Timiota et Pascal ont bien cerné la problématique. Il s’agit en effet d’un problème de joints périphériques de dilatation et…
Email a copy of 'L’entretien de Simon Johnson : « Le coup d’état feutré »' to a friend
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Timiota et Pascal ont bien cerné la problématique. Il s’agit en effet d’un problème de joints périphériques de dilatation et…
« ce son des vibrations » Faute d’orthographe ou lapsus ? ;-)))
Que sommes-nous ? Principalement du vide, si l’on se place à l’échelle atomique. L »atome lui-même étant composé majoritairement de vide…
Argumentez si vous voulez vous qualifiez pour la finale! Sur le cliché y’a les gazaouis qui meurent et les Ukrainiens…
🙏
Et quand les « Esprits Malfaisants » la chatouillent beaucoup, la Gaïa, elle bouge encore plus. Les habitants du village de Lochwiller…
Son désespoir en ce moment est dû au fait qu’il comptait sur une foule en colère sur le parvis du…
Un cliché de plus. Disqualifier.
Une soirée d’hiver, donc peut-être un feu ouvert dans la cheminée. Une bulle de méthane qui s’était créée sous le…
La gravitation interpersonnelle !
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
73 réponses à “L’entretien de Simon Johnson : « Le coup d’état feutré »”
@Jef,
Caricatural oui.
Et pourtant la question mérite peut-être un peu plus d’attention.
Si l’on considère deux choses:
– que la Californie et la Nouvelle-Angleterre ne sont constituent pas la plus grosse partie de la population américaine.
– quelle proportion de l’élite intellectuelle n’est pas états-unienne mais d’immigration de travail récente ? A commencer par notre hôte ! 🙂
Comment cette élite réagirait-elle à la plongée en eau profonde que scénarise mister Johnson ?
logique, veuillez me procurer une adresse courriel exacte.
On ferait peut être mieux, en cas de scénario noir, de se demander comment va réagir le peuple…
@Jef,
Pourquoi le peuple américain réagirait-il différemment qu’il ne l’a fait (ou plus exactement pas fait) dans les années 30 ainsi que l’Angleterre et la France ? Le drame européen a bien d’autres explications plus pregnantes qu’un effet quasi-mécanique dû à la crise.
Quant au scénario de la faillite bancaire en chaîne européenne qu’annonce mister Johnson, un élément semble-t-il crucial de son analyse, je n’y crois pas. Surréaction typquement américaine dûe à une méconnaissance flagrante de la réalité de ce côté-ci de l’atlantique (morcellement des systèmes et des économies, faiblesse relative des sommes en question, système financier moins démesurément obèse… Bon, l’Autriche saute, d’accord. Et alors ?).
Johnson, et je rejoins ici la remarque d’un autre commentateur, me fait l’effet de quelqu’un tellement effrayé par la réalité américaine qu’il cherche à se rassurer en se persuadant que les autres sont dans le même cas… cas.
Or je n’en suis pas convaincu. Ce qui ne veut pas dire que la crise n’existe pas ici et suffisamment durable, mais pas au point de ne ne pouvoir en sortir.
D’autre part et c’est peut-être le point le plus important, je pense que l’UE en tant que système politique supranational et malgré ses nombreuses faiblesses (parfois inhérentes à cette nature !) a bien des points communs avec le FMI. Ce qui pour rejoindre l’analyse de Johnson rend possible ici la réaction à la crise qui lui semble impossible là-bas entre Washington DC et Wall Street !
Reste le problème (l’éternel problème) de la perfide Albion…
Je politique-économique fictionne ? 🙂
@ Ken.
Non, pas de politique fiction, je partage cet avis.
D’ailleurs, c’est assez cocasse. Tu résumes l’un des thèmes du GEAB 33 :
« Tensions transatlantiques croissantes à la veille du G20 : exemple d’une tentative de déstabilisation du système bancaire de l’UE et de l’Euro par Wall Street et la City
On assiste également depuis un mois environ à une tentative délibérée de la part de Washington de fracturer l’UE et d’affaiblir la zone Euro en relayant sans discontinuer de fausses informations sur le « risque venu d’Europe de l’Est » tout en tentant de stigmatiser une zone Euro « frileuse » face aux mesures « volontaristes » américaine ou britannique… (page 2)
Lire communiqué public »
Va voir le lien que je t’ai passé plus haut et rentre dans le 33.
Bonne soirée.
Le texte de Simon Johnson permet de lever la tête au dessus du guidon.
Jusqu’a présent, on assistait à une accumulation pointilliste de faits disparates, mal reliés.
Le sujet n’est le FMI ; on sait sa valeur et ses valeurs.(-> Naomi Klein ). L’auteur les confirme. Allons plus loin.
Voilà un homme qui devrait être villipendé ( traitre) par ses anciens commettants.Ce n’est pas rien.
Il est courageux et lucide. Dans son rôle de témoin à la bonne place, il n’y a rien de mieux accessible pour le commun;
Personnellement, je ressens une jubilation à disposer enfin d’une grille de lecture la meilleure disponible. Elle est incomplète, c’est certain, mais charpentée. Je la cherchais.
Et elle remet en action la notion de prise de conscience politique collective.
L’agencement des forces politiques actuelles est totalement contraire à un début d’action raisonnable.
Bref, ceux qui ne sont pas protégés vont salement morfler; et ça va durer longtemps. Pour peu qu’on veuille le voir, l’explication n’est pas technique ( le marché,les actions,la Chine,les déséquilibres, les bilans et un raton laveur) elle est humaine et politique:
Volonté de puissance, incompétence, aveuglement, égoisme, corruption et impérialisme.
La question n’est pas épuisée pour autant, les neurones auront encore à travailler, mais il me semble que la reflexion a gagnée un gouvernail.
Une raison d’être moins déprimé… même si c’est pas décoiffant.
Encore merci à M.rs JORION et LECLERC. Un Houra pour les traducteurs, des maîtres.
Notre oligarchie à l’échelle européenne ne serait peut-être pas encore suffisamment constituée et ce serait notre force. Quoique le Round Table…
Mais si l’on admet que le problème de collusion décrit par Johnson n’existe pas ici au niveau de l’UE, on peut admettre qu’il existera un jour de la même façon. Il conviendrait donc de faire le nécessaire pour s’en préserver pendant qu’il en est encore temps. Et c’est là que j’ai un sérieux doute quand même vue la perméabilité de l’UE aux thèses néolibérales (Anglo-Saxon libertarians !).
Mais l’indépendance de la BCE se révelerait-elle finalement une très bonne chose par exemple ?
C’est amusant, comme mon point de vue sur l’UE serait en train d’évoluer lui aussi !
Oui moi aussi je lis les GEAB depuis quelques temps, Jef, bien que sceptique. 😉
Bonne soirée à vous également;
Qui a parlé d’Albion ? 🙂
Bonsoir,
George Orwell et Aldous Huxley ont chacun à sa manière visé la bonne cible,
et tiré en plein dans le mille, tous les deux.
Un autre auteur, visionnaire lui-aussi, a bien choisi sa cible et fait mouche…Franz Kafka.
Quel type d’administration, quel genre de gouvernance ( terme issu du jargon d’entreprise ), et au sein de quelle
sorte de société au climat tendu, borné, brutal, incidieux et délétère nous invite-il dans ses lancinantes histoires burlesques ?
Le précédent billet invité de François Leclerc, et ce présent billet de Paul traitent une « chose » qui cadre et qui correspond à une réalité, que, la plupart du temps, il faut lire en creux et par défaut, bien qu’elle recouvre à présent le monde entier. Il en est ainsi comme tout ce qui est essentiel, déterminant, sensible et échappant au contrôle de ceux qui, légalement, devraient exercer sans conteste ce contrôle légal et sans ombre. Ombre qui est partout maintenue avec complaisance pourtant.
Rappel de cette remarque de François Furet qui condense un gros livre à elle seule: « Une oligarchie occulte dirige la démocratie. Cette oligarchie est contraire à la démocratie mais indispensable à son fonctionnement. »
Et bien, il faut aller chercher sur les bords du Rio de La Plata des indications qui résonnent et font écho à ces deux billets se rapportant à ce propos de Simon Jhonson (j’ai des correspondants en Argentine mais c’est par recherches que j’ai trouvé cet auteur que je ne connaissait pas avant l’année dernière). Mais ici l’auteur argentin met des noms et des références. L’article est en français.
http://www.asalbuchi.com.ar/2008/03/le-cerveau-mondial-la-face-cachee-de-la-mondialisation-point-de-vue-dargentine/
encore merci aux traducteurs, merci pour cet article …
je suis assez d’accord que « confrontés à la perspective d’un effondrement à la fois national et global, un peu de jugeote infuse enfin l’esprit de nos dirigeants », mais j’apprécie que la réfléxion soit portée dehors,
(cela même, s’ il y a encore beaucoup à dire et à redire …)
A propos du CFR
http://fr.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations
Complot pas complot….. influence.
http://www.foreignaffairs.com/
Je vois que nous avons eu la même idée de traduire l’essai de Johnson (sur http://bequilles.blogspot.com/ pour ma part). Lecture tonique quand on voit la rapidité avec laquelle des banques comme Goldman Sachs aimeraient tirer le rideau sur les pratiques qui ont provoqué la débâcle actuelle, en s’engraissant même des cadavres de concurrents pourrissant autour d’eux pour améliorer leurs comptes.
JCP