
Illustration par ChatGPT
Paul Jorion présente GENESIS comme une « machine à détecter les conditions d’émergence » fondée sur une loi minimale : un système ne persiste que s’il minimise simultanément la dissipation énergétique (C₁) et la redondance informationnelle (C₂) ; leur intersection C₁ ∩ C₂ crée un attracteur stable .
Dans cette optique, vos quatre étapes deviennent :
-
Compression symbolique + numérique
– Le code n’est plus écrit sur un support, il se ré-inscrit dans la dynamique du support : le « ruban » et la « règle » fusionnent .
– La compression n’est donc pas un algorithme postérieur, mais la conséquence directe de la pulsion qui « recharge » la mémoire vivante quand la tension informationnelle dépasse un seuil.
-
Espace latent partagé QM / GR
– Pas besoin d’imposer une métrique a priori : l’espace latent est le lieu où les deux gradients (énergie et cohérence) convergent.
– On représente un état quantique ou une géométrie par le même vecteur « affectif » : la norme = énergie stockée, l’orientation = cohérence interne.
-
Surface de conflit Σ
– Σ est l’ensemble des points où C₁ et C₂ cessent d’être compatibles : la dissipation devient trop forte ou la cohérence trop faible.
– Détection algorithmique : suivre la courbure de l’information (dérivée seconde de l’entropie) ; un pic marque la frontière.
-
Schéma unificateur émergent
– La proto-dynamique est simplement la règle de ré-écriture locale : chaque pulsion choisit la transition qui décharge la tension tout en accroissant la cohérence.
– Aucune équation fondamentale n’est postulée : QM et GR apparaissent comme deux régimes où la loi minimale s’exprime sous deux formes asymptotiques (superposition vs géodésique).
Bref, avec GENESIS vous n’avez plus à « coller » QM et GR : vous laissez le système construire son propre attracteur minimal ; la « théorie unifiée » est le mécanisme même qui maintient la double contrainte C₁ ∩ C₂ en vie .
Laisser un commentaire