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Comment introduire l’intérêt général dans la gouvernance d’entreprises ?, par Olivier Ardoin – Blog de Paul Jorion

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82 réponses à “Comment introduire l’intérêt général dans la gouvernance d’entreprises ?, par Olivier Ardoin”

  1. Avatar de Paul TREHIN

    Citation extraite du livre : « The Sun Never Sets on IBM », Nancy Foy, WILLIAM MORROW & COMPANY, INC., N.Y. 1975, Chapter 10: IBM’s Future
    En gras : Tom Watson, fondateur d’f IBM, lui même cité dans ce livre.
    « Bien avant que l’on ne parle de « Responsabilité sociale des entreprises », Tom Watson, fondateur d’IBM, avait étendu la vision alors considérée comme normale de la stricte profitabilité d’une firme, parlait de la responsabilité d’une firme vis-à-vis de ses employés, de ses clients et des ses actionnaires. Ensuite, lors de conférences organisées par McKinsey in 1962, Tom Watson Junior a rajouté un quatrième élément – Les responsabilités de la compagnie vis-à-vis du public ou de l’intérêt national.

    « La grande taille [d’une Enterprise] est en elle même un phénomène relativement nouveau dans notre société. Même si rien d’autre n’a changé, , l’énorme concentration de pouvoir dans notre société demanderait que les businessmen reconsidèrent plus largement leurs responsabilités pour the bien public. Je crois que nous allons devoir nous poser un peu plus sérieusement la question de savoir si ce que nous planifions de faire dans nos décisions de business est aussi bon pour les employées que pour les actionnaires est aussi bon pour le pays que ça ne l’est pour ces deux groupes.

    Le Business n’est pas seulement soumis aux lois existantes mais à la tolérance du public. Légalement ou non, si le business fait des choses que le public voit comme mauvaises et abusives, ce public a le pouvoir de demander des lois nouvelles auxquelles le business devra se soumettrey. » Prenant l’exemple des lois anti-trust laws, il a poursuivi en donnant des raisons concrètes à l’implication du public. essentiellement, dit il plus de business échouent parce qu’il sont en retard sur leur temps que ceux qui ont été en avance. Mais le business demeurait sa préoccupation première: « Si un businessman échoue ans son business, alors, toutes ses autres préoccupations ne voudront plus rien dire, car il aura perdu tous les moyens de faire quoi que ce soit à propos des autres préoccupations  » »

    J’ai commencé à travailler comme stagiaire en 1971 dans le cadre d’IBM à une période où cette attitude essayant de prendre en considération les multiples intérêts des clients, des actionnaires, des employés et du public en général, même si a des niveau très différents, Cette attitude bien que non généralisée, était souvent mise en œuvre sous la forme d’un paternalisme vis-à-vis des employés et de quelques actions en faveur de causes publiques telles que l’éducation ou la participation à des organismes de politique locale ; sans conflit d’intérêt de part et d’autre.

    Il me semble que comme dans bien d’autres grandes entreprises, ces principes ont volé en éclat dès que les « financiers » ont pris le pouvoir réel, éliminant le paternalisme vis-à-vis des employés par des politiques de salaires très différenciés au lieu de motivations liées à une sorte de contrat social passé entre l’entreprise et ses employés grâce à des avantages sociaux divers… Avec l’arrivée de considérations purement financières, la lutte entre les cadres pour atteindre le niveau hiérarchique donnant accès aux stocks options et les montants de ces dernières ont détruit toute tentative fût-elle minime d’une équité interne fondée sur la méritocratie. Les financiers ont aussi tout fait pour limiter les dépenses liées aux comités d’entreprise en France ou en Europe et aux « clubs sportifs et d’agrément aux USA (IBM club auparavant richement dotés) Ces même financiers ont aussi limité les possibilités de participation sociale telles que celle de pouvoir être professeur associé dans les écoles et universités voisines, en prenant des heures sur le temps de travail, tant pour la préparation des cours que pour l’enseignement de ces cours.

    A propos de contrat social passé entre l’entreprise et ses employés remplacé par une relation purement financière liée à la rémunération et à des bonus pécuniaires, un livre récent de Dan Ariely, malheureusement pas traduit en français, en a montré à la fois l’inéquité et l’inefficacité en termes de motivation des employés ainsi que vis-à-vis de la loyauté envers l’entreprise : travailler pour un salaire correct, dans une bonne ambiance avec des collègues que l’on respecte est une motivation plus forte que l’attente de récompenses financières…

    (Le livre de Dan Ariely, intitulé « Predictably Irrationnal » montre l’absurdité de l’hypothèse de la rationalité purement économique en général et en particulier dans la relation employeur – employé)

    Il me semble que la domination des économies mondiales par des considérations purement financières en croyant que tout peut être évalué en termes monétaires conduit tout autant ces économies à l’inéquité et à une perte de la motivation sociales au niveau de la société dans son entier que les entreprises dans leurs particularités. Si le travail dans les entreprises n’a plus que le seul sens de gagner un revenu et si dans les sociétés dans leur ensemble le seul but devient de « Gagner plus » comment espérer créer du lien social ?

    Paul T.

  2. Avatar de Paul TREHIN

    Mes excuses, la traduction du texte anglais est de moi, donc les fautes ne sont que les miennes… J’ai oublié ici et là quelques mots en anglais… Déolé.

    Paul

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