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L’actualité de la crise: ni fleurs, ni couronnes, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

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125 réponses à “L’actualité de la crise: ni fleurs, ni couronnes, par François Leclerc”

  1. Avatar de timiota
    timiota

    Demandons plutôt à Julien (de l’IIF) comment il pense que les volontés d’un peuple parviennent à son cénacle :
    Par quelles canaux ?
    Quels sont suivant lui les filtres ?
    etc.
    (il est intelligent, il peut faire son propre sociologue)

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Uniquement par les récriminations des titulaires de comptes de ses commanditaires! Sachant, bien sûr, que le poids de leur voix est inversement proportionnel au poids de ses compte. La démocratie bancaire est très subtile… Et j’oubliais le vibrionnant actionnariat populaire!

    2. Avatar de Julien
      Julien

      Reponse simple : la preoccupation principale des gens est leur bien etre et celui de la societe. Pour certains, cela signifie leur enrichissement personnel, pour d’autres cela signifie une societe egalitaire. Dans un cas comme dans l’autre, les individus ou l’Etat ont besoin de ressources financieres, et ces ressources viennent de (ou constituent) la croissance economique. Il est dans l’interet de tout le monde que l’industrie bancaire et la finance internationale fonctionne correctement, et c’est la que nous intervenons pour faire des recommandations.

    3. Avatar de VB
      VB

      @ julien,

      Je vois. Vous intervenez pour, en quelques sortes, faire le bonheur des gens malgré eux ; faire le bonheur que vous supposez être le leur.

    4. Avatar de VB
      VB

      @ Julien, suite :

      Si vous demandiez aux gens ce qu’ils pensent du bonheur que vous leur préparez, ne trouveriez-vous pas que vous feriez une grande avancée dans le sens d’un processus démocratique ? Parce que, peut-être vous apercevriez vous que leur bonheur ne dépend pas tant que ça de la finance internationale.
      Vous me répondrez : c’est parce qu’ils n’ont pas une idée claire de leur intérêt. Mais, êtes vous vraiment sûr d’être le mieux placé pour connaître l’intérêt des peuples, des gens, enfin, des autres ?

    5. Avatar de vigneron
      vigneron

      « societe egalitaire » cela s’appelle une expression idéologique… J’aurais préféré de beaucoup que vous dissiez « société plus juste »! Les mots ne mentent pas … toujours!

    6. Avatar de Julien
      Julien

      VB:
      Vous avez raison sur tous les points. Je crois à titre personnel que l’intérêt des gens est dans ce que j’ai décrit, mais je ne prétends pas mieux savoir. J’ai tendance à faire confiance au pouvoir politique qui reconnait l’importance de la finance.
      Il y a certes de gros écueils : conflits d’intérêts, connivence, sans mentionner les nombreux excès devenus évidents ces dernières années, dans le domaine financier bien sûr, mais également dans le domaine politique.
      Le bonheur des gens ne dépend pas directement de la finance internationale. Le lien est ténu, mais nous avons tous besoin d’une motivation pour aller travailler chaque jour, et voici la mienne.

      Vigneron :
      Je n’utiliserais pas « juste » puisque cela introduirait une dimension morale dans le débat, alors que nous parlions seulement d’aspects matériels. Par égalitaire j’entendais « redistribution », soutien aux défavorisés, etc…

  2. Avatar de VB
    VB

    @ Julien,

    « les individus ou l’Etat ont besoin de ressources financieres, et ces ressources viennent de (ou constituent) la croissance economique. Il est dans l’interet de tout le monde que l’industrie bancaire et la finance internationale fonctionne correctement, et c’est la que nous intervenons pour faire des recommandations. »
    =>
    Ne confondez-vous pas industrie et industrie bancaire ?
    Ne croyez-vous pas que « la croissance économique » dont vous parlez provient, provenait et/ou devrait provenir, de tout autre chose que de la finance (industrie bancaire) ? La croissance a longtemps provenu du processus industriel qui lui-même, d’une façon générale, dépend de la disponibilité des matières premières et ressources énergétiques.
    En occident, nous avons deux problèmes majeurs : la relative (ça dépend des endroits et des continents) rareté des matières premières (ça dépend aussi des matières premières, le pétrole étant celle qui nous fait le plus défaut), et un désindustrialisation avancée.
    Si vous êtes d’accord avec cette analyse, je vois mal comment le continuum dans le développement de la finance que nous connaissons pourra nous rendre ladite « croissance économique ».

    Ceci, sans vouloir vous décourager,

    Cordialement,

    1. Avatar de Julien
      Julien

      Si vous pensez que l’industrie s’est développée toute seule comme par magie, je vous renvoie aux différents ouvrages sur la révolution industrielle et le développement de la finance.
      Sur la question des ressources et de la désindustrialisation : progrès technique et Schumpeter. Malthus est un peu passé de mode.

  3. Avatar de VB
    VB

    @ Julien,

    L’industrie ne s’est certes pas développée toute seule comme vous dites, l’ingéniosité humaine et le développement du commerce consécutif au développement du transport maritime en sont la source, la finance a suivi mais certainement pas précédé ce développement.
    Quant à la désindustrialisation, rien à en dire : juste à constater.
    Sur la question des ressources : en plus du constat la chose suivante : le progrès technique s’accompagne d’une énorme dépendance de nos sociétés à quelques matières premières, ce qui les rend (lesdites sociétés) très fragiles et créera leur chute, immanquablement ; la finance ne pouvant rien à ce phénomène.

  4. Avatar de VB
    VB

    @ Julien suite,

    Finalement, tout à une fin, le progrès ne faisant pas exception à cette règle. D’une part l’homme se heurte à la finitude de tout ce qui vit (et ne vit pas) sur terre : finitude de toutes les ressources naturelles. D’autre part, ce que l’on a très hypocritement désigné du terme de « société de services » (en pensant vaguement et de façon très irrationnelle qu’une telle société remplacerait efficacement la société industrielle) n’est absolument par créateur de richesse pour qui que ce soit.

    1. Avatar de Julien
      Julien

      « Tout a une fin, le progrès ne faisant pas exception à la règle ». Cela reste à prouver.

    2. Avatar de VB
      VB

      Bonjour,

      @ Julien,

      Çà dépend de quel progrès on parle.
      Sur le progrès concernant la démocratie, il y a en effet beaucoup d’espoir à avoir ; il faut dire que l’on part de très bas.
      Sur le progrès technique ou technologique, je ne peux que me répéter :
      1) « le progrès technique s’accompagne d’une énorme dépendance de nos sociétés à quelques matières premières, ce qui les rend (lesdites sociétés) très fragiles et créera leur chute, immanquablement ; la finance ne pouvant rien à ce phénomène. »
      2) ce progrès là requière une dynamique de « création de richesse » qui ne soit pas uniquement de la création bancaire de monnaie mais au contraire de la création de biens à échanger, ce qui nécessite soit un artisanat digne de ce nom, soit une industrie (qui n’existe plus en occident).

      Cordialement,

  5. Avatar de louise
    louise

    VB Julien

    Tant que tout le monde raisonnera en termes de « création de richesses », compétitivité, rentabilité, profit nous n’en sortirons pas !!!!!!!!!!!!

    Les systèmes Linux en informatique çà marche !!!!!!!!!!!!

    Uniquement pour la beauté du geste, l’envie de résoudre des trucs pas possibles !!!!!!!!!!!!

    Je me rappelle un forum sur lequel mon mari m’a montré un échange complètement dément.
    C’était à pleurer de rire!!!!!!!!!

    Un type à peu près ignare en informatique et complètement fou voulait mettre ses trois ou quatre ordis en réseau, mais avec des particularités telles que cela demandait des connaissances très pointues.
    Or, au vu des questions qu’il posait, il était manifeste qu’il n’y connaissait rien.
    Cela donnait des dialogues de sourds (enfin d’aveugles plutôt puisque tout était écrit 🙂
    -Le fou : Je voudrais faire ceci, mais avec çà et çà….
    -A : ???????????????????
    -B : Heu, faites comme ci
    -Le fou : Qu’est-ce que c’est « ci » ? Bon ben j’ai fait comme çà…….
    -A et B : ??????????????? Vous n’avez pas fait « çà » ?????????????
    -Le fou le lendemain : Si mais j’ai planté, j’ai réussi à récupérer mes données sur un autre disque dur (comment on se le demande encore) , et j’ai fait………..
    Et comme çà pendant plusieurs jours, avec des interruptions plus ou moins longues pour cause de plantages graves dont il se sortait toujours par miracle !
    On a failli mourir de rire.
    Mais il y avait dans ces échanges toute la passion de ces gens pour ce qu’ils faisaient, toute l’envie d’aider ce fou à réaliser son truc, tout l’acharnement à vouloir comprendre et résoudre le problème, mais aussi un mélage de stupéfaction, d’admiration devant ce type qui se lançait dans des procédures compliquées sans avoir la moindre idée de ce qu’il faisait.
    Et tout çà gratuitement juste pour aider, juste pour PARTAGER !
    Si vous libérez les gens de cette course folle à l’argent, vous aurez la surprise de voir que dans tous les domaines il existe des personnes passionnées qui ne demandent qu’à exprimer leur désir de « travailler » .

    (bon, je conçois que dans certains domaines, nucléaire ou médecine, par exemple, il vaudra peut être mieux réfréner leurs ardeurs.)

    1. Avatar de VB
      VB

      @ Louise,

      « Tant que tout le monde raisonnera en termes de « création de richesses », compétitivité, rentabilité, profit nous n’en sortirons pas !!!!!!!!!!!! »
      =>
      Oui, mais la création de richesse n’est pas la richesse financière ; le terme « richesse » est simplement une convention linguistique pour désigner la création de quelque chose de nouveau ou non dont les autres auront besoin (plutôt qu’envie), et qui permet l’échange de biens.
      derrière le mot « richesse » : pas d’argent ou de capitalisation ou quoique ce soit qui y ressemble, juste la notion d’échange de choses, de biens (matériel ou immatériel d’ailleurs).

      Vous n’allez pas au bout de votre raisonnement, il vaut mieux garder les pieds sur terre que rêver ce me semble, c’est plus prometteur pour l’avenir.

      Cordialement,

  6. […] celui des USA 14 400 M$, et l’Europe c’est du même ordre de grandeur. La somme des produits financiers dérivés est estimé a 615 000 M$ (plus de 10X le PIB mondial) La dette publique française est de 1 535 […]

  7. […] celui des USA 14 400 M$, et l’Europe c’est du même ordre de grandeur. La somme des produits financiers dérivés est estimé a 615 000 M$ (plus de 10X le PIB mondial) La dette publique française est de 1 535 […]

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