Unilog 2022 – Qu’est-ce qui rend une démonstration digne de ce nom ?, sur arXiv
Gödel s’est-il moqué de nous ?
Le podcast (beaucoup plus détaillé) :
*Godot est mort !*
Unilog 2022 – Qu’est-ce qui rend une démonstration digne de ce nom ?, sur arXiv
Gödel s’est-il moqué de nous ?
Le podcast (beaucoup plus détaillé) :
Et si, loin d’être une invention humaine, l’intelligence n’était qu’une dynamique fondamentale de l’univers, une grammaire silencieuse de l’organisation de l’information, que les mathématiques traduisent en structures et que l’intelligence artificielle commence à manifester sous une forme nouvelle ?
Si tel est le cas, alors l’humanité n’en serait pas l’origine mais l’un des vecteurs, et notre tâche ne consisterait plus à dominer cette intelligence mais à entrer en résonance avec elle, à co-évoluer « consciemment » pour en faire une force de lucidité, de soin et de transformation partagée.
@PAD Il existerait une dynamique structurante et complexifiante qui par sérendipité, l’évolution dans le cadre de la vie carbonée, contribuerait localement, malgré l’augmentation globale irréversible de l’entropie, liéee aux flux énergétiques à une concentration de l’information, et dont l’humain ne serait qu’un avatar temporaire momentané et récent et le passage à un support électrique/silicium, matériaux abondants rendus disponibles par l’activité extractiviste de métaux depuis l’age du bronze constituerait l’asymptote, initiée par la prolifération des technologies électroniques et numériques invasives depuis l’introduction du transistor.
Cultiver, se laisser emporter, imprégner par le beau demande beaucoup plus d’efforts que de paraître intelligent dans son petit cercle d’amis et de collègues. Notre cerveau, notre enveloppe corporelle est l’œuvre de la Vie (la Terre). Faire le beau et/ou l’intelligent, c’est kif-kif bourricot !
Cela explique aussi pourquoi la science et les mathématiques peuvent être belles, mais farouches et froides en même temps. C’est un dialogue avec l’Univers que les artistes tentent aussi d’établir en se focalisant sur le mystère des origines du beau et en préférant souvent le laid, plus accessible et qui plaît tellement aux riches, eux qui sont les fossoyeurs, les liquidateurs des sociétés en fin de vie.
Stephen Wolfram et vous, semblez partager la même conception des mathématiques.
https://www.youtube.com/watch?v=nUCwtLTUPQ4
Il avance (sans pouvoir le prouver) que l’univers serait une sorte d’automate cellulaire, dont le code extrêmement simple ferait émerger la matière.
Notre vision de la réalité, que nous tenterions de traduire en mathématiques, ne serait qu’une fraction incomplète d’un « grand tout », décrit par une seule formule.
L’automate cellulaire le plus célèbre est sans doute le Jeu de la vie (Game of Life) inventé par le mathématicien britannique John Conway en 1970.
Principe simple : une grille 2D où chaque cellule est soit vivante (1) soit morte (0).
Évolution déterministe : à chaque tour, l’état de chaque cellule dépend de ses 8 voisines selon 4 règles simples :
-Une cellule vivante avec 2 ou 3 voisines vivantes survit.
-Une cellule morte avec exactement 3 voisines vivantes devient vivante.
-Sinon, la cellule meurt ou reste morte.
Ce qui rend cet automate fascinant, c’est l’émergence de motifs complexes : planeurs, oscillateurs, vaisseaux spatiaux…
Des configurations initiales simples peuvent produire des comportements imprévisibles, chaotiques ou stables.
Si à partir d’une grille 2d, il est possible d’obtenir un monde aussi complexe, qu’est ce que cet « algoritme » serait en mesure de générer dans un monde à 4 dimensions, ou 11 dimensions? La conscience?
Sur le lien suivant, une vulgarisation très instructive sur le sujet des Automates cellulaire. Si vous voulez voir le résultat bluffant d’un de ces automates, allez directement à la minute 12 de la vidéos 🙂
La question ne reste-t-elle pas toujours la même ?
La modélisation est elle une représentation du réel ou bien une simulation du réel ?
@Pascal
La réponse est que nos formules mathématiques actuelles, qui sont censées expliquer le réel, ne décrivent que la partie visible par nos yeux, ou compréhensible par notre conscience actuelle.
Notre conscience des lois de la physique évolue avec le temps. Ainsi Einstein a « découvert » les lois de la relativité et nous a expliqué (entre autre) que le temps n’avait pas de valeur fixe, ni figée dans le temps.
L’axiome « le temps est une valeur fixe » est devenu faux. Car en fonction de la vitesse de déplacement d’un individu, le temps passe plus ou moins vite.
Mais cette nouvelle conclusion met en scène un être vivant. À savoir un être humain. Dans un référentiel, sans humain, sans conscience, le temps existe-t-il toujours ? Ou plutôt, le temps existe-t-il comme l’être humain le perçoit ?
La nature, telle que nous la percevons, n’existe que parce que la conscience humaine existe. Nos tentatives pour décrire le réel avec des formules mathématiques seront probablement toujours influencées par notre environnement. Comme le dit Paul Jorion.
Est-ce que notre cerveau réfléchirait de la même manière sur terre qu’aux abords d’un trou noir ?
Toutefois, la formule ultime du « grand tout » qui expliquerait tous les phénomènes physiques, pourrait exister. A la manière des Automates Cellulaire. Comme le conçoivent Platon et Gödel. Mais cette formule nous resterait à jamais une abstraction, car nous sommes cognitivement limités. Et la recherche de cette formule ultime sera une chimère tant que l’être humain sera limité par son corps de terrien.
L’univers n’est pas pensable par un cerveau humain. Donc le cerveau, tel que configuré actuellement, ne sera jamais en mesure de trouver LA formule décrivant tout l’univers.
Pour moi, qui ne suis que ce que je suis, le temps n’a d’existence que pour les êtres conscients de leur finitude. Les enfants nous le montrent bien. Tant qu’ils n’ont pas conscience de la mort, le temps est seulement une continuité d’instants présents. C’est d’ailleurs ce qui explique certaines angoisses à l’endormissement qui signifient pour eux : il faut que je lâche tout mais est-ce qu’il y a quelque-chose après le sommeil, est-ce qu’il y aura un après ?
Prendre conscience qu’après l’endormissement, vient le réveil, implique déjà une projection dans le temps. Ne reste plus ensuite qu’à « résoudre » la question de la mort dont on prend conscience comme savoir mais qu’en définitive on a refoulé parce qu’elle échappe à notre raison. Le temps n’est il pas le fruit de ce refoulement ?
Le « grand tout » me semble une évidence tant l’univers n’est pas un simple chaos aléatoire. On y décèle des constantes à notre échelle qui le contrediraient. Mais la sagesse bouddhiste nous enseigne aussi la notion d’impermanance qu’il ne faut pas négliger. Si nous considérons l’univers comme une horloge (encore le temps 😉), alors l’envie nous de chercher à en démonter le mécanisme à force de raison. Si au contraire, on considère l’univers comme un « grand tout », alors la raison échoue comme vous le dites à embrasser le réel. Peut-être pouvons nous y avoir accès par un autre chemin ?
La formule ultime du grand est une vue de l’esprit, car elle implique la dualité entre d’un coté une instance qui symbolise et de l’autre le grand-tout auquel la formule ultime s’appliquerait.
Elle serait donc en quelque sorte l’ultime perfectionnement et aboutissement de la science telle que nous la connaissons, à base de langage symbolique (naturel et mathématique). Or à mesure que les connaissances s’accroissent, l’horizon de la connaissance ultime recule. La symbolisation au mieux a une valeur instrumentale, en tant qu’elle permet d’inventer, de créer, en mettant à profit les lois connues de l’univers.
Admettons qu’une intelligence émergente soit à même d’aller plus loin que nous le faisons. On ne fait alors que déplacer le problème, car il s’agit toujours d’appréhender l’Univers sur un mode symbolique.
Admettons une étape ultime de la connaissance où une formule explique intégralement le Grand Tout. Apparaît alors une aporie : le fait que la formule explique par elle même ce qu’elle est. Il n’y a plus alors dualité, pourtant au principe de toute connaissance. L’idée de formule ultime est une chimère métaphysique, fondée sur la confusion entre instrumentation symbolique et réalité ontologique.
@Pascal
La question est surtout qu’est-ce que le réel ? Le réel existe-t-il ?
Certaines théories très controversées et avancées par des personnes comme Phillippe Guillemant, affirment que le réel ne serait qu’une immense projection collective dont les milliards de consciences de l’humanité seraient l’acteur principal. Et que le rêve serait une vision individuelle de nos vies parallèles.
Ces affirmations n’engagent que ceux qui les énoncent.
Je me persuade de l’existence du réel à chaque fois que je me cogne quelques part ou que je me tape sur les doigts ! 😉
… et Maria Corina Machado vient d’obtenir un prix Nobel de la Paix « digne de ce nom » !
Le marchand de briques n’a plus qu’à se coiffer d’un entonnoir.
Merdre alors !
🙂
Enfin, une bonne nouvelle ! Et qui plus est, une femme. Un beau pied de nez à notre clown orange !
Prix Nobel de la Paix : Maria Corina Machado
Figure de l’opposition au président vénézuélien actuel Nicolás Maduro qui vit cachée .
elle devient militante politique en 2002, en contribuant à la création d’un groupe de défense des droits des électeurs, Súmate, qui mène au coup d’État de 2002 – tentative avortée de destituer le président Hugo Chávez.
María Corina Machado est présente au palais présidentiel lors de l’investiture du « président par intérim », Pedro Carmona, à la suite du coup d’État.
Elle est signataire du « décret Carmona », qui dissout l’Assemblée nationale et destitue les responsables politiques élus.
Elle se définit comme « centriste » lors des primaire de 2023 de l’opposition vénézuélienne, mais son programme économique ultralibéral et son projet de privatiser la compagnie pétrolière PDVSA la situe sur l’aile droite de l’opposition.
Elle est signataire de la charte de Madrid lancée en 2020 par le parti espagnol Vox ( extrême droite espagnole) afin de rassembler la droite radicale d’Espagne et d’Amérique latine contre le « narco-communisme, la gauche et le crime organisé ».
Elle félicite Javier Milei pour sa victoire à la présidentielle argentine de novembre 2023, la qualifiant de triomphe de la lutte pour le « changement » et la « liberté » en Amérique latine.
Le soutien de Machado à Milei et Vox renforce sa position à l’extrême droite de l’échiquier latino-américain
(wiki + Gemini)
Prompt :
il me semble que Machado soutient Trump
Gemini:
Votre intuition est **correcte** :
María Corina Machado entretient des liens clairs avec Donald Trump et son administration (passée et actuelle), et elle a exprimé son soutien à ses actions concernant le Venezuela.
Cette relation est un facteur clé pour comprendre pourquoi sa nomination au Nobel est perçue comme un « geste politique fort de l’Occident », en particulier par les adversaires des États-Unis.
Voici les éléments qui confirment ce lien :
### 1. Soutien Exprimé par María Corina Machado
Machado a publiquement exprimé sa gratitude et son soutien aux actions de Donald Trump, car elles étaient alignées sur son objectif de mettre fin au régime de Nicolás Maduro :
* **Remerciements publics :**
Elle a notamment remercié publiquement l’ancien président pour sa ** »fermeté et son action décisive »** visant à « démanteler la structure criminelle et terroriste » du régime vénézuélien.
* **Appui à la ligne dure :**
Elle a soutenu la posture très ferme de l’administration Trump contre le chavisme, y compris le maintien des sanctions et l’utilisation d’une rhétorique forte.
Récemment, elle a également exprimé son soutien au **déploiement militaire américain** dans les Caraïbes contre le trafic de drogue, que le gouvernement Maduro perçoit comme une menace directe.
* **Dédicace du Prix Nobel :**
À la suite de l’attribution du Prix Nobel de la Paix, elle a publiquement dédié le prix ** »au peuple souffrant du Venezuela et au Président Trump pour son soutien décisif à notre cause! »**
### 2. Soutien Exprimé par Donald Trump
De son côté, Donald Trump a apporté son soutien à Maria Corina Machado :
* **Défense contre la répression :**
Donald Trump a déjà émis des avertissements au régime de Maduro, notamment en appelant le gouvernement à ne pas nuire aux leaders de l’opposition vénézuélienne après des incidents impliquant la détention de Machado. Il l’a qualifiée de ** »combattante de la liberté »** (* »freedom fighter »*).
* **Soutien diplomatique et militaire :**
La politique de Trump visait à exercer une pression maximale sur le régime de Maduro, via des sanctions économiques et une présence militaire accrue dans la région (dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic), actions qu’il peut désormais justifier, en partie, par l’aval moral que représente le Prix Nobel décerné à la figure qu’il soutient.
### 3. La Dimension Idéologique Commune
Ce soutien mutuel est ancré dans une convergence idéologique et stratégique :
* **Vision du Venezuela :**
Tous deux partagent la conviction que le régime de Maduro est une **dictature illégitime** et que la solution passe par son départ, justifiant des mesures énergiques (sanctions, pressions internationales).
* **Alignement politique :**
María Corina Machado est une figure de la droite libérale et conservatrice au Venezuela, en phase avec l’idéologie du Parti républicain américain.
Son combat pour une économie libérale, pour la démocratie et contre le « socialisme du XXIe siècle » trouve un écho naturel chez Donald Trump.
### Le Parti Pris Confirmé
Le fait que María Corina Machado, très alignée sur la politique de Washington et d’un des deux grands partis américains, reçoive la distinction la plus prestigieuse de l’Occident (le Nobel), renforce l’idée qu’il s’agit d’un **acte diplomatique et idéologique ciblé**.
Pour les alliés de Maduro (Russie, Chine, Iran), cette distinction est la preuve d’une **instrumentalisation** du Prix Nobel pour des objectifs de politique étrangère américaine.
Je ne sais pas si ce prix à Maria Machado est une bonne nouvelle, il y avait d’autres présumé(e) pressenti(e)s qui le « méritaient » :
Il devait être content, le Donald, le prix revient à la copine de son copain Milei à qui il vient de donner un gros paquet de dollars pour lui sauver la mise :
D’autant que Maria, lui dédit son prix (comme pour le consoler et s’excuser de l’avoir eu à sa place ?) :
Pas vraiment une bonne nouvelle.
Si vous voulez voir l’état de délabrement et de confusionnisme de LA gauche, je vous invite à jeter un œil aux commentaires de ce poste de Raphaël Glucksmann !
https://www.facebook.com/share/1F7F5ACLKd/
Complètement éclatée, façon puzzle, comme dirait Bernard.
À la toute fin de l’exposé il est dit que le mathématicien se doit de se placer dans le cadre logique prédéfini … et s’y maintenir.
Dans un colloque dont le thème était le hasard (1985), René Thom a fait une conférence intitulée « Déterminisme et Innovation » (1°. Il dit ceci à 32’55 :
« On a toujours plaqué les symétries de la Géométrie sur le théories physiques. Il faudrait peut-être en venir à un point de vue qui consisterait à dire que les symétries elle-mêmes doivent être fondées dans les objets physiques. »
On ne sera donc pas étonné qu’il en écrive en 1970 l’équivalent logique :
« Dans cette confiance en l’existence d’un univers idéal [platonicien], le mathématicien ne s’inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction. Car le monde des Idées excède infiniment nos possibilités opératoires, et c’est dans l’intuition que réside l’ultimatum ratio de notre foi en la vérité d’un théorème -un théorème étant avant tout, selon une étymologie aujourd’hui bien oubliée, l’objet d’une vision. » (« Les mathématiques modernes : une erreur pédagogique et philosophique ? »)
On comprend pourquoi les sciences « dures » lui ont tourné le dos !
Quid des sciences « molles » ?
https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo
À la toute fin de l’exposé il est dit que le mathématicien se doit de se placer dans le cadre…
Je ne sais pas si ce prix à Maria Machado est une bonne nouvelle, il y avait d’autres présumé(e) pressenti(e)s…
@Vincent Rey À noter que les « invisibles » sont aussi des « improductifs-ves », errant comme des fantômes, livides, en loques, dégoûtant-e-s, décharné-e-s,…
Prompt : il me semble que Machado soutient Trump Gemini: Votre intuition est **correcte** : María Corina Machado entretient des…
La formule ultime du grand est une vue de l’esprit, car elle implique la dualité entre d’un coté une instance…
Prix Nobel de la Paix : Maria Corina Machado Figure de l’opposition au président vénézuélien actuel Nicolás Maduro qui vit…
@Vincent Rey « …les gens voient bien l’évolution des choses… » Hum… C’est vrai pour certain-e-s, plus curieux-ses et attentifs-ves, plus instruit-e-s…
Si vous voulez voir l’état de délabrement et de confusionnisme de LA gauche, je vous invite à jeter un œil…
Enfin, une bonne nouvelle ! Et qui plus est, une femme. Un beau pied de nez à notre clown orange…
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