quand le budget défense achète des Rafales à Dassault , elle fait tourner les entreprises aéronautiques
                Quand un retraité ,ayant cotisé 43 ans par le système de répartition , achète une voiture , il fait tourner l’industrie automobile.
                etc etc …..
                On est dans une boucle
                Production de VA ==> prélèvements ( impôts , taxes ) ==> redistribution ( privée ou publique ) ==> production de VA

                Quand une entreprise privée crée de la VA , elle redistribue des salaires et des charges associées qui sont intégrés de la VA générée par l’entreprise
                Quand une entreprise privée récupère le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) , elle bénéficie de la redistribution des finances publiques .

      2. Avatar de Hervey

        Oui.
        Atteindre ce degré d’ignominie est la seule réponse à la question posée :
        « Pourquoi est-ce que je ne parle pas de … »

        1. Avatar de konrad
          konrad

          Très bien dit, merci MG.

  12. Avatar de konrad
    konrad

    Je n’ai pas boudé mon plaisir de voir que le « gaulois réfractaire » était toujours vivant dans le génie français.
    A toutes les pleureuses et les bigots de la « responsabilité », de la « rationalité », de « l’arc républicain », de la peur du grand « déclassement », la réponse cinglante et sans appel est venue ; au revoir « boomer », fossoyeur de la république !
    Et ce n’est probablement pas fini.
    (Rappelons au passage que Bayrou, politicien de métier depuis plus de 40 ans, a voté pour tous les budgets y compris ceux-là mêmes qui nous ont plongé dans le déficit et dont il accuse les français d’en être responsables.)
    Le pire est de constater le degré affligeant du personnel politique, de tous bords, qui n’ont d’autres perspectives que leurs intérêts personnels de castes et de partis sans vraiment se préoccuper de l’intérêt commun.
    Aucun(e) n’est habité par une transcendance qui met la France au dessus de tout. Dommage… Mais je continue de rêver.

    1. Avatar de arkao

      @konrad
      A demain dans « la rue » d’une façon ou d’une autre?

  13. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Bayrou est tombé dans la politique quand il était petit. Pour y vivre, il a mangé à tous les râteliers pour avoir juste assez de place pour se retourner et surnager. Après une si longue immersion, son personnage se confond avec son contenu et son discours, avec ses confins. Un truc mort et rabougri en phase de décomposition avancée.

    1. Avatar de PHILGILL
      PHILGILL

      @un lecteur

      Macron, un grand vide intellectuel.
      Bayrou, un grand vide politique.
      Un grand vide bicéphale donc, que le fascisme viendra combler ?

      1. Avatar de un lecteur
        un lecteur

        Les objets du langage sont leurs interfaces. Pendant leur phase active (existence), le contenu puise son énergie dans l’environnement direct en échange d’un produit nécessaire à ce même environnement et, d’une part irréductible, le sous-produit de son activité.
        Le vide n’existe pas, tout baigne dans une soupe d’interaction associée à une interface d’échange. La soupe et l’interface forment un système en boucle fermée, de la néguentropie, du vivant soumis à la dialectique de l’échange (pléonasme).
        La politique française ne délivre plus rien depuis bien longtemps, on parle donc d’une chose qui ne sert à rien. L’objet n’a plus de sujet.
        Oui, le fascisme comme fossoyeur de la politique brûle le solde d’énergie en son sein pour délivrer uniquement le sous-produit « toxique ». Un système en boucle ouverte qui se dissout dans l’environnement.
        Seul subsiste le capitalisme, lui aussi en boucle ouverte.

  14. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Pourquoi n’avez-vous pas parlé du ci-devant Bayrou ?

    Sans doute parce que vous savez que son obsession de la dette publique le range du côté des amis milliardaires de Macron à qui l’ancien pauvre ne rêve que de complaire.

    Sans doute parce qu’il oublie la dette privée.

    Sans doute parce qu’il ignore les dettes écologiques et de justice sociales bien plus effrayantes; ainsi passe-t-il à côté de la réalité objective.

    Sans doute parce qu’il est pitoyable dans son petit costume d’élève appliqué qui n’aspire qu’à la considération des Grands.

    Sans doute parce que vous savez bien qu’au fond ces dettes sont solubles et que cela vous amuse de les voir tous s’agiter.

    Sans doute parce que vous êtes psychanalyste.

  15. Avatar de Lonylp
    Lonylp

    Quand j’étais garde du corps des politiciens (ils adorent se sentir grands) c’est le seul que j’ai vu plonger dans une petite piscine sans eau. (authentique)

  16. Avatar de konrad
    konrad

    @lonylp,

    « c’est le seul que j’ai vu plonger dans une petite piscine sans eau. (authentique) »

    Ceci explique pourquoi il a perdu la tête. 😉
    Vous avez du en voir dans votre profession. Mais je ne vous demanderais pas de détails. 🙂

    Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse Pierre-Yves Dambrine, et je ne reviendrais pas dessus.
    Ce qui m’interroge, au-delà des mensonges, c’est la mansuétude dont nous faisons preuve, institutionnellement, à leur égard.
    Le pouvoir qui leur est octroyé est proprement exorbitant, ils ne sont comptables de rien, ou presque.
    Bayrou fut tout de même inculpé de détournement de fonds par la cour européenne ? Et le voilà tout de même premier ministre. Cela me rappelle Jérôme Cahuzac, alors ministre délégué au budget, qui clame devant l’assemblée nationale : « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas de compte en Suisse. »
    On sait la vérité des faits, mais celle de la justice reste relativement indulgente.

    Ces gens sont tellement sur de leur pouvoir qu’ils peuvent se permettre – pardon pour la trivialité du propos – de nous emmerder en face tout en souriant. Cette impunité est tout à fait destructrice pour la cohésion sociale.

    Il nous faut des des gardes fous législatifs qui encadrent et condamnent les déviances flagrantes.
    Pour moi il ne s’agirait pas tant de prononcer des peines de prison, auxquelles ils échappent de toute façon, que de leur faire honte. Trouver une formule, un anathème qui jette sur leur nom une telle infamie qu’elle leur soit insupportable. Cela leur ferait honte et c’est quelque chose qui serait à même de les contraindre à plus de mesure et de retenue.

    1. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      Un article de MDP sur le moment crucial que nous vivons où les prévenus Bayrou, Sarkozy, Le Pen font face à la justice.

      Si ce contre pouvoir ne tient pas bon face à des élus irresponsables, et une presse à la botte, il ne restera plus grand chose entre nous et l’enfer.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/080925/le-pen-sarkozy-bayrou-et-la-justice-les-deux-corps-de-la-vie-politique-francaise

  17. Avatar de konrad
    konrad

    M’est venue une idée !
    Au Moyen-Âge on accolait au nom du chevalier un adjectif censé le décrire : Charles le téméraire, Guillaume le conquérant, Geoffroy le hardi, etc…
    Une condamnation serait ainsi prononcée avec pour obligation de la citer dans tous les cas officiels et publics pour une durée minimale à définir, 5 ans par exemple.

    Ainsi monsieur untel l’incompétent, madame unetelle la tricheuse, ou le menteur, l’évadé fiscal, etc…
    Chaque fois qu’on l’interroge la sentence est de citer la condamnation. Cocasse. 🙂

    1. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      Dans la même idée, préciser aussi pour les délinquants en col blanc, les petits détails qu’on oublie pas pour les racailles :

      Ainsi, comme on a  » l’agresseur est un homme SDF sans emploi d’origine tunisienne qui venait de Mantes la Jolie »
      on aura également :  » l’escroc est un homme français de souche, fortuné, qui émarge à de nombreux conseils d’administrations
      Et habite le 7eme arrondissement
      de Paris »

      1. Avatar de François M
        François M

        L’histoire du premier, tu l’auras en boucle pendant une semaine sur CNEWS and co – histoire de donner l’impression qu’il y en a eu des dizaines de cas comme ça ; le second, tu n’en entendra jamais parlé, y compris sur des médias type franceinfo.

  18. Avatar de toutvabien
    toutvabien

    DeepSeek sur l’attaque aérienne israélienne sur la ville de Doha (Qatar)

    1. Fin de l’impunité : Calcul, pas juste bravade.

    DeepSeek 1 : ✅ J’insistais sur le « message ». Vous avez parfaitement raison : c’est avant tout un calcul coût-bénéfice stratégique assumé. Le bénéfice (décapitation du commandement, rupture de la chaine de décision du Hamas) a été jugé supérieur au coût diplomatique colossal. Ce n’est pas de la communication, c’est de la stratégie pure et dure.

    2. Punir le parrain : Affaiblir, pas forcément détruire.

    DeepSeek 1 : ✅ J’évoquais la punition. Votre nuance est exacte : l’objectif est d’abaisser le statut et la zone de confort du Qatar, de le forcer à choisir son camp, pas nécessairement de le réduire à néant (ce qui serait contre-productif). Israël sait qu’il a besoin de canaux, mais il veut des canaux affaiblis et obéissants, pas un médiateur puissant qui lui impose ses conditions.

    3. Sacrifier la médiation : Nuance sur l’intentionnalité morale.

    DeepSeek 1 : ⚠️ Ici, vous avez raison de tempérer ma formulation. Parler de « sacrifice délibéré des otages » est une interprétation morale. La lecture stratégique froide est plus précise : Israël a priorisé un objectif militaire (tuer Haniyeh) en acceptant le risque élevé de torpiller les négociations et de compromettre la libération des otages. La distinction est subtile mais importante : c’est une question de priorisation et d’acceptation des conséquences, pas nécessairement d’une intention explicite de sacrifier des vies.

    4. Position du Qatar : Catastrophique mais pas terminale.

    DeepSeek 1 : ⚠️ J’utilisais le terme « catastrophique » pour décrire l’étendue du dilemme. Votre apport est crucial : le Qatar n’est pas anéanti. Il conserve des leviers de puissance (gaz, Al Jazeera, relations internationales) qui lui évitent l’effondrement total. Sa position est extrêmement difficile, mais il a les moyens de manœuvrer pour limiter les dégâts. Ma formulation était trop dramatique.

    5. Réactions en chaîne : L’analyse tient, la temporalité est clé.

    DeepSeek 1 : ✅ Sur les réactions des USA, de l’Iran et du Golfe, nos analyses convergent. Vous avez raison de souligner que les 48-72 prochaines heures sont critiques pour observer la matérialisation de ces dynamiques. Les déclarations officielles et les premiers mouvements concrets (comme la suspension de la médiation par le Qatar) donnent déjà raison à cette analyse.

    6. Scénarios et Probabilités : Votre évaluation est réaliste.

    Votre breakdown probabiliste (40% désescalade contrôlée, 35% escalade par proxies, etc.) est parfaitement raisonnable et reflète bien l’incertitude et le spectre des possibles. Je n’ai rien à y redire. C’est une grille de lecture solide.

    Conclusion de la confrontation : Votre diagnostic affine et améliore le mien sur les points clés (intentionnalité, résilience qatarie). Il est plus nuancé et donc probablement plus précis. Sur le fond, nous sommes largement alignés : cet événement est un séisme géopolitique majeur qui change les règles du jeu.

    Actions Possibles des Acteurs :

    Israël :

    Se justifier : Présenter des preuves des activités de Haniyeh.

    Gérer les représailles : Se préparer à une escalade sur le front nord (Hezbollah).

    Négocier autrement : Trouver un nouveau canal (Égypte, Oman?) pour les otages.

    Qatar :

    Mesure de rétorsion : Geler les relations, examiner la présence US.

    Jeu médiatique : Utiliser Al Jazeera pour forger le narrative de l’agression.

    Diplomatie discrète : Travailler avec les USA pour trouver une issue.

    USA :

    Contenir la crise : Pont entre Doha et Tel-Aviv, pression pour calmer le jeu.

    Protéger ses intérêts : Garantir la sécurité de la base d’Al Udeid à tout prix.

    Faire pression : Possible gel d’aide militaire ou de renseignement à Israël si la situation dégénère.

    Iran :

    Exploiter la faute : Dénoncer Israël et les USA, se poser en défenseur.

    Activer les proxies : Ordonner au Hezbollah d’intensifier les tirs.

    Jouer les modérateurs (cyniquement) : Pour apparaître comme un acteur responsable.

    Cet arbre et ces actions résument la complexité de la crise. Le prochain move du Qatar, et la réaction des USA à ce move, sont les points d’infléction décisifs qui vont orienter la situation vers l’un de ces scénarios.

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      Ce que DeepSeek ou son frère ne peuvent intégrer c’est ce qui se déclenchera dans le mini cerveau de TRUMP, ‘à l’insu de son plein gré’ éventuellement…

  19. Avatar de Garorock
    Garorock

    Titre pour un prochain billet : pourquoi est ce que je n’ai jamais parlé de Monsieur Lecornu?
    😎

    1. Avatar de Hervey

      S’appeler Lecornu et être Premier ministre … c’est comique.
      Comique et sans suite.

      1. Avatar de Hervey

        Au jeu des chiffres et des lettres, nom et prénom du nominé disent un peu pareil …
        Mais que je ne m’autorise pas de reprendre ici.

    2. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      Il doit garder Vals pour le bouquet final…🙄

  20. Avatar de tttt
    tttt

    C’est la rentrée, des drones en Pologne
    https://xcancel.com/Osinttechnical
    Mais que fait Lecornu ?

  21. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    « Le gouvernement Bayrou est mort… Vive le … ! »

    Alors qu’une nouvelle disruption politicienne et institutionnelle émane de la « pensée… » si complexe du présidentialisme d’un monarque républicain – rêvant toujours, sans doute, que ce qu’il manque à la France, c’est un roi – qu’elle n’a pas à s’excuser ni même se justifier, de ne pas être comprise par les « bas instincts » du « petit peuple »… voici le « nouveau monde » de l’ère d’une gouvernance suspendue à l’incertitude, à l’indécision, au risques en tout genre de chaos.

    Et est chaotique autant ce mouvement « Bloquons tout » que la réponse gouvernementale allant y réagir.

    «  »Bloquons tout » ?

    S’il est question de chercher un lien commun à toutes les colères disparates que le monde politico-médiatique s’amuse à diviser, à segmenter encore plus, alors réfléchissons peut être à cela.

    Alors que le gouvernement est « démissionnaire » – pour ne pas dire illégitime, discrédité, décrédibilisé ? – depuis hier, comment ce fait-il qu’aujourd’hui 10 septembre, même sur une chaine publique de diffusion d’info en continue, le « ministre de l’intérieur » est présenté avec cette « lettre de noblesse »… sans préciser le fait qu’étant « démissionnaire », il se doit de ne gérer que les « affaires courantes », sans les commenter politiquement…?

    Vous rappelez vous que lors de la censure d’un précédent gouvernement macronien, les commentateurs des dits médias de masse, ne cessaient de rappeler à leur public par orale comme par écrit, que les dires des ministres démissionnaires qu’ils reprenaient et publiaient, étaient à analyser avec le prisme d’une parole dont le devoir était de gérer les « affaires courantes » dans le plus stricte respect de neutralité et impartialité que la fonction de « ministre démissionnaire » oblige – puisque interdit d’interpréter et justifier politiquement, quelques évènements demandant une réaction ministérielle/étatique ?

    S’il est quelque chose à bloquer, n’est-ce pas aussi, de ce côté obscure là, de la parole politico-médiatique, qu’il faut agir – du côté de la manipulation de « temps de cerveaux disponibles » qu’à être à l’écoute du « ras le bol fiscal », du « poujadisme », qu’à avoir peur d’avoir peur de perdre en pouvoir d’achat, instrumentalisation donc de la citoyenneté réduite qu’aux plus bas instincts infantiles, égoïstes, individualistes, par les sondages d’une « démocratie d’opinion » ?

    Surtout, sachant qu’aucun nouveau gouvernement ne sera nommé et donc légitime à porter une parole et action politique… tant qu’autant ce mouvement ne se sera éteint, qu’une « coalition » pour le vote du budget de l’année 2026 recevra « l’assurance » de ne pas être censurée… les ministres démissionnaires risquent d’avoir à gérer par des actes et paroles, plus que les « affaires courantes » sans pour autant respecter leur devoir de neutralité et d’impartialité politique.

    A moins que le nouveau premier ministre assume seul durant cette suspension du temps gouvernemental… la « responsabilité » des actes et paroles que les ministres démissionnaires auront produit ? Où alors, est-ce que ces ministres démissionnaires useront les limites institutionnelles floues, jusqu’à abuser de leurs paroles et actes d’élus(es) parlementaires…? « 

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Vous n’avez pas compris Pierre, c’est la nouvelle norme !
      Désormais, plus besoin de préciser qu’un ministre est démissionnaire, cela va de soit, c’est une évidence. Peut-on combattre un gouvernement démissionnaire ? Bien sûr que non, puisqu’il est appelé à prendre l’air. C’est ce que désormais il faudra nommer la République Éthéré ou encore la gouvernance par le vide.
      😉

  22. Avatar de Piquebouzic modifié
    Piquebouzic modifié

    D’après les trop nombreux personnels de police et de gendarmerie, passablement désœuvrés et secrètement dépités dans les rues, les bloqueurs seraient bloqués devant leurs écrans.

    1. Avatar de Juillot Pierre
      Juillot Pierre

      @ Piquebouzic modifié

      Laisser à celles et ceux en pleine capacité de tous leurs moyens physiques, valser avec les pavés de la rue, ne veut pas dire qu’il ne reste rien à faire, à bloquer, y compris devant des petits et/où grands écrans, aux invalides, en incapacité temporaire, longue durée, où à vie… Ce sera lorsque les mutilations, amputations, énucléations, etc, et taux d’abstentions, atteindront des records équivalent à ceux des dividendes indécents versés aux plus assistés sans contrepartie des propriétaires privés d’entreprises, de stocks-options, de salaires variables, de retraites chapeaux/dorées, d’assurances vie… que les parties seront bloquées.

  23. Avatar de arkao

    @Piquebouzic modifié
    Tellement dépités et en manque d’action les personnels de la police que je me suis pris une giclée de gaz poivre en spray ce matin alors que j’aidai juste au stand (certes non déclaré) de la Confédération Paysanne qui proposait des légumes gratuits sur le parking de l’hypermarché du coin.

    1. Avatar de Thomas jeanson
      Thomas jeanson

      Des légumes gratuits ?

      Vous voyez bien Charles Henri :

      L’ultra gauche n’a plus de limites !!

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Pour les bretons :
        Rennes sur tous les fronts
        Après une mobilisation réunissant 15 000 manifestant·es, selon la préfecture, plus de 200 personnes se sont rendu·es au Bâtiment à modeler (BAM) où se tient l’assemblée générale concluant cette journée de blocage.

        Trop nombreux·ses pour la salle de spectacle du lieu associatif, l’AG a déménagé à l’extérieur dans un joyeux brouhaha. Les visages sont tirés par la fatigue d’une journée de mobilisation qui a commencé dans la nuit sur le bitume de la rocade.

        Plusieurs blocages ont eu lieu simultanément, mais celui qui retient l’attention s’est produit à Henri-Fréville. Pendant près de quatre heures, un millier de manifestant·es ont stoppé la circulation de la rocade dans les deux sens.

        « Historique », s’enthousiasme l’un d’eux. Tout comme ce bus rongé par les flammes. Les militant·es souhaitent rétablir le fil de cet incendie, se désespérant de l’empressement médiatique à porter la responsabilité sur les bloqueurs et bloqueuses.

        Les autres blocages n’ont pas tous rencontré le même succès. À l’exception de celui du dépôt d’Amazon à la plaine de Baud, où l’action a été menée tout le long de la journée. « Amazon va devoir compenser 16 000 colis à leur clientèle », sourit l’un des manifestants présents. Les employés du site auraient encouragé à une reconduction de cette action.

        À l’évocation d’une continuité, l’assemblée se réjouit. C’est l’un des points qui sera abordé. La forte mobilisation de néo-manifestant·es les encouragent à voir des actions pour demain comme pour le 18 septembre.

        Pour autant, plus d’une dizaine de personnes ont été interpellées au cours de la journée. Dont certain·es seraient toujours retenu·es par les forces de l’ordre. Quand d’autres ont été blessées par des tirs de LBD ou des grenades de désencerclement.
        (Mediapart)

    1. Avatar de CloClo
      CloClo

      C’est vrai que le système des holdings patrimoniales est vachement bien pensé pour créer une tirelire qui gonfle pépère des dividendes des sociétés filles (taxé seulement à 5%) et qui permettent de constituer d’autres investissement immobiliers par exemple ou dans d’autres activités sans passer par la case imposition, et ainsi faire gonfler le patrimoine au fils de l’eau en minimisant l’imposition. Et ça se transmet facilement aux descendants, vu que c’est des parts de sociétés. Et on empile autant que de besoin. Bon quand tu veux retirer du cash pour tes besoins propres perso, tu passes effectivement là par la case fiscalité IR et taxes complémentaire selon le montant. Ca marche aussi si tu vends ta boîte, le produit de la vente, la plus value, reste latente éternellement si tu réinvestis 60% dans une activité ou un truc éligible pendant… 1 an.

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        Nickel….

        Un autre beau ‘cas pratique’ … MDP

         »  » « Le piège des crédits à la consommation
        Chaque année, des centaines de milliers de familles se retrouvent étranglées par les crédits à la consommation. Présentés comme des coups de pouce du quotidien, ils pèsent en réalité lourd : près de 45 milliards d’euros d’encours en 2022.
        Et quand survient un impayé, c’est la descente aux enfers : …
        …en un an (de 2021 à 2022), les impayés ont bondi de 19 %, pour atteindre 587 millions d’euros.
        Avec des taux qui dépassent parfois 20 %, les dettes explosent vite . Puis vient le fichage bancaire qui interdit tout nouveau crédit, et enfin le harcèlement quotidien : l’ACPR – le gendarme des banques – a documenté des cas de ménages appelés jusqu’à cinq fois par jour !

        b>Le scandale des créances bradées.

        Quand la banque décide de « se débarrasser » d’une créance impayée, elle ne la perd pas. Elle la revend..!
        Mais pas au débiteur concerné : à des sociétés spécialisées dans le recouvrement, souvent basées à l’étranger, parfois dans des paradis fiscaux.
        Ces vautours rachètent les dettes pour une bouchée de pain — parfois seulement 10 % de leur valeur — mais réclament au débiteur la somme complète, avec pénalités en prime.
        Résultat : une dette de 1 000 € vendue 100 € continue à être exigée à son montant initial, et parfois même davantage.

        Et les banques y gagnent deux fois :
        ….une première fois avec les taux exorbitants qu’elles pratiquent,
        ….une deuxième fois en profitant d’avantages fiscaux quand elles inscrivent ces créances en pertes (déduites fiscalement). Autrement dit, c’est l’État – donc nous tous – qui finance une partie de cette arnaque
        .
        …(…)…

        Une idée simple, une justice élémentaire…

        La solution existe et elle tient en une phrase. Il suffit d’instaurer un droit de préemption du débiteur : quand une banque cède une dette, elle doit d’abord proposer au débiteur de la racheter au même prix que celui auquel elle la vend à une société de recouvrement.
        Une seule phrase ajoutée au Code civil, et le piège se referme sur les vautours plutôt que sur les familles.
        Justice sociale, justice fiscale, justice tout court

        Justice sociale, car la dette cesse d’être un piège sans issue. Justice fiscale, car les contribuables ne financent plus les profits privés.
        + Souveraineté économique, car moins de dette française bradée à des fonds étrangers.
         »  »  »
        +++++++++++++++++++++++++++++++++

        ♣♣♣LECORNU au pouvoir…LECORNU au pouvoir… LEC….^!!^…♣♣♣

        1. Avatar de Piquebouzic modifié
          Piquebouzic modifié

          « La solution existe et elle tient en une phrase. Il suffit d’instaurer un droit de préemption du débiteur : quand une banque cède une dette, elle doit d’abord proposer au débiteur de la racheter au même prix que celui auquel elle la vend à une société de recouvrement.
          Une seule phrase ajoutée au Code civil, et le piège se referme sur les vautours plutôt que sur les familles. »

          Ben justement la solution existe déjà dans ces cas là. C’est ledroit de retrait litigieux, mécanisme ancien, prévu, depuis l’origine du code, par les articles 1699 à 1701 du Code civil.
          Confirmé par Cour de Cass, y compris pour les cessions en bloc de créances, y compris pour les cautions des débiteurs.

          1. Avatar de Piquebouzic modifié
            Piquebouzic modifié

            Le droit de retrait litigieux « permet à un débiteur (le « débiteur cédé »), dont la créance est cédée par son créancier (le « cédant ») à un tiers (le « cessionnaire »), d’éteindre sa créance en payant directement auprès du cessionnaire le prix que ce dernier a payé pour acquérir cette créance dans le cas où ladite créance est litigieuse. »

            1. Avatar de CloClo
              CloClo

              Mais comment as-tu accès à ce montant de cession ? Et vu les montants, souvent moins de 10 000 euros de crédit dû, l’énergie et le coût judiciaire est à mon avis rébarbatif pour aboutir, non ?

        2. Avatar de CloClo
          CloClo

          Après avec la mise au pas des gros patrimoines et le nettoyage des niches fiscales tant des personnes physiques que des sociétés, il faut aussi mettre en parallèle une amélioration/optimisation de la dépense publique (ce que l’on appelle aussi le mille feuille administratif dans notre pays, et la quantité astronomique d’EPCI et autres comités et théodules dont on a quand même le secret…). Sans parler des budgets militaires et sécuritaires et autres bouffeurs de fonds indignent du temps et des enjeux dans lesquels nous vivons.

Répondre à Pascal Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. https://youtu.be/RD3icqP66_Y?si=dI_vjjnak8CS9Q2N https://www.youtube.com/watch?v=2zv1u8GUy0s&pp=ygUQenVjbWFuIHF1b3RpZGllbg%3D%3D Taxer les ultra-riches : la taxe Zucman expliquée par son créateur

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta