Vidéos – « En route vers la Singularité ? » & « Le travail disparaît ! »

Vidéos – « En route vers la Singularité ? » & « Le travail disparaît ! »

12 octobre 2025 11h55

Illustration produite par DALL·E le 13 mai 2024

Je vous parlais hier, à propos du blues, de ces suggestions que vous fait YouTube sur ce qu’il vous plairait de regarder. Ce matin, de manière un peu inattendue, mais encore un excellent conseil : la première émission sur la chaîne The Flares (la seconde, c’est ici).

Vous aurez peut-être le vertige – comme moi – quand vous constaterez que cette vidéo ne date que de … dix mois : la Singularité, le transformeur, ce que nous faisons chez Pribor … et qui nous distingue des autres, la disparition du travail et la taxe Sismondi, etc.

Donc, rappel (7 décembre 2024) :

Et re-rappel (2 octobre 2012) : « Le travail disparaît ! »

34 réponses à “Vidéos – « En route vers la Singularité ? » & « Le travail disparaît ! »”

Khanard

12 octobre 2025 15h08

Je sollicite l’indulgence de tous les jorionautes . J’apporte ici une réponse à @Pierre Guillemot concernant ses allégations sur Gretta Thunberg . Nous sommes tous libres de penser ce que l’on veut à condition de savoir ce que l’on véhicule .

C’est ici : ==> https://youtu.be/OwReaFwxI7A (surtout les 5 dernières minutes )

Encore une fois pardonnez ma digression .🙏🙏

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1. Zoupidou
  
  12 octobre 2025 17h02
  
  Désolé mais je ne comprends absolument pas pourquoi il vous semble impossible de mettre ce message dans le dernier fil qui parle justement d’elle !
  
  Et pas ici… 👿
  
  Répondre
Khanard

12 octobre 2025 17h10

Je m’attendais à ce que cela me soit reproché . C’est la contrepartie à l’absence de notification par mail lorsqu’on répond à une personne . C’est ainsi . C’est le choix de Paul Jorion .
Est ce si grave docteur ?

Répondre
1. Paul Jorion
  
  12 octobre 2025 17h35
  
  « C’est le choix de Paul Jorion »
  
  Qu’il s’en fiche que chacun mette ses commentaires n’importe où ? Ce n’est pas de l’indifférence, c’est que travaillant 14 à 15 heures par jour, il ne me reste que peu de temps à consacrer à gendarmer des broutilles 😉 !
  
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  1. Khanard
    
    12 octobre 2025 17h50
    
    @Paul Jorion
    
    Effectivement des broutilles , je n’aurais même pas dû répondre à @Zoupidou .
    
    Répondre
    1. Zoupidou
      
      12 octobre 2025 22h20
      
      OK, excusez moi…
      
      Répondre
Bruno GRALL

12 octobre 2025 20h08

Mais non, cher khanard, vos contributions sont les bienvenus !
Lors du café éco de Pont Aven qui faisait suite à la conférence de Monsieur Paul Jorion
( en le rencontrant, le 20 mars, j’ai pu réaliser qu’il était bien de chair et d’os, et pas une IA 😃), j’ai
voulu aborder le problème, car nombre de participants ont voulu souligner qu’il n’y
aurait plus d’emploi. Et plus de création, droits d’auteur.
J’ai voulu faire observer qu’un vrai créateur, en rapellant que nous étions à Pont Aven,
créait non par esprit de lucre, mais pour la joie de créer ! Ex Paul Gauguin, qui a quitté
sa vie confortable de bon bourgeois à Paris pour la peinture. Il a connu la misère ! Mais il a fait des choses
magnifiques (qui à l’époque, en basse Bretagne n’était pas reconnues).
Affranchi du travail, nous aurons tout le loisir de créer, d’inventer, qui la peinture, qui la cuisine,
la sculpture, l’écriture, etc …/…C’est la sublimation.
Je n’ai pas eu de regards encourageants., les gens sont restés très sceptiques.
Le vrai problème du travail, selon Gérard Filoche, sociologue, c’est qu’il est essentiellement un
acte de soumission. C’est beaucoup pour cela qu’on ne l’aime pas.

Répondre
1. Khanard
  
  12 octobre 2025 21h46
  
  @Bruno Grall
  
  « Nous vivons un temps particulièrement curieux, nous découvrons avec surprise que le progrès a conclu un pacte avec la barbarie ».
  Sigmund Freud, L’homme Moïse et la religion monothéiste.
  
  le travail a toujours été un marqueur du progrès mais si le travail disparaît (probablement) est ce que la barbarie disparaitra ? (pas si sûr si l’on écoute attentivement la vidéo)
  
  Répondre
  1. Garorock
    
    12 octobre 2025 22h09
    
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/10/11/cette-sensation-que-le-reel-s-effondre-sous-nos-pieds-ou-le-nouveau-malaise-dans-la-civilisation_6645721_3232.html
    
    Répondre
2. Vincent Rey
  
  14 octobre 2025 6h23
  
  @BrunoGral qui dit « Affranchi du travail, nous aurons tout le loisir de créer, d’inventer, qui la peinture, qui la cuisine, la sculpture, l’écriture, etc … »
  
  Je ne suis pas du tout sûr que c’est ce qui va se passer…je vois plutôt l’Humanité sombrer dans une jouissance virtuelle perpétuelle, où elle réalisera tous ses fantasmes inassouvis…peut-être une véritable décadence…
  
  Prenons l’hypothèse optimiste (la pessimiste, c’est qu’on meurt tous parce qu’elle a un plan où elle n’a pas prévu de nous embarquer) : l’IA fait disparaître le travail, et chacun augmente sa richesse exponentiellement. Que se passe-t-il alors, chaque humain voudra plusieurs maisons, plusieurs voitures, un ou deux avions, 3 ou 4 robots, une piste d’atterrissage pour l’hélicoptère, partir en voyage avion deux fois par semaines.
  
  Economiquement ça ne tient pas : hyper inflation, écologiquement non plus : épuisement des ressources, explosion des déchets. Financièrement peut-être, si on a des actions dans les ressources comme le cuivre, le sable, l’acier, le néodyme…
  
  Conclusion : même en prenant l’hypothèse optimiste, la terre devient une décharge à ciel ouvert, comme on la montre dans Blade Runner II, et on est foutus en tant qu’espèce
  
  Répondre
  1. Bruno GRALL
    
    14 octobre 2025 10h44
    
    @Vincent
    Mon propos est essentiellement poutr expliquer que l’IA ne devrait pas étouffer notrs créativité, notre besoin de beau, de vrai et de le contempler.
    Lors de la seconde soirée au sujet de l’IA à Pont Aven, Monsieur Paul Jorion était malheureusement absent, les participants ont essentiellement exprimé des craintes devant l’émergence de l’IA, surtout pour la disparition des emplois, et de la perte de ressources. C’est pour cela que j’ai pris l’exemple de Paul Gauguin. (autre exemple le Street Art) Nous éprouvons le besoin de faire quelque chose, d’être reconnu à un titre ou à un autre.
    J’avais aussi parlé de l’émergence de l’IA comme de la quatrième blessure narcissique faite à l’humanité.
    J’ai très vite compris qu’on ne me suivait pas, d’autant que je n’aime pas parler en public, qu’il valait mieux me taire.
    Par contre, entièrement d’accord avec vous; l’humanité a déjà largement dépassé la capacité de charge de la planète. Nous n’augmenterons pas exponentiellement nos richesses.
    Tâchons de trouver d’autres sources d’accomplissement, que la possession d’une hélicoptère ou d’une piscine, etc…
    Pessimisme de la raison – Optimisme de la volonté.
    
    Répondre
    1. Vincent Rey
      
      14 octobre 2025 11h49
      
      @BrunoGrall qui dit « Nous éprouvons le besoin de faire quelque chose, d’être reconnu à un titre ou à un autre. »
      Il va malheureusement falloir en rabattre. Nous tous, y compris E. Musk.. car lorsque la super Intelligence sera là, même les meilleurs ingénieurs auront l’intelligence et la créativité de petits singes pour l’IA. C’est bien pour ça que Geoffrey Hinton met en garde contre l’arrivée d’une Super Intelligence Généralisée, cad autorisant des liens entre les disciplines.
      
      Pourquoi s’exposer à de tels dangers (physiques, sociologique, écologiques), alors que nous pourrions profiter de Super Intelligence spécialisées dans chaque domaine qui nous pose problème ?
      
      Répondre
Pascal

12 octobre 2025 21h39

Je me demande si c’est pas à l’Elysée qu’ils sont route vers la singularité ?!
Un Premier Ministre totalement libre de choisir ses Ministres mais qui finalise depuis plus de 2h avec Manu qui a juré, croix de bois, croix de fer, qu’il interviendrait pas. 😂😂😂
Qu’est ce que tu veux, Manu, c’est difficile de lutter contre sa nature !
La liste sera communiquée en début de soirée…tic tac, tic tac, tic tac… Ils doivent être à l’heure espagnole !

Répondre
Pascal

12 octobre 2025 21h50

Peut être évoluons Nou déjà dans des mondes parallèles….
« L’entourage du Premier minsitrea affirmé à France Télévisions que la nouvelle équipe serait renouvelée « aux deux tiers ». Suivez notre direct. »
…
la nouvelle équipe serait renouvelée « aux deux tiers ».
…
la nouvelle équipe serait renouvelée « aux deux tiers ».

Un nouvel algèbre, une nouvelle géométrie… ???🧐

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Bruno GRALL

12 octobre 2025 21h54

J’ai appris, il y a quelques jours (France Culture – journal du matin-) que le ministère de l’équipement en Albanie avait été remplacépar une IA ! La raison avancée : Une IA est raisonnbale et incorruptible !
C’est peur être la solution pour la France ?

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1. JMarc
  
  12 octobre 2025 23h17
  
  Bruno,
  
  Ben alors, vous séchiez les cours il y a un mois ?
  
  https://www.pauljorion.com/blog/2025/09/11/paul-jorion-detecteur-danomalies-professionnel/comment-page-1/#comment-1093998
  
  Répondre
Garorock

12 octobre 2025 22h12

Ministre de la Justice, garde des Sceaux : Gérald Darmanin
Ministre de l’Intérieur, ministre d’État : Laurent Nuñez
Ministre des Armées et des Anciens combattants : Catherine Vautrin
Ministre du Travail et des Solidarités : Jean-Pierre Farandou
Ministre de la Culture : Rachida Dati
Ministre de la santé, des familles, de l’autonomie et des personnes handicapées : Stéphanie Rist
Ministre de l’Économie et des Finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique : Roland Lescure
Ministre de l’Éducation nationale : Édouard Geffray
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace : Philippe Baptiste
Ministre des Petites et Moyennes entreprises , du commerce, de l’artisanat, du tourisme et du pouvoir d’achat : Serge Papin
Ministre des Outre-mer : Naïma Moutchou
Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Jean-Noël Barrot
Ministre de la Ville et du Logement : Vincent Jeanbrun
Ministre de la Transition écologique et de la Biodiversité : Monique Barbut
Ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation : Françoise Gatel
Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de l’agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire : Annie Genevard
Ministre de l’Action et des Comptes publics : Amélie de Montchalin
Ministre de la Réforme de l’État : David Amiel
Ministre des Transports : Philippe Tabarot
Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la vie associative : Marina Ferrari

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1. JMarc
  
  13 octobre 2025 0h39
  
  Issus de la société si vile.
  (BlueSky)
  
  Répondre
2. JMarc
  
  15 octobre 2025 14h40
  
  Un éclairage :
  https://www.legorafi.fr/2025/10/14/la-liste-du-nouveau-gouvernement-contiendrait-des-noms-generes-par-ia/
  
  Répondre
Vincent Rey

14 octobre 2025 11h16

Au sujet de cette vidéo de 2012 extraite de la très bonne émission de Frederic Taddeï intitulée « Ce soir ou jamais ».

Etonnant de voir qu’en 13 ans, les positions politiques n’ont pas bougé d’un poil sur la disparition du travail humain. Malgré l’acquiescement visible de Nicolas Bavraisedu journal Le Monde…

Donc Nicolas Bavraise SAIT que vous avez raison d’affirmer que « le travail disparait » mais pas question pour lui de le dire, ou de l’écrire dans ses livres. C’est à proprement parler UN TABOU. Tout le monde le sait, mais on ne doit pas en parler…

Et pourtant ! comme ce tabou serait intéressant à lever en ce moment, pour expliquer notre problème de dette !

Car si les fonds publics sont appelés à soutenir l’économie dans de telles proportions depuis 40 ans (4 à 5% du PIB/an*), ce n’est pas pour le plaisir de dépenser de l’argent public, c’est pour maintenir la société qui sans cela s’effondrerait…la disparition du travail humain est sous nos yeux !

Quel homme ou femme politique aura le courage de briser ce tabou ?

Il faudrait pour ça oser affronter tous ces retraités « boomers » qui disent « on a bossé toute notre vie » et qui ont l’air de s’en plaindre. Alors que c’est précisément le problème, les jeunes se plaignent de ne pas en avoir, du travail ! Ils ne demandent que ça, de bosser, de toucher un salaire, et de pouvoir évoluer comme eux l’on fait pendant les 30 glorieuses.

C’est un changement de point de vue…si on prend en compte la disparition du travail humain ces 50 dernières années, l’inégalité entre les générations est flagrante.

(* en fait beaucoup plus en %, si on considère que le véritable PIB se limite au PIB marchand, et qu’on le débarrasse des 25 ou 30% attribués aux services publics)

Répondre
1. Vincent Rey
  
  14 octobre 2025 11h28
  
  Le seul qui a peut-être osé, c’est Bernard Tapie, mais il est vrai qu’il se savait condamné à ce moment là je crois… Mais il a eu le courage de le dire sur BFM. J’ai récupéré l’extrait :
  
  « la France va devoir se métamorphoser du tout au tout ! (B Tapie) »
  
  Répondre
bb

14 octobre 2025 20h11

Le travail disparaît? Vraiment? Une vidéo très éclairante d’Arté… Comme toujours.

https://www.youtube.com/watch?v=z1M6_W3ZJkQ&t=37s

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Thème central
La vidéo explore comment l’intelligence artificielle générative transforme radicalement Internet, en le saturant de contenus artificiels, et les conséquences que cela pourrait avoir sur la qualité de l’information, les moteurs de recherche, et le travail humain.

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Partie 1 :
L’invasion du contenu généré par IA
Les IA comme ChatGPT, DALL·E ou Midjourney produisent des textes, images, vidéos et musiques à une vitesse industrielle.
Ce contenu est souvent publié en masse sur le Web, parfois sans valeur réelle, dans le but de générer du trafic ou de l’argent.
Ce phénomène est appelé slop : une bouillie numérique qui envahit les moteurs de recherche, les plateformes de vente, les réseaux sociaux.

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Partie 2 :
Les moteurs de recherche en crise
Les algorithmes de Google, Bing et autres sont submergés par des pages optimisées pour le SEO mais sans contenu utile.
Résultat : les internautes trouvent de plus en plus difficilement des réponses fiables.
Des plateformes comme Reddit ou Stack Overflow ont restreint l’usage de contenu généré par IA pour préserver la qualité.
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Partie 3 :
L’autophagie des IA.
Les IA s’entraînent sur des données disponibles en ligne.
Si ces données sont elles-mêmes générées par d’autres IA, cela crée une boucle de rétroaction : les IA se nourrissent de leur propre contenu.
Ce phénomène, appelé autophagie, appauvrit la qualité des modèles et des résultats.

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Partie 4 :
Le rôle invisible du travail humain
Pour éviter l’autophagie, les IA ont besoin de contenu produit par des humains.
Ce contenu est souvent fourni par des travailleurs du clic, mal rémunérés, souvent dans des pays du Sud.
Ils modèrent, corrigent, réécrivent, filtrent les données pour que les IA puissent s’entraîner correctement.
Ce travail est essentiel mais invisible et précarisé.

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Citation marquante : « L’IA repose sur du travail humain. Un travail souvent précaire, mal rémunéré, et invisible. »

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Conclusion:
Internet risque de devenir un espace saturé de contenus artificiels, où la qualité et la fiabilité s’effondrent.
Les IA ont besoin du travail humain pour rester pertinentes, mais ce travail est menacé.
Il faut protéger les espaces de création humaine, valoriser le travail invisible, et repenser les modèles économiques du Web.

« Si l’on veut que l’Internet reste un lieu de savoir, de culture et de rencontre, il faut le protéger. »

Répondre
1. Paul Jorion
  
  14 octobre 2025 20h25
  
  Ah ! Si Arte nous explique maintenant que tout était mieux avant la guerre …
  
  Le dernier carré, c’est alors France Culture ! (À moins qu’ils ne fassent pareil !).
  
  Répondre
  1. bb
    
    14 octobre 2025 22h13
    
    @Paul Jorion
    
    J’utilise l’IA. Je trouve que c’est un outil incroyable qui permet des avancées fantastiques. Google Deepmind est en train de révolutionner la médecine et la compréhension des matériaux.
    
    Mais en tant que créateur de vidéos, j’observe ce Slop dont il est question : Une perte de sens totale des contenus. Les risques d’autophagisme de l’IA dont on ne connaît pas les effets sur Internet à moyen terme.
    Le problème des livres vendus en masse sur Amazon, écrit automatiquement par l’IA est une dérive incroyable.
    
    L’IA possède ses côtés sombres.
    Le travail des petites mains en Afrique qui taguent les images pour alimenter l’IA. C’est un sujet important.
    Le problème de la détention des principales IA génératives qui sont aux mains de quelques milliardaires libertarien n’est-il pas également un problème ?
    Les droits d’auteurs qui sont totalement ignorés en sont un autre parmi une multitude …
    Je ne parle même pas de l’énergie nécessaire à chaque requète Chat-GPT.
    
    Tout cela, on ne peut pas en discuter sur le Blog de Paul Jorion?
    
    Répondre
Juillot Pierre

15 octobre 2025 12h43

Suspicieuse « suspension ».

Alors que disparaissent emplois et travail, confiance aux services publics et en la politique, etc…. le « maître des horloges » – jadis « roi te touche dieu te guérit » – soi-disant impuissantisé, continue de jouer à suspendre le survol de débats démocratiques, horizontaux, à la vulgate populiste d’un problème démographique du financement du système par répartition des régimes des retraites… du fait qu’il y aurait moins de deux actifs pour supporter la « charge » d’un(e) retraité(e).

« N’est-il pas crié « victoire » un peu trop tôt lorsqu’il est suspendu jusqu’aux prochaines présidentielles, et débats parlementaires, plus qu’une réforme des retraites ? Médias de masse et sphères politiques… ne semblent pas s’en inquiéter en tout cas.

Car combien, sur les 3,5 millions de citoyennetés allant pouvoir partir à la retraite à 62 ans et 9 mois, pourront en profiter en bonne santé, pas trop usés, et désabusés d’une vie de précarité et pauvreté ? Cette interrogation doit-elle rester suspendue à un impensé, à une invisibilité ?

Et combien de celles et ceux exclus(es), des plus précaires, pauvres, de ce décompte purement technocratique, avancé en symbole triomphal, d’une soi-disant reculade macronienne – non seulement le monarque républicain et son clan, soit l’exécutif peu scrupuleux à respecter la séparation des pouvoirs, dispose d’autres armes aussi nuisibles que le 49 alinéas 3 mais la dite suspension n’est-elle pas soumise aux votes ? – n’auront pas pu arriver en vie à cet âge légal de départ à la retraite, à la différence de CSP+, dont le reste à vivre à la retraite atteindra des records de longévité en bonne santé ? Ce constat, pourtant, doit-il rester suspendu au néant du débat public : « Les chiffres de l’INSEE sont sans appel : il existe un écart de 6 à 13 ans d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier. » (source DeepSeek gratuit) ?

Faudrait-il peut être prendre garde, en ces temps disruptés de « crises… », et du discours politicien – ou « la paix par la force », les notions de « punition collective », « tri sélectif au mérite » et « darwinisme sociétal » sont plus à la mode, que de débattre de la croissance vertigineuse des inégalités anciennes et nouvelles se conjuguant, s’additionnant en s’amplifiant, « en même temps » que se déresponsabilisent, se défiscalisent, se sociabilisent, la robotisation, l’automatisation, la digitalisation, « l’ubérisation » de l’emploi (y compris de service public) et du travail – de ne pas faire confondre une apparente « trêve » immédiate, temporaire, incertaine, instable… avec une tentative de faire passer pour « paix sociale », « retour du débat démocratique et dialogue social », l’instabilité perpétuelle que vivent les plus pauvres et précaires, « discriminés de façon systémique » (à l’embauche, dans l’accès aux logements, aux prestations sociales – NON RECOURS – lors de contrôles aux faciès…), devant se disputer sur l’injustice d’une réforme et suspension, les divisant entre eux. »

Répondre
1. Juillot Pierre
  
  15 octobre 2025 14h38
  
  Veuillez, SVP lire « désociabilisent » à la place de « … sociabilisent … », au sujet de la déresponsabilisation totale d’une « politique de l’offre », d’un « pognon de dingue », qui loin d’être mis dans les minimas sociaux qui fait que les pauvres le restent et… consiste en l’assistanat sans contrepartie des propriétaires privés (entreprises, actionnaires, salaires variables, stock-option, etc) de robots industriel, d’algos, d’automates (des caisses automatiques de supermarchés, jusqu’aux guichets de gare et bientôt de bureau de la CAF, de « France Travail », etc), soit plus de 270 milliards d’euros par an d’argent public déversé, entre autre, dans un désert de création d’emploi en CDI à temps plein – « destruction créatrice » vous dit-on – ne pouvant plus financer les régimes des retraites, augmenter le nombre d’actifs devant supporter la « charge » d’un(e) retraité(e).
  
  Répondre
2. Juillot Pierre
  
  15 octobre 2025 18h27
  
  Et maintenant, voici la version améliorée – avec DeepSeek gratuit – du texte précédemment posté ici.
  
  « La « suspension » ou l’art de suspendre le temps… et le débat
  
  Alors que s’effrite l’emploi, que s’érodent le travail et la confiance dans les services publics, la vocation désintéressée de servir l’intérêt général et la noblesse de l’économie politique, le « maître des horloges » – jadis « le roi te touche, Dieu te guérit » –, aujourd’hui affecté d’une impuissance stratégique aussi commode que suspecte, s’évertue à rendre suspect tout temps long de débat démocratique et horizontal.
  
  Il lui préfère la vulgate populiste de l’héritage de sa « politique de l’offre », d’un « bilan » que le court-termisme des médias de masse met en avant, sur fond d’un prétendu problème démographique : le financement de la répartition serait menacé par une insuffisance d’actifs, condamnés à supporter la « charge » d’un(e) retraité(e), au point de justifier une politique de « réarmement de la natalité » aussi soudaine que cynique – bien des menaces et tensions géopolitiques ne « justifient-elles pas d’autres formes de « réarmements » ?.
  
  Cette suspension elle-même, présentée comme un acte de grâce démocratique, n’échappera pas à l’artifice procédural. La promesse de bannir le 49.3 pour les finances – n’engageant que celles et ceux y croyant – dissimule mal un arsenal alternatif pour contraindre et orienter le débat parlementaire vers une impasse. L’exécutif pourra, à son gré :
  
  • Instrumentaliser la « navette » infinie entre l’Assemblée et le Sénat pour noyer la question dans un cycle d’amendements et de désaccords savamment entretenu.
  • User de la motion de censure comme épouvantail en comptant sur la loyauté de sa majorité pour la rejeter, transformant une arme de contrôle en outil de chantage à la stabilité gouvernementale.
  • Verrouiller le débat en amont par le biais d’un projet de loi de finances verrouillé, où la suspension de la réforme n’est qu’une ligne budgétaire noyée dans des centaines d’autres, interdisant un vote spécifique et clair.
  
  Ainsi, la prétendue « reculade » se mue en piège procédural : accepter un débat tronqué et sous contrainte, ou endosser la responsabilité d’une crise institutionnelle. N’est-il pas crié victoire un peu trop tôt ?
  
  N’est-il pas crié victoire un peu trop tôt ? Cette réforme n’est que suspendue, jusqu’aux prochaines joutes présidentielles et à d’hypothétiques débats parlementaires. Les médias de masse et les sphères politiques… ne semblent pas s’en inquiéter, en distribuant les points.
  
  Car combien, parmi les 3,5 millions de personnes pouvant prétendre à une retraite à 62 ans et 9 mois, pourront en jouir en bonne santé, avant que l’usure et le désabusement d’une vie de précarité n’aient raison d’elles ? Leur abstentionnisme électoral aura t-il un poids ? Cette interrogation doit-elle rester un impensé, reléguée à l’invisibilité ?
  
  Et combien parmi les plus précaires, exclus des radars technocratiques et de ce décompte présenté comme un symbole triomphal, n’atteindront tout simplement pas cet âge de départ ? À l’inverse des CSP+, dont l’espérance de vie en bonne santé post-retraite atteint des records – « on » vie plus longtemps il paraît – les premiers subissent une double peine : une vie de labeur écourtée, un reste à vivre amputé. Les chiffres de l’INSEE sont sans appel : un écart de 6 à 13 ans d’espérance de vie sépare un cadre d’un ouvrier. Ce constat doit-il, lui aussi, être suspendu au néant du débat public ?
  
  Dans ce théâtre d’ombres, une « trêve » immédiate et instable tente de se faire passer pour une « paix sociale » et un « retour du dialogue social ». Elle ne masque pourtant qu’une réalité plus profonde : l’instabilité perpétuelle que subissent les plus pauvres, discriminés systémiquement à l’embauche, au logement, dans l’accès aux droits – non-recours – ou lors de contrôles au faciès. Cette fausse suspension les divise sur l’injustice d’une réforme, alors qu’ils en sont collectivement les victimes.
  
  Cette mascarade s’inscrit dans une déresponsabilisation plus vaste. Une « politique de l’offre » pratiquant l’austérité permanente détourne le « pognon de dingue » non vers les minimas sociaux, mais vers l’assistanat sans contrepartie des propriétaires de robots, d’algorithmes et d’automates. Plus de 270 milliards d’euros d’argent public sont ainsi déversés chaque année dans un désert de création d’emplois stables, une « destruction créatrice » qui, loin de financer les retraites, aggrave le déséquilibre en réduisant le nombre de cotisants(es).
  
  La question demeure, lancinante : qui, finalement, supporte vraiment la « charge », et quoi donc ? »
  
  Répondre
  1. Juillot Pierre
    
    16 octobre 2025 13h58
    
    Le roi est mort ? Vive la démocratie.
    
    Est-il besoin de le rappeler ? « Jupiter », avant son sacre, affirma que la France avait besoin d’un roi. La cuisante défaite de sa cour aux européennes de 2024 – qui propulsa l’extrême droite au-delà du plafond de verre – n’entama en rien la superbe du « roi te touche, Dieu te guérit ».
    
    Bien au contraire. De cet échec, il fit une victoire : la grenade dégoupillée de la dissolution, lancée dans le seul hémicycle que le monarque peut dissoudre. Et quand le puzzle de la représentation nationale se recomposa en un front républicain là où il avait échoué, le « maître des horloges » refusa de plier devant la souveraineté des urnes.
    
    Ancien « Mozart de la finance », habitué au pantouflage sans ethique de l’élite, l’apprenti sorcier devait désormais maîtriser le « problème à trois corps » qu’il venait de créer. Mythe de la « destruction créatrice » poussé à son paroxysme : trois forces politiques sans ascendance, trois crises – dette, régime, démocratie – inextricables, un chaos ingouvernable… démocratiquement en tout cas.
    
    Et dans ce chaos, une seule constante : l’arbitraire de l’arbitre. La toute-puissance thaumaturgique que la présidence monarchique et ses commentateurs s’évertuent à minimiser, à dédiaboliser. Ce pouvoir qui promet de tout guérir, de tout régler, de tout transformer, mais qui ne sait plus – qui n’a peut-être jamais su – que suspendre le temps et exploser l’espace : brandissant une nouvelle menace de dissolution, un nouveau risque de censure et de non-vote du budget, alors même que le délai des délibérations législatives se rétrécit.
    
    Répondre
    1. Khanard
      
      18 octobre 2025 11h30
      
      @Juillot Pierre
      
      👍👍👍👍👍👍👍👍
      
      🙈🙉🐵🙊
      
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      1. Juillot Pierre
        
        18 octobre 2025 12h00
        
        Merci @ Khanard
        
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      2. Juillot Pierre
        
        18 octobre 2025 13h34
        
        Si ça vous intéresse, voici la version initiale du commentaire du16 octobre 2025 13h58, soit du résumé fait par DeepDeek gratuit.
        
        « Le roi est mort ? Vive la démocratie.
        
        Est-il besoin de préciser que « Jupiter » ayant affirmé en substance et avec « conviction », avant de se faire élire président de la monarchie républicaine française, que ce qu’il manque à la France, c’est un roi, n’a pas perdu ces rêves de grandeur.
        
        Malgré une cuisante défaite électorale de sa cour, aux européennes de 2024 – défaite ayant propulsé l’extrême droite française jusqu’à ce qui paraissait jusque là l’indépassable plafond de verre – le « roi te touche dieu te guérit » ne pouvait pas décemment perdre de sa « superbe ».
        
        D’un échec non moins retentissant, il en fit sa victoire : celle d’une grenade dégoupillée lancée dans le seul hémicycle que le monarque qu’il revendique être, a le pouvoir de dissoudre.
        
        Et malgré le fait que la représentativité parlementaire, « éparpillée façon puzzle », se releva en faisant d’un front républicain la défaite de l’extrême droite qu’il échoua à battre, il ne fut à aucun moment question, pour ce « maître des horloges » de se plier à l’expression de la souveraineté des résultats des législatives, qu’il convoqua en juin 2024
        
        Ayant disrupté – entre autre secteur économique, « sociétal », politique… – la sereine temporalité jusque là, qu’oblige toutes délibérations démocratiques, pour la contraindre à légiférer que dans une marge relativiste, court-termiste, il faut au « maître des horloges », avoir un tant soit peu d’espace, même relatif.
        
        « Mozart de la finance » à l’époque ou le pantouflage de la haute fonction publique ne heurtait en rien toute perte de repère et sens éthique, moral, dans cette sphère élitiste… il lui fallut se muer en « apprenti sorcier », pour maîtriser les forces du « problème à trois corps » qu’il créa. Le mythe de la « destruction créatrice » dans toute sa démesure.
        
        Des trois forces politiques qui gravitent à l’Assemblée Nationale, aucune n’a d’ascendance suffisante pour stabiliser l’incertitude, le chaos, qui règne dans ce problème à trois corps.
        
        Des trois crises – « risque » d’explosion de la dette publique/suspension de la réforme des retraites, crise de régime et institutionnelle, crise démocratique/politique – qui résultent, pour partie, des recherches de repositionnement en fonction des mouvements des forces en question, ne peut sortir d’équilibre.
        
        « Seul », reste à l’arbitraire arbitrage, de la toute puissance que minimisent, dédramatisent, falsifient, dédiabolisent, cette présidence monarchique, et les commentateurs des médias de masse, le pouvoir « thaumaturgique » quelque part, de tout guérir, de tout régler, de tout transformer, mais qui ne sait plus – qui n’a peut-être jamais su – que suspendre le temps et exploser l’espace : brandissant une nouvelle menace de dissolution, un nouveau risque de censure et de non-vote du budget, alors même que le délai des délibérations législatives se rétrécit. »
        
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Philippe

16 octobre 2025 13h45

Le travail disparaît grâce à l’IA ?
Pas pour tout le monde. En tout cas pas pour les pauvres mineurs et les enfants africains qui creusent 14 heures sur 24 pour extraire les terres rares indispensables à l’IA qui supprimera le travail des autres. C’est la nouvelle inégalité et exploitation de classes produites par la BigTech. Et on attend vainement un nouveau combat pour plus de justice sociale et d’équité. Ah, l’aveuglement de certains face aux réalités des autres n’a pas fini de nous surprendre.

https://fr.euronews.com/green/2024/12/16/travail-des-enfants-la-face-cachee-de-notre-avenir-electrique-dans-les-mines-de-lithium-du

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Pascal

18 octobre 2025 9h20

Pour de la singularité, ça c’est de la singularité !!!!
Le gouvernement italien espère prélever environ 4 milliards d’euros sur les banques et les compagnies d’assurances pour financer un budget 2026 placé sous le signe du soutien aux classes moyennes, avec des baisses d’impôts.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/litalie-veut-mettre-les-banques-a-contribution-pour-financer-des-baisses-dimpots-2192374
Et pendant ce temps là, en France….

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1. gaston
  
  18 octobre 2025 18h39
  
  4 milliards de piqués dans les caves des banques italiennes ? Mais c’est plus fort qu’un braquage au casino, un remake de « Meloni en sous-sol » ! 😊
  
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