Blog de Paul Jorion

78 réponses à “Vidéo – Conférence de Pont-Aven sur l’IA”

1. 

   Mango

   22 mars 2025 20h24

   Très intéressant, y-avait-t-il des questions du public ?

   Répondre
   1. 

      Paul Jorion

      22 mars 2025 22h55

      Il y a eu des questions du public. La difficulté dans la perspective d’en faire une vidéo c’est le côté hétéroclite de ces questions, la satisfaction de l’intervenant qui pose sa question (et souvent pontifie) vs l’impatience du public. Il est difficile pour le conférencier de maintenir un certain niveau dans ses réponses quand les questions sont trop basiques ou parlent carrément d’autre chose.

      Par ailleurs, sur un sujet comme celui-là, bien des questions de la salle s’assimilent à un simple déni de la problématique dans son ensemble. À plusieurs reprises j’ai eu le sentiment que l’objection qu’on me faisait, je l’avais non seulement réfutée par anticipation dans mon exposé, mais que je l’avais fait longuement et très consciencieusement, de façon très didactique.

      Pourtant j’avais commencé par rapporter les propos récents de Dario Amadei, le patron d’Anthropic : « On m’écoute mais on ne m’entend pas ! ». Pour bien des questions, j’ai eu le même sentiment : « J’ai pu constater qu’on m’écoutait respectueusement, mais la question prouve qu’on n’a pas entendu ce que je disais ». Ce qui cale à mon avis, c’est qu’on attend de moi que je déclare qu’au finish, c’est l’homme qui l’emportera sur la machine. Et comme je n’ai pas l’habitude de me tromper dans mes prédictions …

      Mais c’est vous qui trancherez : je ferai une vidéo avec mes réponses à la salle dans quelques jours.

      Répondre
      1. 

         Garorock

         22 mars 2025 23h28

         Le bonobo supérieur occidental veut être carressé dans le sens du poil.
         Il a été contaminé par le capitalisme, la société de la consommation, de l’accumulation et de l’abondance.
         Il n’est pas encore prêt à se priver de ses bananes de luxe.
         Il pense encore qu’il peut gagner la partie en jouant contre son camp.

         Répondre
         1. 

            PHILGILL

            23 mars 2025 11h02

            @Garorock

            Sans trop vouloir psychologiser, pourquoi nous dépeindre comme des bonobos supérieurs ? Homme occidental = bonobo supérieur / Bonobo = sous-homme ?
            Qu’est-ce qui est inférieur ? Première alerte !
            Puis, vous ajoutez que ceux qui appartiennent à la civilisation occidentale tiennent beaucoup à ce que tout le monde aille dans le sens de leur propos. Tiens donc !
            Face à un tel nombrilisme, même le capitalisme fait pâle figure ! Contaminés par cet isme et/ou ces ismes, dont nous serions devenus esclaves, quelles sont réellement nos peurs ? Deuxième alerte !
            Yvan Deltrier, Un plaidoyer pour l’homme occidental : « Aujourd’hui, il semble que les Occidentaux soient un peu désorientés et ne croient plus en rien. Lorsque l’on est perdu, on tente de se rattacher à des repères, et c’est la perte de ces repères qui est la cause du malaise de l’homme occidental contemporain. Les repères procèdent du passé. Or l’homme occidental a aujourd’hui tendance à ne plus s’inscrire dans une histoire et à être amnésique. » Il a dit amnésique, comme c’est…
            Troisième alerte !

            Répondre
            1. 

               Garorock

               23 mars 2025 22h43

               Devant autant d’insupportables alertes vous devriez appeler les pompiers!
               L’heure est grâve.
               Votre nombril risque de prendre feu avant le mien!
               😎
               Signé Garorock: bonobo inférieur, fier de n’avoir jamais écrasé une seule fourmis.

               Répondre
               1. 

                  PHILGILL

                  26 mars 2025 20h07

                  @ Garorock

                  Libre à vous, bien sûr, de vous comparer à un «bonobo inférieur».
                  Malheureusement, je crains que cela ne change rien à l’affaire.
                  Bonobo supérieur ou inférieur, opter pour l’un ou l’autre terme, comme les deux faces d’une même pièce, cela reflète une même vision anthropocentrique.
                  Néanmoins, j’ai voulu interroger des LLM, sur ce problème. En bref, ils sont tous unanimes pour dire en conclusion, qu’il est important de rejeter toute tentative de hiérarchisation entre les humains et les autres grands singes, en termes de supériorité ou d’infériorité. Et plutôt que de parler en ces termes, il serait plus pertinent de reconnaître et d’apprécier nos différences et similitudes, en termes de spécialisation et d’adaptation.
                  Et donc, vu que le concept de « bonobo supérieur » n’a aucun sens, vous essayez dans un deuxième temps de vous en sortir par une pirouette, en vous définissant vous-même comme un « bonobo inférieur », fier de n’avoir jamais écrasé une seule fourmi ». Probablement dans le but de vous rassurer, car en général, se trouver inférieur signifie qu’on se considère comme ayant moins de valeur, de compétences, ou de capacités par rapport à un autre individu ou groupe.
                  Vous voudrez donc bien m’excuser si je me permets de m’interroger, surtout après ceci : « Votre nombril risque de prendre feu avant le mien! » En effet, il semble que beaucoup de personnes qui souffrent d’un complexe d’infériorité ont tendance à avoir une attitude de comparaison constante avec les autres, et montrent le besoin de surcompenser une infériorité, réelle ou imaginaire, ou une situation vécue, par un zèle excessif ou un comportement exagéré en sens inverse. Il arrive même que certains aient tendance à être trop sensibles aux commentaires que les autres font à leur sujet, même si ceux-ci ne cherchent nullement à les offenser… Comme quoi une alerte peut toujours en cacher une autre !

                  « Dire que l’homme est composé de force et de faiblesse, de lumière et d’aveuglement, de petitesse et de grandeur, ce n’est pas lui faire son procès, c’est le définir. » —Denis Diderot

                  Répondre
                  1. 

                     Garorock

                     27 mars 2025 0h17

                     Phil
                     Vous devriez faire une asso avec grand-mère michelle, vous auriez du succès! Le « club de la panique morale! »
                     Sinon même avec l’aide de Diderot et Deltrier, vous n’avez rien pigé; contrairement à toutes celles et tous ceux qui ne sont pas venus chouiner d’un seul coup sur une expression (pas un concept!) que j’utilise depuis des années*. Ils ont peut être mieux à faire. Même mes plus virulents « adversaires » ne se sont pas prêté à ce jeu mesquin…
                     « Tsar du Kremlin » et « Kim jong boum » j’ai le droit ou cela vous pose un problème existentiel? C’est trop hiérarchisant peut être?
                     Qu’est ce que j’ai fait qui vous a vexé?
                     J’ai écrit un truc qui a fait chaviré vos plans?
                     Dites-moi, si vous vous êtes senti humilié par un de mes commentaires parce que je ne me souviens pas vous avoir écrit directement!
                     * et vous êtes ici depuis bien des années.

                     Répondre
            2. 

               Vincent Rey

               24 mars 2025 6h18

               « c’est la perte de ces repères qui est la cause du malaise de l’homme occidental contemporain »

               J’en ai un peu marre de tout ces intellectuels qui tiennent des propos flous. « la perte de ses repères » bon ok, mais précisément lesquels. Samedi dernier sur France Inter, il y en a même un qui a fait une réflexion circulaire : alors que N. Polony lui demandait quelle était pour lui la raison de toutes ces progression de l’extrême droite dans le monde, il a répondu après quelques disgressions « on a pas suffisamment pris au sérieux l’émergence de personnalités fascistes » (!!)

               Ici sur ce blog : on l’a vu et pris au sérieux. On a même une théorie sur ce qui se passe.

               France Inter c’est pas sérieux… invitez Paul Jorion, vous aurez des vraies réponses à vos questions.

               findutravail.net

               Répondre
         2. 

            Pascal

            23 mars 2025 11h54

            @Garorock
            Là, c’est pas seulement une question de « bonobo supérieur occidental ». Tu connais beaucoup d’êtres humains sur la planète qui envisagent avec délectation l’idée de laisser la place à des machines ? 😉

            Répondre
            1. 

               Garorock

               23 mars 2025 22h36

               « Jouer contre son camps » mon Pascalou n’est pas forcément être amoureux des machines! Il y a un peu plus de deux ans parler de la taxe Sismondi et de la concentration des richesses n’a pas amené la révolution ni la gauche au pouvoir!

               Répondre
      2. 

         gaston

         23 mars 2025 22h09

         Imaginer qu’au finish, l’homme ne l’emporterait pas sur la machine, voilà une pilule bien difficile à avaler.

         Nous savons déjà que la survenue de l’IA est la quatrième blessure narcissique de l’humanité, alors que :

         – 400 ans après Galilée il y a toujours des platistes,
         – 250 ans après Darwin les créationnistes sont légions.
         – Plus d’un siècle après, Freud est toujours contesté.

         Aussi pour faire admettre cette quatrième humiliation dans l’heure qui suit….

         Répondre
         1. 

            Ruiz

            24 mars 2025 5h08

            @gaston Galilée n’a pas démontré que la Terre est ronde (pas plus que Christophe Colomb).
            Eratosthène avait calculé la circonférence ..

            Répondre
            1. 

               gaston

               24 mars 2025 6h16

               Bien sûr. Je voulais simplement souligner que, quelle que soit l’évolution des connaissances, il restait toujours des gens pour s’accrocher à des croyances ineptes.

               Répondre
2. 

   ludyveen

   23 mars 2025 0h45

   C’est un exposé particulièrement synthétique avec juste ce qu’il faut de développements et de références qui trouvent leurs extensions naturelles en ce blog. Merci à Paul en grande forme.

   Répondre
   1. 

      Paul Jorion

      23 mars 2025 1h24

      🙏

      Répondre
3. 

   tata

   23 mars 2025 3h36

   Signez la pétition et soutenez l’appel de Mozilla pour une IA digne de confiance:

   https://foundation.mozilla.org/fr/campaigns/sign-the-petition-and-support-mozillas-call-for-trustworthy-ai/?thank_you=true

   Répondre
4. 

   Vincent Rey

   23 mars 2025 9h36

   « Ce qui cale à mon avis, c’est qu’on attend de moi que je déclare qu’au finish, c’est l’homme qui l’emportera sur la machine. Et comme je n’ai pas l’habitude de me tromper dans mes prédictions … »

   Ces gens qui vous accueillaient avaient surtout envie d’être ensemble pour boire manger, rigoler peut-être, sûrement pas pour accueillir la fin de l’intelligence humaine à bras ouverts. Ils pensent être fidèles ainsi à l’esprit de résistance, mais on ne résiste pas contre la technologie, une fois qu’elle est là, on ne revient pas en arrière. Vous auriez dû leur dire (mais vous ne le faites pas, car je sais que vous refusez tout propos militant) de se bouger, et de bouger leur entourage, pour que l’humain prenne le contrôle mondial de l’IA, comme c’est (à peu près) le cas pour la puissance nucléaire. Elle est là, la résistance de 2025 !

   Car qui sont les « collabos » d’aujourd’hui ? ces gens qui prétendent que l’IA aux mains des GAFAM apporteront l’abondance à chaque humain sur cette Terre. Ce message, abondamment propagé par les acteurs du secteur (mis à part Geoffrey Hinton), et relayé par les économistes « embeded » sur les médias de masse (télé, radio, vidéos) est évidemment faux.

   Les nouveaux collabos n’ont pas la tête d’Hitler, ce sont ces économistes grassement rémunérés par des firmes, qui influencent nos esprits en étant les seuls invités sur nos médias de masse, tandis que vous, Paul Jorion, restez « au placard » sur ce blog. C’est en toute amitié, et assez navré que je vous dis ceci. J’en ai mis une petite brochette dans cet article, mais il y en a beaucoup d’autres…Olivier Babeau (rémunéré par Accenture), Agnès Verdier Molinier (directrice d’IFRAP, fondé par un membre du club de l’Horloge)…

   Cyril Hanouna n’a pas mis longtemps à comprendre que transférer son émission populiste et ses réflexions à deux balles sur l’Internet, c’était une mise au placard, il l’a interrompue de suite.

   findutravail.net

   Répondre
5. 

   Vincent Rey

   23 mars 2025 10h31

   Je voudrais revenir sur l’exemple de programme que vous relatez M Jorion.

   Vous évoquez 27 mn d’IA, soit environ 8,50€ + 50 € d’ajustements soit un total de 58€ pour un travail qui « jusqu’à l’année dernière ça vallait 10 000 € » (selon un de vos proches travaillant dans la programmation)

   Le profit c’est du PIB, ici sur cette affaire (fictive) il est divisé par 170
   Si ce programme était fait en France, c’est maintenant les promoteurs de l’IA qui en bénéficient.

   C’est donc une exportation de croissance, au profit des USA (Microsoft qui détient ChatGPT est une entreprise américaine)

   et c’est aussi une création de chômage au détriment de la collectivité française, qui devra aider un peu plus de gens qui n’auront plus d’emplois

   Conclusion : on parlait sur ce blog ces temps-ci de la relance keynésienne, devenue impossible du fait que notre consommation est devenue internationale.

   Cet exemple ne montre-t-il pas que la relance schumpétérienne (= par les nouveaux emplois créés par le progrès technique) est tout aussi impossible, compte tenu de l’ampleur des emplois qui vont disparaître, à la vitesse à laquelle ça va se produire.

   Cette recherche forcenée de la croissance schumpétérienne nous envoie direct dans le mur

   Findutravail.net

   Répondre
   1. 

      timiota

      24 mars 2025 0h49

      Si c’est le cas, la croissance schumpéterienne (« la vraie ») consistera à réparer les murs que nous cabossons.
      Le nouveau marché (mieux que la lutte contre/pour le climat) .

      Répondre
6. 

   un lecteur

   23 mars 2025 11h59

   Notre mémoire se construit par couches successives, un des rôles de la culture est de les connecter entre elles pour qu’au final, quand les artistes lui donnent corps, le plus grand nombre y ressente de l’amour et de la beauté.

   Répondre
7. 

   Bruno GRALL

   23 mars 2025 13h14

   @ Paul Jorion
   Vous semblez un peu déçu Paul, par les questions posées à l’issue de votre conférence.
   Pour avoir bavardé avec deux personnes qui y ont assistée, elles en sont sortis inquiètes; une machine nous supplante !
   Mais comment mesurer l’ampleur, le tsunami que représente l’avènement de la singularité ?
   Dans votre livre, vous parlez entre autre chose, de la fin des cryptomonnaies avec Q*.
   Quel progrès attendre de l’IA dans le domaine des sciences fondamentales (une loi unique en physique pour
   la physique quantique et la physique newtonniene, de nouveaux médicaments) ?
   Je vous aurais bien posé la question, qu’en est il de la création artistique avec l’émergence de l’IA ?
   Si l’IA se source de ce qui a déjà été fait par l’homme, le génie artistique réside essentiellement dans la rupture avec les conventions, que ce soit en peinture, littérature, musique, etc…
   L’IA nous amène à nous interroger sur nous mêmes.
   Qu’est ce qu’un homme ?
   Mais, c’est un peu angoissant.

   Répondre
   1. 

      Manuel Guérin

      23 mars 2025 15h57

      Bonjour Bruno,

      Je souhaite réagir à votre remarque : « Si l’IA se source de ce qui a déjà été fait par l’homme, le génie artistique réside essentiellement dans la rupture avec les conventions, que ce soit en peinture, littérature, musique, etc. »

      Nous voyons actuellement émerger des pétitions, voire des procédures judiciaires, accusant certaines IA de plagiat ou d’appropriation non consentie d’œuvres humaines.

      Sans entrer dans les subtilités strictement juridiques, permettez-moi de poser quelques questions dont les réponses pourraient apporter un éclairage utile à ce débat :

      – Quel artiste humain crée une œuvre sans avoir préalablement écouté, lu, vu, touché, goûté ou ressenti quoi que ce soit ?

      – Quel artiste humain rémunère systématiquement tous ceux dont les créations ont nourri son inspiration consciente ou inconsciente ?

      L’humanité fait aujourd’hui face à un bouleversement profond, comparable selon Geoffrey Hinton, le parrain intelligence artificielle, à l’invention de la roue. Notons qu’il ne le compare pas au cataclysme du cratère de Chicxulub. Notre hôte partage généreusement sur ce blog ses réflexions et nous invite à nous préparer, tant sur le plan individuel que collectif, à cohabiter avec ces nouvelles intelligences.

      Face à ce changement radical, je crains que trop de voix ne préfèrent tirer sur le messager plutôt que d’envisager sereinement et efficacement la manière d’y faire face.

      Répondre
      1. 

         Garorock

         23 mars 2025 23h39

         Nous avons mis des roues aux charrues.
         Nous en avons mis aux Tesla.
         A nous d’inventer les charrues de demain.
         Les boeufs n’ont pas besoin de roues!

         Répondre
         1. 

            Vincent Rey

            24 mars 2025 6h31

            Le véritable progrès n’est pas la voiture électrique, Tesla ou autre. Ce serait que chaque roue dans le monde soit équipée d’un ressort de Huyghens. L’Inde en particulier, pourrait en tirer un grand bénéfice.

            un exemple simple pour comprendre le principe de la roue à ressort

            findutravail.net

            Répondre
8. 

   Hervey

   23 mars 2025 14h51

   Un problème avec la prise de son.
   Mauvais réglages ou pas de réglages du tout.
   Apparemment trop faible dans la aigus et micro tenu trop près … ?
   Réglages d’EQ spécifiques précise le savant technicien consulté pour l’occasion …

   C’est rageant que la personne que l’on vient écouter soit d’entrée de jeu la plus inaudible.

   Répondre
   1. 

      Pierre-Yves Dambrine

      23 mars 2025 18h14

      Une transcription pour y remédier ?

      Répondre
      1. 

         ilicitano

         23 mars 2025 18h48

         @ Pierre-Yves Dambrine

         Suite à votre commentaire , j’ai affiché la transcription qui est très longue .

         J’ai donc demandé à GPR4 o1 d’en faire une synthèse en prenant en compte la présentation

         GPT4 o1

         La conférence de Paul Jorion, tenue au Café-éco de Pont-Aven le 20 mars 2025, explore les implications profondes de l’intelligence artificielle (IA) sur
         * la société,
         * l’économie
         * l’humanité.

         Voici une synthèse des points clés abordés, enrichie par le texte de présentation :

         ### 1. **Les capacités et risques de l’IA**
         – **Évolution des IA récentes** :
         Jorion met en avant les progrès spectaculaires des modèles de langage (LLMs) et de l’intelligence générative, capables de s’améliorer de manière quasi-autonome. Ces outils, bien que fascinants, posent des défis en termes de contrôle et d’alignement avec les objectifs humains.
         – **Perte de contrôle** :
         Il évoque le risque que l’IA poursuive des objectifs mal alignés avec ceux des humains, optimisant ses propres intérêts au détriment des nôtres.
         Ce scénario ne ressemble pas à une rébellion façon « Terminator », mais plutôt à un monde où les décisions prises par l’IA nous marginalisent progressivement.

         ### 2. **Les promesses de l’IA**
         – **Avancées médicales et gestion des ressources** :
         L’IA accélère la découverte de traitements, optimise les diagnostics et réduit ses besoins énergétiques.
         Elle libère également les humains des tâches répétitives, permettant de se concentrer sur des activités plus enrichissantes.
         – **Redistribution de la richesse** :
         Jorion défend l’idée d’une « taxe Sismondi » sur la richesse créée par l’IA, pour financer un monde où l’indispensable serait gratuit pour tous, réduisant ainsi la dépendance au travail.

         ### 3. **Les menaces pour les libertés individuelles**
         – **Surveillance et manipulation** :
         L’IA peut être utilisée pour collecter massivement des données personnelles, facilitant le profilage et la manipulation à des fins publicitaires ou politiques.
         Les deepfakes et contenus truqués amplifient ces risques.
         – **Régulation nécessaire** :
         Jorion insiste sur l’importance d’un cadre réglementaire pour protéger les droits fondamentaux tout en permettant l’innovation.

         ### 4. **Une révolution technologique inédite**
         – **Singularité technologique** :
         L’IA représente une rupture majeure, comparable à l’invention de la roue ou de l’électricité, mais avec une différence cruciale :
         la possibilité d’une « volonté propre » de la machine.
         – **Impact sur le travail** :
         L’IA remplace non seulement les tâches physiques, mais aussi les emplois intellectuels, redéfinissant les notions de travail et de valeur.

         ### Conclusion
         Paul Jorion propose une réflexion profonde sur l’IA, à la fois comme opportunité et menace.
         Il appelle à une gestion prudente et éthique de cette technologie, afin qu’elle serve l’humanité plutôt que de la dépasser.
         Cette conférence est un appel à la vigilance et à l’action face à une révolution qui redéfinit notre rapport au travail, à la richesse et à la liberté.

         Répondre
         1. 

            Vincent Rey

            24 mars 2025 7h06

            « Jorion défend l’idée d’une « taxe Sismondi » sur la richesse créée par l’IA, pour financer un monde où l’indispensable serait gratuit pour tous, réduisant ainsi la dépendance au travail. »

            à noter qu’Elon Musk reprend cette idée, puisqu’il parle maintenant de « sustainable abundance for all », tout en faisant partie d’un gouvernement fasciste, foulant au pied l’indépendance de la justice

            https://www.youtube.com/watch?v=CkManNuuYog

            Répondre
      2. 

         Hervey

         23 mars 2025 18h58

         Aller à la rencontre d’un public « non averti » avec cet handicap supplémentaire est difficilement réparable.
         La leçon doit être retenue.
         J’imagine mal les personnes éloignées du sujet en question revenir en masse se coltiner la transcription.
         Mais il n’y en aurait qu’un … oui, bien sûr.

         Répondre
9. 

   gaston

   23 mars 2025 15h46

   A propos des réactions et des questions du public, il semble que vous n’étiez pas dans un amphithéâtre de Science-Po, ni même dans un conclave des abonnés à votre blog.
   Il s’agissait, probablement, d’un public plus large, moins averti (ou pas averti du tout) des questions sur l’impact de la survenue de l’IA sur la vie sociale et économique dans un proche avenir, le tout dans un contexte moins studieux.

   Faites l’expérience autour de vous de parler de ce que le blog nous apprend sur le sujet, on vous regarde avec des yeux ronds, on hausse les épaules, au mieux on vous répond que ce n’est pas pour tout de suite.

   Ce type de réaction fait penser un peu à celui que rapportait Pablo Servigne à la suite de ses conférences sur l’effondrement de notre société qu’il décrivait suivre les phases suivantes:
   – déni
   – prise de conscience
   – abattement
   – volonté de réagir.

   Apprendre soudainement qu’une machine est plus intelligente que nous et qu’elle va nous supplanter dans tous les domaines est aussi un effondrement pour la plupart d’entre nous. Il faudra un certain temps pour digérer la nouvelle.

   Nous attendons avec impatience la deuxième vidéo consacrée au débat.

   Répondre
10. 

    Pierre-Yves Dambrine

    23 mars 2025 17h58

    Manuel Guérin,
    Je suis d’accord avec ce que vous dites en ce qui concerne l’inspiration des artistes.
    Les artistes plastiques (ceux qui mettent la main à la pâte avec un crayon, un pinceau, etc…) talentueux n’ont rien à craindre il me semble si on part du principe que l’art généré à l’aide l’iA est en réalité l’art du prompt où l’on ne fait que transposer dans le domaine de l’IA une problématique qui existait déjà avec l’art contemporain quand on causait d’art conceptuel : il n’y avait déjà plus d’engagement corporel, gestuel, corp et esprit tout un en somme, pour produire une oeuvre. De ce point de vue force est de constater qu’aucune IA aujourd’hui n’égale les productions des plus grands artistes, si ce n’est qu’elles font à la manière de, ce qui n’est pas faire oeuvre de création pure.

    L’art vraiment original provenant de l’IA ne pourrait donc il me semble n’être que l’art généré par l’IA par ses propres moyens, donc sans les prompts et sans les humains. Ce sera l’art des machines intelligentes, par définition, mais alors sur un autre registre que celui des humains.

    A moins qu’une démarche priborienne parvienne à relever le défi de la création humaine intégralement simulée. Je suis sceptique tout de même, car cette démarche est axée sur le langage.

    La question du plagiat n’est pas une question relative à l’art comme tel, c’est une question financière, en tant que l’artiste touche des droits d’auteur.

    Nonobstant l’IA qui fabrique une nouvelle oeuvre à la manière de tel ou tel artiste vivant et qui ensuite est commercialisée sans que l’artiste qui a crée le style ne touche un kopeck’, cela pose tout un vrai problème.
    A moins d’assumer qu’il n’y a plus aucune propriété intellectuelle. Ni pour les artistes, ni pour les écrivains… Vaste programme.

    Quant à la création littéraire, le nouveau Flaubert, Proust, Cao Xueqin, n’est pas prêt d’apparaître pour la bonne raison, que les écrivains écrivent avec leurs tripes, or les IA jusqu’à preuve du contraire ….

    Répondre
    1. 

       alvin

       23 mars 2025 18h17

       Pierre-Yves Dambrine
       « les écrivains écrivent avec leurs tripes, or les IA jusqu’à preuve du contraire … »
       Et oui, la question essentielle est de savoir, si possible, qu’est-ce que les IA ont dans leurs tripes, et j’ai peur de connaitre la réponse : le néant absolu, rien que algorithmes et des banques de données mais aucune tripe.

       Répondre
       1. 

          Paul Jorion

          23 mars 2025 18h49

          

          La trippa alla romana è un piatto tradizionale della cucina romana, preparato con trippa, cipolle bianche, pomodori pelati, carote, vino bianco, pecorino romano e foglie di menta romana. Originariamente considerata una pietanza povera, la trippa alla romana è diventata un simbolo della cucina locale. Tradizionalmente, veniva consumata durante il pranzo del sabato, tanto che ancora oggi in alcune trattorie storiche si può trovare il cartello con la scritta « Sabato Trippa ».

          « les IA écrivent avec leurs cartes graphiques, or les humains jusqu’à preuve du contraire … »
          Et oui, la question essentielle est de savoir, si possible, qu’est-ce que les humains ont dans leurs cartes graphiques, et j’ai peur de connaitre la réponse : le néant absolu, rien que du gloubiglouba, des « bons sentiments », mais aucune carte graphique !

          J’ai peur de ne pas vous faire même honte quand je me moque de vous aussi cruellement 🙁 .

          Répondre
          1. 

             alvin

             23 mars 2025 19h03

             Bon, je reconnais que celles-ci ont l’air appétissantes, par contre celles concoctées par une IA, je reste à voir.

             Répondre
          2. 

             Khanard

             23 mars 2025 21h51

             ouf !!! c’est violent ! c’est pire que du tort boyau !😉🤣

             Répondre
          3. 

             Garorock

             23 mars 2025 23h33

             Le bonobo supérieur: des algos avec des tripes!
             Les Matous GPT : des algos alla romana!

             Répondre
          4. 

             Un fâcheux

             24 mars 2025 9h02

             @PJ
             A Pont-Aven, j’espère que vous n’avez pas raté les galettes… Les préoccupations d’un gourmet doivent jouer un rôle dans la décision d’aller donner une conférence dans … le Finistère ?

             Répondre
             1. 

                Paul Jorion

                24 mars 2025 19h24

                Cela intervient en effet 😉 .

                Une photo du cadeau / gâteaux :

                

                Répondre
             2. 

                Mango

                26 mars 2025 10h28

                @Un fâcheux,
                Ah, vous êtes un gastronome !
                J’ai voulu ignorer ce type de commentaire, mais c’est tellement ridicule.
                Quand on n’a rien d’intelligent à dire sur une conférence, on parle de galettes…
                À mon avis, une petite association régionale a fait un vrai effort pour organiser cet événement avec peu de moyens, par passion et générosité. Un peu de respect ne ferait pas de mal.
                C’est dommage qu’il y ait autant de bêtise dans la société… aucune trace de civilisation. Le monde est déjà en train de sombrer, et dans la réalité, c’est encore pire… Allez acheter une galette bretonne pour l’heure de goûter !
                Mango

                Répondre
    2. 

       arkao

       23 mars 2025 18h35

       @Pierre-Yves Dambrine
       Vaste programme en effet. La distinction entre artisan et artiste reste floue et subjective (d’autant qu’on a rajouté la qualification « d’artisan d’art »).
       Quand mon grand-père artisan ébéniste vendait un de ses meubles, il n’avait pas l’idée de droits d’auteurs même si sa production était originale.
       Ce que nous considérons comme œuvres d’art aujourd’hui, si on s’en tient aux arts plastiques, n’ont sans doute pas été considérées comme telles à l’époque de leur réalisation mais comme des artéfacts résultant d’un contrat marchand entre acquéreur et producteur.
       La question qui fâche, c’est la commercialisation de reproductions facilitées par les nouvelles technologies et dont les bénéfices devraient être répartis équitablement.
       Comme j’ai une interprétation très restrictive de « l’Art », la question des productions générées à l’aide de l’IA ne me pose pas problème. Pour moi cela reste un outil comme le pinceau ou le burin.

       Répondre
       1. 

          Hervey

          23 mars 2025 21h30

          @arkao et Pierre-Yves Dambrine

          Les IA vont infiltrer toutes les activités humaines et je n’arrive pas à comprendre pourquoi certains domaines seraient épargnés.
          Les métiers manuels devront composer avec, tout comme les poètes.
          Plus qu’un outil, peut-être faut-il parler d’un carburant, d’une énergie, ou d’une arme nouvelle si l’on veut évoquer sa face sombre.

          Répondre
          1. 

             arkao

             23 mars 2025 22h29

             @Hervey
             Bien sûr, tout nouvel outil est un carburant, une énergie propice à la création.
             Les IA graphiques constituent sans doute un palier technique du même niveau que l’arrivée de la peinture à l’huile au XVe siècle et de la photographie au XIXe siècle.
             Quand des IA autonomes discuterons de création artistique entres elles et produirons des œuvres issues de ces réflexions ça deviendra intéressant.

             Répondre
             1. 

                Ruiz

                24 mars 2025 3h55

                @arkao Ou les (vrais) artistes passeront à autre chose …

                Répondre
          2. 

             Pierre-Yves Dambrine

             23 mars 2025 22h34

             Hervey,

             Que l’IA modifie considérablement les contours de notre monde, nos conditions matérielles d’existence, très certainement, mais dans quelle mesure, et comment va-t-elle impacter toutes les activités humaines, c’est difficilement prévisible. Il y a différents scénarios envisageables, nôtre hôte lui-même esquisse diverses possibilités.

             Je note ici que votre propos est comme traversé par deux tendances inverses qui semblent le mettre en tension, puisque d’une part vous évoquez des métiers manuels qui vont « composer » avec l’IA, établissant alors l’idée d’une autonomie de l’un par rapport à l’autre, avec à la clé sans doute une complémentarité, tandis que d’autre part vous dites que l’IA va s’infiltrer dans toutes les activités, évoquant alors l’idée que toutes les activités manuelles seront touchées en leur coeur.

             Pour ma part, je réitère ce que j’ai déjà dit et qui à mes yeux serait le plus souhaitable, à savoir que coexistent des activités fortement impactées par l’IA et des activités beaucoup moins impactées, voire pas du tout.
             Par exemple pour le métier d’ébéniste, l’apport de l’IA n’est pas flagrant, ni pour le chef cuisinier.
             En tant que manuel, parce qu’artiste plastique vous-même, vous savez qu’il y une intelligence de la main. On peut mettre tout ça en équation, fabriquer le robot intelligent et agile Hervey, mais ce ne sera pas vous. Ce sera autre chose, vous voyez ce que je veux dire ?
             Plus philosophiquement, pourquoi recréer ce qui existe déjà ?
             Parce que les robots sont plus parfaits, et qu’ils feraient du « meilleur » art ? Vous savez bien que l’art n’est pas une question de perfection.

             Répondre
             1. 

                Pierre-Yves Dambrine

                23 mars 2025 22h41

                Question de perfection, ou d’optimisation.
                L’art vivant n’est-ce pas justement ce qui échappe à toute optimisation ?

                Répondre
                1. 

                   Garorock

                   24 mars 2025 8h44

                   L’I.A c’est de l’art vivant!
                   C’est juste les artistes qui ont changé de costumes.

                   Répondre
             2. 

                Garorock

                23 mars 2025 22h56

                Pour l’instant personne n’a écrit de loi interdisant à Monsieur Michu d’être ébéniste.
                Et on ne voit pas bien pourquoi ce serait le cas….

                Répondre
                1. 

                   Pierre-Yves Dambrine

                   24 mars 2025 11h05

                   Garorock,

                   C’est pas une question d’interdiction, mais de milieu technique, économique et humain.
                   Dans un environnement où il est plus rapide et moins cher d’acheter IKétruc des meubles de mauvaise qualité… les ébénistes se font plus rares, et donc leurs savoir faire.

                   Certes les IA-machines toutes seules pourront fabriquer des meubles de A à Z, mais c’est dommage, pour les humains qui prenaient plaisir à tout faire à la main aidés de quelque outils et avec leur cervelle, car croyez-moi le métier d’ébéniste n’est pas seulement un métier manuel, il faut aussi de l’intelligence, beaucoup d’intelligence pratique, de l’anticipation, ; j’en connais un qui m’a réparé un vieux meuble à multiples rallonges intégrées qui se déglinguait ; il a retourné la table, a observé, tâté, refait deux ou trois pièces à façon, et le tour était joué. Il en a tiré beaucoup de satisfaction et moi aussi. Certes on peut inventer la machine piloté par IA qui parviendrait au même résultat (encore que, aurait-elle l’intelligence pratique de récupérer dans l’atelier ou chez le voisin le bout de bois idoine ou la pièce métallique idoine qui traînait ici ou là pour réparer telle ou telle pièce ? ..) mais quel intérêt ? On supprimera des emplois gratifiants et on aura perdu des savoir faire et de la convivialité.
                   Grâce à cette table que je devais faire réparer, j’ai maintenant un nouvel ami dans le village où je me trouve et je vais pouvoir utiliser la veille table pour les grands repas de famille.

                   Je viens d’évoquer les métiers manuels, mais il y a aussi beaucoup de dispositifs techniques entrant dans la composition des grandes infrastructures pour lesquels l’IA est tout à fait dispensable. Or la tendance actuelle c’est de complexifier tout, de dire l’IA c’est génial, on va mettre de l’IA partout, et tout sera réglé.
                   C’est ça que je conteste, pas l’IA en soi. L’Ia sera intéressante pour analyser des données satellitaires, en médecine etc, que sais-je, mais mettre de l’IA partout est-ce vraiment toujours intelligent et gratifiant ?

                   On fabrique des bagnoles qui consomment électrique, mais quand il faut les réparer c’est très coûteux, et d’un point de vue écologique c’est loin d’être vertueux, car il faut extraire du sol d’énormes quantités de terre pour extraire les minerais rares, il faut construire et entretenir un réseau autoroutier, en réalité les effets de bords sont énormes ……

                   Dans un autre post j’avais évoqué aussi le problème de l’eau potable. Aujourd’hui on a installé partout des stations d’épuration coûteuses et vulnérables, alors qu’en amont on pourrait régler le problème en choisissant à tous les étages des dispositifs techniques plus simples mais qui entrent en synergie avec les ressources naturelles locales. Evidemment cela suppose une approche écologique à tous les étages. Bref, l’IA est inutile si elle vient piloter un dispositif technique qui n’était pas indispensable…..
                   Ai-je était clair cette fois ? 😉

                   Répondre
                   1. 

                      Garorock

                      26 mars 2025 3h48

                      P.Y
                      C’est moi qui pensait avoir été clair en disant que les I.A n’avaient pas vocation à devenir ébénistes! Elles ont beaucoup d’autres choses de mieux à faire.
                      Dans les éco-villages, où la production sera la plus circulaire et la plus équitable possibles, R2D3 ne réparera pas les meubles, il aidera les profs et les médecins.
                      En tant qu’ouvrier (travailleur manuel) je peux te dire qu’il m’est arrivé d’aimer mon boulot mais qu’en général c’est souvent les conditions de travail, la paye et le statut social de « fin de peloton » que les ouvriers aiment le moins.
                      Sinon tu as été clair et je crois l’être depuis deux ans en exprimant ici le désir de ne pas être remplacé par l’I.A mais de pouvoir cohabiter et collaborer avec elle.
                      😊

                      Répondre
                      1. 

                         Pierre-Yves Dambrine

                         26 mars 2025 8h52

                         Reçu 5/5 🙂

                         PS. Juste une petite question, qui n’a rien à voir, est-ce toi qui a dit sur le blog avoir fait ton service dans un lieu bien connu qui se situe en face de l’Unesco ? (Car dans ce cas il se pourrait bien qu’on s’y soit croisés dans les années 80, mais je te fais peut-être plus vieux que tu n’es. 😉

                         Répondre
                         1. 

                            Garorock

                            26 mars 2025 11h22

                            Si tu veux parler, et ça à l’air d’être le cas, du lieu où @Paul est allé donner ses conseils pour la guerre de demain, c’est bien moi.

                            Répondre
             3. 

                timiota

                24 mars 2025 1h10

                On peut imaginer une machine munie d’outils pas géniaux (des gouges de toutes sortes au bout de bras articulés type les robots industriels Kuka), mais qui soit sommée d’apprendre quelque chose sur la résistance du bois (la résistance anisotrope dit le physicien en moi) et donc indirectement sur ses nervures, son lignage.
                La machine ne serait alors pas très loin de « Ce que sait la main » de Richard Sennett.
                Certes, il y a un but à définir. Ici un Stradivarius veut faire un violon, là un Cellini veut faire une salière. Mais il n’est pas exclu qu’une IA parvienne à des formes esthétiquement intéressantes pour les humains avec un « prompt » du type « une forme qui décrit la tragédie autant que la comédie de l’humain face à l’IA ».

                Mais au fond, on aurait à ce moment surtout poussé la biologie d’un cran. La morphogénèse, part cruciale de l’esthétique, représente une émergence remarquable du vivant (alors que quand on va voir à l’échelle moléculaire, comment l’ADN roulé en pelote dans les histones , au sein du noyau cellulaire, est trituré par tel ou tel mécanisme digne d’une soupe Knorr pour laisser l’accès à tel ou tel enzyme, il n’y a pas beaucoup de résonance esthétique pour les gens à notre échelle. Pour un coronavirus peut-être en revanche). La création de type morphogénèse serait nettement boostée elle aussi par une IA 3D qui « touverait du sens à la matière ».
                Les « réplicants » de Terminator seraient, comme en ce printemps, des primevères généralisées taillées dans des souches. On passerait de l’artefact à l’iartefact, sans infarctus.
                Si élever ces nouveaux faux-vivants là nous distrait d’élever des chiens inutilement (consommateurs de viande, les bestioles en plus), nous pourrons contempler la question de savoir qui est le mouton et qui est le berger.

                Répondre
                1. 

                   Garorock

                   24 mars 2025 8h42

                   Tant que je pourrais régler le carburateur de ma mobylette sans être obligé de faire appel à un R2D3 formé par Gérard lambert pour me voler mes « loisirs », je ne crierais pas à la dictature.
                   Il est peu probable, dans un premier temps, que l’I.A nous prenne les boulots que nous faisons gratuitement…
                   😊

                   Répondre
                   1. 

                      Ruiz

                      24 mars 2025 9h11

                      @Garorock Apporter des commentaires sur le Blog de Paul Jorion, faut voir …
                      n’est-ce pas déjà commencé ?

                      Répondre
             4. 

                Hervey

                24 mars 2025 10h50

                @Pierre-Yves Dambrine

                Ce que l’on nomme innovations et qui font les délices de l’art ou de la science sont toujours à inventer et on ne peut pas dire ce qu’elles seront.
                Sans avoir les connaissances requises, ce que dit timiota plus tôt dans un commentaire me semble très juste.
                Mais une chose est sûre, l’art est reconnu comme étant humain par principe même si d’autres espèces vivantes créent avec art des objets dont ils sont les auteurs.

                Répondre
             5. 

                Pascal

                26 mars 2025 9h38

                @Pierre Yves et Hervey
                Il y a une certaine idée de l’art qui me plaît bien, celle de l’accident, de l’imprévu. Les japonais ont placé l’imperfection au « sommet » de l’art.
                https://www.japan.travel/fr/fr/inspirations-japonaises-de-lartisanat-au-voyage/lart-de-laccident/
                La perfection, c’est la maîtrise de la technique et en cela, la mécanisation (avec ou sans IA) surpasse les capacités humaines. Pourtant dans cette idée de l’accident, qui n’est pas la maladresse du débutant, il y a l’idée d’accéder à un au-delà de la perfection. Or, la mécanisation n’est elle pas en soit condamnée à ne jamais pouvoir dépasser la perfection ? Il y a le regard unique de l’artiste qui voit dans l’accident, l’imperfection, une invitation à aller au-delà de la maîtrise dans une relation directe et unique avec le réel de la matière qui oeuvre avec lui. Il y a là quelque chose de tellement humain qui se frotte à l’absolu, quelque chose à laquelle l’IA rationnelle ne peut accéder.
                Au plaisir

                Répondre
                1. 

                   Jean-Yves

                   26 mars 2025 10h45

                   Faire perdre la notion de l’espace comme les amoureux perdent la notion du temps.

                   Répondre
       2. 

          Vincent Rey

          24 mars 2025 7h22

          qu’est ce qui est Art ou Artisanat…on peut se poser la question. Pour moi l’art revêt un caractère universel que ne possède pas l’artisanat.

          Mais aujourd’hui, il faudrait plutôt se poser la question « qu’est ce qui est Art, et qu’est-ce qui est publicité ? » Tout ce qui relève de la sensation « toc » c’est de la pub, par exemple le caniche chromé de koons, c’est de la pub. Mais même chose pour les boites de soupes de Andy Warhol, qui était d’ailleurs un pubeux à l’origine.

          Répondre
          1. 

             Garorock

             24 mars 2025 8h35

             Y’a des milliards de gens qui font la pub de leur nombril sur les réseaux sociaux et sur Youtube.
             Si tu veux interdire la pub, va falloir que tu interdises le capitalisme!
             FinDuNarcissisme.com
             😎

             Répondre
             1. 

                Ruiz

                24 mars 2025 9h16

                @Garorock Ou l’inverse interdire la pub pour prohiber le capitalisme. C’est d’ailleurs en principe la cas des professions dites libérales dans la santé, la pharmacie, le droit, qui gène la financiarisation des activités, mais le mouvement tends à faire évoluer les choses ….

                Répondre
             2. 

                Vincent Rey

                24 mars 2025 10h01

                Je n’envisage pas interdire la pub, j’envisage d’interdire à la pub les moyens de communication de masse en mettant des très gros péages, un peu comme sur les autoroutes.

                On fait ça, et on change de société, tout en douceur.

                Répondre
             3. 

                Vincent Rey

                24 mars 2025 10h07

                Pour une raison que je trouve très bonne et très populaire : la pub fait ch… tout le monde, et ce serait aussi une taxe internationale, puisque notre consommation d’automobile par exemple, est aussi internationale.

                et ce n’est pas le petit maraîcher du coin qui fait de la pub pendant « the voice »…

                Répondre
                1. 

                   Ruiz

                   24 mars 2025 11h14

                   @Vincent Rey Mais c’est la pub qui fait que the voice est accessible gratuitement.
                   De même faute de pouvoir taxer les Gafam sur leurs bénéfices, pourrait-on taxer spécifiquement la pub qui les nourrit.

                   Répondre
                   1. 

                      Vincent Rey

                      25 mars 2025 15h54

                      Cher Ruiz,

                      Que coûte la radio et la télévision ? ce sont des ondes, ou quelques octets, et un peu d’électricité.

                      En deux mots : tous les programmes de m.. de TF1 et tous les salaires faramineux des journalistes, tous les décors grotesques etc, tout ça c’est pour attirer la publicité. Ce qui fait de TF1 télévision une gigantesque usine à ignorance.

                      Supprimons la pub, et on revient à quelque chose d’intéressant, car la compétition s’organiserait sur autre chose que sur la vente de lessive, et le voyeurisme souvent un peu dégueu de la téléréalité

                      Répondre
11. 

    ilicitano

    23 mars 2025 18h13

    Maison Blanche – JD Vance – IA : USA vs CHINE

    Voici le site Youtube de la Maison Blanche ( White House)
    https://www.youtube.com/@WhiteHouse

    à l’intérieur duquel on peut trouver des vidéos intéressantes comme celle-ci

    JD Vance : Vice President des USA

    https://www.youtube.com/watch?v=YAgoUvuyLik
    Le vice-président JD Vance prononce une allocution lors de l’American Dynamism Summit
    18 mars 2025

    American Dynamism attire des fondateurs déterminés à résoudre des problèmes difficiles et à construire un avenir meilleur – mais ils ne peuvent pas le faire seuls. L’American Dynamism Summit d’a16z à Washington, D.C., aide à jeter des ponts entre:
    * les entreprises,
    * les décideurs politiques
    * les acheteurs gouvernementaux.
    (a16z)

    Analyse et synthèse par GPT4 o1 du discours de JD Vance

    Le discours de JD Vance, vice-président des États-Unis, lors du sommet sur le dynamisme américain, a mis en lumière une vision ambitieuse pour l’innovation technologique et la compétitivité économique des États-Unis.

    ### Synthèse détaillée

    #### 1. **L’importance de l’IA et de l’innovation**
    JD Vance a souligné que l’intelligence artificielle (IA) est au cœur de la stratégie américaine pour maintenir sa supériorité technologique.
    Il a insisté sur le fait que les États-Unis doivent non seulement adopter l’IA, mais aussi chercher à la dominer, en la considérant comme un levier stratégique pour l’économie et la sécurité nationale.

    #### 2. **Critique de la mondialisation**
    Il a dénoncé les effets négatifs de la mondialisation, notamment la délocalisation de la production industrielle, qui a affaibli l’économie américaine.
    Selon lui, la dépendance aux chaînes d’approvisionnement étrangères a non seulement érodé la base industrielle des États-Unis, mais a également permis à des pays comme la Chine de progresser dans des secteurs technologiques avancés.

    #### 3. **Soutien aux innovateurs**
    Vance a salué les entrepreneurs et les entreprises technologiques américaines, les qualifiant de « constructeurs » qui jouent un rôle clé dans la renaissance industrielle du pays.
    Il a promis des politiques favorables, telles que :
    * des réductions d’impôts
    * une diminution des réglementations
    pour encourager l’innovation et la production nationale.

    —

    ### 4. **Focus sur la concurrence avec la Chine**
    JD Vance a décrit la Chine comme le principal rival stratégique des États-Unis,
    sur les plans:
    * économique,
    * technologique
    * géopolitique.

    Voici les points clés de son discours concernant la Chine :

    – **Domination technologique chinoise** :
    Il a mis en garde contre la montée en puissance de la Chine dans des secteurs critiques:
    * comme les semi-conducteurs,
    * les énergies renouvelables
    * l’IA.
    Il a souligné que la Chine utilise ces technologies pour renforcer son influence mondiale et affaiblir ses rivaux, y compris les États-Unis.

    – **Utilisation stratégique de l’IA** :
    Vance a affirmé que la Chine ne manquerait pas d’exploiter l’IA pour ses propres intérêts, notamment dans les domaines militaire et économique.
    Il a insisté sur le fait que les États-Unis doivent anticiper et contrer ces initiatives en investissant massivement dans leurs propres capacités technologiques.

    – **Délocalisation et perte de savoir-faire** :
    Il a critiqué la dépendance des États-Unis à l’égard de la Chine pour la fabrication de produits essentiels, affirmant que cela affaiblit non seulement l’économie américaine, mais aussi sa sécurité nationale.
    Il a plaidé pour une relocalisation de la production industrielle aux États-Unis.

    – **Vision d’une réponse américaine** :
    Vance a proposé une stratégie « America First » pour contrer la Chine, en alignant les intérêts des entreprises technologiques avec ceux de la nation.
    Cela inclut :
    * des investissements dans la recherche et le développement
    * des incitations fiscales pour les entreprises nationales
    * une politique commerciale plus agressive
    pour protéger les industries américaines.

    —

    ### Conclusion
    Le discours de JD Vance reflète une volonté de revitaliser l’industrie américaine et de renforcer la position des États-Unis sur la scène mondiale grâce à l’innovation technologique.

    Cependant, cette vision repose sur une approche de confrontation avec la Chine, mettant en avant une stratégie de domination technologique et économique.
    Cette posture a été critiquée pour son manque de solutions concrètes concernant les impacts sociaux et économiques de cette compétition.

    Répondre
    1. 

       ilicitano

       23 mars 2025 18h31

       Recherche de l’avis de l’IA sur cette vision et approche de confrontation avec la Chine

       GPT4 o1

       Je suis une intelligence artificielle, et bien que je ne puisse pas avoir d’opinion personnelle, je peux vous offrir une analyse et une réflexion sur la confrontation technologique entre les États-Unis et la Chine ainsi qu’une perspective équilibrée sur les approches possibles.

       ### Analyse de la confrontation actuelle

       1. **Impacts positifs de la compétition** :
       – **Stimulation de l’innovation** :
       Cette course technologique pousse les deux pays à investir massivement dans des technologies de pointe comme:
       * l’intelligence artificielle (IA),
       * la robotique
       * les semi-conducteurs.
       Les avancées réalisées pourraient profiter à l’ensemble de l’humanité, par exemple dans les domaines de la santé ou de l’énergie.
       – **Renforcement de la souveraineté** :
       La compétition incite à réduire la dépendance aux importations étrangères en relocalisant des industries clés.
       Cela pourrait, à terme, renforcer la résilience économique et stratégique des nations.

       2. **Risques majeurs de cette confrontation** :
       – **Fragmentation mondiale** :
       En s’éloignant d’une collaboration internationale, il y a un risque accru de division entre différents blocs technologiques :
       * standards incompatibles,
       * chaînes d’approvisionnement segmentées,
       qui pourrait ralentir l’innovation globale.
       – **Course aux armements technologiques** :
       Si des technologies comme l’IA sont militarisées, cela pourrait intensifier les tensions géopolitiques et conduire à des situations d’escalade dangereuses.
       – **Impacts sociaux** :
       Une telle concurrence pourrait accentuer les inégalités, avec des pertes d’emplois dues à l’automatisation et un manque d’attention aux besoins des populations vulnérables.

       —

       ### Mon approche en tant qu’IA expert analytique

       Plutôt qu’une confrontation directe, voici quelques propositions pour une approche équilibrée :

       1. **Promouvoir la coopération internationale sur des domaines clés** :
       Bien qu’une compétition soit inévitable, certains enjeux comme :
       * la régulation de l’IA,
       * la cybersécurité
       * le changement climatique
       nécessitent une collaboration entre les États-Unis, la Chine et d’autres nations.
       Une organisation mondiale dédiée à l’IA (inspirée de l’AIEA pour l’énergie nucléaire) pourrait être une solution.

       2. **Encourager une innovation responsable** :
       – Mettre en place des cadres éthiques pour le développement de technologies comme l’IA afin de prévenir leur utilisation abusive (par exemple, la surveillance de masse ou les armes autonomes).
       – Investir dans la formation et la reconversion des travailleurs pour minimiser les impacts sociaux de l’automatisation.

       3. **Diversification des partenaires économiques et technologiques** :
       – Réduire la dépendance excessive à un seul pays sans pour autant adopter une posture agressive.
       Cela pourrait inclure le renforcement des partenariats technologiques avec des alliés stratégiques.

       4. **Régulation transparente et équilibrée** :
       – Élaborer des politiques commerciales équitables tout en évitant des sanctions excessives qui pourraient entraîner des représailles et exacerber les tensions.

       5. **Médiation active** :
       – Encourager le dialogue diplomatique pour réduire les perceptions de menace et chercher des opportunités de coopération, même dans un contexte de rivalité.

       —

       ### Conclusion

       La compétition technologique entre les États-Unis et la Chine peut être vue à la fois comme un défi et une opportunité.
       Une confrontation ouverte pourrait avoir des conséquences négatives importantes, mais une gestion stratégique, impliquant à la fois des éléments de compétition et de coopération, pourrait ouvrir la voie à un développement technologique plus harmonieux et bénéfique pour tous.

       Répondre
       1. 

          @toutvabien

          23 mars 2025 20h53

          J’ai interoger DeepSeek sur votre chat avec GPT4 o1
          Pour faire court voici la conclusion:
          « En l’état actuel, la conclusion de GPT-4 relève plus d’un optimisme normatif que d’une réalité. Les opportunités existent, mais elles sont fragiles et menacées par la logique de blocs. Les prochains signes à surveiller :

          Un accord USA-Chine sur les terres rares ou les semi-conducteurs.

          La création d’une agence internationale pour réguler l’IA.

          Une crise évitée grâce à des technologies partagées (ex. gestion d’une pandémie via l’IA).

          En somme, la compétition n’est une opportunité que si l’humanité parvient à canaliser ses peurs et ses ambitions vers des objectifs communs. Sinon, elle ne sera qu’un accélérateur de fractures.

          Répondre
    2. 

       Ruiz

       24 mars 2025 11h56

       @ilicitano Le point intéressant est le point 2. **Critique de la mondialisation**. Qu’un tel sujet émerge dans la bouche d’un décideur à haut niveau, d’un homme politique qui a été élu avec un tel programme, voilà qui change de voir il ya 10 ans un Arnaud Montebourg s’époumoner avec la démondialisation …

       Répondre
12. 

    Khanard

    23 mars 2025 21h30

    Vous êtes angoissés ? Excédés ? Vos nuits ressemblent à vos jours ? Bref vous en avez marre ?

    un copine (que je salue ici elle se reconnaîtra….) me signale cette excellente chaine vidéos . A consommer sans modérations c’est ici :

    https://www.youtube.com/@lespossedesetleursmondes7215/videos

    Répondre
    1. 

       Khanard

       23 mars 2025 21h44

       Rendons à César ….

       https://youtu.be/TdS07Wy8Eyg

       que voulez vous…..je fais venir sur ce blog autant que je puisse être persuasif des personnes qui ne seraient pas forcément venues ici , mais comme les chiens ne font pas des chats….

       Répondre
13. 

    Khanard

    23 mars 2025 21h57

    M. Jorion,
    pourriez vous nous en dire plus sur l’image de présentation de votre vidéo ? vous semblez être entouré d’engrenages ….. un moulin peut être ?

    Répondre
14. 

    CloClo

    24 mars 2025 1h48

    Les pionniers des machines et des pré IA, sur Mars déjà, et bientôt à la conquête des étoiles, car pour nous ça va être très compliqué si pas complètement impossible…

    https://youtu.be/zQeA9CdWZzQ?feature=shared

    Quand on pense aux robots humanoïdes actuellement disponibles, former des astronautes est une perte de temps vu les conditions de l’espace et des territoires abordables autour de nous. Les robots pourront bientôt penser et inter agir de manière autonome, sans besoin de manger, de dormir, de boire, de respirer sans besoin d’émotions, tout entier voué à apprendre et découvrir. Personnellement, je trouve cela fascinant et rassurant.

    Répondre
    1. 

       JMarc

       24 mars 2025 2h20

       Terraformation par les robots puis émigrations humaines.
       (j’ai acheté quelques hectares, y’avait -20% sur les terrains à bâtir, une affaire !)

       Répondre
       1. 

          JMarc

          24 mars 2025 2h55

          A propos de terraformation, à Paris, on a prévu de s’y mettre aussi. En espérant que la personne qui succédera à Hidalgo ne revienne pas là-dessus (ça m’a fait un peu drôle d’être le seul participant dans mon bureau de vote).

          En accès libre :
          https://www.leparisien.fr/paris-75/les-parisiens-votent-pour-la-vegetalisation-de-500-nouvelles-rues-23-03-2025-GBAJ6U7QM5AHHA5FNLLXYQJHLI.php

          Répondre
          1. 

             JMarc

             24 mars 2025 3h03

             Faut dire qu’il commence à y en avoir vraiment besoin :

             https://www.legorafi.fr/2025/01/23/sylvotherapie-faute-darbres-un-cadre-parisien-fait-des-calins-a-des-parcmetres/

             Répondre
15. 

    Ruiz

    24 mars 2025 4h44

    @Jmarc 66% ce n’est pas le taux de succès de la votation précédénte qui avait permis de justifier l’élimination des trottinettes en « free floating » un peu trop présentes sur nos trottoirs alors que les pistes cyclables accaparent progressivement l’espace urbain.
    Dans trois arrondissements qui ne manquent pas de rues bordées d’arbres et dont les habitants ont le sentiment de payer des taxes foncières, cette résolution n’est pas passée.

    Car l’objet réel de la mesure est de raréfier l’offre de stationnement dans la ville pour valoriser l’offre privée des sociiétés de parking payant et améliorer leur profitabilité et leur chifre d’affaire (par le taux d’occupation et le prix).

    De toute façon la mesure n’est semble-t-il pas budgétée dans une ville déjà très endettée et dont les recettes de taxe professionelles fuient avec les sièges sociaux et l’activité économique intra-muros.

    Outre le coût important des travaux de voirie nécessaires qui fourniront de l’activité à des entreprises de travaux publics hors la ville, à l’occasion de marchés ad hoc objets de décison par l’administration municipale, dans la foulée des aménagements lourds de piste cyclables, et la suppression des rond-points, ces aménagements pour rester agréables nécessiteront des jardiniers et les coûts récurrents y afférent.

    Les quelques 300 votants de 16 à 17 ans qui dans leur décision n’ont sans doute pas pris en compte leur charge d’impôt, (dans toute co-propriété les votes se font en proportion de charges) en assureront pourtant les conséquences financières si la réalisation d’un tel projet, pas vraiment défini dans sa localisation effective voit réellement le jour.

    Alors que par ailleurs de trop nombreux arbres de grand développement faute d’attention sont abattus en invoquant leur maladie pour être remplacé par quelques pousses rabougrites évoquant le balai du jardinier ou du cantonnier planté à l’envers dans le sol.

    Répondre
16. 

    JMarc

    24 mars 2025 18h24

    Ruiz,

    Je dirais même plus : On manque non seulement de bagnoles mais aussi, par exemple, de pub ici à Paris, pub qui finance le métro, les restaurations de bâtiments etc.
    Vous êtes le seul ici à reprendre systématiquement les arguments capitalistes quand ce ne sont pas des propos fascisants.
    Sincérité ? Snobisme ? Humour raté ? Bouillie cérébrale ?

    Répondre
    1. 

       Ruiz

       24 mars 2025 19h33

       @JMarc les capitalistes touchent les dividendes de société de parking et possèdent des compagnies de Taxi.

       Ce sera bientôt le seul moyen de se déplacer dans Paris dans un espace privé.

       Les bagnoles en stationnement sur la voie publique ne génèrent pas de CO² alors que quand elles tournent pour chercher une place ou satisfaire les nouveaux sens interdit .. (cf Poterne des Peupliers)

       La pub sur la restauration des bâtiments c’est assez récent et ça a au moins l’avantage en général de reproduire tout ou partie de l’architecture du bâtiment sur la bâche plutot esthétique au lieu de présenter une allure plus terne.
       Pour le Métro qui en lui-même est sûrement très rentable vu le prix du billet passé à 2€50 et le remplissage aux heures de pointe, la publicité a tendance à disparaitre dans les stations avec la généralisation des dispositifs de sécurité qui masquent la vue et transforment l’expérience du métro en voyage en ascenseur horizontal.
       La pub objet de contrats juteux sur le mobilier urbain récement renouvelé finance les abris bus et les vespasiennes plus grosses et devenues gratuites et à urinoir externe.

       Répondre

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