La Marseillaise de Jean Renoir (1938)

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Il y a quelques jours nous avons regardé La Marseillaise de Jean Renoir. Je ne l’avais jamais vu. C’est un film magnifique et chaleureux, tourné en 1937. On voit le nom de la CGT au générique, ce qui n’est pas si courant, et Wikipedia nous apprend que « Le film est financé en partie par une souscription publique de la CGT dont le prix plancher était fixé 2 francs par personne, tarif d’une place de cinéma à l’époque. Les souscripteurs préachetaient de cette façon leur place pour la projection du film ».

L’histoire, c’est l’aventure de ces volontaires marseillais en route pour Valmy où ils battront les envahisseurs prussiens et autrichiens, et participant lors de leur séjour à Paris à l’assaut du Palais des Tuileries. Ce qui m’en fait parler aujourd’hui, c’est l’atmosphère extrêmement bien rendue de tension entre factions dans le Paris de l’été 1792. Tensions dans les cafés entre militaires des deux bords, rixes et duels éclatant comme feux de paille, manifestants et « piquets » s’invectivant des deux côtés du Boulevard, qui au nom du Roi qui à celui de la Nation.

Ce qui s’évanouit dans ces fins de règne, ce sont les modérés : les esprits s’échauffent, on s’énerve : on est pour ou on est contre. Certains affirment que la situation est grave : du « jamais vu », d’autres qu’elle est banale : la routine. On dit soit que la crise est catastrophique, soit qu’on est simplement dans « la phase basse du cycle ».

Train-train, ronron, « business as usual », « alternances dans une évolution naturelle dont il s’agit désormais de lisser les transitions », de tels propos sont modérés dans leur ton et dans ce qu’ils évoquent. Mais ne nous y trompons pas : ils reviennent à crier « Vive le Roi ! ».

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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25 réponses à “La Marseillaise de Jean Renoir (1938)”

  1. Avatar de nuknuk66
    nuknuk66

    O Mort, vieux capitaine, il est temps! levons l’ancre!
    Ce pays nous ennuie, ô Mort! Appareillons!
    Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
    Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons!

    Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte!
    Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
    Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe?
    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau!

    (Le Voyage, Charles Baudelaire)

  2. Avatar de LeSurHumain

    Pour se mettre dans l’ambiance :

    Et surtout une interview exclusive de Jean Renoir par Pierre Tchernia sur le sujet :

    Aux armes, citoyens !
    Formez vos bataillons !

  3. Avatar de ghostdog
    ghostdog

    Quand nous chanterons le temps des cerises
    Et gai rossignol et merle moqueur
    Seront tous en fête …
    Les belles auront la folie en tête
    Et les amoureux du soleil au cœur
    Quand nous chanterons le temps des cerises
    Sifflera bien mieux le merle moqueur

    Mais il est bien court le temps des cerises
    Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
    Des pendants d’oreille …
    Cerises d’amour aux robes pareilles
    Tombant sur la feuille en gouttes de sang
    Mais il est bien court le temps des cerises
    Pendants de corail qu’on cueille en rêvant

    Quand vous en serez au temps des cerises
    Si vous avez peur des chagrins d’amour
    Evitez les belles …
    Moi qui ne crains pas les peines cruelles
    Je ne vivrai point sans souffrir un jour
    Quand vous en serez au temps des cerises
    Vous aurez aussi vos peines d’amour

    J’aimerai toujours le temps des cerises
    C’est de ce temps-là que je garde au cœur
    Une plaie ouverte …
    Et Dame Fortune, en m’étant offerte
    Ne pourra jamais fermer ma douleur
    J’aimerai toujours le temps des cerises
    Et le souvenir que je garde au cœur

  4. Avatar de Jean-François
    Jean-François

    LIBERTE, EGALITE OU LA MORT

    DEMULIEZ, accusateur public, ET DARTHÉ, administrateur du département du Pas de Calais

    Délégués par JOSEPH LEBON, représentant du peuple dans départements du Pas de Calais et circonvoisins,

    A leur concitoyens de commune & du district de Boulogne.

    Concitoyens,

    Des conspirations ourdies dès l’aurore de la Révolution contre le bonheur du peuple français, éclatent de toutes parts, des traîtres qui ne s’étaient couverts du manteau du patriotisme que pour opprimer plus sûrement la Liberté & l’Egalité, se démasquent ; le berceau de la République est entouré de monstres rugissants, il est temps que la massue révolutionnnaire les fassent disparaitre pour jamais. L’homme libre s’indigne de tant de résistance à la félicité publique ; il est temps de proclamer le grand principe : que tous ceux qui ne se prononcent pas énergiquement pour la République, SONT CONTRE LA RÉPUBLIQUE. (…)

    « Considérant que ces lâches conspirateurs, n’ayant ni énergie, ni courage, emploient pour faire trembler les amis de la chose publique, la voie de lettres anonymes, dans lesquelles ils les menacent de leur ôter la vie, (moyen qu’ils emploient en vain depuis 1789).
    Considérant enfin que l’indulgence est féroce puisqu’elle menace la patrie ! & que ceux qui pourraient en user, soit envers les grands conspirateurs, soit envers les conspirateurs subalternes, LES MODÉRÉS, doivent eux-même être regardés comme leurs complices.
    Somment au nom de la Patrie, tous les bons Citoyens de venir faire leurs déclarations & de donner tous les renseignements qu’ils peuvent avoir sur les trahisons, les les conspirations ourdies depuis l’origine de la révolution, & leurs auteurs ou complices, LES MODÉRÉS.
    Déclarent lesdits Commissaires, que tout Citoyen qui négligerait de donner les renseignements, sera regardé comme suspect, & traité comme tel.
    (…)

    A Boulogne, le 20 Germinal, l’an deux de la République, une et indivisible.

    Signé, DÉMULIEZ ET DARTHÉ. »

    Ils savaient les traiter, les modérés, à l’époque ! (le texte est authentique).

  5. Avatar de moderato-cantabile

    Oui, je commence à en douter que les participants à ce blog vivent bien le vrai temps du temps de la crise qui nous menace.
    Parce que cette histoire si franco-française d’un autre temps, la plus part des français des jours d’aujourd’hui ne la connaissent point et s’ils ont jamais gardé des souvenirs lointains et confus de leur scolarité, ils auraient bien du mal à comprendre toutes les subtilités poétiques de vos nostalgies.
    C’est encore moins évident pour la diversité culturelle dont on parle tantôt comme espoir d’avenir, tantôt comme menace au cotidien. Que dire alors de tous ceux de part le monde qui garderaient encore comme espoir une image positive du message déjà très ambigu que la France a parsemé à travers la francophonie des heures de gloire.
    Au juste, quel lien entre ce billet de M. Jorion et l’actualité brûlante, et que veulent dire les premiers échos à ce billet. Nostalgie de jeunesse non vécue et des temps non réalisés ?
    Je fais d’avance toutes mes excuses à ceux qui ma réaction pourrait blesser.

  6. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    @ moderato cantabile

    Oublier le passé c’est se condamner à le voir revenir, ou rater le coche quand il revient, ce qui revient à peu près au même. Je veux parler d’un évènement dont les contre coups symboliques, de Simon Bolivar à Trotsky en passant par Abraham Lincoln ont tout de même pas mal bouleversé la planète. Je ne vois pas ce qu’il y a de nostalgique ni même d’étroitement « franco français » (l’un des anathèmes tarte à la crème favoris des biens pensants) la dedans. C’est de l’Histoire, poteau, avec un grand H, et elle n’est pas terminée, et elle concerne tout le monde.

  7. Avatar de François
    François

    @ moderato-cantabile

    Je pense qu’il y a l’attente insupportable d’un événement majeur imminent.

    Certains s’attendent à la réédition d’un feuilleton connu de l’histoire.
    Si l’histoire bégaye, la secousse sera-t-elle cette fois encore juste suffisante pour faire revenir le malade à la vie?

    « L’actualité brûlante? Justement: sentons-nous réellement la douleur là où elle est la plus forte? ou mieux: avons-nous repéré le vrai épicentre du séisme qui secoue notre/la (ou la/notre) civilisation?

    Une vertèbre souffre et c’est votre tête qui a mal… Votre corps entier est malade et c’est juste votre estomac qui vous préoccupe…

  8. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    @ François

    L’histoire ne se répète jamais -je n’attend absolument rien de semblable- mais les mythes nés de l’histoire perdurent et, dans les moments difficiles, non seulement servent de repère, mais, de par leur charge émotionnelle, invitent sans doute beaucoup plus à l’action que par exemple les utopies. Vous savez, si notre ami Moderato avait vécu en 1789, il aurait peut-être fustigé la manie ridicule qu’avait tous ces députés bavards des états généraux de truffer leurs discours de référence à la république romaine, deux millénaires plus tôt. En inventant quelque chose de fondamental pour l’avenir de l’humanité, ces gens n’en vivaient pas moins d’une certaine façon dans le passé. D’autres mythes porteurs surgiront, face à la situation présente je pense même qu’il faut RAISONNABLEMENT le souhaiter, mais les futurs Babeuf auront toujours tendance à s’appeler Gracchus.

  9. Avatar de ghostdog
    ghostdog

    Salut les gars,

    Je vous trouve bien dur avec Moderato, qui nous explique simplement qu’il ne comprend pas forcément cette référence, qu’il se demande pourquoi Paul parle de ce film ou que nous citons certaines chansons. Il parle de la francophonie, il nous parle de sa différence. Je vous entends Moderato, sachez que le message de Paul, de ce que j’en ai compris est avant tout un message d’espoir et une exhortation silencieuse et subtile à choisir son camp.

    Je ne peux pas parler pour les autres, camarade Moderato, mais pour moi 1792 c’est avant tout le siècle des lumières et la naissance d’une certaine idée de l’homme, je devrais dire de l’Homme (vous savez celui des droits !), c’est surtout une révolution incroyable, un seisme pensez-vous la FIN DE LA MONARCHIE, la fin des privilèges dûs à la naissance…Le suffrage universel (10 août prise des Tuileries, 11 août institution du suffrage).

    « Les hommes naissent libres et égaux en droits. »

    Enfin bon, j’imagine que vous ne voulez pas un cours d’histoire, ce que j’essaie maladroitement d’exprimer, c’est que je peux comprendre votre étonnement face à nos réjouissances d’anciens combattants…( en même temps j’ai 35 ans je me sens pas si vieille que ça…!!!!). Sachez qu’en tant que Française cette Histoire ne constitue pas que des souvenirs d’école, je suis citoyenne et je me sens profondément imprégnée par cet héritage…

    Sachez simplement que ce qui nous anime ici, peut-être, c’est un fol espoir, celui d’une société plus juste, ce sont des valeurs inscrites aux frontons des mairies LIBERTE, EGALITE,FRATERNITE…nous sommes des républicains (res publica c’est la chose publique, les hommes qui prennent en main leur destin, c’est aussi ce à quoi fait référence le billet de Paul).

    Tout cela forme des valeurs qui ces dernières années se sont vues sacrifiées au nom de la sainte trinité du marché (concurrence, dérégulation, libre-échange).

    Aujourd’hui ce système s’effondre sous nos yeux, comme la monarchie en d’autres temps…

    Je ne sais pas si j’ai été très claire, excusez-moi, il est un peu tard. En tout cas, sachez que vos interrogations ne me gênent pas, au contraire… continuez à nous secouer !!!

    Je souhaite terminer sur cette magnifique phrase de Sartre lue récemment dans un article de Contreinfo.

    « Pour aimer les hommes il faut haïr ce qui les opprime. »

    Un très bon dimanche à tous et à très bientôt Moderato !

  10. Avatar de LeSurHumain

    “La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit.”
    Martin Luther King, extrait de « Why we can’t wait ».

    “Quelle est celle qui apparaît comme l’aurore, qui est belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, mais redoutable comme des bataillons ?”
    La Bible, extrait de : Le Cantique des Cantiques.

  11. Avatar de tigue
    tigue

    J’ attendais beaucoup de ce G20.
    Cet immense sommet vient de se terminer, il accouche d’ une petite souris asthénique (controles plus stricts et bla bla bla).
    Il y a de quoi désespérer.
    Quelques jours plus tot, Jeudi 24 novembre, dans l’ émission « a vous de juger », le seul qui semblait comprendre la vraie nature de la crise avec ses conséquences et ses ramifications, était le représentant de l’ extrême gauche.
    L’ échec du G20 est probablement le signal, que plus rien ne peut être fait pour empêcher la deflation, et que chaque pays se debrouille, on ne change rien.
    Il peut se passer n’ importe quoi a partir de maintenant, notamment aux US (faillite imminente de toute l’ automobile =250000 chômeurs).
    Nous sommes en effet probablement en 1789, avec toutefois : les sattellites, la geolocalisation, les chevaux de troie dans les ordis, le fichage vocal ,génétique, bancaire, a l’ échelle du monde et pas que d’ un pays; a l’échelle de l’individu egalement grâce a l’ informatique sous toutes ses formes.
    Ce serait une autre paire de manches (le gars de l’ autre camp est partout, tout le temps), mais il faut savoir vivre avec son temps.
    Je n’ interviendrais plus sur ce blog.

    Amicalement

  12. Avatar de Jean-François
    Jean-François

    @ tigue

    Vous attendiez beaucoup de ce G20 ? Vous m’étonnez sincèrement. Des changements pourront éventuellement arriver dans les mois qui suivront l’installation d’Obama. Mais là : Bush, Sarkozy, Merkel, Barroso (ah ! Barroso…), Berlusconi… Vous croyiez vraiment que ces personnes allaient changer quoi que ce soit ? Le seul point « fort » recherché par l’Europe est la remise en cause du dollar, ce qui est encore prématuré.
    Oui, il peut se passer n’importe quoi, oui les outils de contrôle de la population sont en place. Mais ça fait des années que les temps « cahotiques » sont en vue.

    Restez à poster, je vous en prie, vos avis souvent divergents des autres n’en sont que plus précieux. Des divergences obligent toujours à réfléchir plus, et à affiner nos points de vue respectifs, voire en changer.

    @ moderato

    Le billet de Paul est encore une fois excellent. Comme le dit très bien ghostdog, il nous invite à réfléchir à travers cette référence historique sur la situation actuelle : comprendre les enjeux et choisir son camp. Une révolution de fond est en marche, le système en place depuis deux siècles ne fonctionne plus. Le « Concitoyen » de base DOIT être informé, DOIT se demander ce qui arrive et DOIT se positionner : laisse-t-on les mécanismes en place, si oui quelles en seront les conséquences ? les aménage-t-on seulement, encore une fois avec quelles conséquences ? ou bien les réinventons-nous ?

    J’ai reproduit ce texte terrible sur les modérés, pour rappeler que les changements brutaux peuvent aussi amener à la terreur. Restons vigilants, lucides, et actifs dans le périmètre d’influence dont nous disposons chacun.

    Bien à vous tous.

  13. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    @ Médor in the haze

    La plume est un peu rêche (j’écris vite fait au boulot -il y en a qui sont sur le pont le dimanche- et je n’ai pas trop le temps de me relire) mais l’âme est bienveillante.
    Ce qui m’a fait tiquer dans le mot de modérato, c’est en fait l’allusion à « l’ambiguïté du message », de la part de quelqu’un qui appartiendrait à la francophonie sans être lui-même français.
    En effet, quel que fut la différence de ceux qui l’ont reçu, ce message a toujours été CLAIR.
    L’attitude de ceux qui l’ont dispensé l’a été beaucoup moins –ou pas du tout- mais c’est un autre problème, il faut être très ferme là-dessus.
    Je crois que c’est dans « Le destin des immigrés » qu’Emmanuel Todd (on parle beaucoup de lui en ce moment), par exemple, expliquait l’extrême violence de la décolonisation dans beaucoup de colonies françaises par ce divorce entre les intentions affichées et la réalité de leur passage dans les faits.
    Todd allait même beaucoup plus loin puisqu’il insistait sur la sincérité du messager, anthropologiquement pétri de la tendance à l’égalitarisme inhérente à la société française.
    Le colonisateur français était particulier en cela qu’il savait déjà que les êtres humains qu’il allait rencontrer au terme de ses périples vers l’inconnu étaient AU FOND semblables à lui-même.
    La frustration du colonisé provenait (je devrais parler au présent car le problème reste entier avec nombre de leurs descendants) précisément du ressentiment éprouvé contre ce « frère » autoproclamé, qui n’en trouvait pas moins toujours d’excellentes raisons (d’ordre économique souvent) pour repousser l’institution de l’égalité dans un avenir mythique.
    La colonisation anglaise, en comparaison, était beaucoup moins ambiguë, les maîtres étaient les maîtres, un point c’est tout.
    Il faut maintenant se dire, pour ceux qui connaissent mal l’histoire de France et ne verraient que nostalgie dans l’évocation de ses péripéties, qu’il y a toujours eu dans la société française, conflit entre l’égalitarisme des mentalités, et -pour des raisons liées elles à des circonstances historiques particulières- l’anti-égalitarisme des structures de son organisation.
    Cela explique tout autant la violence de son histoire sociale interne, dont la « Grande Révolution » ne fut qu’une péripétie marquante, et qui conduisit même Marx –sur les vestiges encore fumants des barricades et des milliers de morts de juin 1848- à échafauder sa théorie de la lutte des classes.
    J’ai, par ailleurs, l’impression que le problème reste entier, ce qui renforce d’autant la permanence de certains mythes.

    Kind Regards.

  14. Avatar de karlu$$
    karlu$$

    … « aux marchés citoyen,
    hume, humain !
    le spectacle du malin
    diffuse son parfum » …
    refrain d’une chanson écrite il y a bien 10 ans ; elle sera bientôt en ligne sur notre Myspace
    venez nous visiter sur le site (non terminé mais bien réel, et rien à vendre) :
    http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=385033622
    écoutez le titre « lard et caviar » ; only rock and roll…
    bises

  15. Avatar de John Bragin
    John Bragin

    In 1963 I was a student of Renoir’s in a small film directing course at UCLA. It was the only course he taught in film. Some years later, when I was Managing Editor of Film Society Review (published by the American Federation of Film Societies), La Marseillaise was released in 16mm format to the non-theatrical market in the United States by Contemporary Films. I reviewed the film at that time. It is very important to remember that Renoir was a man of theater (not just of the theater, where he worked a bit, but not nearly as much as he did in film) and that all his work needs to be seen and understood through an actual or virtual proscenium arch. The first scene of La Marseillaise sets this tone: we get a prologue of sorts, framed by the structure of the battlements where it is set. His human sympathies enwrapped in his sense of the theatrical remains his unique signature.

  16. Avatar de Grégory
    Grégory

    L’affiche est magnifique. Je ne l’avais jamais vue.

  17. Avatar de Rumbo
    Rumbo

    Juste une remarque, notamment à Ghostdog, cette expression: Droits de l’Homme comporte des relents d’idéologie « totalitaire ». « Totalitaire » (que je mets bien, exprès, entre guillemets) dans le sens que dit Daniel Dresse:
    « La frustration du colonisé provenait (je devrais parler au présent car le problème reste entier avec nombre de leurs descendants) précisément du ressentiment éprouvé contre ce « frère » autoproclamé, qui n’en trouvait pas moins toujours d’excellentes raisons (d’ordre économique souvent) pour repousser l’institution de l’égalité dans un avenir mythique. ».

    Il vaudrait mieux parler des: Droits DES Hommes, ou du: Droit DES Hommes
    Le pluriel à – hommes – implique qu’on prend ici en compte leurs diversités de cultures et de civilisations, qu’on respecte l’hétérogénéité de tous, peuples et individus, car on voit bien que, implicitement, c’est vers l’homogénéité que nous tendons par réflexes inconscients, presque aveugles que nous sommes devant ce que nous considérons comme des obstacles. Alors que les dits obstacles hétérogènes sont, la plupart du temps, source de créativité au final. Surtout si l’on garde du respect pour la loi de bien et du mal, on ne doit pas s’en prendre à l’hétérogénéité du monde. Ainsi, Droits des Hommes signifie ne pas vouloir les faire rentrer « de force », ni même par « séduction », dans un moule.

    Car il faut bien en finir avec la dispute sur l’ « universalité ». Ici, sous entendu, imposée par des hommes et vue sous l’angle historique tout autant que de l’actualité. N’est-ce pas messieurs les français et messieurs les nord-américains qui vous disputez l’universalité du monde? Et ce, depuis environ 232 ans ou 219 ans c’est selon, 1776 ou 1789. Cette universalité-là qui vient donc d’ici bas et de nulle part ailleurs. Que dirions-nous d’un titre: Les Droits de l’Homme ont-ils leur résolution dans le dollar? Ou encore: Histoire des Droits de l’Homme VS Histoire du dollar.
    Tout est dit dans ces titres n’est-ce pas?

    La « révélation » manifeste, et plus actuelle que jamais (1) de la fausseté et de la nocivité du système financier délétère entre tous est largement capable d’arriver à bout des « idéaux républicains » de la première heure qui eux-mêmes eurent la guillotine comme forceps… plus ce qui est peut-être la première guerre d’extermination des temps modernes que fut
    la guerre de Vendée durant l’époque de la Révolution française soit la 1ère République, et qui fit: 500 000 victimes (au moins). Pour l’époque ils étaient déjà très en « avance ». Le docteur Henri Laborit n’est plus là, mais il connaissait particulièrement le sujet et parlait, lui, de 600 000 victimes en Vendée.

    (1) déjà connue de ceux qui s’étaient penchés avec toute l’attention nécéssaire sur le mode de création de l’argent et qui dénoncèrent la fausseté foncière du système financier et bancaire qu’ils y constatèrent, tout en proposant des solutions vraies et saines, n’en déplaise aux non moins faux « professionnels » de la finance à peu près tous intéressés à la fausseté de ce système qui est un rejeton de ces mêmes prétendus professionnels. D’ailleurs, dans ces conditions, les meilleurs techniciens de ce sytème faux, généralement non actionnaires de ce système (il faut bien avoir des revenus pour vivre) ne s’y trompent pas. En effet, éjectés du système, mis au chômage pour cause de « crise des subprimes », ils en connaissent les moindres rouages, coins et recoins. Leur compérence en la matière est le meilleurs garant des raisons qu’il y a à retrouver, ou trouver les bases solides, pourtant simples et claires comme de l’eau de roche pour assainir et corriger ce système rendu voleur et criminel. Sur ce blog, il y a, sans doute, le premier d’entre eux, je n’ai pas besoin de vous citer de qui il s’agit!

  18. Avatar de moderato-cantabile

    Quoi que les uns et les autres avez pu déceler dans mon message, je ne m’y retrouve pas, peut-être à l’exception de celui de Daniel Dresse, étant née ailleurs même si française depuis déjà 20 ans.
    J’ai lu Todd, il revient sur le principe de l’égalitarisme ou de son absence dans son dernier ouvrage « Après la Démocratie ».
    Mais ce n’est pas de ça que je parlais, au départ j’avais l’impression que le blog offre la possibilité au moins de comprendre la crise, pas que la financière et l’économique, mais la décadence de la société dans laquelle nous vivons, la perte des repères.
    Plus je lis et plus j’ai l’impression d’une confrontation de divers et plus ou moins grands ego qui excellent dans des citations et renvois doctes (j’aime moi aussi la littérature et l’histoire, mais je ne pensait pas me trouver d’un un cénacle littéraire).
    Comme je viens le dire j’ai vécu ailleurs les 35 premières année de ma vie, je suis issu d’une famille multiculturelle avec des ramifications en Allemagne, Autriche, Italie, Roumanie, France et dernièrement Mexique.
    Et j’ai l’impression que le regard, ici comme dans bien d’autres endroits d’expression est concentré sur une partie de l’occident et son histoire officielle, qu’il n’y a pas d’horizon assez large à ce regard, qu’il est souvent tourné vers un passé qui lui même n’embrasse pas forcément une large vérité, mais juste un point de vue.
    Or mon impression est que nous vivons bien une crise mondiale des valeurs, que peut être les solutions viendront de ces parties du monde dont on ne parle pas ou on parle mal, parce qu’elles sont mal connues et souvent à travers des informations manipulées.
    C’est un peu ça que je voulais dire.

  19. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    @ Rumbo

    Bon ! on ne va pas rentrer dans la comptabilité funéraire, et je crois que ce cher Laborit, dont j’aime tant les ouvrages, était un neurologue plus avisé qu’un historien. La revue « l’Histoire », il y a quelques années, avait fait le point entre divers historiens sur cette question là, et il semblerait que le nombre réel des victimes tournerait entre 170 000 et
    200 000, ce qui est déjà énorme !!!
    Mais le problème n’est pas là. Il existe, depuis le centenaire de l’évènement en 1989, une tendance « révisionniste », au sens propre, à vouloir faire de la révolution française la matrice de tous les maux de l’histoire récente, y compris du nazisme (tel est le sens que vous voulez sans doute donner au mot « extermination »). je vous renvoie à l’ouvrage de Georges Corm « la Question religieuse au XXIème siècle » (La Découverte) qui montre bien que les guerres d’extermination modernes en Europe sont bien nées beaucoup plus tôt, au moment du grand schisme religieux des XVIème et XVIIème siècle et des conflits sauvages qui en découlèrent. Il est estimé par exemple que la seule guerre de trente ans (certains historiens n’hésitent pas à qualifier de « nouvelle guerre de trente ans » les deux dernières guerres mondiales), entre 1618 et 1648, aurait tué le tiers de la population européenne ! (lisez aussi « La guerre de trente ans » d’Henri Bogdan). Les guerres de vendée, qui avaient beaucoup de points communs avec la très religieuse guerre des camisards cent ans plus tôt, n’étaient que dans la continuité de cette sombre saga.

    @ Modérato-cantabile

    Merci tout d’abord de ne pas avoir pris ombrage de mon message exterminateur.

    Je crois que je peux très bien comprendre ce que vous voulez dire, je ne suis d’ailleurs pas si enraciné que cela dans mon terroir (pied-noir marocain d’origine belge ayant vécu longtemps en région parisienne et aux antilles).
    Vous semblez me reprocher par exemple d’être trop centré sur l’histoire de mon si petit pays, au regard d’une crise mondiale des valeurs ? Je crois précisément que la taille géographique entre peu en ligne de compte dès qu’il est question de valeurs.
    Prenez la Grèce athénienne (je vais encore vous éclabousser avec mon Histoire), un si petit pays que l’on pouvait traverser en courant en 3 heures (cela a même donné lieu à une discipline olympique). Il s’est néanmoins passé dans cette minuscule portion de monde quelque chose qui est encore omniprésent dans la culture universelle.
    Bien sûr que les solutions à la crise que nous connaissons actuellement pourront venir d’ailleurs que de l’occident. Il est même probable que l’épisode historique qui a vu la domination de cette partie du monde est en train de se clore. Il existe d’autres cultures aussi anciennes que la nôtre pour nous succéder, mais il faut parier qu’elles sauront alors reprendre ce qu’il y a d’immanent dans nos valeurs. Cela peut donc valoir le coup d’entretenir la flamme…
    Pour les impressions générales que vous donnez sur ce blog, je vous trouve peut-être un peu trop exigente.
    Si vous chercher la pierre philosophale pour vous livrer les clés de l’ère nouvelle, c’est sûr que vous vous trompez de porte.
    Je me suis moi-même attaché à cet endroit simplement parce qu’il me donnait des clés dans un domaine que je connaissais très mal, la finance internationale. J’en suis venu ensuite à la conclusion, au fil des discussions que je suivais ici, qu’il n’y aura pas de solution à la crise actuelle, dans toutes ses composantes -économique, sociale, écologigue, psychologique ou ce que vous voulez- si l’on n’apporte pas avant tout une solution aux problèmes que pose le fonctionnement de cette finance mondiale actuellement.
    L’angle d’attaque de la forteresse ne peut être que celui-là.
    Alors, tous ces égos qui nous écrasent de leur science ? Ô oui que c’est énervant ! Ô que l’on a envie de les plonger dans l’huile un navet dans la bouche, tous ces doctes qui jonglent avec des concepts que l’on ose à peine toucher du bout du stylo, corseté que l’on est dons nos préjugés et nos notions générales simplistes (vous voyez, je suis comme vous).
    Avouez quand même que, dans le brouillard actuel, cela fait un bien fou de les lire !!

  20. Avatar de moderato-cantabile

    @ Daniel Dossier avec un peu de retard dû à la vie réelle
    Je n’ai pas à prendre ombrage de votre commentaire ou de celui d’un autre, tant que les méchancetés restent civilisées.
    C’est justement, l’exemple de la si attirante intellectuellement démocratie athénienne qui me fait douter que les valeurs universelles sortent du beau discours des élites. Car voyez-vous je suis une femme, c’est à dire rien dans la dite démocratie et qu’au fil du temps les élites ont gardé pour elles le plaisir de discuter philosophie, en laissant aux masses populaire celui des libations.
    Et que ce que vous vous dites entre vous, ici sur ce blog, me fait penser que Todd (que vous semblez apprécier) doit avoir raison en disant qu’on s’achemine vers la suppression du suffrage universel.
    Voyez-vous, je ne fait pas partie vraiment du « prolétariat » mais je ne le méprise pas et cette éventualité ne me réjouis guerre.
    C’est comme pour la bio-diversité, un monde de « grands cerveaux » ne peut être que gris et triste.

  21. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    Amie !

    A ce point de la discussion il est temps de soulever légèrement le masque, puisque que vous semblez avoir une image quelque peu décalée de ma personne.

    Moi aussi je suis dans la vie réelle. A la minute présente –il est 22 h- j’ai fini mon service de jour dans l’hôtel où je travaille comme modeste employé, et je m’enferme dans le bureau du patron pour me connecter à Internet, jusque 3 ou 4 heure du matin. Mon patron s’en fout, du moment que ce qui doit être fait est fait. Il sait que, s’il faut aussi passer la nuit entière pour démêler les inventaires comptables –je traite aussi la comptabilité- je le ferai. Je n’ai pas d’ordinateur chez moi, pas plus que de télévision, juste du matériel hi fi, cinq guitares et pleins de livres, car je vis seul et j’estime que ces machines-là constituent la mort du célibataire, surtout quand celui-ci n’est plus très jeune –j’aurai 56 ans dans 2 semaines. Ces longues nuits cloîtrées sur les lieux de mon travail me permettent aussi d’échapper aux problèmes de voisinages inhérents aux « fêtes » de fin de semaine dans mon immeuble mal insonorisé et délabré.

    Le monde serait triste s’il n’était composé que de grands cerveaux dites-vous ? Moi, ils me permettent d’échapper à la grisaille et la laideur des faubourgs –comme disait Brel- en donnant une perspective à mon existence. Cela n’est pas forcément une solution de facilité vous savez. Je pourrais moi aussi me laisser aller à « la fête », j’en connais qui n’espère rien d’autre, en attendant l’éternel retour. Les « libations » et le reste –je pourrais aussi bien vous parler de drogues dures ou de médicaments lourds- tout cela aussi a été vu revu et corrigé. Je ne veux pas me faire passer non plus pour l’ange des ténèbres, mais j’ai connu ça également, point barre.

    Vous dites aussi ne pas « mépriser le prolétariat ». Soit. Mais vous savez, vous faites bien comme vous voulez, le client est roi et de plus en plus irascible.
    Le prolétariat le plus défavorisé aujourd’hui se trouve autant dans les métiers dits de « service » (sociétés de nettoyage, grande distribution, hôtellerie restauration) que dans l’industrie, la pression « à flux tendu » y étant aussi forte. Là encore, je ne veux pas faire le vieux sage, mais il se trouve que j’ai passé trente ans dans ces métiers là, avec peu de périodes de chômage (que j’ai toujours passées en formation de toute façon) mais sans jamais connaître non plus de « contrat normal », soit à durée indéterminée et dans l’horaire hebdomadaire commun. Entre l’intérim et les CDD, j’ai, dans le meilleur des cas, cumulé des CDI à temps partiels. Je ne me plaints pas : j’ai encore la santé, je ne suis pas mort (dans le gardiennage je me suis fait même fait tiré dessus) et j’ai des tas de souvenirs plaisants car, quoiqu’on en dise, la solidarité existe aussi dans le monde.

    Tout cela pour vous dire que si, dans la démocratie athénienne, vous n’auriez rien été en tant que femme, moi non plus je n’aurais pas été grand-chose en tant que serf !

    Je suis en mesure de prendre conscience de cela aujourd’hui grâce à cette petite portion du patrimoine commun qu’aura été l’éducation pour tous (allez les profs ! faites les chier ! faites bien grève !), née elle-même d’une longue réflexion sur ce qu’est et doit être la démocratie. Cette curieuse idée, je n’y peux rien, n’est pas née en chine, ni en Iran, ni dans le Machu Pichu, mais en Grèce, même imparfaite, même incomplète, même –je vous le concède- atrocement injuste. Pour l’instant, on n’en sait pas plus, c’est comme ça. Cela vous chagrinera peut-être si vous faites partie de ces malheureuses générations à qui l’on a martelé, impératif catégorique, que « la vérité est ailleurs » ?*

    L’idée démocratique serait aujourd’hui en péril ? Manu Todd le dit et cela doit être dans le champ du possible. N’allez quand même pas imaginer que j’ai un poster de ce type au-dessus de mon lit (d’ailleurs il m’en voudrait sans doute). Je pense lui devoir beaucoup, au même titre que Jorion, Gréau, Chouard et des tas d’autres encore, et je ne vois pas pourquoi je n’essaierai pas de faire partager mon enthousiasme en le faisant savoir. Je crois aussi, je l’ai constaté au cours de mes longues lectures ces quinze dernières années, qu’il y a toujours un moment où le pessimisme des intellectuels s’effacent devant l’élan –et la fureur- des foules.
    Je me souviens d’un officier de gendarmerie qui m’avait déclaré un jour (j’avais du avoir recours à ses services au terme d’une soirée épique) : «Vous savez, nous, notre problème, c’est que l’on sait que dans ce pays, il y a au moins dix millions d’armes à feu qui sont à peu près partout » (il est vrai que la commisération avec laquelle l’on traite de ce problème là chez les autres –les USA notamment- m’a toujours fait rigoler. Il faudrait mieux lire les faits divers).
    Bon ! Je vous embrasse car la nuit est encore entière et j’ai des tas d’augustes cerveaux à visiter.

    *PS : Si vous connaissez l’allemand (je ne l’ai pas complètement oublié), que pensez vous de ce poème ? Une copine allemande me l’avait appris et j’ai oublié de qui il était. Cela n’a pas d’importance, c’est accessoirement un poème…

    Die Menschen lieben
    Die Wirklichkeit hassen
    Wer lieben kann
    Der kann alles lieben
    Nur sie nicht.

    Die Wahrheit lieben?
    Vielleicht
    Erkennen kann lieben sein
    Aber nicht die Wirklichkeit
    Die Wirklichkeit ist nicht die Wahrheit

    Was wäre dass
    Für eine Welt
    Wenn die Wirklichkeit
    Diese Wirklichkeit rund um uns
    Auch die Wahrheit wäre

    Die Welt vor
    Dieser Wirklichkeit retten wollen
    Die Welt wie
    Sie sein könnte lieben
    Die Wirklichkeit aberkennen

  22. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    Mais bon sang mais c’est bien sûr !!!
    Cela me revient, elle m’avait montré un bouquin de cet auteur et je m’étais mis à lui parler, je ne sais pourquoi (toujours mes obsessions d’historien frustré), d’un autre Fried : Eugen, l’âme damnée de Moscou auprès du PC français avant et pendant la seconde guerre mondiale. Je n’ai jamais su réellement parler aux filles…
    Merci camarade, sincèrement !

  23. Avatar de moderato-cantabile

    Ami Daniel,
    Merci pour la succincte mai suggestive autobiographie. Je la prends comme une marque de confiance (dans l’humain, dont je fais partie) et ayant une imagination plutôt littéraire j’y ai trouvé du plaisir.
    D’un autre côté je n’avais aucune opinion toute faite sur vous, comme je n’en ai pas sur les autre personnes qui fréquentent ce blog, j’évite les jugements sur les autres, je me contente d’essayer de comprendre les messages.
    Alors, je ne comprends pas pour quoi vous êtes aussi remonté, vous ne dites pas des choses très différente de celles que je dis moi même, m’avez vous peut être prêté dans la prolongation de mes mots d’autres qui ne m’appartiennent pas.
    Quand à la démocratie athénienne, elle a atteint tous les intellectuels des civilisations aux alentours, et avec le temps le désir de tous les peuples.
    Il n’y a pas de quoi être fâché, merci pour le poème, vous savez dans « les filles » il y a autant de diversité que dans « les garçons », vous ne trouverez pas le discours juste pour toutes les atteindre.
    Amitiés,
    Magda
    P.S. : mon réel était proche du votre car j’ai été moi aussi à l’hôpital ces jours ci, mais dans un lit, enfin je ne sens pas encore le besoin de faire mon auto biographie.

  24. Avatar de Daniel Dresse
    Daniel Dresse

    Amie,

    Un petit mot vite fait, aujourd’hui nous avons une troupe de musiciens et c’est généralement une clientèle assez prenante !
    – Je ne me sentais pas particulièrement fâché contre vous, c’est plutôt ma manière d’écrire qui doit vous donner cette impression. Il est vrai que je me passionne facilement pour certaines causes…
    – L’autobiographie n’est pas un besoin chez moi -je n’attache pas tant d’importance que cela à ma personne- mais plutôt une méthode. Je vais du particuliers (moi) au général (les autres, les idées) tout simplement parce que je n’arrive pas à faire autrement. J’envie les gens comme Paul, qui peuvent piquer une tête d’emblée dans l’abstraction la plus profonde.
    J’en viens au plus important, j’ignore quel est votre problème mais je vous souhaite en tout cas de recouvrer rapidement toute votre santé.
    Avec amitié,
    D.D.

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