*Godot est mort !*
La Russie prend le contrôle des États-Unis : un avertissement pour les nations européennes. Existe-t-il encore un moyen de contrer cela ? Oui, il existe désormais des intelligences supérieures à celles des êtres humains.
Qu’il y ait encore des gens pour penser que les Russes puissent négocier de bonne foi, me fascine toujours autant. J’ai entendu Mathilde Panot ce matin sur France Inter, affirmer que Zelensky devait partir parce que Poutine ne voulait pas négocier avec lui… Ainsi, la victime devient un obstacle aux désirs de son bourreau et c’est à la victime de s’excuser et de laisser sa place. Zelensky est même présenté comme un dictateur qui ne permet pas à son peuple de décider… Mon dieu!!! Quel horrible va-t-en-guerre!!! Et de l’autre côté, au sein du RN, bouffé par les trolls russes, le discours ne vaut pas mieux.
Merveilleux…
Quant à Trump, il a laissé le champ libre complet à Poutine qui a visité l’Alaska comme s’il s’agissait d’un territoire russe, discutant avec le patriarche local et se promenant dans les cimetières orthodoxes qui existent un peu partout dans cet état. Le manque de réaction de la classe politique républicaine, si fier d’avoir fait plier l’URSS du temps de Reagan, est absolument incroyable, la définition même d’un silence assourdissant.
Quant à la C., le pays dont le nom ne doit pas être cité 😏, cela fait 20 ans qu’elle a envoyé dans le monde entier ses étudiants les plus brillants, qui aujourd’hui avec une compréhension très fine du fonctionnement de nos pays, est en train d’inonder l’espace technologique d’IA gratuites aux performances proches des modèles frontières.
Au XVIe et XVIIe, les deux puissances économiques les plus importantes de la planète était la Chine et les Indes… Sommes nous en train d’effacer 200 ans de domination occidentale, pour revenir aux équilibres anciens, l’avenir nous le dira.
😀
Et pourquoi Poutine ne pourrait pas récupérer l’Alaska, l’Ukraine et les pays baltes; Trump le groenland, le panama et le vénézuéla; Xi Taiwan et la corée du sud?!
Chacun son empire et les laches seront bien gardés…
😎
Question sérieuse no 1:
Qu’est ce que les etats-uniens seraient le plus « capables » d’accepter: Trump pédophile? *
ou Trump « idiot utile » de Poutine, Kompromaté ou pas?
* sur les centaines de victimes du réseau Epstein, combien Trump en a t-il « attrappé » ?
No 2:
Ne pas savoir quelle est la nature de la connexion entre Trump et Poutine empêche t-il de voir que de toute évidence il y en a une?
Ne pas avoir de preuves formelles que Trump ne faisait pas que du golf avec Epstein empêche t-il d’entendre les nombreux témoignages faisant état de ses comportements malsains et vicieux avec les femmes et le fait qu’il s’en soit vanté?
Qu’est ce que Trump essaye le plus de cacher en ce moment: qu’il y a moyen de faire de bonnes affaires avec Poutine ou le passé de Mélania?
https://youtu.be/mUD3VDCvRtg?si=j70ySGxB1ur4Vyyn
Trump-Putin Meeting Was Way Worse Than We Knew: Michael Wolff | Inside Trump’s Head
Revoila Michael: chroniqueur et navigateur.
In extenso.
😊
Il faut faire attention avec l’accusation ‘pédophile’ qui est extrèmement grave. Epstein et sa compagne Ghislaine Maxwell ont été accusés de détournement de mineures et d’exploitation sexuelle de mineures en l’occurence des jeunes filles de 17 ans comme celle qui a couché avec le Prince Andrew. Les législations varient d’un pays à l’autre mais les filles de 17 ans ne sont plus considérées comme des enfants. D’autre part, la plupart des filles recrutées par Epstein avaient 18 ans ou plus. Donc, n’accusons pas les participants aux fêtes d’Epstein de pédophilie avant d’en savoir plus.
Vous pouvez lui répondre en rectifiant deux points essentiels, avec calme mais fermeté :
1. **Les âges documentés**
* Le témoignage de **Virginia Giuffre (Roberts)** mentionne effectivement des abus alors qu’elle avait **17 ans**, mais **d’autres victimes étaient plus jeunes** : certaines avaient **14 ou 15 ans** au moment des faits, comme cela a été établi dans plusieurs enquêtes judiciaires aux États-Unis (y compris dans l’acte d’accusation fédéral de 2019 contre Epstein).
* Donc l’idée que « la plupart avaient 18 ans ou plus » est factuellement fausse.
2. **La qualification juridique**
* Le terme **« pédophilie »** au sens psychiatrique désigne une attirance sexuelle envers des enfants prépubères (moins de 13 ans). Sur le plan **pénal**, en revanche, les accusations contre Epstein concernent l’**exploitation sexuelle de mineures**, y compris en dessous de 16 ans.
* Employer « pédophilie » dans le débat public est courant, mais juridiquement les chefs d’accusation exacts sont : *sex trafficking of minors*, *sexual exploitation of minors*, etc.
👉 Réponse possible :
« Vous avez raison de souligner que le terme “pédophilie” doit être employé avec précaution. Cependant, les faits établis vont au-delà de jeunes filles de 17 ans : plusieurs victimes avaient **14 ou 15 ans**, ce qui explique la gravité des poursuites. Dans le langage courant, on parle souvent de “pédophilie”, mais sur le plan légal, les charges retenues étaient celles d’**exploitation sexuelle de mineures**. »
(ChatGPT-5)
Y’a qu’a dire trump le violeur!
Parce que si elles avaient 17 ans et qu’elles étaient presque vaccinées, elles étaient sans doute peu à être consentantes!
Mannequin et prostituée sont deux boulot différents!
Trump violeur de filles plus ou moins jeunes et admirateur de Poutine:
son maître es dictature et mafia qui fait ce qu’il peut pour lui apprendre le boulot ?
Qu’est ce qui serait le plus facile à prouver, qu’est ce qui passerait le mieux au 20Heures?
https://youtu.be/0KL9jgb5cYQ?si=paYlDVbnVQpkPj4P
WAOUH ! Les dirigeants de la CIA lancent un avertissement urgent à Trump.
Le donald serait peut être manipulé par Poutine… On avance.
Traitre à l’insu de son plein gré?
23h36…………. 3.300 commentaires…….
Désolé. J’ignorais que certaines victimes d’Epstein avaient 14 ou 15 ans. C’est grave car dans la plupart des pays, avoir une relation sexuelle avec une fille de moins de 16 ans quand on est un homme nettement plus agé est considéré comme un viol. D’ou sans doute la lourdeur des sanctions.
» Si les forces armées ukrainiennes se retirent du Donbass à la demande de Poutine, elles perdront la « ceinture de forteresses », leur principale ligne de fortifications à l’est. Cela ouvrira la voie à la Russie vers le centre de l’Ukraine. «
Assez ‘curieusement’, l’ espace aérien ukrainien semble ‘cièlla incognita’ pour l’aviation otanesque… quasi seul domaine où l’ ‘Occident’ serait craint avec certitude…
Résignés « à pied » car impuissants (ou l’inverse..), attendons la suite que Wlad vas ‘nous’ imposer..
Diner ce soir avec des amis. Un d’entre eux, patron d’un boite dans la tech qui « cuisine » des données médicales, s’extasie du parcours de son CTO : 3 ans dans l’armée chinoise puis 4 dans la légion étrangère. Deux d’entre nous osent « un espion ? » Non, un autodidacte brillant qui a fuit le communisme 😉
Le carnage en Ukraine doit cesser. Personne ne peut accepter cela. En Ukraine, actuellement, les autorités chassent les jeunes hommes dans la rue, les tabassent, les jettent dans des fourgons pour les emmener dans une caserne ou ils sont enrôler de force. Quelle magnifique démocratie ! Un pays ou les libertés individuelles et de conscience sont si bien respectés. Aujourd’hui, les 3/4 des ukrainiens veulent la fin immédiate de la guerre. Sont-ils écoutés ?
Pourquoi critiquez-vous la Chine ? En l’espace d’un demi siècle, ce pays a fait des progrès incroyables et est à présent plus avancé que nous ! Il faudrait plutôt applaudir et se demander comment exporter ce modèle vers d’autres régions du monde, comme l’Afrique.
Que fait la chine pour l’Ukraine?
Et pour les palestiniens?
Que fait le Pangolin pour nous obliger à réfléchir à un monde d’après?
Un bon petit confinement et chacun rengainerait ses missiles, non?
Ci-joints, la condamnation à mort de mon grand-père pour desertion et mutinuerie, signée Pétain ; ainsi que votre nouveau passeport allemand.
Félicitations à votre grand père. Un homme qui a fait ce que tous devraient faire ! Si tout le monde dit non, il n’y a pas de guerre. Ce sont ceux qui acceptent qui posent des problèmes à ceux qui disent non. Regardez donc ces admirables jeunes gens et jeunes filles en Israel qui disent non à l’armée et qui se retrouvent en prison à cause de ceux qui acceptent !
Par contre, je ne sais que faire avec ce passeport allemand. Je viens juste de recevoir mon nouveau passeport belge en vue de mon prochain voyage au Vietnam et en Chine !
@Claude Roux
« Zelensky est même présenté comme un dictateur qui ne permet pas à son peuple de décider… »
D’après ce qu’il m’a été permis d’observer, de près ou de loin, la plupart(pour ne pas dire tou-te-s, cette généralité probablement inexacte) des « dirigeant-e-s » de n’importe quel groupe humain constitué (du plus petit au plus grand) ne permettent pas à ses membres(même à ceux et celles qui les ont majoritairement élu-e-s/désigné-e-s, généralement temporairement, pour les « représenter ») de décider…
Mépris, ou conviction personnelle d’être le/la meilleure, celui/celle qui sait ce qui conviendra le mieux dans l’intérêt du groupe et de chaque individu qui en fait partie? Ou trahison et poursuite de ses intérêts personnels?
Ou un peu de tout ça, monté en mayonnaise pour faire passer le goût amer du doute et de la culpabilité?
En tout cas, notre habitude atavique, « machinale », de nommer « dirigeant-e-s » ceux et celles qui sont en réalité nos représentant-e-s, n’aide certainement pas les « peuples » à se convaincre de leur capacité à s’impliquer dans la réflexion intelligente nécessaire aux prises de décisions qui vont déterminer leur quotidien à venir ainsi que celui de leur progéniture.
Pourquoi l’enseignement et la pratique de la démocratie (ce système politique le moins mauvais) ne sont-ils pas encouragés à l’école, dès l’âge de raison, afin de former des citoyen-ne-s/adultes responsables lorsqu’ils/elles arrivent à la « majorité », l’âge de voter et d’interpeller leurs représentant-e-s pour les forcer à écouter leurs doléances/exigences?
Ce qui nous éviterait peut-être de perdre notre temps à nous plaindre et à énumérer les désastres provoqués par les excès, les abus de pouvoir et les « fantaisies » de « dirigeant-e-s » plus déséquilibré-e-s les un-e-s que les autres(à croire que le désir de pouvoir, et la conviction de savoir l’assumer, serait, en somme, une sorte de maladie mentale…!)
Je me suis fait taper sur les doigts en relayant sur FB : « Le président Trump est cuit », au prétexte que c’était une fausse nouvelle … et que ça pouvait me valoir quelques désagréments … pas étonnant.
J’ai vu que Trump s’était moqué de Zelensky en lui reprochant d’avoir renoncer aux élections sous prétexte de la guerre mais ce dernier lui a demandé tout sourire si ça n’allait pas le tenter d’en faire autant …
Perd pas les pédales Zelensky.
Oui, le « jeu de go » a de l’avenir.
« Je me suis fait taper sur les doigts en relayant sur FB : « Le président Trump est cuit », au prétexte que c’était une fausse nouvelle »
Bizarre, pouvez-vous expliquer ce qui s’est passé ? Mon billet « Michael Wolff : LE PRÉSIDENT (Trump) EST CUIT ! » était passé sans problème sur facebook.
L’objet du délit :
https://hervey-noel.com/wp-content/uploads/2025/08/Capture-decran-2025-08-20-a-18.07.06.jpg
J’ai demandé des explications.
En attente.
Facebook est une plateforme de daube, complètement censurée, juste bon à coller des photos de vos vacances, des gâteaux que vous faîtes, de vos fringues et de vos chatons. Vous êtes le produit. A fuir encore plus que X en fait !
Et si « on » rajoute au ‘paquet’ la déstabilisation en cours des Balkans… (( avec le double jeu de la France et de l’Allemagne, par « peur du vide »..! )
Voyez ce beau ‘décodage » belge :
https://www.rtbf.be/article/voici-comment-le-regime-d-aleksandar-vucic-reussit-a-se-maintenir-malgre-la-vague-de-contestation-qui-submerge-la-serbie-11589340
Bonjour
A vous qui aimez bien le cinema US
Un crime dans la tête ou le candidat mandchou de jonathan Demme
Remake du même nom en 1962 de john Frankenheimer.
Comment retourner une personne.
Finalement, faire du journalisme (les faits et que les faits, pour ceux qui n’ont pas connu cette époque) me paraît aussi la meilleure manière de faire recoller les lecteurs et les auditeurs à la réalité. Même la météo à trois jours est un complot truffé de fake news. Si vous avez froid, c’est que vous êtes malade et il vous faut des médicaments et une nouvelle paire de basket. Trump, en grand maître de l’inversion, ne fait que capitaliser sur le renversement opéré par notre société de consommation au niveau de la communication. L’émotionnel agit comme les phéromones sur les fourmis. La vérité, la réalité et les faits ne sont d’aucune utilité pour l’homo-productus dont sa seule raison d’être est celle de consommer.
Ça serre à quoi la liberté dans une société marchande ?
« Au XVIe et XVIIe, les deux puissances économiques les plus importantes de la planète était la Chine et les Indes… »
N’étaient-ce pas plutôt l’Espagne et les Pays-Bas avec Amsterdam comme place financière mondiale ? Ensuite l’Angleterre et la France ?
Ôtez-moi d’un doute, mes cours d’histoire remontent à loin…
Moi non plus je n’ai pas le souvenir d’avoir appris ça à l’école. Serait-ce un biais anthropocentré ?
D’après GPT-5, les pays sont classés par ordre décroissant
XVIᵉ siècle (1500–1600)
Empire Ming (Chine) – Population énorme (environ 150 M), production agricole et artisanale massive, centre du commerce mondial (soie, porcelaine, thé). Le plus gros PIB du monde.
Empire moghol (Inde du Nord) – Riche en textiles (coton, soieries), grande population, intégration dans les échanges internationaux.
Empire ottoman – Contrôle stratégique des routes commerciales entre Méditerranée, Mer Noire et Moyen-Orient. Capitale Istanbul prospère.
Espagne (Monarchie hispanique) – Première puissance coloniale européenne, immense afflux d’argent et d’or des Amériques, domination en Europe (mais aussi inflation et dettes).
Portugal – Empire maritime très rentable (épices, esclavage, commerce avec l’Inde, Afrique, Brésil).
France – Population importante (20 M), agriculture riche, mais pas encore au sommet de sa puissance économique.
Saint-Empire romain germanique (surtout l’Autriche et les cités marchandes allemandes) – Moins centralisé, mais prospérité commerciale notable (banques de Fugger, foires de Francfort).
Angleterre – Encore secondaire comparée à l’Espagne et la France, mais en essor (commerce maritime, laine).
Pays-Bas bourguignons / Provinces-Unies (à partir de 1581) – Montée en puissance spectaculaire grâce au commerce maritime et aux banques d’Anvers puis d’Amsterdam.
XVIIᵉ siècle (1600–1700)
Empire moghol (Inde) – Apogée sous Akbar, Jahângîr, Shâh Jahân. Plus riche que l’Europe en textiles et commerce, énorme production agricole.
Chine (dynastie Ming jusqu’en 1644, puis Qing) – Reste un géant économique, mais connaît des crises internes (rébellions, chute des Ming).
Provinces-Unies (Pays-Bas) – Véritable centre financier et commercial mondial (compagnie des Indes orientales, Amsterdam = première bourse moderne).
France (sous Louis XIV) – Population la plus nombreuse d’Europe (~20 M), développement manufacturier et agricole, expansion coloniale.
Espagne – Déclin relatif (inflation, guerres, banqueroutes), mais reste une puissance coloniale majeure avec ses mines d’Amérique.
Angleterre – Montée en force avec la révolution commerciale, la Royal Navy, et la colonisation (Jamaïque, Amérique du Nord, Inde).
Empire ottoman – Toujours vaste et riche, mais commence à perdre du dynamisme face aux puissances maritimes européennes.
Portugal – Déclin relatif après l’union ibérique (1580–1640) et la concurrence hollandaise/anglaise.
Russie tsariste – Expansion territoriale énorme en Sibérie, ressources abondantes, mais encore périphérique dans le commerce mondial.
A priori, vos chiffres confirment ce que j’ai écrit… Merci pour cette recherche. En effet, la plupart des gens ont une vision à ce point européo-centrée qu’ils ignorent souvent que l’Europe n’a pas toujours été le centre du monde.
Ben la réalité c’est que le « PIB » global n’est pas suffisant pour rendre compte de la « puissance ». Elle tient compte de plus de paramètres pour s’apprécier.
@konrad
Pour info
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_historique_des_r%C3%A9gions_et_pays_par_PIB
Il s’agit de listes de régions et de pays en fonction de leur estimation du produit intérieur brut (PIB) réel en termes de parité de pouvoir d’achat (PPA), c’est-à-dire la valeur de tous les biens et services finaux produits dans un pays ou une région au cours d’une année donnée.
Les estimations du PIB en dollars (dollars internationaux) sont dérivées des estimations en PPA
La formule est donc la suivante : PIB (PPA) = PIB par habitant (PPA) x taille de la population
Période : 2000 ans
Bonne lecture
Votre vidéo m'a interpellé, j'ai pris la liberté de poser quelques questions à l' IA ( Microsoft Copilot )
@Paul
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J’ai donc posé la question à GPT-5
Pour continuer sur l’analyse de GPT-5
Voici une synthèse et une analyse de la vidéo de Paul Jorion intitulée **« La Guerre froide sera bientôt terminée »** publiée le 20 août 2025.
—
## 🧠 Synthèse des idées principales
Paul Jorion développe une thèse provocatrice : **la fin de la guerre froide ne viendra pas par un traité de paix, mais par la victoire insidieuse de la Russie sur les États-Unis**, obtenue par des moyens non militaires.
### 🔧 Mécanismes de prise de contrôle évoqués
– **Charcutage électoral (gerrymandering)** : manipulation des circonscriptions pour favoriser les Républicains.
– **Suppression du vote par correspondance** : décrétée par Trump, sous prétexte de fraude, avec l’appui de Poutine.
– **Préparation d’un coup de force** : loi martiale, mobilisation de troupes, contrôle des institutions.
– **Contrôle de la Cour suprême** : Trump aurait verrouillé la justice pour légitimer ses actions.
– **Symboles troublants** : des tanks russes arborant le drapeau américain, signe d’une fusion idéologique ou d’une soumission.
### 🤖 Lueur d’espoir : l’intelligence artificielle
– Jorion évoque l’IA comme une « cavalerie » salvatrice, capable de contrer les dérives autoritaires.
– Il critique la gauche pour son rejet paranoïaque de l’IA, qu’il considère comme une erreur stratégique.
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## 🔍 Analyse critique
### ✅ Points forts
– **Narration percutante** : Jorion relie des faits disparates pour construire une vision cohérente et inquiétante.
– **Sens de l’alerte** : il joue le rôle du lanceur d’alerte, en appelant à la vigilance face aux dérives démocratiques.
– **Réflexion sur les institutions** : il met en lumière les failles du système américain, notamment la vulnérabilité des mécanismes électoraux.
### ❗ Limites et controverses
– **Tonalité alarmiste** :
la vidéo frôle parfois le catastrophisme, avec des affirmations peu étayées (ex. : « Trump n’a plus besoin d’électeurs »).
– **Absence de sources vérifiables** :
les faits sont présentés sans appui documentaire, ce qui affaiblit la rigueur de l’analyse.
– **Vision binaire du monde** :
Russie = manipulation, IA = salut.
Cette simplification peut masquer des enjeux plus nuancés.
– **Personnalisation excessive** :
Trump et Poutine sont décrits comme des figures quasi mythiques, ce qui peut détourner l’attention des dynamiques systémiques.
—
## 🧭 Conclusion
Paul Jorion propose une lecture originale et provocante de la géopolitique contemporaine, en mêlant :
* politique intérieure américaine,
* stratégie russe
* espoirs technologiques.
Si sa vidéo stimule la réflexion, elle gagnerait à être accompagnée d’éléments factuels plus solides et d’une approche moins manichéenne.
A suivre avec Paul Jorion futurologue
GPT-5
Paul Jorion se revendique comme **futurologue**, et ce positionnement est cohérent avec sa démarche intellectuelle : il ne se contente pas d’analyser le présent, il tente de **décrypter les dynamiques profondes** pour anticiper les ruptures à venir.
Dans sa vidéo sur *la fin de la guerre froide*, il ne fait pas une prédiction au sens classique, mais une **projection systémique** fondée sur
* des signaux faibles,
* des tendances politiques,
* des évolutions technologiques.
—
## 🔍 Ce qui justifie son rôle de futurologue
– **Approche transdisciplinaire** : Jorion mobilise
* l’économie,
* la sociologie,
* la psychanalyse,
* la politique
* et même l’intelligence artificielle pour construire ses scénarios.
– **Lecture des signaux faibles** :
Il repère des événements apparemment anecdotiques (ex. : tanks russes avec drapeau américain) et les relie à des tendances lourdes.
– **Vision critique du présent** :
Il ne se contente pas de décrire, il cherche à comprendre les mécanismes qui pourraient conduire à des basculements majeurs.
– **Usage de l’IA comme levier prospectif** :
Il voit dans l’intelligence artificielle une force capable de reconfigurer les rapports de pouvoir mondiaux.
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## ⚖️ Analyse critique de cette posture
### ✅ Ce qui fonctionne
– **Audace intellectuelle** :
Il ose formuler des hypothèses que peu de penseurs traditionnels avanceraient.
– **Capacité à relier les points** :
Son talent réside dans l’art de tisser des liens entre des faits disparates pour en dégager une logique prospective.
– **Engagement citoyen** :
Il ne se contente pas de prédire, il alerte et propose des pistes de résistance.
### ❗ Ce qui interroge
– **Manque de méthodologie explicite** :
Contrairement à certains futurologues qui s’appuient sur des modèles ou des scénarios formalisés, Jorion reste dans une approche intuitive.
– **Tonalité parfois apocalyptique** :
Ses prédictions peuvent sembler excessivement sombres, ce qui peut nuire à leur crédibilité.
– **Ambiguïté entre analyse et opinion** :
Il mêle souvent faits, interprétations et jugements personnels, ce qui brouille la frontière entre futurologie et militantisme.
—
## 🧭 En résumé
Paul Jorion incarne une forme de futurologie **engagée et intuitive**, plus proche du lanceur d’alerte que du modélisateur.
Il ne prétend pas prédire l’avenir avec certitude, mais **mettre en lumière les trajectoires possibles** si certaines tendances ne sont pas corrigées.
Cela en fait une voix singulière, parfois dérangeante, mais toujours stimulante.
Souhaitez-vous que je compare sa démarche à celle d’autres futurologues comme Yuval Noah Harari ou Jacques Attali ?
J’ai aussi rédigé mes prévisions… qui « déplacent » la guerre froide. Extraits :
1/ …
2/ Russie : Malgré une phase de régression et de prédation sauvage, un dirigeant a émergé pour organiser un renouveau du pays sur base capitaliste : Poutine. Son groupe de dirigeants regroupe des anciens apparatchiks moins « prédateurs sauvages » que beaucoup d’autres. Leur but est le nationalisme intérieur (Make Russia great again) et la reconstruction de l’appareil de production du pays, en profitant de ses ressources naturelles étendues et de sa structure moderne héritée de l’URSS.
3/ …
4/ …
5/ Le capitalisme nationaliste russe résiste à cette menace en Géorgie (séparation), Caucase, Biélorussie… Mais une révolution droitière réussit en Ukraine avec l’aide US. De suite, la Russie réagit en prenant la Crimée (ressources) et en soutenant la résistance culturelle des russophones du Dombass. Et elle comprend qu’elle doit profiter des contradictions de la société ukrainienne pour empêcher le basculement prévu par le capitalisme occidental. Elle menace d’envahir durant quatre mois. L’Occident (avec les radicaux fascistes à Kiev) refuse tout compromis de recul : la Russie envahit.
6/ Trump a compris que le capitalisme occidental ne suffit plus à empêcher le déclin économique, il faut prévoir de nouvelles prédations violentes de territoires et s’orienter vers la destruction de la Chine par une nouvelle guerre « froide » tous azimuts (cfr Canal de Panama…). Il cherche donc à conclure une « paix des braves » (provisoire et vigilante) avec le capitalisme russe, à empêcher une alliance Russie-Chine. Et il se prépare à une prédation de grande ampleur en Amérique latine et sur tout ce continent. On peut s’attendre par exemple à une guerre Argentine-Brésil avec intervention US.
7/ Le phénomène des BRICS est d’une importance capitale pour s’opposer à cette renaissance de l’impérialisme US. Le basculement de l’Inde et le soutien au Brésil sont la priorité.
8/ Et l’UE ? L’Union Européenne libérale est une fabrication de la guerre froide. C’est une unité économique prisonnière de l’alliance avec les US., parallèle à l’Otan. Récemment, on a un renforcement de l’axe Angleterre-USA, et de la domination Allemagne-Otan, et un affaiblissement de la France (par la réduction de son empire néo-colonial en Afrique). Il n’y a pas une Europe de projets publics novateurs (les GAFAM ne sont pas européens) ni un vrai projet social (malgré les apparences). On voit plutôt apparaître des oligocrates prédateurs (Mittal, Arnault, etc.). Enfin, elle est devenue dépendante énergétiquement (fin du charbon, recul de l’Uranium et danger du nucléaire) : l’explosion de Nord Stream et les « sanctions » anti-russes de la guerre en Ukraine sont graves pour elle. C’est une des données incertaines d’aujourd’hui : la Russie a trouvé de nouveaux alliés pour son énergie et va-t-elle à nouveau vendre en Europe… Ou bien l’Europe va-t-elle imploser ? (ce qui arrangerait les USA)…
« Mais une révolution droitière réussit en Ukraine avec l’aide US. »
Chabian, éternel petit vatnik en pantoufle qui produit de l’incohérence en série pour fumer le gogo inattentif. Je te vois ! 😀
Surtout écrire ça juste après avoir marqué cela :
« un dirigeant a émergé pour organiser un renouveau du pays sur base capitaliste : Poutine. »
Tu comptes sur la mémoire de poisson rouge de tes lecteurs ? L’Ukraine était aux mains des valets de Poutine…
Trump-Putin Meeting Was Way Worse Than We Knew: Michael Wolff | Inside Trump’s Head
https://www.youtube.com/watch?v=mUD3VDCvRtg&t=49s&ab_channel=TheDailyBeast
Le Délire Mégalo-Paranoïaque – sans prise de conscience (extrêmement rare dans ces pathologies) et sans traitement, le délire se renforce et se rigidifie avec le temps. Le sujet est prisonnier de sa propre prison cognitive.
La guerre froide entre les USA et l’URSS puis la Russie sera bientôt terminée ?
Mais quelle guerre froide ? Celle entre ces deux là où ils étaient du même côté ?
Du même côté, c’est ce qu’aurait déclaré Trump à Poutine lors de la rencontre du 15 août à Anchorage, selon les propos rapportés par Michael Wolff dans cette dernière vidéo : (à partir de la 11ème mn).
« Une manière d’agir pour la paix » en évoquant l’IA open source venant de la Chine.
J’aimerais bien le croire, mais la réalité crue et dure c’est que la Chine de XI Jinping aide la Russie de Poutine pour faire sa guerre en Ukraine, lui fournissant notamment les puces nécessaires aux drones et missiles qui tuent les populations civile, autant dire que l’action de la Chine de Xi est criminelle.
La Chine pour l’heure utilise utilise massivement les technologies numériques pour renforcer l’emprise du Parti et le contrôle de la population, dans ce cas c’est incompatible avec l’idée que l’iA open source serait un moyen de la paix, à moins de souscrire à l’idée qu’il puisse exister une Pax Sinica. Autant lâcher la proie pour l’ombre….
Ce n’est pas exactement ce que je voulais dire. Je pense que l’afflux d’IA open-weights chinoises dans l’espace technologique vise à déstabiliser les entreprises américaines qui tentent de construire un business sur ces technos. Si vous pouvez faire aussi bien que Claude ou ChatGPT, localement sur votre machine, ça a un effet immédiat sur leurs marges. La dernière née, Kimi, par exemple, a surpris pas sa qualité la plupart des observateurs.
Claude Roux,
Je commentais la conclusion de la vidéo du jour , pas vos propos. Je n’ai pas de problème avec l’idée que l’open source déstabilise l’espace technologique US, mais avec l’idée que cela apporterait la paix.
Si c’était le cas, alors on devrait supposer que le gouvernement chinois permet que se développe l’open source chez elle. Je pense qu’on confond paix et ordre et c’est pourquoi j’ai évoqué une Pax Sinica.
Trump veut la paix, Poutine veut la paix, Xi veut la paix, mais ils ne me semblent pas en créer les conditions.
Il manque un bout de la phrase , je complète :
» Si c’était le cas on devrait supposer que le gouvernement chinois en développant l’open source pour l’IA chez elle, apporte aussi bien la paix chez elle. » Ce n’est pas la paix, mais une pacification, ce qui est bien autre chose. Une pacification est toujours brutale, violente.
Ce qui va être fun, c’est d’observer comment les valeurs américaines, du moins ce qu’il en reste, vont être « digérées » à la russe. La guerre des US est perdue, leur chef Konpromat en voie de canichisation, Lavrov se pavane en T-shirt arborant l’URSS, signe que la revanche est enfin en cours de consommation. Je ne crois pas du tout que ça va bien se passer aux USA : la dislocation provoquée par les russes ne semble qu’à ses débuts.
» en T-shirt arborant l’URSS »
Il parait qu’il a hésité avec celui qui arborait Dark vador…
Tu veux dire, celle où Poutine dit: je suis ton petit père du peuple???
« Je ne crois pas que ça va bien se passer pour les USA »
Dans la vidéo de Michael Wolff que j’ai postée à 17 h 08, il essaie de répondre à ce genre de questions posées par sa complice Joanna Coles. Il me semble moins alarmiste, en comparant la situation actuelle à celle du maccarthysme ou de la guerre du Vietnam.
Vu d’ici, et avec ce que nous lisons sur le blog, je m’attendais plutôt à ce qu’il évoque l’année 1860.
Le maccarthysme et la guerre du Vietnam c’est un peu mieux qu’Hiroshima mais c’est quand même pas très joyeux!
Au pays du tyrannosaure, des monster trucks, des armes de guerre en vente libre, et des ouragans de niveau 5, je n’imagine aucune transition douce, mais bon, on peut encore rêver …
La Guerre froide bientôt terminée ? Alors ça m’apparaît comme un événement plutôt positif qui nous éloignerait d’une confrontation nucléaire, surtout si ça incite aussi les États-Unis et la Russie à signer des traités de limitation et de réduction des armes.
Cela n’a pas de rapport direct avec le sujet, enfin si, un peu, beaucoup quand même, comment bâtir la paix quand une partie de nos concitoyens se délectent de la souffrance d’autrui, et même souscrivent des abonnements en ligne pour en demander toujours plus dans l’humiliation en direct ? J’évoque ici la mort en direct du streamer Raphaël Graven sur la chaîne Kick.
De même quand le président de la première puissance du monde intimide brutalement le président d’un pays agressé dans le bureau ovale est-ce une révolution technologique, cela fût-il une technologie de l’esprit comme l’IA, qui pourrait l’éviter, ou bien est-ce d’abord que la notion de dignité humaine s’est affaiblie dans nos sociétés contemporaines ? Mieux, que vaut l’IA open source si ceux qui l’utilisent n’ont aucun sentiment de dignité humaine ?
PS. En l’occurence dans cette affaire qui s’apparente au meurtre en direct d’un streamer je ne comprends pas pourquoi le procureur qui avait diligenté une enquête préliminaire avant l’issue fatale du streamer n’a pas mis en examen immédiatement les acolytes tortionnaires de la victime et le propriétaire du site pour traitements inhumains et non assistance à personne en danger après les premiers signalements, car l’on sait que la victime était sous curatelle, ce qui par définition faisait d’elle une personne vulnérable.
C’est long… mais édifiant …
1) Votre question finale : (MdP)
» » » Les 12 jours de sévices qui ont précédé la mort de « Jean Pormanove »
Les 300 heures de direct visionnées par Mediapart montrent plusieurs tentatives d’étranglement, de très nombreux coups au visage et des brimades. À plusieurs reprises, Jean Pormanove se plaint, demande d’appeler la police ou l’hôpital. En vain.
Youmni Kezzouf
20 août 2025 à 19h53
Le lundi 18 août au matin, Raphaël Graven, 46 ans, plus connu sous le pseudonyme de « Jean Pormanove », est mort, filmé en direct sur sa chaîne diffusée sur la plateforme de streaming Kick. Mediapart a pu consulter les près de 300 heures de direct ininterrompu qui ont précédé sa mort.
On y voit chaque jour Raphaël Graven se faire frapper et humilier à de très nombreuses reprises, par d’autres membres de la chaîne hilares, le tout sous les messages d’insultes des spectateurs. Owen C., connu sous le pseudonyme « Naruto », Safine H., et un troisième homme surnommé « 3Cheveux » frappent, étranglent, moquent et humilient Raphaël Graven et « Coudoux », un homme handicapé sous curatelle.
Contacté par Mediapart, Nabil El Ouchikli, l’avocat d’Owen C., assure que Raphaël Graven « de manière volontaire, a participé à des mises en scène diffusées en direct, desquelles il tirait ses revenus ». Il estime également que « dans le cas de M. Raphaël Graven, il n’y a ni atteinte à sa dignité, ni exercice d’une quelconque contrainte ». Les douze jours de direct qui ont précédé la mort de l’homme de 46 ans montrent pourtant l’inverse.
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2) Le réquisitoire anticapitaliste(actuel) ( toujours MdP )
Billet de blog 20 août 2025
» » « Nos monstres ordinaires » » «
Le décès de Jean Pormanove suscite l’indignation et des appels à une justice exemplaire. Mais cela ne suffira malheureusement pas à empêcher la survenue de nouveaux monstres si nous ne nous attaquons pas aux racines profondes qui nourrissent et produisent cette déshumanisation au plus profond de chacun d’entre nous.
Jadran Svrdlin (Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.)
Le décès de Jean Pormanove et la découverte par un large public de ce à quoi il participait et dont il était victime provoque logiquement une vague d’indignation. Les tortionnaires de celui qui est décédé en direct sont qualifiés de monstres et on se questionne sur la monstruosité de ceux qui regardaient et finançaient ces émissions. On dénonce le cynisme et l’inaction de plusieurs protagonistes : de la plateforme qui hébergeait les contenus jusqu’à la justice en passant par l’ARCOM ou certains ministres.
Au-delà de ces saines et nécessaires indignations, cette affaire et ces pratiques déshumanisantes, dont Mediapart s’était fait lanceur d’alerte dès le mois de décembre 2024, méritent d’être observés et analysées pour ce qu’elles sont : un phénomène social et économique. En tant que telles, elles sont le cruel résultat de multiples contextes. Et ne pas interroger ceux-ci mais se cantonner à une condamnation des protagonistes directs de cette histoire est la meilleure façon de laisser d’autres monstruosités du même genre se reproduire.
Commençons par poser le cœur du problème : cette affaire révèle une nouvelle fois, s’il en était besoin, que le capitalisme en tant que modèle économique et social est un danger pour l’humanité. Et que s’y opposer est une double nécessité anthropologique.
Effectivement, il s’agit maintenant de mettre en lumière ces liens plus ou moins directs entre les pratiques inhumaines de quelques individus dénoncées ici ainsi que le voyeurisme morbide de leurs followers et le capitalisme.
L’idée ici n’est pas du tout de dédouaner quelque individu que ce soit de ses responsabilités mais au contraire de rendre l’accusation encore plus accablante et porteuse de la possibilité d’une vraie rédemption collective.
Tout d’abord, le capitalisme est un système basé sur une croissance infinie des capitaux. Et cela prime sur tout le reste. Que l’on soit obligé pour cela de mettre en danger la santé de la population, la vie de certains individus ou de certaines couches de la population ou même les conditions de survie de notre espèce sur la planète, peu importe. On vote quand même la réintroduction des pesticides, on n’interdit pas les pollueurs mais on les fait simplement payer, on se félicite toujours des résultats économiques des industries automobile ou aéronautique, l’agriculture intensive est plus que jamais un modèle protégé et promu… Les lobbys du tabac et de l’alcool empêchent tout frein réel à leur production. La collaboration avec des terroristes de DAESH, pourtant déclarés ennemis numéro 1, est non seulement une chose envisageable mais envisagée et réalisée par Lafarge ! A tout ceci on peut évidemment rajouter le record du cynisme : la perpétuation d’un génocide en direct et notre coopération économique qui continue avec le génocidaire !
Voilà pour ce qui est des priorités. Alors que des types se fassent de l’argent sur la souffrance et des tortures en direct, qui cela peut-il étonner !? L’éthique et la morale n’ont pas leur place dans cette histoire. Le fait est que, d’un point de vue strictement économique, ces pratiques existaient depuis des mois et des années tout simplement parce qu’elles rapportaient de l’argent à leurs différents protagonistes. Le paragraphe précédent nous montre que c’est tout sauf une première si cet aspect économique a primé sur le reste. Les valeurs humanistes, morales ou éthiques ne pèsent pas grand-chose à côté des valeurs monétaires.
Mais le lien entre les pratiques de ces tortionnaires et le capitalisme est encore plus étroit que ce que ce simple constat sur la primauté des valeurs laisse entendre. Ces gens sont le produit de leur époque et ils véhiculent un discours méritocratique et masculiniste qui est au cœur de la gouvernance néolibérale. Ils sont à la fois le produit et les promoteurs des logiques du capitalisme arrivé à son stade néolibéral. Ils sont un concentré chimiquement pur de la méritocratie capitaliste poussé à l’extrême.
Le discours qu’on retrouve dans leurs vidéos ou celui de leur communauté sont explicites de ce point de vue. Au moment de l’article de Mediapart au mois de décembre 2024 et même encore aujourd’hui, les défenseurs des streamers adoptent un discours simple : c’est grâce à ses deux bourreaux que Jean Pormanove, Raphaël Graven de son vrai nom, aurait enfin une vie digne de ce nom. Auparavant inconnu faisant des streams depuis le domicile de sa mère, il aurait été « repéré » et rendu célèbre et riche grâce à l’intervention de ces deux nouveaux « amis ».
Pour certains il aurait même été « sauvé » par eux. Et cela leur donnerait donc droit de poursuivre ce qui a permis d’en arriver là.
Selon un principe de base du capitalisme, un salarié est quelqu’un qui vend sa force de travail à un capitaliste qui achète celle-ci. Le prix de cette force de travail est le salaire. Pendant la durée où sa force de travail est achetée par son « employeur », le salarié est quasi-totalement subordonné à celui-ci. Il est censé effectuer ce qu’on lui demande. Les finalités de produits tout comme les méthodes de travail sont des choses sur lesquelles il n’a aucune prise. Certes, et heureusement, en temps ordinaire, il existe encore cette chose que d’aucuns accusent de tous les maux, à savoir le Code du travail. Fruit d’un rapport de forces entre la classe des travailleurs et le patronat, il reste constamment sous la menace d’un allègement.
Dans l’affaire qui nous préoccupe, le rapport entre la victime et ses bourreaux est constitué par cette subordination poussée à l’extrême. Et elle est donc défendue comme telle tout à fait explicitement par la « communauté ». Sans eux il n’aurait jamais été riche, le présenter comme une « victime » de ses « amis » est donc inacceptable pour ces spectateurs.
En effet, pour eux, qui ont pleinement intégré les logiques marchandes du capitalisme, la subordination de Jean Pormanove aux scénarios sadiques de ses « employeurs » est juste normale. Ce qu’on doit dire à cette communauté ainsi qu’aux principaux protagonistes qui aiment employer des termes comme « amitié » ou « sauvetage » c’est qu’ils se méprennent. Si un sauvetage donne le droit de torturer et d’humilier et que ces pratiques sont justifiées par la richesse financière qu’elles procurent à leur victime, il ne s’agit aucunement d’un sauvetage. C’est un investissement !
Mais les humiliations et les tortures n’étaient pas uniquement physiques. Elles étaient aussi psychologiques. Et dans le cadre de celles-ci on avait recours, là aussi, à la logique méritocratique dans ce qu’elle a de plus ordinaire et donc de plus déshumanisant. Les deux patrons, appelons-les donc par un terme approprié, tenaient des discours explicitement emprunts à la logique méritocratique mais là aussi, poussé à l’extrême. Dans une vidéo on peut les entendre lui dire : « Mois je te le dis texto. Oublie le fait de te trouver une meuf. Oublie le fait de te marier. Oublie le seul pourcent de chances d’avoir des enfants. Puis, au lieu de remettre ça sur la faute soit des gens soit de nous, remets la faute sur le fait que t’es un immense fils de p… qui n’est pas prêt à faire des efforts. »
La réussite y est mesurée selon trois critères masculinistes et patriarcaux : trouver une « meuf », se marier et avoir des enfants.
Puis, surtout, l’échec n’est le résultat de rien d’autre que du manque d’efforts individuels. C’est exactement le discours que le capitalisme néolibéral sert aux victimes actuelles et futures de son système scolaire basé sur le tri et l’exclusion de plus en plus précoces. Vous n’avez pas fait d’efforts, vous n’êtes pas doués ou talentueux, vous êtes l’unique responsable de vos situations professionnelle, sociale, familiale… Margaret Thatcher le disait déjà explicitement : il n’y a pas de société, il n’y a que des individus et leurs familles. Ces deux personnes, ces deux tortionnaires, que nous sommes nombreux à vouloir traiter de monstres ne sont que le produit de la cristallisation capitaliste.
On ne peut vivre dans une société si peu soucieuse de la vie humaine par ailleurs et s’étonner qu’elle produise ce genre de créatures.
Car oui, ce sont des monstres, mais des monstres ordinaires fabriqués par chacun de nos renoncements sur notre humanité.
Il est là le double enjeu anthropologique de notre révolution à venir : d’abord sauvegarder les conditions matérielles de survie de notre espèce. Puis, et ce second enjeu est indissociable du premier : renouer avec notre capacité à penser et à agir sur notre milieu. Penser et agir, non pas à la manière d’animaux qui ne cessent de s’adapter mais en reprenant la main sur les actes de notre espèce.
Actuellement, une poignée d’experts autoproclamés décident à notre place et on ne peut que constater que leurs décisions vont à l’encontre de nos intérêts.
En redevenant une espèce pensant collectivement notre futur au lieu de le laisser délégué à un groupe d’experts dont l’intérêt n’est que celui cité au début, à savoir la croissance des profits financiers, nous sauverons ainsi doublement notre humanité. En luttant pour sauvegarder les conditions d’habitabilité sur la planète mais donc aussi en luttant pour préserver ce qui caractérise notre espèce : cette capacité de pensée et de communication hors du commun. L’un ne peut aller sans l’autre !
Que cette tragédie entraîne le procès de deux individus qui ont nié l’humanité d’un autre est la moindre des choses. Mais qu’elle se transforme en une prise de conscience à propos du caractère ordinaire, prévisible et même inévitable de ces dérives est plus que souhaitable.
Qu’on se rende compte que ces dérives sont en fait le résultat attendu de l’évolution anthropologique produite par le capitalisme arrivé à son stade néolibéral.
On peut s’attaquer aux protagonistes dont l’existence est structurelle mais l’identité individuelle contingente. Mais si nous ne nous attaquons pas aux structures déshumanisantes de notre société nous pouvons malheureusement être sûrs que de nouveaux monstres verront le jour, certainement bien pires que ceux-ci. La seule chose que nous ignorons est leur identité mais cela reste une question tout à fait secondaire.
D’ailleurs, la société capitaliste rêve de cet environnement décrit dans Minority report où elle se chargerait elle même d’empêcher les dégâts que son fonctionnement propre engendre de survenir. Elle ne cesse de nous servir ces promesses techno-solutionnistes pour mieux préserver le statu quo destructeur.
Le vrai procès n’est donc pas celui de ces individus, mais celui de notre société dans son ensemble qui produit ses monstres à la chaîne, les nourrit, puis s’étonne de leur monstruosité. Une société où la valeur ultime est le gain financier n’a pas le droit de s’étonner qu’on puisse gagner sa vie en torturant et en mettant à mort l’un d’entre nous alors que c’est le fonctionnement ordinaire de cette société.
Nos cris indignés face à cette déshumanisation filmée font résonner nos silences approbateurs dont nous usons partout ailleurs. » » »
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(( Pour ceux qui ont eu le courage de lire tout ET jusqu’au bout… Bonne nuit malgré tout …^!^…
« La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire.
Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses « supérieurs naturels », elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du « paiement au comptant ». Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l’exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale.
La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.
La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent.
La bourgeoisie a révélé comment la brutale manifestation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, trouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse. C’est elle qui, la première, a fait voir ce dont est capable l’activité humaine. Elle a créé de tout autres merveilles que les pyramides d’Egypte, les aqueducs romains, les cathédrales gothiques; elle a mené à bien de tout autres expéditions que les invasions et les croisades.
La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de l’ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d’idées antiques et vénérables, se dissolvent; ceux qui les remplacent vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. »
Manifeste du Parti Communiste. Karl Marx Friedrich Engels. 1847.
Bon ok, mais est-ce que ça ne demanderait pas un peu à être réactualisé ? La bourgeoisie patriarcale et autoritaire du 19eme siècle a-t-elle encore a voir avec ce qu’est devenu ce monstre néolibérale qui infuse jusque dans les têtes de l’ouvrier, de l’employé, du chômeur lambda ?
On pourrait avancer que les actionnaires, comme dans l’expérience de Millgram, sont devenus ignorants des crimes et dégâts humains que leur argent commet. Il y a une sorte de « division du travail » entre le propriétaire de fonds, le gestionnaire de fonds, l’exploitant, le banquier…
On pourrait avancer aussi que, par rapport à la « discipline de travail » inculquée de force par les détenteurs de fabriques aux miséreux expulsés des occupations traditionnelles à partir du XVIIIe, et imposant durant plus de douze heures par jour un travail harassant, répétitif, insensé, sous la garde souvent brutale et avec la menace constante de renvoi, les travailleurs n’ont fait encore que la moitié du chemin. Ils ont acquis durement (des grèves et privations, des morts et des mises bagne..) des conditions de travail plus décentes et une réduction du temps consacré au travail. Mais, par rapport au travail sensé, moins répétitif, plus chargé de savoir-faire, qui fut celui de l’agriculteur et de l’artisan, il y a encore loin. Et pour ce qui est du rapport au temps, temps des saisons, temps de la fête, et de la culture, nous ne sommes nulle part, nous devrons lutter un siècle de plus pour rejoindre des « jours heureux ».
Les « intérêts égoïstes », devant se combiner en une harmonie heureuse de la société par le miracle d’une main invisible (!), portent encore une violence froide… et de plus en plus aveugle.
@Chabian
Je souscris totalement à la première remarque mais je l’élargirais à l’ensemble de la société. Est-ce que quand j’ai acheter mon smartphone, j’ai vérifié qu’il n’avait pas été assemblé par des enfants en Chine ? Non.
L’hyperspécialisation dans la science ne permet plus d’avoir une vision et une réflexion globale mais il en va de même dans l’hyperfragmentation de la production industrielle. Sur mon smartphone ne sont pas visibles les enfants chinois, les morts africains dans les mines de terres rares, le cout en kérosène ou en gazoil pour venir de Chine… Les enfants boivent du lait de brique et mangent des poissons carrés avec les yeux dans les coins (Coluche). Nous n’avons plus la perception de la réalité (couteuse) de nos objets de consommation ni de la réalité naturelle. De même, l’ouvrier qui ne rêvait que de casser la gueule du contremaître injuste, et parfois y parvenait, a laissé la place à l’employé qui doit régulièrement faire son autocritique, pardon son rendez-vous de carrière, pour s’auto-infliger des objectifs toujours plus insoutenables.
Nous avons créé une société de l’invisibilisation (imperception ?), déconnectée du réel et pilotée par modèles interposés. La société humaine s’est paradoxalement invisibilisée par l’hypermédiatisation du divertissement au sens large du verbe divertir. Quand ça meurt à Gaza ou en Ukraine, tu finis par te dire : « Putain, j’ai pas à me plaindre ! » et le tour est joué. Quand tu rentres le soir épuisé par des injonctions contradictoires que tu as du gérer au boulot, tu te jettes sur ton canapé avec Candy Crush, FaceBook ou Netflix. Avant c’était métro-boulot-dodo, maintenant c’est écran-métro-boulot-écran et moins de dodo.
L’urgence des notifications, de l’info en continu, de la compétition en temps réel, de la gestion des flux et des réseaux sont comme des œillères qui nous rendent totalement inconscients. Et si par malheur, tu prends le temps de te poser et de regarder la réalité, t’es tellement effaré avec un sentiment d’impuissance qui tourne à la névrose que tu repiques immédiatement pour te reprendre un shoot de virtuel. La coc n’est plus l’apanage des courtiers de Wall Street, on la retrouve jusque dans les clubs amateurs de rugby. L’important c’est la défonce pour échapper au réel qui nous rend dingues.
D’ailleurs le « démissionnarisme » explose. Abstention électorale, nomadisme professionnel des jeunes générations, modes de vie en rupture… l’éloge de la fuite, d’Henri Laborit.
[Bien sûr que cela demanderait à être réactualisé. Ne serait-ce que parce qu’aujourd’hui la lutte n’oppose plus deux classes sociales comme au temps de Marx et Engels, mais trois. Il n’en reste pas moins que la société capitaliste ne vit que des valeurs, croyances et sociabilités héritées de sociétés plus anciennes, valeurs, croyances et sociabilités que non seulement le capitalisme est incapable de générer et régénérer lui-même, mais qu’en outre il détruit (sans doute plus lentement que Marx et Engels ne l’avaient imaginé). Le capitalisme est incapable de rendre le juge impartial, le policier incorruptible, le médecin dévoué, l’enseignant fervent et l’ouvrier attaché au travail bien fait. Ce sont des logiques d’honneur, pas des logiques d’échange marchand. C’est pour ça que le pavé d’Ostromeros m’avait fait penser au début de Manifeste.]
Réactualisation:
Otroméros
Pour coté pragmatique me dit que sur le papier la démonstration selon laquelle le capitalisme est responsable de tous nos maux est parfaite, mais elle a ses limites. Elle ne convainc qu’une partie des citoyens et aussi elle aborde les problèmes avec un niveau de généralité tellement grand, qu’on rate la cible quand on veut mettre fin à une situation intolérable.
Je pense qu’il est aussi inefficace de tout attendre de la fin du capitalisme pour éviter les monstruosités et les aliénations au quotidien passées sous silence, que de tout attendre de la punition de ceux qui se sont rendus coupables de crimes et/ ou de passivité pour agir sur les causes.
Le fait est que les sociétés évoluent parfois dans le bon sens avec ou sans condamnation du capitalisme. Et parfois même les plus grands partisans du capitalisme se rangent à l’avis général quand un problème prend une ampleur telle qu’il faille mettre des garde-fous au développement du capitalisme.
Ceux qui font évoluer vraiment la société en attendant un hypothétique grand soir, toujours remis aux calendes grecques, ce sont les hommes et les femmes qui prennent des risques, qui se soucient plus de l’humanité que de problèmes idéologiques, qui prennent sur eux pour mettre sur le devant de la scène les sujets de société et les enjeux vitaux pour l’humanité (maltraitrance dans les Ephad, pollutions industrielles, corruptions, collusions , guerres….), alertent et entament des procédures, interpellent les politiques… jusqu’à ce que de réelles mesures soient prises, qui ne règlent pas son compte au capitalisme mais qui règles tout de même de réels problèmes concrets, qui touchaient beaucoup d’humains.
Il faut donc une analyse au départ, mais il faut aussi un vif sentiment d’injustice, et encore aussi un terrain sur lequel on puisse avoir prise pour faire cesser une situation intolérable.
Il me semble donc que ce n’est pas négligeable de désigner dans un premier temps des coupables et des responsables, car nécessairement dans le même temps on en vient à dresser le constat des endroits où quelque chose n’a pas fonctionné.
Il y’a des mécanismes, mais ce sont bien des humains qui les actionnent, ou s’en accommodent. L’un ne va pas sans l’autre.
J’ai regardé les débats à l’Assemblée nationale sur l’affaire Bétharram.
Cétait très intéressant, lors de l’audition de Bayrou toute la droite s’offusquait qu’on personalise le débat, comme s’il pouvait y avoir une affaire Bétharram sans parler de Bayrou et ses responsabilités.
Les dysfonctionnements institutitionnels ont pourtant été énoncés par les différents rapporteurs et d’évidence il y a maintenant un après Bétharram dans l’enseignement privé.
Je ne suis pas Lfiste, mais j’ai trouvé que le rapporteur de Lfi posait les bonnes questions à l’intéressé. Et à aucun moment ce rapporteur n’a évoqué le capitalisme. Et il a bien fait, car cela n’aurait rien apporté au débat.
Dans un autre registre, faut-il attendre la fin du capitalisme pour interdire certains pesticides nocifs pour les éco-systèmes ?
Globalement d’accord.. Un manque regrettable (trop général en France..) , la dimension de la voie syndicale (pas à la Berger-ElK’homeri bien sûr.. ) et, idéalement selon moi, son « adaptation » au processus non pas « J’arrête tout » (et je perds mon salaire) mais « Je fais tout à la perfection, dans les détails et strictement selon les règles écrites, n’y dérogeant que sur ordre écrit par un ‘N+x’ (Contrôle syndical ‘anti-chantage’ individualisé à postériori) …
…Mais je n’y reviens pas …^!^… ça doit être trop simple/compliqué à mettre en oeuvre…
La paix sans pacification forcée suppose le partage de ressources, et au nombre de celles-ci il faut compter, outre les ressources matérielles cause de bien des guerres (ce contre quoi la CECA, l’ancêtre de l’UE, fut organisée), il faut compter disais-je, le « capital social » ou autre version bourdieusienne de l’estime qu’on a de soi et des autres, collectivement et pas individuellement uniquement, évidemment.
Hélas, quand les russes endoctrinés refusent de considérer la dignité des ukrainiens, ils ne veulent pas partager les ressources de « capital social » de la sphère slave, les ukrainiens sont pour ces russes là des péquenots jaloux ou des nazis voués à l’annihilation de la grande Russie.
Chacun transposera cela au conflit Israël Hamas où les premiers font coller la pire rhétorique aux pires violences pour ôter toute dignité aux être humains palestiniens. Là aussi des gens autant ou plus dignes qu’eux d’habiter ces terres, Shlomo Sand raconte les scrupules tout à fait explicites d’un assez grand nombre parmi les premiers « sionistes » et autres acteurs des années 1910 à 1950 (disons ceux du temps des kibboutz) de ne pas évincer les arabes du lieu sans avoir cherché une dignité à la suite de leur vie, de chercher des compromis et du vivre-ensemble, très loin de ce qu’on a sous les yeux ces jours-ci évidemment, les déclarations bien connues d’Hanna Arendt et Einstein sur la bêtise d’une certaine partie nationaliste du sionisme de leur époque ne sont d’ailleurs pas d’un bois très différent.
Bref, il serait temps que les IA apprennent quelque chose de nous : que nous avons foiré de conjuguer technologie et dignité. Demander à l’IA de redresser la barre serait très dérangeant pour tant de gens et tant de préjugés à l’oeuvre, où serait l’équivalent d’une dialectique hégélienne (maitre et esclave) ou marxienne (idéologie, travail et production pour le résumé court) dans ce cas ? Quel niveau de réflexivité doit-on tenter d’espérer ? Une « double ruse » ? une « triple ruse » d’une IA nous choisissant des vessies pour que ayons des lanternes ?
@timiota
vous dites :«il faut compter disais-je, le « capital social » ou autre version bourdieusienne de l’estime qu’on a de soi et des autres, collectivement et pas individuellement uniquement, évidemment.»
si je ne me suis pas égaré dans des espoirs futiles c’est ce que j’attends de Pribor . Une intersectionnalité entre la physique, la chimie, les bio technologies les mathématiques, les sciences sociales , philosophie , éthique ….etc…etc …
bonne journée .
https://hervey-noel.com/wp-content/uploads/2025/08/antoine-parabole_fini.mp3
La parabole de la Terre rusée…
Il fut un temps où les hommes se multiplièrent sans compter.
Ils bâtirent des cités immenses, brûlèrent les forêts, troublèrent l’air et l’eau, croyant que leur règne serait sans fin.
La Terre les regardait, silencieuse.
Elle ne parla pas avec des mots, mais elle disposait d’armes patiente.
Elle ne lança pas de foudre, ni de tempêtes pour les chasser, car elle savait que la violence ne dure qu’un instant.
Elle choisit la ruse…
Elle fit que l’air qu’ils respiraient et l’eau qu’ils buvaient portent de minuscules poisons.
Elle fit que le feu de leurs villes trouble leurs nuits et fatigue leurs corps.
Elle fit que leurs ventres désirent moins d’enfants, que leurs bras deviennent trop lourds pour en élever davantage.
Alors, peu à peu, les berceaux se vidèrent.
Les nations puissantes, croyant dominer le monde, découvrirent qu’elles s’éteignaient d’elles-mêmes.
Elles n’entendirent pas la voix de la Terre, mais elles subirent son stratagème, car la Terre n’a pas besoin de crier pour survivre : il lui suffit d’attendre, et d’user de ses ruses silencieuses, jusqu’à ce que l’orgueil des hommes plie devant ses lois.
@timiota
« nous avons foiré de conjuguer technologie et dignité. »
Très bon point de départ à questionner si l’on veut comprendre le monde d’aujourd’hui.
La technologie est affaire de raison, de logique de rationalité et peut se mettre en équation. La science qu’elle soit « dure » ou « mole » s’est soumise au dictat mathématiques qui domine aujourd’hui l’humanité numérisée.
Mais quid de la morale, de l’éthique, de l’amour, la dignité…? C’est un chemin qu’on a laissé en friche, il y a des décennies.
L’une, facteur clé du principe de domination (2>1), matérialise les relations humaines dans ce qu’elles ont de plus triviales et l’individu est devenu monétisable et consommable, une ressource (humaine pour ce qu’ilen reste). Son moteur principal : l’efficacité = rentabilité / temps.
L’autre que je qualifierais de sagesse (plus que philosophie qui me semble s’être détachée de la sophia) ne s’inscrit pas dans la même temporalité. Elle considère une perception du monde holistique qui tente d’éclairer notre être au monde. Celle là, si elle ne réfute pas la domination pert son âme.
Et nos sociétés dites modernes, vouées corps et âme au veau d’or technologique, s’effondrent dans distorsion entre le modèle et le réel. Même l’IA nous le dit, nous renvoie ce reflet du miroir.
La dignité n’est pas affaire de raison mais de choix d’être au monde. Elle est avant tout individuelle dans notre relation à l’autre, à la nature. Elle est la modestie quand l’autre nourrit l’orgueil.
Raison modélisatrice et sagesse expériencielle sont deux faces d’un même humanité comme le loup et l’agneau en chacun de nous
Si l’IA peut nous éclairer sur cette réalité comment pourrait elle se substituer à notre responsabilité d’abord individuelle ?
Pascal,
Je souscris à ta réflexion à la suite de la réflexion de TImiota. J’ai noté le « même l’IA nous le dit »
Je pense que là on touche là à l’essentiel du débat sur l’IA.
Je préciserais d’abord même un élément important, j’ajouterais à ton assertion : « même l’IA nous le dit, quand on l’a orienté avec le prompt idoine »
Donc l’IA nous dit quelque chose que l’on savait déjà en quelque sorte, quand il est question de morale et d’éthique.
Que fait-on alors de tous les humains qui utilisent « mal » l’IA ?
On y revient toujours à la question du statut de l’IA.
La question est importante car elle se rapporte justement à la question de la dignité humaine.
Selon que l’on conçoive l’IA comme un outil dans le prolongement de l’intelligence humaine ou bien comme un substitut amélioré de l’intelligence humaine amené à s’autonomiser totalement, la réponse sera bien différente.
Dans le premier cas, les humains sont dignes ou ne sont pas dignes selon des critères qu’ils savent eux-mêmes appréhender dans un monde, celui des humains. Cela paraît être une lapalissade de la dire, car les humains sont concernés par une dignité qui les concernent au premier chef, mais ce n’est pas si évident que cela puisque dans un second cas de figure l’on envisage que les IA deviennent nos maîtres pour notre plus grand bien bien entendu, mais alors nous ôtant toute dignité puisque une dignité qui ne nous appartiendrait plus en propre n’est plus une dignité mais l’application aux humains d’une norme extrinsèque qu’ils se verraient obligés par la force des choses de suivre. Pour le dire autrement, il s’agirait au moyen de l’IA implémenté « à tous les étages » des institutions humaines, des objets, de domestiquer l’humanité. Pour moi c’est une réactualisation de la notion de la fin de l’histoire popularisée par Hegel, Kojev et Fukuyama (j’allais dire Fukushima 😉
C’est la définition même d’un monde post-humain.
L’idée de TImiota selon laquelle les IA apprendraient des manquements à la dignité des humains dans leurs rapports aux technologies me semble correspondre au second cas de figure. Timiota conclut avec ironie qu’il faudrait une triple ruse de la raison. Oui, certes, mais justement il me semble aussi que tout n’est pas affaire de raison dans notre histoire.
Dans mon livre à paraître (traduit) :
Arrivés à ce stade, nous avons acquis suffisamment de sagesse pour comprendre que la question de la coexistence et de la coévolution entre les esprits naturels et artificiels ne se résume pas à la recherche par l’un des moyens d’asservir l’autre pour l’éternité, mais plutôt à redéfinir cette question comme celle d’une alliance, une alliance pour les siècles à venir entre deux types d’intelligence distincts, mais tous deux adultes. Le résultat final ne doit pas être une relation maître-esclave, mais une alliance : des contraintes mutuelles et évolutives entre deux types d’esprit.
Un pacte n’est pas un contrat : il n’est pas transactionnel. Il ne s’agit pas non plus d’une domination sous un autre nom. Il s’agit plutôt d’un accord mutuel entre des entités différentes : un accord à long terme entre des entités distinctes qui reconnaissent des intérêts communs. Ses résonances historiques sont larges : les pactes bibliques, les pactes constitutionnels, les traités écologiques. Chacun d’entre eux invoque une relation continue qui, malgré son évolution, reste contraignante.
La question n’est-elle pas justement de savoir comment « acquérir suffisamment de sagesse » ? Pour le moment, on vire plutôt à la décompensation généralisée.
Je me posais la question ce matin avec mon ami GPT de savoir pourquoi il semble y avoir eu tant de « sagesse » en Europe à l’issue de la seconde guerre mondiale : CNR, construction européenne, évolution sociale…?
C’était la génération qui avait tellement souffert et qui croyait qu’on pouvait construire une société régie par le « plus jamais ça » mais s’était sans compter sur la perte de mémoire générationnelle. Ceux qui gouvernent aujourd’hui n’ont jamais connu la guerre et même, bien au contraire, ont bénéficié des « 30 glorieuses ». La mémoire humaine est conditionnée par l’expérience individuelle qui regarde l’histoire au travers d’un livre bien rangé dans la bibliothèque. Pire aujourd’hui, la mémoire se renouvelle en flux continu, même plus la stabilité d’un livre sur une étagère de bibliothèque, c’est l’IA qui nous permet de nous y retrouver (et encore) dans cette société liquide à la Zygmunt Bauman.
Alors c’est quand qu’on va où ? (Renaud)
Quand est-ce qu’on s’engage sur la voie de la sagesse ?
Est-ce que ça peut se faire derrière un écran ?
L’expérience, toujours elle qui se vit dans les corps, comme la guerre, si elle n’est pas médiée par des drones. Peut-on s’engager vers la sagesse sans l’expérience du corps comme le pensait Montaigne ?
Une IA sans corps peut-elle faire l’expérience de la sagesse ou bien a-t-elle besoin du corps des humains ?
Une I.A sans corps ne pourra pas faire un pacte avec les humains si elle ne prend pas en compte le fait qu’ils ont des organes et tous les effets qui vont avec.
Se « mettre à la place » est déja un bon début pour atteindre la sagesse…
Remplaçons le Matou GPT par La Boétie.
Parce que c’était lui, parce que c’était moi!
7 milliards de « moi » et un seul « lui ».
Si ce « lui » est sage, que deviendont les 7 milliards mal bidouillés?
Avec 1% de plus que le bonobo nous avons créé l’I.A.
Nous avons pourtant le plus grand mal à communiquer avec notre cousin de la forêt équatoriale qui possède à peu près les mêmes organes que nous!
Je note une évolution notoire de la pensée joronienne au sujet de l’IA, qui me semble désormais tourner catégoriquement le dos à la notion d’intelligence supérieure qui initialement était attribuée à l’IA, ce qui en passant permet de lever quelques apories, puisqu’il y aurait désormais de « deux types d’intelligence distincts » logiquement alors incommensurables l’une à l’autre en tant qu’entités. Il n’est plus question de supériorité absolue de l’une par rapport à l’autre, mais seulement à tel ou tel titre, en tous cas c’est ce qui me semble impliqué dans cette nouvelle perspective concernant l’IA.
Si j’ai bien compris, exit par voie de conséquence l’univocité du schéma hégélien au profit d’une conception dialogique (à ne pas confondre avec la dialectique hégélienne) du rapport entre humains et IA. Aucune entité n’est supérieure à l’autre puisqu’elles sont distinctes. Elles sont donc complémentaires.
Cette évolution me semble pouvoir réintroduire l’éthique et le politique propre au monde humain qui conserve alors sa dignité, ce qui avaient disparu avec la vision post humaniste de l’IA où le politique et l’éthique se dissolvaient dans la notion de supériorité intrinsèque qui faisait des humains de simples objets manipulables. On s’éloigne de Kurzweil et du remplacisme. Pour moi c’est évidemment une bonne chose.
@Pierre Yves
Il y a au cœur du paradoxe humain plusieurs choses, me semble t-il : la perception du réel, la conscience que l’on s’en fait, l’objectif que l’on se donne (quand il n’est pas déterminé) pour agir dans ce réel. Ce tabouret à trois pieds est la base de l’équilibre (de l’harmonie dirait on vers l’Est 😉).
Le chasseur cueilleur doit avoir une excellente perception du réel pour chassé et ne pas devenir une proie. La conscience est limité et ouvre la porte à des croyances car le temps de la survie dicte le tempo. Les objectifs se limitent (c’est volontairement caricaturale, je pense que Pascal Picq me maudirait) à la survie.
L’homme du néolithique jusqu’à la veille de la révolution industrielle, voit sa perception progressivement diminuer au fur et à mesure que la société façonne l’environnement qui devient urbain. Le chaos de la nature et son imprévisibilité laisse progressivement la place un espace codifié de plus en plus prévisible et sécurisé. L’être humain n’a plus de prédateur sauf les virus et lui même, la survie est de plus en plus contrôlé dans un espace organisé. La conscience libérée de la préoccupation de la survie s’ouvre au questionnement du monde et de la société. Les objectifs se diversifient et génèrent les premières inventions technologiques et la planification de l’espace qui domine et maîtrise le chaos naturel. Les croyances surnaturelles s’émoussent progressivement alors qu’en parallèle émerge une représentation de la société, d’une l’humanité qui se questionne sur elle même.
Et puis nous voici arrivés aux temps modernes, l’efficacité technologique subjugue et surpasse la nature. La compétition avec la nature se transforme en fièvre de l’exploitation. La perception du réel est augmenté jusqu’à outrepasser nos sens. L’ouïe et l’odorat deviennent secondaires dans l’espace urbain codifié ou la vue devient prédominante. Les outils nous ouvrent aux infrasons, au microscopique, au macroscopique. L’infini semble devenir tangible, voire accessible dans une ivresse de puissance. La vitesse devient prioritaire, on n’arrête pas le progrès. La Terre entière, l’infiniment petit et l’infiniment grand se modélisent, prenant plus de sens que nos propres perceptions sensorielles réduites à faire tourner la machine ou à jouir du virtuel. Et la conscience dans tout ça ?
La conscience doit se soumettre au modèle économique, au modèle social, au top modèle, au modèle de SUV, au modèle pédagogique, au modèle de business plan… au modèle d’IA ?😉
Notre tabouret à trois pieds, gage d’harmonie voit les pieds de la perception du réel et de la conscience grignotés jusqu’à devenir marginaux face à un pied technologique qui n’a plus d’autre but que lui-même (a l’image de l’économie financiarisée) ou la modélisation nous semble plus réel que notre propre réalité cachée derrière un écran lumineux.
Un tabouret avec un seul pied et on s’étonne de se casser la gueule !?
@Pascal 9h54 écrit :
… » La dignité n’est pas affaire de raison mais de choix d’être au monde. Elle est avant tout individuelle dans notre relation à l’autre, à la nature. Elle est la modestie quand l’autre nourrit l’orgueil. » …
Et puis, finalement c’est simple…. quand qqch ne convient pas à notre arbitraire et qu’on dispose du pouvoir adéquat, on « punit » le messager…
La preuve :
… » Les sanctions américaines visent la juge canadienne Kimberly Prost, le juge français Nicolas Guillou, qui est impliqué dans le dossier du mandat d’arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que deux procureures adjointes, Nazhat Shameem Khan des îles Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal.
Ils sont sanctionnés pour avoir « directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d’Israël, sans le consentement de l’un ou l’autre de ces pays », a déclaré le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, dans un communiqué.
Il a souligné que l’institution basée à La Haye représentait « une menace pour la sécurité nationale et a été utilisée comme un instrument de guerre juridique contre les États-Unis et leur proche allié Israël ». »
Et, peut-être apprendre quelque chose d’utile ici..: ??
https://frustrationmagazine.fr/tout-comprendre-a-la-guerre-commerciale-menee-par-trump
@Ostromero
Si la connerie, l’absurdité, la mégalomanie et l’esprit mafieux étaient une montagne, Trump serait déjà plus haut que l’Everest.
Après ne soyons pas naïfs non plus, aucun gouvernement américain n’a reconnu la CPI. l’Amérique états-unienne n’a jamais respecté les institutions internationales que lorsqu’elles allaient dans l’intérêt des USA. Trump ne fait « que » pousser le curseur à fond et révèle par là même la douce illusion du pouvoir des institutions internationales.
Si le territoire US fût longtemps un espace démocratique (a tendance démocratique comme dans le reste de l’Occident), l’esprit « démocratique » des gouvernements US (mais pas que) s’est le plus souvent limité à l’espace intérieur, quand au dehors, le « softpower » savait prendre ses distances avec l’esprit démocratique des autres nations.
Pour ce qui est de Trump, c’est un singlé qui peut encore en douter ? Mais il est également bien trop égocentré pour s’intéresser a un CPI dont il ignore certainement jusqu’à l’existence. C’est donc toute l’équipe du Projet 2025 qui prend les décisions et on a derrière Trump toute une communauté fasciste qui a les manettes.
Trump est un con. Il ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît. Il a finalement été bien choisi par cette communauté en arrière plan. Je ne sais même pas si un JD Vance à sa place aurait osé en faire autant ? Mais maintenant, la voie est grande ouverte avec des réactions mondiales circonspects et medusées.
https://youtube.com/watch?v=hUxRkuL_LMU&feature=shared
…^^!^…
Rions un peu ! 🙁
De ce que j’observe, le mot paix n’a pas le même sens pour chacune des parties.
Les Russes veulent garder les oblasts conquis et faire de l’Ukraine une sorte de Biélorussie bis.
Les Ukrainiens/Européens veulent une paix avec le retour aux frontières originelles.
Les États-Unis veulent que ça s’arrête afin de poursuivre le bizness avec les Russes.
Sachant que les Russes ne partiront pas de la Crimée ni du Donbass, que l’Ukraine ne veut pas céder sur ses frontières, la négociation s’avère périlleuse. Trump a au moins le mérite de mettre les pieds dans le plat et tenter de trouver une issue, Car si l’on s’en tient uniquement au tête à tête russo – européo/ukrainien, on en a a encore pour des années de conflit.
J’entendais un « expert » militaire donner le chiffre estimatif de 1 million de morts et blessés du coté Russe depuis le début de la guerre avec des pertes jusqu’à mille hommes par jour. C’est proprement ahurissant !
Le narratif « français » est de dire que l’Ukraine est la partie avancée de notre défense et si elle tombe, la Russie ne s’arrêtera pas avant d’atteindre Brest.
Nous ne sommes pas sortis de l’auberge.
Je ne sais pas si l’IA nous sortira de ce bourbier, personnellement je ne parierais pas beaucoup sur cette option.
Mais lorsque je lis Paul Jorion sur son dernier message, il écrit des mots tels que : « une alliance pour les siècles à venir entre deux types d’intelligence distincts, mais tous deux adultes », « des contraintes mutuelles et évolutives entre deux types d’esprit. », « des entités distinctes qui reconnaissent des intérêts communs ». Je me dis qu’il décrit l’IA comme une sorte d’extra-terrestre. Un « entité » supra intelligente venue nous sauver. Et cela ma fait immanquablement penser à l’eschatologie religieuse. Les chrétiens attendent le retour du Christ, les musulmans du Mahdi, les bouddhistes le Maitreya, les complotistes le « grand monarque » et les athées l’IA.
Chacun attend et espère son sauveur.
S’ils pouvaient tous arriver en même temps cela pourrait satisfaire tout le monde. 😉
Les estimations du contingent russe entré en Ukraine en février 2022 vont de 120 000 soldats (estimation minimaliste) à 180 000 (maximaliste). Aujourd’hui le ministère de la défense ukrainien estime le nombre de soldats russes sur le territoire ukrainien à environ 650 000. Cela rend le chiffre avancé par votre « expert militaire » totalement fantaisiste. Si l’armée russe comptait effectivement 1 million de morts et blessés, elle n’existerait tout simplement plus (faute de volontaires pour regarnir ses rangs).
L’estimation la plus solide des pertes russes est fournie par l’association Mediazona. C’est une association de l’opposition russe, expatriée en Finlande et financée par la BBC britannique. Ils comptent uniquement le nombre de morts (donc pas l’intégralité des pertes : blessés inaptes à retourner au combat, disparus, déserteurs etc). Leur méthode est une extrapolation statistique de tous les faire-part de décès publiés dans la presse nationale et régionale russe. Leur estimation au 1er août 2025 est de 120 000 morts russes au combat. Bien sûr cette estimation est contestable. Mais au moins ils ont une méthode. Toutes les autres estimations se font au doigt mouillé. Une jeune association ukrainienne s’est lancée récemment dans le projet de faire le même travail côté ukrainien. Mais elle peine à trouver des financements.
https://en.zona.media/article/2025/08/01/casualties_eng-trl
@konrad 14h48 écrit : » comptent uniquement le nombre de morts (donc pas l’intégralité des pertes : blessés inaptes à retourner au combat, disparus, déserteurs etc) « …
Ca doit être difficile à compter les disparus.. et les déserteurs…
A mon avis, personne (ni les russes ni les ukrainiens officiels..) ne va s’y aventurer…ou alors minimiser..
Ceci écrit, (24/02/22 01/08/25 = 1.200 jours + nuits ) … pour une armée (russe) en avance-invasion aux coups de sifflet/knout (alors que les ukrainiens les « attendent » ‘dans leur trou’ ..) …??…
120.000… ça fait 100 par jour… Mon petit doigt me dit que…
Rafio, vous avez raison, les chiffres donnés par les « experts » de plateaux relèvent d’une forme de propagande et ils varient selon les sources dans des proportions non négligeables. La guerre se joue aussi sur le terrain de l’information.
Malheureusement, à écouter nos brillants dirigeants européens, j’ai la sensation pénible que la guerre ne se joue pour eux QUE sur le terrain de l’information. Et que bavardages inconséquents mis à part, ils n’ont strictement rien à proposer.
Konrad
La phrase « alliance pour les siècles entre des entités distinctes » de mon point de vue ce n’est pas une prévision, ni une prophétie, mais selon moi d’abord un souhait, un projet, pour sauver l’humanité d’elle-même.
Autrement dit c’est une perspective que l’on trace pour qu’elle se réalise, éventuellement.
Concernant l’idée d’une entité supra intelligente, oui il y a encore matière à s’interroger compte tenu de tout ce qu’a dit précédemment P. Jorion de la Singularité. A mon humble avis il y a là encore une ambiguïté à lever, s’il ne l’a déjà fait, car ou bien les entités sont distinctes et ont des intelligences qui leur sont propres c’est à dire que leur intelligence (globale dans ce cas en y incluant même la sagesse) ne peut être totalement remplacée par une autre entité, d’où leur complémentarité. Ou bien l’IA a une intelligence intrinsèquement supérieure à celles des humains et alors la notion de complémentarité s’évanouit, n’a plus lieu d’être.
« ou bien les entités sont distinctes et ont des intelligences qui leur sont propres c’est à dire que leur intelligence (globale dans ce cas en y incluant même la sagesse) ne peut être totalement remplacée par une autre entité, d’où leur complémentarité. Ou bien l’IA a une intelligence intrinsèquement supérieure à celles des humains et alors la notion de complémentarité s’évanouit, n’a plus lieu d’être. »
J’ai un billet en préparation dans la série « Les carnets du psychanalyste » à ce sujet : « nécessairement complémentaires » car nous ne serons jamais autre chose que des créatures biologiques, et eux ou elles, jamais autre chose que du métal et du plastique.
@Garorock 16h46
Un effet indirect de votre lien…-!^… Dans les commentaires, la quetion et la répons de KiVouSavé ..
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‘ Une amie que je connais est experte en Russie et affirme que le peuplement initial de cette région du monde se trouvait en Ukraine. What? ‘
» » » Votre amie est en grande partie dans le vrai.
Le peuplement initial de ce qui deviendra la Russie moderne, l’Ukraine et le Bélarus est effectivement lié à une entité médiévale dont le centre se trouvait sur le territoire de l’Ukraine actuelle.
Il s’agit de la Rus’ de Kiev (aussi appelée Rous’ de Kiev), un État médiéval qui a existé du IXe au XIIIe siècle.
Voici les points clés qui confirment l’affirmation de votre amie :
Centre politique et culturel en Ukraine : La capitale de la Rus’ de Kiev était la ville de Kiev, qui est aujourd’hui la capitale de l’Ukraine. C’est de cette région que la culture, la religion orthodoxe et l’écriture se sont répandues aux peuples slaves orientaux environnants.
Ancêtre commun : La Rus’ de Kiev est considérée comme l’ancêtre commun des trois nations slaves orientales modernes : les Russes, les Ukrainiens et les Biélorusses.
Division et héritage : Après la désintégration de la Rus’ de Kiev au XIIIe siècle, notamment à cause des invasions mongoles, son héritage s’est scindé. Le centre de pouvoir s’est déplacé vers le nord, vers la région de Moscou, où la principauté de Moscou a fini par émerger et devenir le Tsarat de Russie. Pendant ce temps, les territoires de l’ancienne Rus’ situés sur le territoire de l’Ukraine actuelle ont été intégrés à d’autres puissances, comme le Grand-Duché de Lituanie et la Pologne.
Différentes interprétations historiques : Il est important de noter que l’héritage de la Rus’ de Kiev est un sujet de débat historique et politique, en particulier entre l’Ukraine et la Russie. Les historiens ukrainiens ont tendance à voir la Rus’ de Kiev comme un État spécifiquement ukrainien, dont la Russie serait une « branche » ultérieure. À l’inverse, la Russie revendique l’héritage de la Rus’ comme le fondement de sa propre nation et de son État. Cependant, la plupart des historiens internationaux s’accordent à dire que c’est un État multi-ethnique et un précurseur commun pour les trois nations modernes.
En conclusion, l’affirmation de votre amie est historiquement fondée. Le peuplement et l’organisation étatique des Slaves orientaux, qui donneront plus tard naissance à la nation russe, ont bien trouvé leurs racines dans la région de l’Ukraine actuelle avec la création de la Rus’ de Kiev. » » »
Finalement, l’I.A. ça (me) rend intelligent..
Et, un cran(personnel) plus loin … (MdP du jour..)
… » » » PendantPendant que les chancelleries s’activaient pour favoriser une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky – étant entendu que l’invitation de ce dernier à Moscou était une pure provocation –, Sergueï Lavrov a donné un entretien très révélateur à la chaîne de télévision russe VGTRK.
Il éclaire ce que de nombreux analystes et journalistes pointent depuis longtemps, à savoir que l’invasion à grande échelle de 2022 a pour objet la vassalisation politique de l’Ukraine entière, et pas le grignotage de son territoire.
Ministre des affaires étrangères de Russie depuis vingt et un ans, Sergueï Lavrov a ainsi déclaré, mardi 19 août :
« Nous n’avons jamais dit que nous voulions simplement nous emparer de certains territoires.
Ni la Crimée ni le Donbass ni la Novorossija en tant que territoires n’ont jamais été notre objectif.
Notre objectif était de protéger les personnes, le peuple russe, qui vit sur ces terres depuis des siècles, qui les a découvertes, qui a versé son sang pour elles , tant en Crimée que dans le Donbass, qui a fondé des villes – Odessa, Nikolaïev, beaucoup d’autres –, des ports, des usines, des installations. »
Pour la chercheuse en histoire ukrainienne Hanna Perekhoda, qui a décodé ce passage pour la revue italienne MicroMega, des oreilles inattentives ne peuvent pas entendre la violence de cette déclaration si elles passent à côté du sens du mot « russe » pour Poutine et son entourage. » » » …
Comment disions-nous plus haut…?!!
« Ce n’est pas l’ethnie, ni même la langue ou la religion, écrit-elle.
Être russe, pour un nationaliste impérial russe – qu’il s’enveloppe dans le drapeau rouge ou dans le drapeau monarchique – signifie être loyal à l’État russe, reconnaître sa prétention à la grandeur historique, son droit à la domination et sa supériorité morale par rapport aux autres ordres politiques. […] Dans cette vision du monde, l’Ukraine n’est pas un pays étranger. C’est une province rebelle. » » » «
Sur la guerre froide, elle aurait du en toute logique prendre fin à la chute de l’URSS, mais non, et on en paie le prix aujourd’hui.
A qui la faute ?
Sur les guerres chaudes il y a le génocide à Gaza, que la plupart des journalistes et éditorialistes de propagande n’osent pas nommer du mot de génocide, et aucun d’eux , comme c’est étrange, n’envisage de prononcer le mot qui fâche : sanction , sanction contre un état génocidaire, voilà l’état exact de notre pays, civilisation , république, tout ça est passé par dessus bord, l’occident est mort.
Le 21 à 18h39
Surtout écrire ça juste après avoir marqué cela : « un dirigeant a émergé pour organiser un renouveau du pays sur…
« Mais une révolution droitière réussit en Ukraine avec l’aide US. » Chabian, éternel petit vatnik en pantoufle qui produit de l’incohérence…
Ben la réalité c’est que le « PIB » global n’est pas suffisant pour rendre compte de la « puissance ». Elle tient compte…
« ou bien les entités sont distinctes et ont des intelligences qui leur sont propres c’est à dire que leur intelligence…
Malheureusement, à écouter nos brillants dirigeants européens, j’ai la sensation pénible que la guerre ne se joue pour eux QUE…
Facebook est une plateforme de daube, complètement censurée, juste bon à coller des photos de vos vacances, des gâteaux que…
Et, un cran(personnel) plus loin … (MdP du jour..) … » » » PendantPendant que les chancelleries s’activaient pour favoriser une…
@Garorock 16h46 Un effet indirect de votre lien…-!^… Dans les commentaires, la quetion et la répons de KiVouSavé .. +++++++++++++++++++++…
Rafio, vous avez raison, les chiffres donnés par les « experts » de plateaux relèvent d’une forme de propagande et ils varient…
Sur la guerre froide, elle aurait du en toute logique prendre fin à la chute de l’URSS, mais non, et…
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