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L’actualité de la crise : les Américains pris à contre-pied , par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

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171 réponses à “L’actualité de la crise : les Américains pris à contre-pied , par François Leclerc”

  1. Avatar de dissy
    dissy

    In Stunning Decision, EU Orders Germany To Start Onboarding « Bad Debt » To Sovereign Balance Sheet: RBS, Fannie, Freddie Next?

    In what could be the most important news of the day, German Die Zeit reports that, in a stunning move, the EU has ordered Germany to count the holdings of WestLB and Hypo Real Estate (the latter of which failed the stress farce from last month which nobody cares about or remembers anymore) as government debt! As Bloomberg notes, « That could raise Germany’s debt to 90 percent of gross domestic product, Die Zeit said.

    http://www.zerohedge.com/article/stunning-decision-eu-begins-onboarding-bad-debt-sovereign-balance-sheet-rbs-fannie-freddie-n

    Qui peut confirmer cette énooooorme nouvelle ?

  2. Avatar de dissy
    dissy

    Boston University’s Kotlikoff Explains Why The US Is Bankrupt

    http://www.zerohedge.com/article/boston-universitys-kotlikoff-explains-why-us-bankrupt

  3. Avatar de dissy
    dissy

    sur lesoir.be

    BONNE NOUVELLE ! CE QUI A ETE FAIT PAR NOS GOUVERNEMENT NE MARCHE PAS ! CA EN EST LA PREUVE ! LA SOLUTION, C’EST DONC :
    L AUGMENTATION DES SALAIRES ! la productivité a augmenté ces dernières années, nous n’en avons pas bénéficié. Baisser l’âge de la retraite, cela permettra aux jeunes de travailler. Reconstruire nos écoles, notre systeme de santé, c’est indispensable ! Les centaines de milliards d euro données sans contre partie aux Actionnaires, Assureurs et Banquiers n’on servi à rien, reprenons leur ! Les 15 % qu’ils touchent ne leur donnent pas le moral. Supprimons le ! Quand à au FMI et à sa politique qu’on nous impose, un nouveau procès de Nurembreg s’en occupera. Rappelons que ce programme a été appliqué après la deuxième guerre mondiale, il a généré un sacrée croissance dans le pays !

  4. Avatar de jducac
    jducac

    @ Lulu dit : 12 août 2010 à 12:02

    Oui le système de retraite par répartition marche, mais comme celui de Madoff .

    Le système par répartition est un système qui rend les jeunes générations esclaves de leurs aînés. Il les contraint à travailler pour gagner moins que si leurs ainés avaient étés plus vertueux en s’astreignant à épargner plutôt qu’à dépenser. En dépensant, c’est-à-dire en consommant, leurs aînés ont accéléré la consommation d’énergies et épuisé ainsi plus vite les richesses terrestres qui ne sont pas infinies. Hélas, ça n’est pas le seul inconvénient de ce mauvais choix de système de retraite, il y en a un encore pire.

    En ayant une vision à court terme, et en ne prenant pas à « leur propre compte » toutes les charges qu’incombe un cycle de vie complet, incluant notamment la coûteuse période qui sépare la fin de vie de la fin de vie active, ceux qui ont instauré le système par répartition tel qu’il existe en France, on manqué de courage. Leur choix a contribué à ce que les richesses présentes dans le pays soient plus réduites que ce qu’elles auraient pu être, car une partie a été acquise par des non résidents qui eux ont opté pour la capitalisation.

    Ainsi les créateurs du système par répartition, soutenus par les instances de défense des salariés, ont fait le mauvais choix ; eux qui, de tout temps, ont dénoncé et dénoncent encore le fait que le capital est toujours mieux rémunéré que le travail. Ils ont refusé, probablement par pure idéologie, de convertir au moins en partie les travailleurs en petits capitalistes en n’optant pas pour les fonds de pensions. Ils ont préféré hypothéquer le travail futur de leurs descendants plutôt que d’investir dans le capital des outils de production qu’il est pourtant indispensable de posséder pour produire et donc pour donner du travail aux jeunes populations.

    Les jeunes générations se trouvent donc être à la fois les esclaves de leurs ainés nationaux et de leurs collègues travailleurs non nationaux en partie possesseurs des quelques moyens de production qui subsistent encore sur le territoire national.

    Mais il y a pire encore, autant les prélèvements sur les salaires des travailleurs ne peut être délocalisé, autant les capitaux peuvent l’être, de sorte que les outils de production encore en place sur le sol national peuvent aisément migrer vers des lieux où le coût du travail est moindre, notamment du fait des moindres prélèvements sociaux.

    Paul Jorion, fort de ses grandes connaissances, voit venir la fin du capitalisme qu’il fait naître au 18ème siècle.

    Personnellement, par une approche bien plus pragmatique, je pense que le capitalisme est né avec l’homme et vivra autant que vivra l’humanité. Par contre, je crois que le niveau de vie en occident et singulièrement dans les pays qui sont sans réserves énergétiques, tels que la France, est inévitablement appelé à un net déclin.
    A moins que la fusion nucléaire ne nous offre une ultime chance d’exploiter une nouvelle filière ; mais il faudra attendre et tenir d’ici là.

  5. Avatar de Lulu
    Lulu

    @ jducac dit : 13 août 2010 à 11:55

    – « Oui le système de retraite par répartition marche, mais comme celui de Madoff . »

    Ca n’a strictement rien à voir. Le systeme de madoff repose sur une promesse de remboursements d’intérêts, le systeme par répartition consiste à redistribuer des côtisations.

    C’est le systeme par capitalisation qui fonctionne comme celui de Madoff, avec des promesses d’intérêts intenables et qui conduisent imanquablement à la ruine des épargnants et à l’enrichissement des spéculateurs.

    La multiplication des retraités anglais pauvres à 450 £ en est une preuve édifiante.

    – « Le système par répartition est un système qui rend les jeunes générations esclaves de leurs aînés. »

    C’est faux. Le systeme par répartition est un systeme qui garanti aux jeunes générations de pouvoir bénéficier d’une retraite et qui maintient la cohésion (depuis 70 ans) d’une société par la solidarité entre les générations.

    C’est le systeme par capitalisation qui rend les jeunes générations esclaves de leurs banquiers. Les fonds de pension et leur fameux rendement à 15 % imposent que ceux la même qui épargnent pour leur retraite continuent à travailler avec une productivité de 2 x 15 % (15 pour le patron et 15 pour le spéculateur ).

    – « En ayant une vision à court terme, et en ne prenant pas à « leur propre compte » toutes les charges qu’incombe un cycle de vie complet, incluant notamment la coûteuse période qui sépare la fin de vie de la fin de vie active »

    Un cycle complet de vie n’est pas une « charge », c’est un bénéfice net pour une société, y compris pendant la retraite, période pendant laquelle l’individu travaille et produit, sans être un employé exploité. Je comprends que cela vous chagrine et que ça vous conduise à véhiculer vos contres vérités.

    La vision à court terme, c’est l’apanage de la capitalisation et de la spéculation qui lui est inhérente, et on en à la preuve chaque jour.

    « Mais il y a pire encore, autant les prélèvements sur les salaires des travailleurs ne peut être délocalisé.. »

    Ca y est ; on en arrive à la motivation profonde de votre tissu de contres vérités. Vous n’avez finalement qu’un seul but : faire main basse sur la manne financiere des retraites sur laquelle vous ne pouvez pas spéculer à ce jour. Malheureusement pour vous, les raisons profondes de cette crise, les gens honnêtes l’ont bien comprise et en conséquence, votre projet est d’ores et déjà voué à l’échec.

    Pour finir : avant 1945, le systeme en vigueur en France était celui de la capitalisation, et il a été remplacé par le systeme par répartition parce que les épargnants d’après guerre étaient tous ruinés. Le systeme capitaliste dans lequel vous vous complaisez à démontrer son inéfficacités aujourd’hui et dans l’histoire.

    Peut être qu’à la suite de cette crise, lorsque vous aurez perdu (et cela arrivera, je vous l’assure) vos milliers d’euros capitalisés sur la spéculation vous commencerez à réfléchir correctement. Mais ce sera trop tard pour vous.

    1. Avatar de Papimam
      Papimam

      Merci lulu pour vos réponses cinglantes et argumentées.
      J’ose espérer que le CAC lira lulu plutôt 40 x qu’une seule fois.

    2. Avatar de Moi
      Moi

      « Peut être qu’à la suite de cette crise, lorsque vous aurez perdu (et cela arrivera, je vous l’assure) vos milliers d’euros capitalisés sur la spéculation »

      J’en doute. jducac bénéficie plutôt actuellement d’une confortable retraite par répartition. 🙂

    3. Avatar de jducac
      jducac

      @ Lulu dit : 13 août 2010 à 19:22

      Merci d’avoir réagi.

      En présentant les points faibles de notre système de retraite par répartition, je ne visai rien d’autre, même si c’est un peu présomptueux, que de susciter un approfondissement des réflexions des uns et des autres sur le capitalisme, par le biais des retraites.

      Etes-vous bien certain d’avoir vraiment approfondi votre réflexion personnelle, sur ce sujet ?

      En lisant votre réponse on peut s’interroger. Vous en arrivez même, au lieu de contre argumenter, à vous en prendre à la personne de votre interlocuteur, en lui prêtant l’intention de « faire main basse sur les retraites ».

      Ainsi, en lieu et place du système Madoff, le système à la Ponsy aurait tout aussi bien pu être cité. Approfondir, veut dire qu’il ne faut pas rester à la surface des choses. La morale profonde à tirer de ce type de montage, c’est que les premiers entrants ne sont pas pénalisés et tirent même profit du système sans en être les concepteurs, alors que les derniers entrants sont les dindons de la farce.

      Pour ce qui est des retraites par répartition, c’est ce qui pourrait arriver si l’on ne parvient pas à le faire survivre du fait, par exemple, d’une déflation sévère et prolongée. Ceux qui en auront bénéficiés n’auront qu’à s’en féliciter, tout comme ceux qui sont entrés dans le système Madoff et qui en sont ressortis avant qu’il ne s’effondre. Il en serait tout autrement, par exemple, pour tous ceux qui auront alimenté le système sans en avoir encore bénéficié, parce qu’encore trop jeunes.

      En essayant d’imaginer ce qui pourrait arriver dans un monde où même les Etats communistes en arrivent à mettre en œuvre des démarches capitalistes, on n’est peut-être pas plus loin du concret qu’en se référant au passé.

      En fonction de votre réponse à ce premier point, je réagirai à vos autres déclarations.

    4. Avatar de François Le Sombre
      François Le Sombre

      @jducac

      Je ne sais pas si vous repasserez par là, mais voici une remarque à vos remarques :

      Quel est le sens de votre « dernière génération »? Nous prévoyez-vous la fin du monde? le système par répartition est justement le seul qui suppose toujours une génération « n+1 », et qui soit par conséquent fondamentalement stable.

      Inversement, par définition, les systèmes Ponzi sont fondamentalement instables : si par extraordinaire l’un d’entre eux arrivait à une échelle mondiale, alors tout s’écroulerait d’un seul tenant, au tour suivant.

      Les systèmes par capitalisation, tels qu’ils fonctionnent sous nos yeux, reposent sur des fondements instables, car liés le plus souvent soit à des entreprises dont la durée de vie est limitée, soit à des supports dédiés ( les fonds de pension, acteurs majeurs de la spéculation). Sur le plan générationnel, en quoi la génération n+1 aura-t-elle profité de la ruine de la génération n?

    5. Avatar de jducac
      jducac

      @ François Le Sombre dit : 14 août 2010 à 09:22

      Il n’y a pas eu besoin de fin du monde pour que le système Madoff s’arrête. Il a suffit que le système ne soit plus alimenté par de nouveaux entrants.

      Or, notre système de retraites par répartition peut très bien connaître une importante réduction des cotisations qui le mette en péril. D’ailleurs, il est déjà fragilisé en ayant un endettement non négligeable.

      Qu’adviendrait-il si, par suite d’une détérioration de la conjoncture, les rentrées de cotisations s’amenuisaient ? Une déflation sévère et prolongée amenant un fort accroissement du chômage le mettrait à mal. Ou encore, un accroissement significatif du nombre d’auto entrepreneurs, souvent enclins comme les artisans et commerçants, à sous déclarer leurs revenus pour réduire leurs cotisations, n’arrangerait pas les comptes des systèmes de retraites.

      A ma connaissance, rien ne prévoit d’ajuster le montant des retraites distribuées en fonction du montant des cotisations entrantes, c’est donc un système non régulé et fragile.

      Je vous signale que je n’ai pas parlé de « dernière génération » et qu’indépendamment de la similitude avec un système à la Madoff, tous les arguments avancés pour mettre en évidence les points faibles du système par répartition tiennent toujours.

    6. Avatar de vigneron
      vigneron

      @jducac

      Si vous voulez savoir comment se termine l’expérience néo-libérale du « tout capitalisation » des retraites, instaurée par les bons soins de Fridman/Pinera/Pinochet au Chili en 1980, et donc avec une génération de recul, dans un « champ expérimental » purifié par les théoriciens-praticiens sus-nommés; allez voir là :

      http://www.pauljorion.com/blog/?p=14650#comment-101776

      Et ne me répondez pas autrement que par l’acquiescement silencieux, sinon vous risquez encore d’assombrir mon ciel serein et contrarier mon allégresse. En cette veille de fête mariale de la Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, ce serait de très mauvais goût…

    7. Avatar de jducac
      jducac

      @ vigneron dit : 14 août 2010 à 16:46

      Merci de vous soucier de mon information.

      Je crois qu’il est difficile de s’accorder quand on ne se comprend pas ou quand on ne veut pas se comprendre.

      Quand je parle de retraite par capitalisation, je pense aux fonds de pensions bien gérés, c’est-à-dire ceux qui investissent dans des moyens de production pertinents. Les détenteurs de parts de ces fonds peuvent être des salariés qui deviennent ainsi de petits capitalistes. C’est d’ailleurs ce que j’ai évoqué ci-dessus.
      Epargner ne veut pas seulement dire placer son argent à la caisse d’épargne ou en assurance vie, cela peut aussi consister à placer ce qu’on s’est astreint à ne pas dépenser en vue de ses vieux jours, dans un plan d’épargne en actions par exemple.

      Etait-ce cela au Chili ?

      Comme en France, les parties concernées se sont mises d’accord sous l’égide du gouvernement pour imposer un système de cotisation obligatoire en vue d’une retraite salariale par répartition, sans constitution de capital, les possibilités de rendre les travailleurs en partie propriétaires des moyens de production ont ainsi été énormément réduites. Cela a conduit à ce qu’une bonne part de la capitalisation boursière des entreprises françaises soient détenue par des étrangers et peu par des salariés nationaux.

      Je reste convaincu que le système qui à été retenu n’était pas le meilleur et ai donné les raisons, qu’elles vous agréent ou non.

      Mon objectif n’est pas de déclencher votre courroux, mais de livrer des réflexions sur ce blog qui me semble être un excellent lieu d’échange. C’est un lieu où l’on est généralement respectueux des opinions de chacun. Qu’il y ait des visions contradictoires, dès lors qu’elles sont honnêtement argumentées ou contre argumentées, me semble contribuer à la qualité globale des réflexions.

    8. Avatar de vigneron
      vigneron

      @jducac40

      Je n’ai aucun souci de vous informer, alors ne me remerciez pas, je vous prie. J’avais juste le désir d’éprouver le plaisir de vous mettre face à votre aveuglement, et la joie d’avoir la confirmation, par votre réponse, qu’effectivement l’aveugle de naissance ne peut pas voir qu’il est aveugle…

    9. Avatar de Paul Jorion

      @ jducac

      Cela ne vous gêne pas que le prix d’une action puisse tomber ã zéro ?

    10. Avatar de jducac
      jducac

      @ Paul Jorion dit : 14 août 2010 à 22:20

      C’est souvent gênant de voir agoniser une entité qui produit des biens et des services, surtout quand on pense à ceux qui en tiraient tout ou partie de leurs revenus et qui vont être pénalisés. Mais cette gêne n’est pas systématique, elle dépend de l’idée que l’observateur se fait des conséquences de l’évènement.

      Si l’observateur est un anticapitaliste intimement convaincu et si dès qu’il entend parler d’actions, d’actionnaires, de cours de bourse et de capitaux, cela lui donne des boutons, il aura tendance à se dire « bien fait pour leurs pieds » voila de sales capitalistes, des exploiteurs qui n’ont que ce qu’ils méritent. Bien évidemment, si les employés de l’entité en cause mènent des « actions » en revendication pour trouver un repreneur, cet observateur leur apportera son soutien. Si par chance il y a un repreneur, par exemple un fond de pensions étranger, les employés sauvés et cet observateur seront satisfaits en oubliant qu’ils ont à faire à des actionnaires capitalistes qui sont peut-être eux-mêmes des employés.

      Il n’est pas utile d’analyser tous les types de réaction de tous les types d’observateurs qu’on peut imaginer, notamment ceux qui en spéculant sur l’effondrement possible du cours de l’action en cause auront pu aider à sa chute et y trouver un profit. Au sujet de la spéculation, je pense que comme le capitalisme elle est née avec la naissance de l’homme et touche tous les domaines, économiques, politiques, philosophiques, religieux, amoureux, Etc… Le mieux est de veiller à ne pas en être victime et de vivre avec en restant en accord avec sa conscience et les lois, y compris morales, qui règnent dans notre communauté d’appartenance

      La conclusion générale que je tire de 75 ans d’expérience, c’est que pour vivre il faut mettre en « action » capital et travail et qu’au lieu de s’employer à les opposer, il vaudrait mieux les amener à fusionner en intéressant les travailleurs au fonctionnement de l’économie et en les amenant eux-mêmes à être détenteurs d’un capital économique tout comme ils sont détenteurs d’un capital génétique et de bien d’autres. Cela permettrait à tous, par une approche plus pragmatique qu’idéologique, de comprendre ce qui conditionne la vie et la survie des entreprises, des hommes, et de leur pays.

      Oui mais, pourrait-on me dire, il n’y a pas nécessité d’être détenteur d’actions cotées en bourse pour être en partie détenteur de capital. En tant que citoyen, chacun est détenteur du capital que constitue l’ensemble des entreprises, au sens large, qui appartiennent à l’Etat, sans que ce soit nécessairement un état communiste.

      C’est tout à fait vrai. J’ai connu et travaillé dans une manufacture d’armes légères en France qui a fermé en 68 (faites l’amour, faites pas la guerre) et j’en ai connu une autre en Belgique que j’ai rencontrée dans le spatial et qui est toujours en activité. Elle appartient à 100% à la région wallonne et fournit 70% des armes légères utilisées par l’armée américaine dans le monde.

      A n’en pas douter, il y a eu des choix stratégiques différents. Ce qui montre que dans ce domaine, comme ailleurs, l’aptitude naturelle à spéculer a été mise en action et que des hommes y ont perdu leur emploi alors que d’autres, 40 ans après ont conservé le leur.

      Les hasards de l’existence m’ont amenés, grâce à votre blog et à votre question, à faire un retour sur mon expérience et à m’interroger encore et encore. Merci !

  6. Avatar de vigneron
    vigneron

    Elle appartient à 100% à la région wallonne et fournit 70% des armes légères utilisées par l’armée américaine dans le monde.

    J’en conclus que la région wallonne appartient en grande partie au Pentagone. Cela dit, depuis les affaires Gladio dans ce pauvre pays d’Outre-Quiévrain, c’est pas vraiment une info…

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