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8 réponses à “Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », par Serge Audier (XII), Ludwig von Mises”
Le fascisme un moinde mal, c’est lui qui le dit !Von Mises comme beaucoup d’aristocrates ne supportait pas le socialisme dont le coopératisme! Système social jugé sans doute trop contraignant !Maintenant c’est vrai que le modèle libéral a beaucoup de points positifs….!
Aurais-je bien compris une idée directrice de Von Mises : liberté sans entrave pour ceux qui ont de l’argent et qui sont propriétaires ; et pour les autres, ils n’ont qu’à se débrouiller pour en gagner et le devenir….
….Et on pourrait ajouter : un petit coup de fascisme serait un moindre mal, voire une solution, au cas où se merveilleux « équilibre » serait menacé (par les socialistes honnis)….Von Mises serait aux anges dans la période qui est la notre.
Le problème c’est que les socialistes ne menacent plus rien et que le libéralisme se nourrit précisément de déséquilibres en clivant des société en « ayants » et n »ayants pas ». Mais il est vrai qu’au fur et à mesure que les déséquilibres s’accroissent un raidissement de la « direction » est inévitable. On pourrait avoir un essai d’ autoritarisme libéral, une chimère bien heureusement sans avenir au niveau national bien qu’elle soit déjà une réalité dans les instances européennes.
Von Mies pour les initiés…
Von Misses pour les intimes…
En somme il aurait aimé un fascisme libéral, préférant sacrifier son peuple à sa caste. Tout plutôt qu’une remise en cause d’un ordre social. Ca a le mérite d’être clair.
Où l’on voit que le libéralisme se conçoit, tout le communisme ou le fascisme, comme un système final où l’opposant est diabolisé et ne mérite rien d’autre qu’être détruit.
J’avoue ,à ma courte honte, que j’ai un peu perdu de vue les XI rendus précédents . Je réagis donc comme si le sujet était neuf et une réponse complète au titre qui annonce ce billet ; pour finir d’être inélégant , je rappelle ma propre prise de tête sur le libéralisme :
https://www.pauljorion.com/blog/2012/10/16/les-forces-collectives-proudhoniennes-un-complement-a-misere-de-la-pensee-economique-par-jacques-langlois/#comment-371300
Les formes diverses ou néo du Libéralisme , pour nécessaire que soit leur étude , ne nous disent pas fondamentalement pourquoi le libéralisme faillit à son tour , après le socialisme historique même « à visage humain » comme on disait .
J’en reste à ce jour à l’idée que le Libéralisme décliné dans sa forme « sécularisée » a été ,et est encore maintenant qu’il est seul en piste , le mariage plutôt efficace d’une fausse philosophie inspirée de l’Humanisme , et d’un outil pour gérer le réel : la propriété .
Il bat de l’aile avec le capitalisme moderne qui l’entraine dans son agonie , et , s’il vit encore c’est parce qu’il commence à peine à naître:
– des philosophes authentiques capables des nouveaux concepts d’une philosophie pour le monde tel qu’il va , avec son éternel nécessité de satisfaire « agir , désir, communiquer », capables aussi de faire éclore l’évidence que « vivre autrement » à la fois ne se vit pas « seul » , et passe sans doute par « un être individu » pas forcément formaté comme être social ou marchand standard .
– une critique et remise en cause éclairées de la notion de « propriété », par les enjeux qui la dépasse .
Liberté , Égalité , Fraternité étendue au vivant .
Ce Von Mises est à l’économie ce qu’un Heidegger est à la philosophie.
Une catastrophe.