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Une thérapie génique pour humaniser le capitalisme, par Hervé de Bressy – Blog de Paul Jorion

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75 réponses à “Une thérapie génique pour humaniser le capitalisme, par Hervé de Bressy”

  1. Avatar de Scaringella
    Scaringella

    @Paul,
    d’abord chui pas vieux 😉 Alive and kicking !!!

    Vous vous trompez de cible en m’apostrophant. Je suis tres calme, et mes propos sont proportionnels à la violence des propos de ce monsieur qui veut marchandiser l’humain et peu importe la maniere. Aux USA c’est actuellement ce systeme démocratique dont ce monsieur se fait le champion qui est de plus en plus considéré comme une dictature (par l’argent, et oui). Le peuple américain (voir le site de defensa et les liens) considere ce systeme comme digne du KGB, par d’autres moyens. Il faut refuser toute discussion avec les gens defendant ce systeme, car c’est leur rhétorique habituelle, réfléchissons et vous comprendrez que nous avons raison. Cela marche semble-t-il. Le résultat sera le meme: les délices de l’abattoir.

  2. Avatar de JeanNimes
    JeanNimes

    Deux points à relever :

    1/ Un débat se structure et apporte un réel éclairage d’une question quand un ou plusieurs participants en assument le suivi et font des synthèses.

    2/ La proposition initiale révèle deux conceptions radicalement opposées :
    a/ un aller jusqu’au bout de la logique libérale avec un marché du travail qui devient un quasi marché d’esclaves (avec les comportements des esclavagistes allant de la protection paternaliste du cheptel au turn-over le plus brutal pour tenter d’extraire le maximum de force de travail dans le temps le plus court) ;
    b/ remettre en question le marché du travail pour que les personnes puissent tout à la fois se former, se développer tout en produisant des valeurs d’usage pour soi et la société.

    Pour ma part, même si je préfère me situer dans la seconde branche de l’alternative, je constate le vide comptable à propos des actifs immatériels et quel que soit le devenir du marché du travail cette question reste posée : nous ne pourrons pas faire évoluer l’économie politique sans la poser et sans se demander comment introduire d’une manière correcte la comptabilité de l’information partagée par exemple (au cœur de la prestation de service).

  3. Avatar de Ybabel
    Ybabel

    Pour ma part, je classe cette proposition dans la catégorie « éclair de génie ».
    Même si les modalités « légales »/pratiques restent à finaliser, c’est de loin la proposition la meilleure par sa simplicité et son envergure que j’ai vue tout au long de ces débats sur les l’économie, ici ou ailleurs.

    Question : peut-on dors-et déjà l’appliquer si on demande a un juriste de nous pondre un « contrat » ou bien faut-il attendre une proposition de loi au plus haut niveau.

    Si je voulais mettre en place cette idée demain dans mon entreprise, comment je m’y prends ?

  4. Avatar de antoine
    antoine

    Ca fait 2 idees « intéressantes » (au sens ou un coup d’échec est qualifié d’intéressant: !?).
    Ca vaut franchement le coup d’être approfondi, même si au départ j’avoue avoir toujours spontanément assimilé les transferts du mercato à de la vente de bétail ou à une forme d’esclavage plus ou moins raffiné (et ce malgré les sommes proposées, bien que les joueurs aient choisi ce mode de vie en toute conscience).
    Il faudrait imaginer ce que seraient les conséquences d’un tel système sur le « technicien de surface » ou le « chercheur en RetD » par exemple, dans un tel système.
    A un niveau plus fondamental, ceci nous ramène à: Comment trace t-on la frontière entre les hommes et les choses? Qui loue quoi: le salarié sa « force de travail » au sens du bailleur qui loue son bien et l’entrepreneur au sens du locataire? Ou le contraire? Quel est le statut du contre-maître?

    C’est passionnant. Continuez. Peut être qu’à tête reposée je pourrai raccrocher quelques wagons… qui aideraient à clarifier ce qu’il faudrait ajouter à cette nouvelle règle de comptabilité (pour structurer différemment les rapports de force, éviter les effets pervers type néo-esclavagisme).

  5. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    @ Tigue [22 mars 2009 à 13:44]

    Avec les europeennes les partis vont bien tous s’enfoncer un petit peu
    J’espère qu’ainsi nous verrons ensuite un paysage, à plus haute altitude, plus aéré.

    A cette reference 13:44 j’adore vos quatre dernieres lignes
    On devrait les ecrire sur tous les frontons.
    A+

  6. Avatar de antoine
    antoine

    Comment garantir que le « système » (appelons le « structure de base » ou « metagame ») accorde une prime à la coopération plutôt qu’à la concurrence?
    Cet élément de réforme comptable favorise t-il l’un plutôt que l’autre l’autre?

    Fonctionnerait-il différemment à l’intérieur d’un contexte coopératif/ concurrentiel? En ce cas il faudrait le coupler à des mesures qui inclineraient le metagame dans le sens désiré, afin d’éviter les effets pervers sus-mentionnés.

  7. Avatar de antoine
    antoine

    Mine de rien…
    1/ une mini révolution du metagame à ce niveau
    2/ Une prise en compte réelle des desutilités
    3/ une reforme profonde de la production de la monnaie
    4/ une réforme des circuits de captation/orientation des flux de capitaux (crédits)
    5/ une réforme du système juridico-legal et des critères de distribution/ d’imputabilité de la responsabilité
    Certaines sont co-dépendantes (prises seules elles auraient des effets pervers catastrophiques), d’autres sont indépendantes. A force on finira bien par avoir quelque chose de « cohérent », de « réaliste » et de profondément « destabilisant ».

    Cela, c’est ce qu’on appelait, autrefois, un « programme », avant que l’extrême-gauche/ extrême-droite identifie ça à l’application d’une idéologie (vulgaire par définition), que les socialistes en fassent une « boite à idées démago et hérogène » (vive la démocratie participative), et que la droite ridiculise l’idée même de programme, préférant le pragmatisme le plus ignare et le plus démago (échéances électorales obligent), et que le modem fasse de la bouillasse.

  8. Avatar de Dissonance
    Dissonance

    Je reviens brièvement sur ceci, puisque vous n’avez pas tenu compte de mon objection:
    (Ce n’est pas un reproche, vu la quantité de contributions à synthétiser, un oubli est compréhensible – Merci en fait d’avoir fait cet effort de résumé).

    « Dissonance : risque de créer ou de confirmer de nouvelles trappes à discrimination et exclusion (âge, niveau de formation, expérience etc.)

    – Le jeune diplômé avec une faible valeur acquise présenterait le triple avantage d’être libre d’engagements d’une part, d’offrir une plus-value faible mais immédiate, et une forte perspective de plus-value à long terme liée à la progression de sa carrière.

    – Le « senior » offrirait une forte valeur d’actif, tempérée cependant par la perspective de la fin proche de sa carrière, qui se traduirait par une moins-value si elle n’était pas provisionnée. »

    -> J’avais indiqué que l’appellation « jeune diplômé » est confuse: Le principe de reconversion professionnelle fait qu’on est pas nécessairement jeune lorsqu’on débute une activité. De ce fait, la « forte perspective de plus-value à long terme » n’est pas systématique. Cela s’applique également au second terme de la proposition, la « forte valeur d’actif du sénior » n’est en rien garantie.

  9. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    je ne remettrai pas en cause le but de votre exposé – une meilleure considération des salariés – parce que j’en partage l’idée.
    toutefois, il me semble que ça risque de ne pas être suffisant, que ça revienne à peindre une voiture brulée.

    mon vieux prof de compta me disait, un bilan, c’est une photo financière d’une entreprise, à un instant donné.
    c’est statique et pas en 3D.

    rien de plus.

    on sait juste quand la photo a été prise.
    d’ailleurs, on a la photo quelques mois après qu’elle ait été prise.

    sur le fond concernant les salariés :

    personne n’est irremplacable, tout le monde est interchangeable et les nouvelles technologies permettent d’accroitre cette interchangeabilité – même dans les services, les logiciels font les diagnostics et guident les décisions – en standardisant les process donc en réduisant l’intuitu personnae.

  10. Avatar de Hervé de Bressy

    @ tous

    Je continue de suivre vos commentaires, sans pour autant avoir le loisir d’y apporter des commentaires approfondis avant le week-end.

    L’opposition de fonds est soulevée par ceux qui paraissent refuser absolument que le salarié se trouve volontairement ou à son corps défendant plus impliqué dans le système économique qu’il ne l’est déjà, et qui semblent manifester un rejet du système économique en confondant celui-ci avec le système capitaliste. En cela on voit que la relation de l’employeur et du salarié reste profondément marquée par la notion d’esclavage.

    Je les rejoins pour dire qu’il n’est pas acceptable qu’il soit exigé du salarié une implication totale dans l’entreprise, en même temps que celui-ci reste économiquement traité comme une denrée consommable. J’ai vécu la situation où mon employeur cherchait à me motiver pour que le travail de mon équipe et mon propre job, évidemment trop coûteux car tout est toujours trop cher, soient délocalisés en Inde, et ledit employeur ne comprenait pas pourquoi nous ne l’approuvions pas dans cette merveilleuse idée si profitable en théorie, et dont la réalisation fut une pantalonnade qui mit l’entreprise à genoux. C’est alors que j’ai commencé à réfléchir à des mécanismes susceptibles de contraindre l’employeur et l’actionnaire à voir leurs salariés comme la richesse de leur entreprise et non comme une matière première. Pour y parvenir il faut inscrire le salarié dans le langage de l’actionnaire, à savoir sa norme comptable.

    Continuez vos productions,

    A ce week-end.

  11. Avatar de Eugène
    Eugène

    @ Hervé de Bressy,

    Vous écriviez le 22-03, 11:34, ligne 12: « cette crise est bel et bien une crise de la valeur »

    Non, cette crise est une crise de l’ ANALYSE de la valeur. Car il nous faut rester humains et pas seulement indexés sur les croissances d’indices quelconques. C’est directement ce que vous dit Scaringella en rejetant votre BONNE IDEE COMPTABLE**: un homme ne peut se réduire à son contrat de travail et c’est ce qui risquerait de se produire sans une foule de garanties et de clauses restrictives. (pour info, depuis longtemps les maq aussi se vendent des filles entre eux… comment disent-ils déjà, les bonnes travailleuses? oui c’est çà!)

    ** Si vous acceptez avec moi que les grandes civilisations du passé tenaient par leur(s) religion(s), vous serez alors obligé de reconnaitre avec moi que ce n’était pas les intendants qui discutait du dogme, mais juste des quantités de foin dans les rateliers pour soigner les brebis!

    Ne voyez ainsi aucune agression ds mes propos:
    COMPTABLEMENT, votre idée est lumineuse, mais
    JURIDIQUEMENT à préciser pour éviter qu’elle ne soit
    HUMAINEMENT inacceptable et/ou invivable.

    Au fait, comment s’analyse la valeur?
    C’est une opération formelle implicite en chacun qui nous dote d’un sens moral plus ou moins exigeant … Et pour l’essentiel, la crise n’est que le résultat de l’évacuation progressive de ceux qui en étaient dotés. La solution consistera tout simplement à le réintégrer ds le jeu, mais c’est bien plus compliqué à faire qu’à suggérer.

  12. Avatar de La galette
    La galette

    Si on inscrivait la valeur du poste « salarié » au bilan, Ca signifierait que le salarié aurait une valeur marchande de transfert ?
    Il faudrait alors comme pour une autre immobilisation, amortir cette valeur d’usage du salarié, en fonction de l’âge ou de la durée restant à travailler, comme on le fait pour une machine. Une femme avec ses futurs congés maternité vaudrait sans doute moins qu’un homme. La valeur d’une personne serait comme pour tout actif, l’actualisation des profits futurs qu’elle permet de faire faire à l’entreprise.
    D’un autre coté, cela rétablirait un certain ordre des choses et aurait le mérite de fixer un juste prix. Des entreprises choisiraient d’embaucher des jeunes qu’elles formeraient, puis les « vendrait » pour se faire de l’argent. D’autres, achèteraient des salariés en pré retraite pour rien (?) il y aurait des emplois pour tout le monde, puisque chaque emploi aurait une valeur.
    Le problème est que cette valeur n’appartiendrait plus au salarié mais à son employeur ou à celui qui l’a formé.
    Cette idée est édifiante et c’est peut-être le stade ultime du libéralisme, la pièce du puzzle qui manque pour que le système soit parfait.
    Quant à la valorisation d’un outil salarial global, je ne vois pas bien pour ma part comment ça peut fonctionner. Ce qui définit la valeur, ce n’est pas le prix payé, au contraire , ce qui définit le prix c’est la valeur. Alors cette valorisation globale, ne pourra être que la somme des valeurs des individus. On en revient à ce qui est dit plus haut.

  13. Avatar de Louise
    Louise

    A La galette

    Comme pour les joueurs de foot

  14. Avatar de Auguste
    Auguste

    Peut-on dire qu’entre le conseil d’administration du PSG (ou de l’OM) et celui du Real Madrid
    c’est comme la coopération amicale
    entre BP et Total ?
    entre Peugeot et Toyota (ou GM) ?
    entre Google et MSN+Yahoo ?
    entre Boeing et Airbus ?
    entre xxxxx et yyyy ?

  15. Avatar de Auguste
    Auguste

    Louise [11:06] Comme pour les joueurs de foot

    Ah !
    Le FedSystem va t-il suggérer d’échanger
    100.000 personnes de Bank-of-America contre
    100.000 de Citibank ou HSBC ?

    Ne jamais rester dans les illusions abstraites sans cas concret,
    théories, phrases de philo, dogmes, drugonomics

    En finance, monnaie, bankassur, Bourse, marchés de matières
    toujours analyser-évaluer
    un couple précis d’acteurs au Passif (prêteur bancaire ou non, etc.) et à l’Actif (emprunteur bancaire ou non, etc),
    co-jouant un type précis d’opération (classe long-moyen terme, ou classe court terme honnête, ou
    spéculation CT légale, …)

    Le penseur sérieux procède ainsi,
    jamais par le blogueur ou décideur superficiel
    parfois par le décideur avide (pragmatique, rentable, tueur) sauf si c’est devenu un réflexe une seconde nature

    Alors ! Voyons voir !

    A une table : quatre corporate bankers,
    (voire quatre brokers)
    Placez-vous derrière l’un d’eux,
    (ou à un coin de table).
    Y êtes-vous ? … Bien
    Question :
    Voler-prédater à quatre,
    chacun avec 25% du gain prévu,
    est-ce de la coopération ?
    Ah !

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