Un petit problème technique en ce moment sur le…
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*Godot est mort !*
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Encore faut-il que cette IA sache écouter la cause finale … et non simplement multiplier les causes secondes. 😉 Kalimera
@Hervey » Il s’était choisi un maître… » Oui, peut-être. Mais ChatGPT, est-il un maître ?
Ce dialogue dans un vieux western (?) qui se passe chez les quakers (?) qui bêchent durement la terre :…
Ce matin, la chanson qui a été choisie au hasard à la messe était In the Garden de C. Austin…
Comme dans Apocalypse now, interdit d’écrire « Fuck » sur les avions. Ah si Ma Dalton n’avait pas lavé la bouche des…
Les espagnols vont avoir besoin de pognon s’il veulent avoir de l’eau au robinet dans les années qui viennent…. Nous…
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8 réponses à “Pourquoi les économistes ne comprennent rien, alors que la Bourse comprend ?”
Chacun son credo. Le premier c’est la théorie du ruissellement et le deuxième « les petits ruisseaux font les grandes rivières ». Le premier, libéré des tâches ingrates de la vie par les soins de généreux milliardaires mécènes, érige des rideaux de théories fumeuses tandis que le deuxième travaille au % pour enrichir les milliardaires.
Pourquoi n’enseigne-t-on pas la pensée d’Aristote dans les écoles? J’ai ma petite idée là-dessus.
On est bien d’accord, Paul de Tarse importe l’harmonie de la Chine confucéenne pour en faire l’Amour qu’il intègre au message chrétien.
Si la justesse (une certaine véracité) des idées se mesurent à leur irréfutabilité au fil du temps, il ne fait aucun doute que l’humanité tout entière est dans un déni multicentenaire.
Les milliardaires sont des employeurs comme les autres. Ils ont leurs ouvriers, en l’occurrence les banques et le système financier, qui se charge de la récolte et des bonimenteurs qui vous expliquent la vie version «veau d’or». Mais quand les temps s’annoncent difficiles, grands chiards devant l’éternelle, ils se mettent à faire des provisions. Alors que la mer se retire du rivage, Biden avec ses petites mains creuse des poches dans le sable par charité chrétienne pour en retenir quelques gouttes, mais nous, on fait quoi ? On va continuer de commenter la déchéance de la goche longtemps !
=> Un étage plus haut encore dans la hiérarchie (*) et on trouve les mineurs de bitcoin, dont la mine se réjouit quand que le cours de la bourse se crashe (puisqu’ils se croient sur la bonne île et ne se sont pas retournés pour voir le volcan dans leur dos).
=> Un étage plus bas, on trouve les électeurs « lambda » qui votent pour les populistes « alors même que » ce sont ceux qui les priveront de vaccins, de forêts, etc.
(*) je lis Gould et la théorie de l’équilibre ponctuée qui est aussi une théorie des hiérarchie biologiques : les espèces sont des individus, elles vivent et meurent, ont plusieurs « enfants » ou aucuns, auxquelles elles survivent ou pas etc….
Effectivement, les cours de bourses sont présentés comme la météo économique par nos médias mainstream, si la bourse va alors l’économie est en pleine forme – difficile ensuite de décorréler les hausses boursières de l’efficience économique réelle dans l’esprit des non initiés.
Mais par là surement on touche du doigt le plus grossier biais idéologique d’une information volontairement assénée ad nauseam.
Ce que redoute la bourse ( les spéculateurs ) , ce n’est pas la création d’emplois , c’est l’emploi salarié sous protection sociale , et elle a trouvé un sacré cheval de Troie pour détruire cet emploi sous protection et contrat de travail : les NTIC ( il est d’ailleurs significatif que les titres qui s’envolent sont de ce domaine ) . Explication après prise de tète :
La fragmentation traditionnelle de l’emploi reposait et repose encore majoritairement sur 3 niveaux :
– le » cœur » constitué de CDI contractuels sous protection sociale gagnée dans la douleur par le syndicalisme ( la flexibilité y est assurée par la mobilité interne ).
– un premier groupe périphérique sous flexibilité « numérique » , encore sous protection sociale , constitué des CDD , Stages , emplois partagés , temps partiels , certains intérimaires .
– un dernier groupe sous flexibilité « externe » , qui est une externalisation des taches où l’exécutant n’est plus relié au donneur d’ordre par un contrat de travail et les lois sociales attachées , mais par un contrat commercial ( un peu la situation des Canuts envers le maître » soyeux » en d’autres temps et sans le minimum de corpus de règle de l’auto-entrepreneur .
Mais finalement l’ensemble était soumis grosso modo à des protections arrachées par l’histoire et les unions de tous types , dans un cadre où donneurs d’ordres investisseurs et » faiseurs » discutaient et convenaient d’un accord dans un rapport de forces variable mais réel .
Mais NTIC fut et déconstruction du salariat ( avec affaiblissement corrélatif des syndicats ) advint . Ça a été l’envol ( avec réduction concomitante du cœur évoqué plus haut , qui se poursuit en accélérant ) avec les emplois » péri-salariaux, les externalisations multipliées , le « télé-emploi » .On a vu et on voit naître :
– » le gig work » travail de plateforme , auto-entrepreneurs ( livraisons , voiturage , VTC , Deliveroo..)
– le » gosth work » ( micro-tâches digitalisées à distance ( cf sous produit Amazon , évacue le social , tout emploi possible sur la population mondiale directement , sans règles …)
– la version vertueuse du » peer production » , équipe virtuelle de travail , merveilleuse réussite de Wikipedia , associations reposant sur le bénévolat principalement .
Les anglo saxons distinguent les « employees » ( salariés) , les « Independants » ( indépendants aussi ) et les… » workers » ( où l’on pourrait sans doute coller tous ces nouveaux modes d’activités qui échappent encore à tous statuts juridiques vraiment protecteurs et faisant société solidaire ).
La bataille à mener est donc bel et bien sur le statut juridique de toute la population active , et il me semble que les syndicats l’ont maintenant bien compris , si on se fie aux quelques arrêts de cours plus ou moins grandes , que l’on commence à lire dans la presse ( y compris anglaise) . Mais avec des difficultés sérieuses :
– caractère mondial du problème marqué par l’impact mondial des NTIC
– dumping social de pas mal de pays
– peu d’esprit de solidarité collective des principales victimes
– disparité des situations des natures de taches concernées et catégories sociales plus ou moins fragiles et malléables concernées .
Dans un après covid qu’on nous promet de plus en plus « télétravaillé » le sujet est en tous cas à traiter juridiquement ( pas sur qu’on en ait parlé à Porto), même si ça concerne plus les « cols blancs » que les vrais « cols bleus » .
« Workers , workers , vous avez dit workers ? »
Engager quelqu’un en CDD par exemple pour remplacer un salarié malade c’est vraiment très compliqué en terme de rédaction du contrat. En France l’emploi reste plus protégé qu’ailleurs, tant mieux.
C’est ce que je soulignais en évoquant la fragmentation traditionnelle du travail , dans mon jus de cervelle ci dessus , qui , s’il rend compte du décor franco français, ne rend pas compte forcément du panorama européen . C’est d’ailleurs ce qui fait l’actualité et la pertinence de la « convergence sociale européenne » mise sur le tapis par Macron à Porto et Strasbourg ces jours ci , dont on ne peut que se féliciter , qu’elle soit de conviction intime ou de tactique politicienne .
Mais ce que je voulais surtout noter , c’était l’émergence de nouveaux rapports entre donneurs d’ordres et » exécutants » , qui ,en échappant à la notion même de contrat de travail et aux attributs de financements liés au travail ( santé , mutuelle , retraite , impôt sur le revenu ….) détruisent à la fois les » travailleuses-travailleurs » en les faisant esclaves taillables et corvéables à merci , et la société en détruisant les mutualisations et les financements collectifs .
On risque de voir ( ou échapper au regard malheureusement ) le » coordinated market » ( le marché déjà pas assez régulé ) céder devant le » Competitive market » ( la concurrence ultra-libérale « parfaite » avec ses attributs d’atomicité , de fluidité et de « a-institutionnel » idéaux ).
Adieu Peter Hall et David Soskice :
https://rechercheregulation.files.wordpress.com/2013/07/ar6-hall_soskice1.pdf
Adieu Paul Jorion et Vincent Burnand-Galpin et l’Etat Providence .
Les libertariens en rêvaient , l’IA et les NTIC le permettent .
A moins que ….
On ne serait donc que 5 à cotiser pour financer le site un minimum ?